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MACRON : NOTRE ENNEMI
31/03/2017 à 13h55
Non seulement il veut notre peau mais il est complètement dingue ce Macron... :-(
31/03/2017 à 14h16
quand même!!!
J'avais pas vu le coup de la prothèse online 8)
C'est bien de la vente par correspondance... on peut renvoyer si ça va pas ?
on sent les conseillés de haut vol derrière tout ça... d'un coté ça me rassure, c'est pas un méchant: il garde même les plus mauvais.
Du coup je vais m'inscrire pour un poste de sénateur... Je commande ma carte en ligne aussi ?
31/03/2017 à 17h16
MACRON et les prothèses dentaire en ligne !!!
Quel ignare et quel sale type celui-là...
Ennemi, c'est peu dire !
01/04/2017 à 06h49
zebigboss écrivait:
-------------------
> Lu dans " LE POINT" en ligne du 29 Mars :
>
> Pour créer la concurrence et faire baisser les prix,MACRON veut commercialiser
> les lunettes, les prothèses auditives et....les prothèses dentaires
> sur....INTERNET !!!!
>
> De pire en pire...
C'est aujourd'hui le 1er Avril :-))))
--
"La seule chose promise d'avance à l'échec, c'est celle que l'on ne tente pas" Paul Emile VICTOR
01/04/2017 à 07h33
Pour ceux qui doutent encore...
http://lelab.europe1.fr/ou-lon-apprend-que-francois-hollande-tente-de-conseiller-emmanuel-macron-par-sms-3217208
01/04/2017 à 07h44
En cas de victoire d'@EmmanuelMacron, @pdoucet souhaite "un groupe PS majorité présidentielle" à l'Assemblée nationale #PolMat https://t.co/LtvPxgAlnq
https://twitter.com/LCP/status/847345794088816640
Ils reviennent...
Et ce n'est pas un poisson d'avril ! 😆
01/04/2017 à 07h46
casa écrivait:
--------------
> Non mais la haine vous aveugle ,c'est affligeant !
Excuse nous de ne pas vénérer celui qui nous méprise et veut nous casser.
Nous n'avons pas ta grandeur d'âme.
A moins que, ce que je pense, tu ne sois pas embarquée dans le même bateau que nous....
01/04/2017 à 07h58
heuuu , j'embarque au moins 2 fois par an sur un bateau ! et ce n'est pas une histoire de grandeur d’âme mais de faculté d'analyse je dirais et de ne pas croire tout ce qu'on raconte . Et ça marche dans les 2 sens !
01/04/2017 à 08h17
Allez, un petit coup vers les chasseurs aujourd'hui...
Emmanuel Macron favorable à la réouverture des chasses présidentielles : la justification d'un de ses soutiens #8h30politique https://t.co/0ci7wycfsC
https://twitter.com/franceinfo/status/848083034897342464
01/04/2017 à 08h27
casa écrivait:
--------------
> heuuu , j'embarque au moins 2 fois par an sur un bateau ! et ce n'est pas une
> histoire de grandeur d’âme mais de faculté d'analyse je dirais et de ne pas
> croire tout ce qu'on raconte . Et ça marche dans les 2 sens !
Le bateau était une métaphore professionnelle...
Et je crois, compte-tenu de l'obstination dans tes propos, tu n'es pas dans le même que nous...
01/04/2017 à 08h29
http://www.objectif-france.org/of/videos/10032-programme-economique-macron.html
La démonstration, s'il en était besoin, de l'imposture du programme macron
01/04/2017 à 08h48
ha ha ha Brad !!! tu connais l'humour et le 2 ème degré ? J'avais bien compris ! mais de quel bateau parles-tu ? Dentiste français , liberal ?
01/04/2017 à 09h02
casa écrivait:
--------------
> ha ha ha Brad !!! tu connais l'humour et le 2 ème degré ? J'avais bien compris !
> mais de quel bateau parles-tu ? Dentiste français , liberal ?
Un bateau qui prend l'eau et que certains cherchent à saboter. En se suicidant eux-mêmes pour certains, car ils n'ont pas compris. En agissant de l'extérieur pour d'autres car ils ne sont pas sur le bateau.
01/04/2017 à 09h22
zebigboss écrivait:
-------------------
> Lu dans " LE POINT" en ligne du 29 Mars :
>
> Pour créer la concurrence et faire baisser les prix,MACRON veut commercialiser
> les lunettes, les prothèses auditives et....les prothèses dentaires
> sur....INTERNET !!!!
>
> De pire en pire...
