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renoncement aux soins-appel syndicats
28/03/2017 à 09h02
Bonjour
Est ce que quelqu'un pourrait expliquer à la SS que les soins dentaires étant entièrement remboursés sécu + mut ils ne peuvent être sujets à dépassement?
Je craque un peu devant tant de mauvaise foi...
28/03/2017 à 09h06
On nous explique meme qu il y a du renoncement aux soins chez les cmu !! Mais t inquiete pas les autres sujets sont traites avec le meme serieux, meme le nucleaire !!
28/03/2017 à 09h17
Ce genre de graphique est très intéressant. S'il est basé sur des chiffres significatifs, il PROUVE que le renoncement aux soins, au sens large, n'a que peu à voir avec un éventuel reste à charge.
(en pratique, les patients peuvent avoir un reste à charge significatif sur la prothèse dentaire mais pas sur les soins conservateurs, qui sont visiblement quasiment autant concernés, à quelques % près, par le renoncement aux soins).
28/03/2017 à 09h40
Même tenus par la mains, tu as 40% des patients qui sortent du dispositif d'eux même.
Après tu as des choses amusantes, seuls 60% des français sont capables de calculer le cout d'un prêt à 2% au bout d'un ans pour une somme prêtée de 100 euros.
https://www.egora.fr/actus-pro/assurance-maladie-mutuelles/25263-quand-la-secu-amene-les-patients-chez-le-medecin
"........
Une étude* de l'Assurance maladie a démontré qu'une personne sur quatre avait déjà renoncé à des soins. Pour lutter contre ce phénomène, la CPAM du Gard expérimente depuis novembre 2014 un dispositif destiné à lutter contre le renoncement aux soins. Un interlocuteur unique accompagne ainsi l'assuré de A à Z jusqu'au soin effectif. Christian Fatoux, directeur de la CPAM du Gard, nous parle de cette expérimentation qui sera étendue à l'ensemble des CPAM à l'horizon 2018.
Egora : L'Assurance maladie a lancé une expérimentation pour lutter contre le renoncement aux soins, pourquoi a-t-elle choisi la CPAM du Gard pour démarrer cette initiative ?
Christian Fatoux : La CPAM du Gard était engagée depuis 2012, avec d'autres caisses de l'Assurance maladie, dans une réflexion sur le non recours aux droits et aux prestations. C'est sur cette toile de fond du non recours aux droits administratifs que nous avons été confrontés à la problématique du renoncement aux soins. D'autant que le Gard est le quatrième ou cinquième département français le plus pauvre. La CPAM du Gard est la caisse qui a, en proportion, le nombre de bénéficiaires de la CMU-C et l'ACS le plus important. Il y a donc une raison socio-économique forte.
En 2013, nous avons creusé dans cet ensemble plus large du non recours, la question du non recours aux soins. Nous avons voulu comprendre les trajectoires de vie d'assurés qui avaient demandé des aides financières pour réaliser des soins dentaires, et pour lesquels la caisse avait donné son accord mais qui n'avaient jamais réclamé les aides en question. Nous avons essayé de comprendre ce non usage de l’aide en demandant à un chercheur d'aller voir ces familles et de d’expliquer, à travers leur histoire de vie, les raisons du non recours. Nous avons été marqués par ce tableau alarmant de personnes qui vivent sur le fil du rasoir d'un point de vue financier, qui renonçaient à de multiples soins et qui étaient perdues dans nos modes de fonctionnement administratif.
Comment avez-vous pu identifier ces personnes ?
Dans le cas que je viens d'évoquer, l’étude portait spécifiquement sur la situation de 25 assurés qui n'avaient pas utilisé des aides qui leur avaient été attribuées. A la lecture de ce rapport, nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas en rester là : les constats se vérifiaient- ils à l'échelle de tout le département ? Nous avons donc lancé un diagnostic sur tout le Gard en sollicitant tous les acteurs du front office: à savoir les agents d'accueil, les médecins conseil, le service social, les partenaires médico-sociaux… Ils devaient demander aux assurés au cours de leurs entretiens s'ils avaient renoncé à des soins lors des 12 derniers mois. Nous nous sommes rendu compte que parmi les 4 500 visiteurs questionnés, 30% des assurés répondaient positivement. Tout est parti de là, c'était en septembre 2014.
