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Avis Google
26/02/2017 à 09h59
Bonjour,
Je me rappelle qu'il y a quelques années, tout le monde, média y compris, avait poussé des cris d'orfraie sur les sites proposant la notation des professionnels de santé. Maintenant, de manière insidieuse mais progressive, Google permet la même chose sans que personne ne s'offusque. Pourtant c'est encore pire car il suffit juste de taper le nom du praticien pour directement voir les avis, si avis il y a.
Pour ma part, je suis encore vierge d'avis mais pour avoir vu certains de mes confrères alentours notés, ça fait peur... Par exemple mon médecin, que je trouve top, compétent mais effectivement peu avenant se fait littéralement bâché de manière injustifié.
Je sais qu'actuellement la profession a d'autres chats à fouetter mais ces avis totalement subjectifs pourraient finir par porter préjudice, si ce n'est pas déjà le cas, à certains cabinets et je pense qu'il faut lutter contre dès aujourd'hui.
Pour l'instant, ça reste marginale et plus centré sur les soignants des grandes métropoles mais je suis certain, quand les patients sauront qu'ils peuvent le faire que ça va exploser !
26/02/2017 à 10h33
Tu peux répondre aux avis qui sont publiés sur toi, ou demander qu'ils soient supprimés.
26/02/2017 à 10h59
Pas sûr que Google accepte longtemps qu'on puisse supprimer les avis négatifs ne serait-ce que pour la qualité du service que le géant souhaite, j'imagine, proposer.
Et répondre à des avis négatifs, se justifier en quelque sorte n'est dans tous les cas jamais très positif. De plus, si plus tard, toutes les semaines, on est obligé de vérifier les avis, on va devenir dingue.
Je me répète, mais pour le moment, ça reste marginal mais il n'y a aucune raison que ça ne devienne pas endémique dans le futur...
26/02/2017 à 11h04
GéPé écrivait:
--------------
> Tu proposes quoi ? Supprimer la liberté d'expression ?
Ce qui me dérange le plus c'est l'anonymat des critiques.
26/02/2017 à 12h01
Hokusai écrivait:
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> GéPé écrivait:
> --------------
> > Tu proposes quoi ? Supprimer la liberté d'expression ?
>
> Ce qui me dérange le plus c'est l'anonymat des critiques.
Si tu as des bases pour porter plainte pour diffamation ou autres, la police saura très facilement retrouver l'auteur.
26/02/2017 à 12h33
GéPé écrivait:
--------------
> Tu proposes quoi ? Supprimer la liberté d'expression ?
La liberté d'expression n'existe pas pour nuire aux gens, n'en est pas une justification. On sera tous d'accord que prendre le temps d'émettre un avis négatif sur le net, c'est généralement l'occasion de se soulager, de laisser libre cours à sa rancœur, à une éventuelle vengeance.
Même pour les restaurateurs, je trouve ça déjà limite (le bouche à oreille étant à mon avis bien suffisant) alors pour nous, professionnels de santé, il est difficile d'accepter de se faire juger sur nos capacités qu'à l'aune de notre relationnel...
26/02/2017 à 12h56
Au contraire pour les restaurants c'est très pratique, et je pense que c'est normal que les dentistes soient aussi notés. Pourquoi pas après tout ?
Si t'as un cabinet avec de la moquette au mur et qui pue la clope, autant que les gens le sachent avant de prendre RDV. Si tes couronnes sont moches, aussi. Transparence, on n'a rien à y perdre, surtout contre des cabinets made in roumanie.
27/02/2017 à 16h28
Est-ce que tu accepterais que les dentistes notent les patients (hygiène, ponctualité, peur,impayés...) en donnant leurs noms et adresses? Liberté d'expression, tu as dit.
27/02/2017 à 16h33
BONNET jc écrivait:
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> Est-ce que tu accepterais que les dentistes notent les patients (hygiène,
> ponctualité, peur,impayés...) en donnant leurs noms et adresses? Liberté
> d'expression, tu as dit.
Ouai... pouvoir signaler les mauvais payeur ou celui qui ne sait pas viser au WC.
!!!! Second degré. !!!! ;^p
27/02/2017 à 16h41
Je me suis mis un avis sur google...
"meilleur dentiste du village !"
Bon bien sur, je suis le seul donc...
27/02/2017 à 16h54
GéPé écrivait:
--------------
> Au contraire pour les restaurants c'est très pratique, et je pense que c'est
> normal que les dentistes soient aussi notés. Pourquoi pas après tout ?
> Si t'as un cabinet avec de la moquette au mur et qui pue la clope, autant que
> les gens le sachent avant de prendre RDV. Si tes couronnes sont moches, aussi.