C'est authentique ! Les prothèses dentaires en ligne pour favoriser la concurrence !!!! Signé MACRON
01/04/2017 à 10h20
http://www.alternatives-economiques.fr/sante-un-diagnostic-partage-remedes-differents/00078056
"......
Programmes Santé : un diagnostic partagé mais des remèdes différents
Céline Mouzon 31/03/2017
L’analyse des programmes peut sembler un exercice long et fastidieux, d’autant qu’ils n’engagent souvent que ceux qui y croient. En matière de santé, l’actuelle élection présidentielle n’échappe pas à la règle, même s’il faut noter les efforts de la part des acteurs du secteur pour faire à la santé une place dans le débat public : le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS) a interpellé les candidats et publie chaque mercredi du mois de mars leurs réponses sur des questions anglées, la Mutualité française a lancé le site Place de la Santé qui synthétise les programmes et appelle lui aussi une réponse des candidats. Quant au syndicat des entreprises du médicament, le Leem, il a ouvert un site comparant les programmes.
Promesses et imprécisions
Sur de nombreux points, le diagnostic est souvent partagé : des restes à charge trop élevés, des déserts médicaux persistants, un système de santé trop curatif et pas assez préventif. Les promesses sont innombrables. Les moyens pour y parvenir, souvent imprécis. La santé occupe une vingtaine de lignes dans le programme de Marine Le Pen (rubrique « Une France juste ») qui est focalisée sur une restriction de l’accès aux soins pour les étrangers.
Le diagnostic est souvent partagé : restes à charge trop élevés, déserts médicaux persistants, pas assez de prévention Twitter
François Fillon, qui défend une privatisation du système de santé par la place donnée aux complémentaires et à l’hôpital privé, lui consacre trois pages. Le programme santé d’Emmanuel Macron, qui tient sur cinq pages, s’inscrit dans la continuité du quinquennat, en insistant toutefois sur le nécessaire dialogue avec l’industrie pharmaceutique et dans les territoires. Benoît Hamon, dans son programme santé de cinq pages, marque à la fois une continuité (généralisation de la complémentaire santé, centres de santé adossés aux hôpitaux) et une inflexion (prévention, simplification du système pour les plus précaires, non automaticité du conventionnement pour les médecins voulant s’installer en zones surdotées) par rapport à la politique mise en oeuvre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon propose le programme le plus substantiel avec un livret thématique de près de 30 pages, où il défend un système de santé public (prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale de tous les soins utiles, création d’un corps de médecins fonctionnaires pour remédier aux déserts médicaux, ouverture de centres de santé publics, recrutements à l’hôpital, création d’un pôle public du médicament...) ; reste à savoir comment faire bouger les nombreux acteurs qu’une telle proposition vient remettre en cause, des mutuelles aux lobbies pharmaceutiques en passant par les médecins libéraux.
La prévention
La prévention, tout le monde est pour. Dans les discours du moins, tous les candidats défendent une conception de la santé qui ne se résume pas au soin. C’est aussi un moyen, en anticipant des maladies, d’éviter des coûts ultérieurs. La place occupée par ce thème est notable par rapport aux précédentes élections.
Pour inciter les médecins à faire de la prévention, il faut modifier leurs modes de rémunération Twitter
Seuls Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon font le lien entre des mesures qui portent sur nos modes de vie et nos systèmes de production, et les enjeux de santé. Interdiction des pesticides les plus dangereux ou lutte contre la malbouffe sont clairement revendiqués. La proposition d’Emmanuel Macron d’un service sanitaire d’éducation à la prévention (pour les écoles, les entreprises...) assuré par les étudiants en médecine va dans le bon sens, mais reste dérisoire par rapport aux enjeux. Quant à Marine Le Pen, on ne trouve dans son programme aucune mesure montrant qu’elle ait pris le sujet au sérieux.
Pour inciter les médecins à faire de la prévention, il faut aussi modifier leurs modes de rémunération en introduisant une part forfaitaire accrue à côté de la tarification à l’acte qui incite à la médecine curative. Seuls les deux candidats de gauche et Emmanuel Macron se prononcent en faveur d’une telle mesure.
Accès financier aux soins et restes à charge
Qui a accès aux soins ? Cette question départage fortement François Fillon et Marine Le Pen des trois autres. Les premiers prévoient de supprimer l’aide médicale d’Etat (AME) destinée aux étrangers en situation irrégulière. Ils veulent aussi conditionner l’accès aux soins pour les étrangers en situation régulière, en instaurant un délai de carence de deux ans.