A partir de là, qu'est-ce qui a été mis en place avec l'Assurance maladie ?
A partir de ces 4 500 réponses, nous avons ciblé les assurés sur un certain nombre de critères de manière à obtenir un échantillon de 113 personnes représentatives de la population gardoise. Les chercheurs sont alors allés à la rencontre de ces assurés pour reconstituer leur parcours de vie et comprendre quels étaient les renoncements et pourquoi. Nous nous sommes rendu compte que pour beaucoup de ces personnes, des accidents de la vie de type chômage, séparation, passage à la retraite, veuvage… étaient à l’origine des difficultés.
Puis nous avons fait trois constats majeurs. En toile de fond, il y a la question financière, mais ça n'est pas la seule cause. Le manque de "guidance", selon le terme employé par les chercheurs, est une cause importante de renoncement aux soins. Ce manque de "guidance" dans le système de protection sociale et dans le système de soins interpelle les acteurs médico-sociaux, dont l'Assurance maladie, sur leurs pratiques.
Au fil du diagnostic qui a duré près d'un an, nous avons repris chacune des 113 histoires de vies et nous nous sommes demandé si nous aurions pu nous y prendre autrement. Est-ce qu'avec des pratiques différentes, des interventions plus adaptées, nous aurions pu anticiper ou apporter des réponses ? Nous nous sommes rendu compte a posteriori que nous aurions pu agir dans au moins un cas sur deux.
Ce qui nous a aussi frappés c'est que ces personnes étaient obligées de frapper à plusieurs portes, d'abord pour faire valoir et comprendre leurs droits, mais également pour s'en sortir financièrement face au reste à charge ou encore pour s'orienter dans le système de soins. Il nous fallait trouver une solution pour que les assurés soient guidés de bout en bout par un interlocuteur unique qui puisse prendre en compte tous leurs problèmes jusqu'à ce que les soins soient réalisés. Nous nous sommes aussi dit qu'il fallait qu'on puisse s'appuyer sur un réseau de professionnels, internes et externes à l’Assurance Maladie, qui repèrent les situations. Car le diagnostic a montré que les gens n'expriment pas leur renoncement aux soins. Ils n'en parlent pas aux agents d'accueil de la CPAM, qu'ils n'identifient pas comme une structure de recours, et ils n'en parlent pas souvent à leur médecin.
Vous avez donc débuté l'expérimentation ?
Nous avons essayé de concevoir un dispositif de repérage en faisant appel à nos équipes de front office, nous avons aussi fait appel à nos partenaires et enfin nous avons sollicité les médecins et les chirurgiens-dentistes. Tous sont invités à détecter les cas de renoncement et saisir l'équipe de la plateforme d'intervention départementale pour l'accès aux soins et à la santé, créée au sein de la CPAM. Cette équipe, dès lors qu'elle est saisie, reprend contact avec l'assuré et va le guider et l'accompagner de A à Z jusqu'à la réalisation des soins.
Concrètement comment se déroule le processus ?
L'équipe est en contact constant avec l'assuré, qu'il faut souvent rappeler et remobiliser. Il faut noter que l'accompagnement dure en moyenne entre 70 et 90 jours.
Pour commencer, ils font un récapitulatif de tous les droits. L'assuré bénéficie-t-il de tout ce dont il peut avoir droit dans le système de protection sociale ? On se rend compte que dans un cas sur deux, il y a une problématique de droit, que cela soit un droit qui n'est pas acquis ou un droit qui n'est pas compris. Nous aidons les personnes sans complémentaire santé dans leur choix d’un organisme, en leur mettant à disposition toutes les informations.
Le deuxième point important est la question du reste à charge. Nous raisonnons avec le reste pour vivre, ce qui change nos pratiques. A titre d’exemple, si la personne dispose d’un revenu de 800 euros par mois et d’un « reste pour vivre » de 150 euros, l’aide financière et le reliquat laissé à la charge de la personne seront déterminés en fonction de ce reste pour vivre. On fait donc un montage financier, à partir de nos aides d'actions sociales mais on sollicite aussi les fonds secours de la mutuelle, voire le centre communal d'action sociale…
Enfin, on vérifie que la personne a bien un médecin traitant ou un chirurgien-dentiste. Si ce n'est pas le cas on l'aide dans le choix, sans choisir à sa place.