> Transparence, on n'a rien à y perdre, surtout contre des cabinets made in
> roumanie.
Sauf que le patient "moyen" qui va mettre la notation, il fait preuve d'autant de jugeotte que l'électeur "moyen", et ce n'est pas flatteur.
27/02/2017 à 17h02
Il me semble qu'il y a un sujet dans la lettre du conseil de l'ordre, avec une adresse internet pour poser réclamation (mais comme je lis ce truc en travers, il faudrait vérifier le dernier)
--
Smile, it's for free
27/02/2017 à 17h26
La LETTRE N° 155 :"Lorsqu'un praticien détecte un avis...il doit écrire aux responsables de ces sites..."
Écris au responsable de Google, pour voir...Si tu as son adresse. Tu peux aussi saisir la CNIL...De très bons conseils avisés.
08/03/2017 à 10h03
Nous sommes dans l' évolution de la starisation du pékin moyen qui justifié ou non considére son avis comme étant nécessaire à la société et plus encore pour son ego.
Concernant les moyens pour y répondre, j' en ais épuisé les recours sauf celui du conseil de l'ordre .Mais au vu , de la réputation du conseil national, je pense que c'est inutile.
La plainte pour diffamation sur internet s'avére être un probléme récent et peu documenté qui de plus n'affolle pas la justice ,préférant laisser les dossiers en attente.
Ajouter des avis positifs, fait avancer le schmilblik au profit de Google ( aggégation de contenu ) et peut se retourner contre l'émetteur si le CNO les considére comme de la pub.
La CNIL est submergé de plaintes diverses avec clairement une absence de motivation si non récurentes.Sauf si des plaintes nombreuses pour les avis Google lui sont communiquées. Pour passer le premier écueuil n' oubliez pas d'écrire : La CNIL a répondu à cette question notamment dans la délibération n°2009-329 où elle rappelle que les données des professionnels exerçant sous leur nom propre constituent des données à caractère personnel au sens de l’article 2 de la loi du 6 janvier 1978 [2].
Des mails, des courriers AR, plainte à la CNIL, contre Google rien n'y a fait et à la fin Google France me répond que Google USA sera dorénavant mon interlocuteur.
Je vous invite à lire ce forum https://www.fr.advertisercommunity.com/t5/Articles/Les-avis-Google-My-Business-Pourquoi-sont-ils-importants/ba-p/55791
édifiant
08/03/2017 à 11h00
Pour remédier à ce problème, je ne soigne que des anciens qui ne savent pas manier le mulo ...
Après, donner son avis, pourquoi pas, mais parfois ça se rapproche plus de doctissimo, ces commentaires ... j'espère juste que les gens intelligents font la part des choses, j'ai encore foi en l'humanité :) ou ça selectionne :)
10/03/2017 à 12h55
https://www.nextinpact.com/news/103627-pas-droit-a-l-oubli-dans-registre-commerce-breche-droit-d-opposition.htm
".......
L’administrateur d’une société mise en faillite peut-il exiger l’effacement ou du moins faire restreindre la publicité de ce passé peu glorieux au titre du droit à l’oubli ? La justice européenne a répondu par la négative, non sans ouvrir une petite brèche.
L’administrateur de l’Italiana Costruzioni Srl, une société de construction de bâtiments, avait été victorieux d’un marché pour un complexe touristique. Cependant, les biens ne se sont pas vendus. Selon Salvatore Manni, la cause tient au « registre des sociétés » national, équivalent de notre registre du commerce et des sociétés (RCS), qui mentionne une bruyante casserole : la mise en faillite en 1992 d’une société liquidée en 2005 dont il avait été administrateur.
Les juridictions italiennes ont adressé une question préjudicielle à la Cour de justice de l’Union européenne : est-ce que le droit à l’effacement (« droit à l’oubli »), déjà reconnu dans les moteurs de recherche, s’impose aussi aux mesures de publicités organisées par le RCS ?
Deux textes s’affrontent ici. L’article 3 de la directive 68/151/CEE qui contraint les États membres à prévoir un registre des sociétés, accessibles à tous. La directive de 1995 relative à « la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel », qui impose que les données personnelles ne doivent pas être conservées pendant une durée excessive.
La publicité du RCS, une garantie pour les tiers
Comment marier l’inconciliable ? Faut-il par exemple imposer un effacement, une anonymisation ou un verrouillage des données personnelles au bout d’un certain laps de temps ? Dans son arrêt rendu hier, la justice européenne va rappeler les tenants de l’obligation de publicité du RCS : « protéger notamment les intérêts des tiers par rapport aux sociétés par actions et aux sociétés à responsabilité limitée, dès lors qu’elles n’offrent comme garantie à l’égard des tiers que leur patrimoine social ».