François Fillon et Marine Le Pen veulent conditionner l’accès aux soins pour les étrangers en situation régulière, en instaurant un délai de carence de deux ans Twitter
Outre leur caractère xénophobe, de telles mesures sont contre-productives en termes de santé publique : elles entravent la prévention des épidémies. Elles ne garantissent pas non plus une baisse des dépenses, et risquent simplement d’augmenter les dettes non recouvrées des hôpitaux. La substitution à l’AME d’une dispense de frais en cas d’urgence réintroduit la distinction entre petits risques et gros risques présente dans la première version du programme de santé de François Fillon.
Tous les candidats déplorent des restes à charge trop élevés. Marine Le Pen ne fait pas de propositions. François Fillon et Emmanuel Macron mettent en avant une baisse des restes à charge pour les soins dentaires, optiques et les audioprothèses. Mais comment ? A priori, via les complémentaires. Donc avec une hausse des tarifs à la clé pour les ménages.
Emmanuel Macron affirme pouvoir limiter la hausse des tarifs par l’instauration de contrats types. Ce qui serait aussi une façon de clarifier une offre peu lisible. C’est une bonne idée, tant le marché est aujourd’hui nébuleux, mais cela n’empêchera pas nécessairement les tarifs des complémentaires d’augmenter (par exemple, si celles-ci arguent de frais de gestion supplémentaires). De plus, comme chez François Fillon, le flou demeure sur la prise en charge à 100 % : cette indication n’a en effet de sens que si l’on fixe un prix plafond. Sinon, c’est la certitude de voir encore augmenter les prix des lunettes et prothèses, déjà bien supérieurs à leurs coûts de production.
Benoît Hamon s’inscrit dans la continuité du quinquennat en allant plus loin dans la généralisation de la complémentaire santé. Les aides publiques seront étendues aux retraités, chômeurs et étudiants, mais le montant total des aides reste le même. On sait que la généralisation des complémentaires santé entérine la place de plus en plus grande des acteurs privés (mutuelles, assureurs et instituts de prévoyance) dans la couverture des soins, qui proposent des contrats selon l’âge des patients et le panier de soins, ce qui revient à tarifier le risque en réalité. Alors que l’assurance maladie obligatoire permet une prise en charge collective et solidaire où chacun cotise en fonction de ses revenus et reçoit, en théorie, selon ses besoins.
Benoît Hamon s’inscrit dans la continuité du quinquennat en allant plus loin dans la généralisation de la complémentaire santé Twitter
Partisan de la généralisation de la complémentaire santé, le candidat socialiste affirme dans le temps vouloir redonner à la Sécurité sociale une plus grande part dans les remboursements, lors des négociations conventionnelles. Il prévoit aussi de simplifier les aides pour les plus précaires, en fusionnant les trois dispositifs qui existent (AME, CMU complémentaire et Aide à la complémentaire santé – ACS) dans un seul dispositif, une CMU-C élargie.
Il a aussi évoqué à plusieurs reprises la création d’une complémentaire publique, proposée par la Sécurité sociale. Ce serait une petite révolution. Aujourd’hui, c’est déjà le cas pour la CMU complémentaire, accessible sous plafond de revenu et pour laquelle 80 % des bénéficiaires choisissent la Sécurité sociale. Mais pour ne pas se mettre à dos les mutuelles, la mesure est encore à l’étude.
Jean-Luc Mélenchon se démarque par un programme de « Sécurité sociale intégrale » totalement publique, où l’assurance maladie obligatoire prendra en charge tout le panier des soins jugés utiles. Les complémentaires comme telles doivent disparaître, mais sans licenciement, une partie des salariés étant réintégrés dans l’assurance maladie obligatoire. Cette proposition claire et lisible est la seule à mettre fin au système mixte français où un même soin est couvert à la fois par la Sécurité sociale et les complémentaires, ce qui est source d’inefficacité, comme le relevait le Conseil d’analyse économique en 2014. La question en suspens est celle de la transition du système actuel à ce nouveau système, et celle des multiples oppositions qu’elle risque de susciter.
Déserts médicaux et accès territorial aux soins
Là aussi, tout le monde est contre les déserts médicaux. Pourtant voilà des décennies que la lutte contre les déserts médicaux est engagée sans qu’on en voie les résultats. Les candidats sont tous favorables au développement de maisons de santé. C’est une bonne mesure et elle est consensuelle. Mais le seul développement des maisons de santé reste insuffisant. Surtout, le problème n’est pas d’encourager le développement des maisons de santé : c’est déjà le cas aujourd’hui et la tendance continuera. La difficulté est plutôt de trouver une solution pour les territoires où aucun médecin ne veut s’installer, que ce soit en exercice libéral solitaire, en libéral en maison de santé ou en salarié d’un centre de santé municipal.