Comment aidez-vous les assurés dans ce choix ? Avez-vous des médecins partenaires ?
S’il s’agit d’une orientation dans le parcours de soins. Nous renvoyons tout d’abord vers le médecin traitant, lorsque le choix a été fait par l’assuré ; si nécessaire, nous avons sur place un centre de bilan de santé et quelques fois il peut être utile de leur conseiller de passer un bilan. Là ils pourront être conseillés dans le parcours de soins par des médecins. S’il s’agit de rechercher un médecin traitant, en étroite relation avec l’assuré, nous prenons les contacts utiles jusqu‘à trouver une réponse. Sinon l'aide peut aussi consister, dans le cadre de soins dentaires, à l’étude du devis par le service médical. Nous pouvons indiquer à l'assuré qu’il peut demander un deuxième devis si nécessaire. S'il y a une situation de blocage, nous pouvons aussi contacter le chirurgien-dentiste pour voir si des solutions sont possibles ou encore contacter un médecin pour voir si la pratique du tiers payant peut-être envisagée dans un cas où elle n'était pas prévue initialement. Il y a tout un ensemble de choses qui peuvent être diligentées pour que les personnes, qui sont souvent perdues, puissent mettre de l'ordre dans leurs démarches.
Quel est le retour des patients ?
Le retour des patients est impressionnant comme on peut le voir dans la vidéo [voir la vidéo en fin d'interview, NDLR]. Ces patients avaient renoncé aux soins, souvent depuis longtemps. Certains étaient dans un "renoncement intégré", pour reprendre les termes des chercheurs. La lecture de ces histoires de vie a été le moteur de notre action. Certains assurés nous disent aujourd'hui "Vous nous avez redonné de la fierté", "Vous nous avez rendu notre honneur", "Vous nous avez permis de changer notre vie". Ce sont des mots que je n'avais jamais entendus
dans ma vie professionnelle. C'est très fort.
Quel est le retour des médecins qui ont participé à cette identification des patients et qui, pour certains, ont fait les soins ?
C'est vécu très positivement. Nous avons travaillé avec la commission paritaire locale des médecins. Nous leur avons présenté le diagnostic et nous leur avons proposé de construire avec eux la réponse en tant qu'acteurs numéro un du soin. Les médecins de la commission étaient très intéressés. Ils ont construit avec nous les messages adressés au corps médical du département pour leur annoncer la création de ce dispositif et pour leur demander de s'y associer en tant que médecins qui détectent des situations. Nous avons conçu ensemble des affiches, que certains praticiens ont mis dans leur cabinet. Nous y avons ajouté un système de cartes que les médecins remettent à leur patients pour que le patient puisse appeler la plateforme de la part de son médecin. Nous estimons que le médecin, qui dispose d’une ligne téléphonique dédiée pour nous appeler s’il le souhaite, peut ne pas avoir le temps d’appeler la Sécu ou considérer que ce n’est pas à lui de le faire. Nos délégués d'assurance maladie sont également allés à la rencontre des 700 médecins du département pour leur présenter le dispositif. Nous avons aujourd'hui des saisines de médecins et en général elles sont très pertinentes. Mais il y en a assez peu pour le moment. Encore une fois, nous remarquons que les patients ne parlent pas spontanément du renoncement aux soins à leur médecin.
Depuis le début de l'expérimentation, combien de personnes ont été prises en charge ?
Nous avons démarré le 17 novembre 2014 sans certitude sur la tournure que prendrait ce dispositif nouveau, ni ce qui nous attendait. En deux ans et demi, nous n'avons pas eu une seule saisine à laquelle nous n'avons pas su répondre. En revanche, il y a eu un grand nombre de saisines qui n'ont pas abouti parce que les personnes n’ont pas donné suite à la proposition d’accompagnement, lors du premier rappel, ou n'ont pas voulu poursuivre en cours d’'accompagnement. Cela a concerné environ 40 % des dossiers, pour de multiples raisons. Cela peut être parce qu'ils ne veulent pas s'engager dans l'accompagnement ou parce qu'ils ont d'autres priorités ou encore qu'ils ont finalement déjà réalisé les soins…
Depuis le 17 novembre 2014, nous avons eu environ 2 550 saisines.