Cette publicité répond à une obligation de sécurité juridique, évidemment accrue depuis l’avènement du marché intérieur. De plus, il est impossible de prévoir un délai unique à l’expiration duquel l’inscription dans le registre et cette publicité ne seraient plus nécessaires. Les situations sont en effet beaucoup trop hétérogènes, déjà au regard des délais de prescription prévus par chaque législation.
La brèche du droit d’opposition
La CJUE refuse donc de reconnaître un droit à l’effacement sur le registre du commerce en Europe. Toutefois, elle a ouvert une (petite) brèche issue de la directive 95/46. Son article 14 prévoit en effet un droit d’opposition au traitement des données personnelles dès lors qu’existent « des raisons prépondérantes et légitimes tenant à [la] situation particulière » de la personne concernée.
De ces quelques lignes, elle déduit que les différentes autorités chargées des registres doivent opérer une appréciation au cas par cas, pour savoir s’il est « exceptionnellement justifié », « pour des raisons prépondérantes et légitimes tenant à leur situation particulière », de limiter l’accès aux données des personnes inscrites aux seuls tiers « justifiant d’un intérêt spécifique à la consultation de ces données ».
En résumé, pas de droit à l’oubli dans le RCS, mais possibilité de limiter la publicité de ce registre pour des raisons exceptionnelles, selon une appréciation au cas par cas encadrées par une myriade de conditions serrées.
Autant dire que dans ce trou de souris, va s’engouffrer un lourd contentieux dans les États membres. L’entrepreneur ne doit pas pour autant s’en frotter les mains : la CJUE a déjà considéré que la raison évoquée – le lien entre mauvaises ventes et mise en faillite – « ne saurait suffire » à constituer une raison « prépondérante » : les acheteurs potentiels ont l’intérêt légitime de disposer des informations que cet entrepreneur souhaitait calfeutrer.
.........."
10/03/2017 à 14h23
Je ne vois pas le problème, depuis quelques années, ça devient assez courant pour les pharmacies... Ca se développe également pour tous les autres professionnels de santé... On n'est pas au dessus des autres entreprises.
10/03/2017 à 14h36
pharmacien75 écrivait:
----------------------
> Je ne vois pas le problème, depuis quelques années, ça devient assez courant
> pour les pharmacies... Ca se développe également pour tous les autres
> professionnels de santé... On n'est pas au dessus des autres entreprises.
Nous ne sommes pas des entreprises !
10/03/2017 à 15h04
pharmacien75 écrivait:
----------------------
> Je ne vois pas le problème, depuis quelques années, ça devient assez courant
> pour les pharmacies... Ca se développe également pour tous les autres
> professionnels de santé... On n'est pas au dessus des autres entreprises.
Une entreprise peut changer de raison sociale assez facilement. Va essayer de changer d'identité en France. A l’étranger, c'est assez simple dans certains pays.
Les données nominatives font que le fichier pour être légal doit être autorisé par la personne et fait que les données peuvent être modifiée normalement.
10/03/2017 à 15h08
Attila écrivait:
----------------
> Nous ne sommes pas des entreprises !
Euh si... Vous êtes des entreprises, comme n'importe quel cabinet médical, d'avocat, comme une pharmacie, une clinique vétérinaire, un restaurant, une boucherie... Je ne vois pas pourquoi un garagiste ou un restaurateur pourrait être noté et pas un professionnel de santé.
10/03/2017 à 15h15
pharmacien75 écrivait:
----------------------
>
> Euh si... Vous êtes des entreprises, comme n'importe quel cabinet médical,
> d'avocat, comme une pharmacie, une clinique vétérinaire, un restaurant, une
> boucherie... Je ne vois pas pourquoi un garagiste ou un restaurateur pourrait
> être noté et pas un professionnel de santé.
Un garagiste ou un restaurateur peut changer le nom de son garage ou de son restaurant comme il le souhaite.
Après désolé mais c'est une vision malsaine des relations humaines venant très souvent de personnes qui eux sont protégées contre ces systeme de notations.
Va essayer de noter des professeurs ou des policiers et là tu verra si tu es libre de faire un fichier n'importe comment sur des données nominatives.
10/03/2017 à 19h03
Voir avis sur Google, 3eme rubrique. C'est pas mal fait:
http://eye.infos-dentalespace.com/m?r=pTI4MDE1xBBELC7QvdCA0KhBStCr0KLQxdDD0Nd10KHQ1MQQKA9wYCJ4ekTQkNC70IwvD9C_BVezZHJib25uZXRqY0BsZXJzcy5mcpA=