Avant d’être en rase campagne, les déserts médicaux sont dans les zones périurbaines et les banlieues, et sont à l’intersection de questions géographiques (y a-t-il un praticien accessible ?) et financières (y a-t-il un praticien qui ne soit pas en dépassement d’honoraires ?). Les vraies questions sont donc de deux ordres : qu’est-ce que les candidats prévoient pour limiter les dépassements d’honoraires ? Hormis Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, rien. Prévoient-ils de contraindre les médecins à exercer dans des déserts médicaux et selon quelles modalités ?
Jean-Luc Mélenchon veut un corps de médecins fonctionnaires rémunérés pendant leurs études s’ils s’installent ensuite en zone sous-dotée Twitter
En la matière, les propositions mises en avant par Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen poursuivent les politiques d’incitation déjà existantes, avec des résultats qui restent pour l’heure insuffisants. Benoît Hamon, après avoir parlé de conventionnement sélectif, est revenu sur cette formulation. Sa mesure la plus ambitieuse en la matière concerne le refus de conventionner en secteur 2 (dépassements d’honoraires) l’installation de médecins en zones surdotées.
Jean-Luc Mélenchon propose, lui, la création d’un corps de médecins fonctionnaires rémunérés pendant leurs études à condition d’aller ensuite s’installer en zone sous-dotée. Cette proposition, qui viendrait s’ajouter aux statuts existants de médecins salariés ou exerçant en libéral, a de fortes chances de rencontrer l’opposition des lobbies de la profession.
L’une des solutions consisterait à obliger des professionnels à aller exercer régulièrement, un jour par semaine ou deux jours par mois, dans une maison de santé située dans une zone sous-dotée. Ce serait une façon d’organiser une rotation entre les praticiens, et de ne pas faire peser uniquement sur les jeunes médecins qui s’installent la résorption des déserts médicaux. Mais aucun candidat ne met en avant une telle mesure.
La proposition de relèvement du numérus clausus, portée à la fois par Emmanuel Macron et par Marine Le Pen, ne résout rien. Il a déjà été relevé très significativement à 8000 contre 3000 en 2015. Le numerus clausus limite le nombre de médecins à former et qui décrocheront leur diplôme une dizaine d’années plus tard : il implique donc un exercice de prospective sur les besoins en médecine à moyen terme, et ne constitue pas un moyen de lutte contre les déserts médicaux à court terme.
Enfin, la télémédecine que souhaitent développer tous les candidats (Jean-Luc Mélenchon étant le plus prudent en la matière) ne constitue qu’à titre complémentaire un moyen de lutter contre déserts médicaux, même si elle peut être utile pour certains patients.
Organisation des soins
C’est un sujet incontournable mais il implique de penser en termes de besoins de la population plutôt que de professions. Au-delà des généralités consensuelles sur la nécessité d’une meilleure collaboration ville-hôpital, que nous disent les candidats ?
Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Emmanuel Macron veulent remettre en cause la tarification à l’activité, qui incite à la multiplication des actes, et donc des dépenses. C’est une bonne chose. Le candidat de la France insoumise souhaite embaucher à l’hôpital (+ 60 000 personnes) et développer les centres de santé publics prenant en charge les soins primaires.
De manière similaire, le candidat socialiste, qui prévoit 5000 embauches sur cinq ans, veut développer des consultations avancées de praticiens hospitaliers dans des maisons de santé, pour désengorger les urgences. Cette pratique existe déjà, et la prolonger va dans le bon sens. Mais quels instruments seront mis en œuvre pour accélérer ce virage, notamment au niveau des négociations de la convention signée entre la Sécu et les syndicats de médecins ? Faut-il garder cet instrument qui entérine un pilotage par profession ou imaginer une convention pour les soins primaires par exemple ? On l’ignore.
Le flou règne encore davantage chez Emmanuel Macron qui veut multiplier les expérimentations sur les territoires et laisser les initiatives émerger du terrain ; elles seraient ensuite financées par appel à projets lancés par les Agences régionales de santé. Favoriser l’expertise des praticiens sur le terrain, comment s’y opposer ? Mais qui tranche ? Selon quels critères ?
François Fillon amorce une remise en cause de la fonction publique hospitalière Twitter
Benoît Hamon et Emmanuel Macron poursuivent tous deux la dynamique amorcée par les groupements hospitaliers de territoire, qui consiste à regrouper certains services dans un même hôpital.