Ce qui est important pour nous c'est de constituer un maillage de personnes qui détectent ces situations. Nous avons entre 400 et 500 détecteurs dans tout le département. C'est une montée en charge progressive mais quand tout marchera bien, en comptant les professionnels de santé, les travailleurs sociaux… nous devrions avoir entre 2 000 et 3 000 détecteurs. Cela suppose de relancer régulièrement ces personnes parce que repérer un renoncement aux soins, c'est faire quelque chose qu'elles n'avaient pas l'habitude de faire dans leur vie professionnelle. C'est le cas de tout le monde, de nos agents d'accueil aux médecins conseils en passant par les travailleurs sociaux.
Pour toutes ces saisines qui ont abouti, les patients ont -il dû débourser de l'argent ?
Il y a plusieurs cas de figure. Dans un cas sur deux, il n'y a pas eu besoin d'aides financières. Par exemple, certains étaient éligibles à l'ACS ou à la CMU-C sans le savoir. Dans les autres cas, les assurés participent au montage financier. Aussi minime soit-elle, nous veillons par principe à ce qu'il y ait une participation financière de l'assuré. Tout cela est calculé en prenant en compte le reste à vivre.
Cette expérimentation va être étendue ?
En mai 2016, le directeur de l'Assurance maladie, Nicolas Revel, a décidé de prolonger cette expérimentation à 21 autres caisses. Cela a été évalué et suite au rapport d'évaluation, Nicolas Revel a décidé de généraliser ce dispositif en 2017 et 2018.
22 autres CPAM démarrent la semaine prochaine. Cela mobilise beaucoup d'énergie mais on constate qu'on a les mêmes retours positifs des assurés que l'on soit à Nîmes, à Valenciennes ou à Amiens. Cela veut sûrement dire qu'on est sur la bonne voie pour avancer.
........"
28/03/2017 à 09h47
Le renoncement aux soins est il très embêtant pour les mutuelles et assurances ?
Car pour eux , c'est de l'argent en moins !!!
Si les gens étaient plus malades et allaient consulter encore plus, les mutuelles seraient plus riches et plus puissantes.
Si il y avait plus d'extractions, plus d'implants, de couronnes, les mutuelles pourraient prétendre à des chiffres annuels plus importants.
Car il faudrait payer plus cher de mutuelle.
C'est le principe de base de la croissance à la consommation.
Cynique et pervers quand ça touche la santé, mais parfaitement logique.
C'est eux qui gouvernent de toute façon
28/03/2017 à 09h58
jacobdelafond écrivait:
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> Le renoncement aux soins est très embêtant pour les mutuelles et assurances.
> Car pour eux , c'est de l'argent en moins !!!
>
> Les mutuelles aimeraient que les gens aillent se faire soigner encore plus.
> Les mutuelles voudraient que les gens soient encore plus malades, qu'ils
> aillent consulter encore et encore. Qu'ils aillent se faire extraire les dents,
> poser des implants, des couronnes. Et ne pas oublier de payer plus cher leur
> mutuelle.
> C'est le principe de base de la croissance à la consommation.
> Cynisme et perversion sans limite quand ça touche la santé, mais logique. Et
> c'est eux qui gouvernent. Foutez les dehors.
>
Les mutuelles ont besoins que les patients croient qu'elles sont nécessaire au systeme.
Or, si tu mets l'argent de la mutuelle sur un livret A en fin d'années, tu as plus d'argent qu'en début d'année.
Si tu met cet argent dans une mutuelle, tu as alors au minimum 20% de frais de gestion auquel vont s'ajouter l’érosion monétaire pour un systeme qui pour reverser plus à un petit nombre doit couter plus cher que ce qu'il rapporte à la majorité des patients qui cotisent.
Et cela alors même que la plupart des soins importants sont programmables et peuvent permettre une épargne tout au long de la vie qui elle ne laissera pas de reste à charge ou n’impliquera pas un réseau de soin.
28/03/2017 à 11h17
Ce graphique nous apprend que le renoncement aux soins n'est pas seulement du aux "dépassements" ou aux non remboursements . Près de 20% renoncent à aller voir un généraliste ,dont la consultation à 23 € est entièrement remboursée ( avec une mutuelle ..) Il n'y a pas que l'argent dans la vie !!! Beaucoup de facteurs rentrent en compte : peur , difficulté pour avoir un RDV , durée des soins , disponibilité . Nous voyons bien par exemple que bcp renoncent à aller voir un ophtalmo ... c'est pas une histoire de coût ou de peur , mais avez vous essayé de prendre un rdv chez un ophtalmo ?