François Fillon aussi, mais en défendant un projet très favorable aux hôpitaux et cliniques privés. Il accorde aux hôpitaux l’autonomie dans la gestion des rémunérations des personnels hospitaliers, amorce une remise en cause de la fonction publique hospitalière. Il veut par ailleurs repasser aux 39 heures (avec ou sans augmentation de salaire, la question reste en suspens), et diminuer les effectifs administratifs hospitaliers. Emmanuel Macron semble proposer des mesures qui vont dans le même sens (autonomie des hôpitaux pour la rémunération), mais son programme reste pour l’instant trop vague sur ce sujet pour en tirer des conclusions fermes.
Le programme de Marine Le Pen dénote une absence totale de réflexion sur ces questions et ne mentionne que l’augmentation des effectifs de la fonction publique hospitalière.
Politique du médicament et innovation
Les clivages sont clairs : alors que les deux candidats de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, proposent des mesures pour accroître la transparence dans les instances de décision, lutter ainsi contre les conflits d’intérêts et en finir avec le remboursement de médicaments dont l’efficacité n’est pas avérée, Emmanuel Macron et François Fillon ont choisi leur camp : celui de l’industrie pharmaceutique. Celle-ci demande la simplification des procédures de mise sur le marché, jugées trop longues et trop complexes et accusées de priver les malades de médicaments qui pourraient leur sauver la vie, et les candidats lui emboîtent le pas.
Emmanuel Macron et François Fillon ont choisi leur camp : celui de l’industrie pharmaceutique Twitter
Pourtant, comme le montre régulièrement la Haute Autorité de Santé, les médicaments réellement utiles pour les patients représentent moins de 5 % de ceux mis sur le marché chaque année (ce sont ceux qui obtiennent une note ASMR – pour amélioration du service médical rendu – comprise entre 1 et 3). Plus de 10 % des médicaments obtiennent une ASMR 4 : ils n’apportent qu’un progrès mineur. Et près de 85 % se voient attribuer une ASMR 5 : ils n’apportent aucun progrès.
Il n’y a donc aucune urgence à simplifier les procédures de mise sur le marché. Parler d’ « innovation » thérapeutique plutôt que de « progrès », du « juste prix » d’un médicament, ou avancer que les prix très élevés de certains médicaments se justifient par la recherche et développement, font partie des éléments de langage de l’industrie. Marine Le Pen, elle, propose un programme où se côtoient des mesures de gauche et des mesures de droite, donnant surtout l’impression de ne pas connaître le sujet.
La vente à l’unité des médicaments, avancée par tous les candidats, est en réalité une mesure gadget. Très difficile à mettre en place techniquement (les emballages de médicaments sont approuvés au niveau européen), elle peut donner l’impression de s’opposer à l’industrie, mais a très peu de chance d’être appliquée en pratique.
La proposition de Jean-Luc Mélenchon d’un pôle public du médicament peut être une bonne idée pour continuer à produire des médicaments tombés dans le domaine public mais qui sont en rupture d’approvisionnement.
Cadrage économique
Si l’on regarde le cadrage macro-économique, François Fillon fait le choix de l’austérité : il veut que le taux de progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie) ne dépasse pas les 2 % et prévoit ainsi 20 milliards d’euros d’économies sur cinq ans. Emmanuel Macron prévoit de desserrer un peu la vis avec un Ondam à 2,3 % (ce taux est passé de 2,7 % à 1,75 % sous le quinquennat de Hollande, contribuant à la dégradation des conditions de travail à l’hôpital) et 15 milliards d’euros d’économies.
Marine Le Pen reste vague : elle prend acte de l’augmentation à venir des dépenses de santé (vieillissement…) tout en promettant une réduction des coûts. A gauche, Benoît Hamon chiffre à 3,5 milliards d’euros d’ici 2022 les dépenses pour les services publics (dont la santé) et envisage de relever le niveau de l’Ondam.
Quant à Jean-Luc Mélenchon, il veut supprimer l’Ondam et compte sur les économies réalisées par la suppression des dépassements d’honoraires et celle des frais de gestion des complémentaires, une meilleure régulation des tarifs optiques et dentaires et des économies sur les dépenses du médicament, entre autres, pour financer la prise en charge à 100 % des dépenses de santé par l’assurance maladie. Il prévoit un plan d’investissement de 100 milliards d’euros pour financer la création des centres de santé pluriprofessionnels. Enfin, le recrutement à l’hôpital et le renforcement de la médecine scolaire et du travail doivent être couverts par l’augmentation des recettes fiscales et sociales escomptées via le plan de relance général qui est prévu.