Encore une fois , faut pas tomber dans la parano, caudalie ! Nous cumulons beaucoup de handicapes c'est vrai , les frais dentaires en général en sont un mais pas le seul.
28/03/2017 à 11h20
Hokusai écrivait:
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> On nous explique meme qu il y a du renoncement aux soins chez les cmu !! Mais t inquiete pas les autres sujets sont traites avec le meme serieux, meme le nucleaire !!
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ce matin 1er RDV
CMU
la patient a conservé 13 et 23 noirâtres que j'entends couronner pour profiter de la généreuse dotation CMU
pareil pour 44-45 = 2 couronnes
le reste c'est 4-5 chicots branlants à évacuer
maintenant l'histoire
"j'ai pas bcp vu de dentistes, mes dents sont tombées, j'ai arrêté après avoir eu mal chez un dentiste
j'ai FAIT UN CONTROLE SECU ET VU UN DENTISTE
il a dit de tout enlever et faire 2 dentiers ...
la dame m'a expliqué que si j'avais jusqu'ici renoncé aux soins ils étaient en mesure de me fournir une aide financière
AU CAS OU IL Y AURAIT DE l'argent à payer
!!!
je lui ai expliqué que le problème était pas là mais que j'avais juste PEUR"
====================
autrement dit non seulement c'est gratuit mais ATTENTION , on a encore des sous en réserve si t'en a besoin
non mais on va où là ???
--
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la csnd a voulu le "fromage" de la CCAM
la SECU a ajouté une tapette autour
28/03/2017 à 11h29
casa écrivait:
--------------
>
>
> Encore une fois , faut pas tomber dans la parano, caudalie ! Nous cumulons
> beaucoup de handicapes c'est vrai , les frais dentaires en général en sont un
> mais pas le seul.
La différence entre les taux de renoncement entre la prothèse et les soins conservateur montre bien le poids réel du problème financier dans le renoncement aux soins dentaire et prothétiques.
Le problème est que les journalistes font des articles à longueur de journée sur 5% des causes de renoncement aux soins dentaires ce qui amplifie encore plus les choses dans des sondages réalisés par la suite avec une population soigneusement désinformée par la presse.
28/03/2017 à 11h31
Ok je comprends mieux je me suis emballée il n'y a effectivement pas que le reste à charge ds ce graphique, merci Casa et autre de le faire remarquer.
C'est juste qu'en ce moment nous sommes tellement sur le grill et le coup du sondage Télématin du jour sur Antenne 2 me fait effectivement devenir parano. Attention!
28/03/2017 à 12h17
France 2 Caudalie ... attention c'est pas bon pour Fillon ça de parler d'Antenne 2 !!!
28/03/2017 à 13h34
OK oui c'est vrai. Je ne suis pas si vieille mais tous mes amis se moquent de moi: je dis "Antenne 2" et "tu as une belle auto"....
28/03/2017 à 15h29
caudalie écrivait:
------------------
> le coup du
> sondage Télématin du jour sur Antenne 2 me fait effectivement devenir parano.
Les sondages s'achètent.
Si tu veux des sondages favorables, tu payes.
merci à De Villiers
28/03/2017 à 15h46
J'ai pas tout compris de ta réponse cyber:
"autrement dit non seulement c'est gratuit mais ATTENTION , on a encore des sous en réserve si t'en a besoin
non mais on va où là ???"
Perso que la sécu aide les plus démunis ne me choque pas, ce serait le contraire qui serait choquant.
Ensuite..... ensuite j'ai lu attentivement le doc de la secu du gard:
Ces gens là essaient de comprendre, sont préts à nous écouter..... ce test gardois va être généralisé à 22 cpam... peut être les élus urps devraient ils les contacter afin de mettre à plat tout ça et entamer une coopération.
Ces gens sont là pour aider les patients et me paraissent de bonne foi. Peut être pourrait on les sensibiliser au problème du dentaire en france et leur ouvrir les yeux sur la réalité.... et faire remonter une image plus sympa de notre profession.