Ces différentes options ne sont pas sans conséquence sur notre quotidien et, plus globalement, sur l’avenir du système de soins. Elles sont pourtant loin d’occuper le premier plan de la campagne.
......"
01/04/2017 à 10h25
http://www.alternatives-economiques.fr/etienne-caniard/sante-non-dits-de-campagne/00078274
Etienne CaniardMembre du CESE, ancien président de la Mutualité française
".......
La santé s’est-elle vraiment invitée dans le débat présidentiel, comme l’affirment et s’en félicitent de nombreux acteurs du secteur ?
Certes, la polémique autour des propositions de François Fillon, accusé pendant de longues semaines d’être le fossoyeur de la Sécu après avoir proposé une séparation entre la prise en charge du petit et du gros risque, a relancé la question du panier de soins et du rôle respectif des régimes obligatoires et des acteurs complémentaires, au premier rang desquels la Mutualité.
Des écarts déjà actés
Les vraies questions sont-elles pour autant posées ? Cette polémique n’est-elle pas avant tout l’illustration de l’écart entre une protection sociale rêvée et une réalité que l’on préfère ignorer ?
Bien sûr, la séparation petit risque/gros risque n’a aucun sens au-delà de la recherche d’économies de court terme. Bien sûr, cette séparation conduit à négliger la prévention.
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Foo
Santé Reste à charge : qui paie quoi ?
Le taux de remboursement moyen est déjà de 90 % pour les soins lourds et de 50 % pour les soins courants
Pourtant, l’objectif d’équilibre des comptes s’est imposé et la tendance à la baisse du remboursement des soins courants a traversé les majorités politiques depuis de longues années, avec une ampleur et un rythme parfois différents, mais avec une grande constance et une conséquence que nul ne peut nier, un taux de remboursement moyen de 90 % pour les soins lourds et de 50 % pour les soins courants. N’est-ce pas déjà une séparation petit risque/gros risque… que chacun a accepté ?
Pourquoi cette évolution a-t-elle été possible ? Tout simplement parce que face à un débat limité aux équilibres financiers de court terme, chacun a intégré la nécessité de choix et que le simple bon sens conduit à privilégier la prise en charge des maladies graves au détriment des soins courants.
L’enjeu est aujourd’hui de permettre à chacun de bénéficier des progrès médicaux considérables qui ont marqué ces dernières décennies, d’avoir accès au bon professionnel, au bon traitement, au bon parcours de soins notamment pour éviter les retards de diagnostics synonymes de perte de chance pour les patients.
L’enjeu est d’adapter l’organisation de l’offre de soins et la protection sociale à une médecine efficace plutôt que d’entretenir la nostalgie de la Sécu de 1945 Twitter
L’enjeu est d’adapter l’organisation de l’offre de soins et la protection sociale à une médecine efficace plutôt que d’entretenir la nostalgie de la Sécu de 1945… qui face à des possibilités thérapeutiques limitées devait se contenter de compenser tant bien que mal les conséquences de la maladie en versant des revenus de remplacement.
Trois sujets devraient être au centre de la campagne présidentielle, ils en sont étrangement absents : l’organisation des parcours de soins, le poids exorbitant de l’hôpital en France, et les nouveaux métiers à imaginer et à développer pour répondre aux enjeux de l’accompagnement au-delà des soins.
Organiser autant que financer
Il peut paraître paradoxal de reléguer les enjeux de financement au même niveau que l’organisation, voire derrière, mais aujourd’hui notre système souffre avant tout d’un manque d’efficience.
L’assurance maladie garde le monopole de la gestion du risque, même l’instauration des agences régionales de santé (ARS) n’a pas permis d’aller vers une réelle décentralisation de la gestion du risque, l’Assurance maladie ayant défendu son territoire avec un soin jaloux.
Pourtant la politique conventionnelle, qui incarne cette gestion du risque, a failli sur ses principaux objectifs.
Qui peut prétendre que la politique de rémunération des professionnels est une réussite alors que l’hétérogénéité demeure toujours aussi forte entre professions, à l’intérieur même des professions selon le secteur conventionnel et que les actes cliniques sont aujourd’hui encore sacrifiés au profit des actes techniques ?
Qui peut prétendre que l’installation des professionnels est un succès devant le développement des déserts médicaux ? Twitter
Qui peut prétendre que l’installation des professionnels est un succès devant le développement des déserts médicaux alors que les médecins sont encore aujourd’hui beaucoup plus nombreux qu’il y a quelques années… au moment où l’on parlait d’excédent d’offre ?
Qui peut prétendre que la lutte contre les « restes à charge » est une réussite alors que ceux-ci se multiplient sous l’effet de la déconnexion entre les bases de remboursement et les prix réellement pratiqués, les dépassements de tarifs représentant aujourd’hui environ 15 milliards d’euros au total ?
L’organisation des soins est trop complexe, trop dépendante de l’existant pour se satisfaire d’un modèle unique imposé par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) 1ou le ministère de la Santé. L’organisation doit être décidée au plus près du terrain pour articuler la médecine de ville, dont le pilotage incombe à l’Assurance maladie, et l’hôpital qui dépend des services ministériels.
Aujourd’hui, l’absence d’organisation est un facteur de perte de chance pour les patients. Les retards de diagnostic, notre incapacité à organiser les campagnes de dépistage auxquelles échappe une partie importante de la population, souvent la plus fragile, sont à l’origine d’une mortalité évitable.
L’amélioration de l’état de santé de la population passe moins par une évaluation de la qualité des actes individuels que par une amélioration des parcours, de la coordination entre professionnels. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra lutter contre la non-qualité. Tous les candidats déclarent vouloir la combattre, sans préciser comment.
Sortir des situations de rente et des corporatismes
Qu’il s’agisse d’améliorer la couverture vaccinale en la confiant en partie aux pharmaciens, de réduire les délais d’attente chez les ophtalmologues en développant les nouveaux métiers comme celui d’optométriste, d’inventer et de promouvoir de nouveaux métiers pour mieux répondre à des besoins liés au vieillissement, au développement des pathologies chroniques, toutes les initiatives se heurtent au conservatisme des syndicats professionnels et aux défenses corporatistes.
C’est ainsi que notre pays a toujours privilégié les spécialistes au détriment d’autres professions intermédiaires ou des généralistes, les médecins aux autres professions médicales, bref l’intervention la plus lourde au détriment de la mieux adaptée.
Les conséquences sont importantes : sous-utilisation des compétences, donc formations coûteuses mal utilisées, frustration des professionnels qui se sentent souvent déclassés, et prises en charge inadaptées, tout particulièrement pour les personnes âgées.
Il faut passer d’une organisation de l’offre à laquelle s’adaptait tant bien que mal le patient, à une organisation des professionnels autour de ce dernier Twitter
Le progrès médical et les formidables avancées techniques requièrent toujours plus de spécialisation mais à côté des actes techniques, le besoin de coordination, d’accompagnement est trop souvent oublié. Il nécessite bien sûr une autre organisation mais aussi et surtout de nouveaux métiers, une nouvelle répartition des tâches, une réelle coordination entre les professionnels.
Il faut passer d’une organisation de l’offre à laquelle s’adaptait tant bien que mal le patient, à une organisation des professionnels autour de ce dernier. C’est une remise en cause profonde du rôle des acteurs actuels, mais le malaise des professionnels de santé qui touche aujourd’hui toutes les professions témoigne de l’urgence d’avancer dans cette voie, non en imposant un modèle unique d’organisation et de répartition des compétences mais en faisant confiance aux acteurs pour expérimenter de nouveaux modes d’organisation et de coopérations professionnelles.
Redonner sa juste place à l’hôpital
L’hôpital occupe une place exorbitante dans l’offre de soins française, toutes les comparaisons internationales le confirment. Pour y remédier, la réponse a toujours été une contrainte budgétaire trop générale sans affichage suffisant de priorités qui se traduisent par l’affectation des moyens nécessaires à certains secteurs sinistrés… et la fermeture d’autres. La répartition quasi immuable des postes de professeurs des hôpitaux s’apparente plus au maintien de rentes qu’à une adaptation aux besoins et aux évolutions épidémiologiques ; elle entretient l’immobilisme…
La liberté d’installation demeure un tabou, du moins pour les candidats qui entretiennent un espoir raisonnable d’être élus Twitter
Mais aucun candidat n’ose prendre le risque d’aborder ce sujet. Pas plus d’ailleurs que l’organisation de la médecine de ville en amont et en aval de l’hôpital, sans laquelle toute tentative de réforme de l’hôpital est vaine. Est-il logique de préférer maintenir une structure hospitalière dans les zones dépourvues de médecins plutôt que de prendre les mesures nécessaires à leur installation ? La liberté d’installation demeure un tabou, du moins pour les candidats qui entretiennent un espoir raisonnable d’être élus. Alors qu’un rapport de 2004 du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM), voté y compris par les syndicats médicaux reconnaissait qu’en l’absence de succès des mesures incitatives, il faudrait la remettre en cause.
L’hôpital ne peut plus vivre en étant écartelé entre des soins de haute technicité et son rôle de filet de sécurité pour compenser les défauts d’organisation.
Les hospitalisations inappropriées de personnes âgées, néfastes pour les patients eux-mêmes, en sont la démonstration la plus probante. Le même HCAAM en estimait il y a quelques années le nombre à 1 million de journées pour un coût de 2 milliards d’euros. Chacun comprend facilement qu’en l’absence de solutions mieux adaptées, il est illusoire d’espérer diminuer ces hospitalisations inutiles et inadaptées.
Ce n’est pas la capacité des candidats à poser le bon diagnostic ou à fixer des objectifs qui est en cause. C’est l’imprécision des mesures pour les mettre en œuvre, le refus de reconsidérer les situations acquises, de peur de fâcher des acteurs dont ils craignent le pouvoir d’influence auprès de leurs patients… aussi électeurs.
Les rapports qui expliquent ce que serait un système de santé idéal sont légions. Les voies pour y parvenir sont rarement explorées.
Un exemple l’illustre parfaitement, celui du débat ouvert sur la place des complémentaires. Les discours sur une reconquête de la Sécu sont unanimes, y compris de la part de ceux qui portent une lourde responsabilité dans le recul du remboursement des soins courants. Qui pourrait se plaindre de meilleurs remboursements de la Sécu ? Personne, bien sûr, mais les propositions pour y parvenir ignorent la réalité des dépassements de tarifs et entretiennent l’illusion qu’il serait possible, du jour au lendemain, de réparer quarante années de dérive depuis que Raymond Barre a autorisé les dépassements d’honoraires en 1980 sans conséquences sur l’équilibre des comptes ou les revenus des professionnels.
......."
01/04/2017 à 18h44
J'espère que Macron fera refaire les prothèses de sa mémère ( elle en a besoin vu son sourire) en ligne selon ses préceptes pour donner l'exemple....
01/04/2017 à 19h04
Au fait, le micron il nous augmente la CSG ( l'impôt socialo-rocardien ) d' 1,7 point s'il est élu....
02/04/2017 à 08h34
Si vous pensez pouvoir souffler un peu après 15 ou 20 ans de crédit, bébé Hollande pense à vous... 😆
Renaud #Dutreil confirme le projet Emmanuel #Macron de « super-taxe foncière » https://t.co/0vxpWKEm9u #EnMarche #Immobilier #Fiscalité https://t.co/bzen5An4Zs
https://twitter.com/cyceon_fr/status/847498840215138304
02/04/2017 à 16h06
http://www.dreuz.info/2017/03/13/privatisation-de-laeroport-toulouse-blagnac-macron-dans-le-viseur-du-tribunal-administratif/?utm_content=buffer0ad25&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
Non content d'avoir bradé Alsthom aux amerloques, MACRON solde les biens de l' Etat à des capitaux étrangers.
Pour le business et le profit ....
On sait ce qui nous attend s'il passe !
03/04/2017 à 18h06
Et puis si vous avez trimé pour vous payer un petit bien ou deux, MACRON sera aussi votre ennemi...
https://www.contrepoints.org/2017/04/02/285579-emmanuel-macron-declare-guerre-aux-proprietaires?utm_source=boutonspartage&utm_medium=EMAIL&utm_campaign=email
04/04/2017 à 08h22
Je viens de parcourir le livre " Un Président ne devrait pas dire ça "
On y lit de la part de Hollande :" MACRON, c'est moi" !!!
Si vous avez été heureux du quinquennat Hollande, si vous avez aimé MST, vous adorerez MACRON !!!
10/04/2017 à 09h27
http://www.dentalespace.com/praticien/actualites/sante-bucco-dentaire-quelles-positions-pour-candidats-election-presidentielle/#
A LIRE++++ . Source DENTALESPACE
POUR CEUX QUI AURAIENT ( ENCORE ! ) UN DOUTE !
10/04/2017 à 10h00
macron , les CD et l'immobilier .
Je suis chirurgien-Dentiste
J'ai 5 biens immobiliers , tous des coups de coeur que j'ai rénover pendant mes we depuis 30 ans . Pas de rentabilité , car je loue pas ou peu en saison .
A 62 ans ma retraite sera de 1600€ .
Mon fils est étudiant en Dentaire .
Je suis le CON d'Audiard , en orbite quoi ;o)
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De l'influence de Marizol sur mon comportement .