--
L’extrémisme est le culte sans la culture ;
le fondamentalisme est la croyance sans la connaissance ;
l’intégrisme est la religiosité sans la spiritualité.
On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
28/03/2017 à 15h53
En 2010 la HAS dans;
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-10/corriges_rapport_cariedentaire_version_postcollege-10sept2010.pdf
corriges_rapport_cariedentaire_version_postcollege-10sept2010.pdf
"......
Les renoncements aux soins passés et actuels étaient également étudiés sans spécifier le
problème dentaire concerné. Les résultats doivent donc s’interpréter pour tous problèmes
dentaires confondus. Les motifs de renoncement ou de non-recours aux soins étaient
classés en quatre catégories prédéterminées :
raisons liées à la perception de la gravité du problème : absence de douleurs, douleur
soulagée par des médicaments, problème concernant une dent de lait, problème
pouvant s’arranger tout seul ;
raisons financières : somme à avancer trop importante, remboursement insuffisant, non
remboursement des soins, délai de remboursement trop long, absence d’assurance
complémentaire ;
raisons liées à l’offre de soins : difficulté pour obtenir un rendez-vous, ne connaît pas de
dentiste à proximité, manque de temps ;
raisons affectives : enfant rechignant à aller chez le dentiste, mauvaise expérience avec
un dentiste.
Chaque motif était l’objet d’une question spécifique.
Les résultats étaient disponibles en fonction de la classe d’âge et de la classe sociale.
Les raisons financières étaient les plus rarement évoquées : 7 % en moyenne. Les raisons
plus fréquentes étaient celles liées à perception de la gravité du problème : 21 % en
moyenne puis celles liées à l’offre : 17 %, et les raisons affectives, 8 %.
Pour les deux classes sociales les plus défavorisées, les raisons financières arrivaient
toujours en troisième position derrière les raisons liées à la perception de la gravité du
problème et les raisons liées à l’offre (Tableau 2) :
15 % pour les plus pauvres (26 % pour les raisons liées à la perception de la gravité du
problème et 23 % pour les raisons liées à l’offre) ;
22 % pour la classe sociale juste au dessus (38 % pour les raisons liées à la perception
de la gravité du problème et 27 % pour les raisons liées à l’offre).
........"
28/03/2017 à 16h03
barbapapat , dans ta vie de tous les jours t'es toujours documenté comme ça ? ça doit pas être facile tous les jours quand même ...Quelles pâtes je vais acheter? mince, faut que je lise le dernier 50 millions ?
C'est impressionnant ...
28/03/2017 à 16h09
Et oui ca n'est pas une question d'argent à la base. Ca en devient une quand les dégâts sont importants.
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
28/03/2017 à 16h55
casa écrivait:
--------------
> barbapapat , dans ta vie de tous les jours t'es toujours documenté comme ça ? ça
> doit pas être facile tous les jours quand même ...Quelles pâtes je vais acheter?
> mince, faut que je lise le dernier 50 millions ?
>
> C'est impressionnant ...
Il était dispos sur le site du ministère de la santé assez facilement au vu du faible nombre de documents traitant du dentaire.
Après le problème, c'est de retrouver les liens lorsqu'on en as besoin, mais je garde les documents sont sur mon dur lorsqu'ils sont comme cela en téléchargement libre.
29/03/2017 à 07h25
http://www.acuite.fr/actualite/sante/108977/lassurance-maladie-sattaque-la-realite-du-renoncement-aux-soins
".......
Historiquement, la question du non-recours était posée principalement pour les prestations sociales légales financières mais peu de liens étaient faits entre non-recours aux prestations et difficultés d'accès aux soins. Face à ce constat, une équipe de chercheurs issus de Sciences-Po Grenoble (Pacte/CNRS) a créé l’observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore) en 2003.
Grâce à cette démarche scientifique menée avec et pour l’Assurance Maladie, le profil des personnes en situation de renoncement aux soins, mais aussi les causes de renoncement, la nature des soins concernés ainsi que ses conséquences sont désormais mieux identifiés.
......"
Super la démarche scientifique qui crée du renoncement au soin conservateurs dentaires pour des raisons de reste à charge sur des soins opposables.
29/03/2017 à 07h55
barbabapat écrivait:
--------------------
Face à ce constat,
> une équipe de chercheurs issus de Sciences-Po Grenoble (Pacte/CNRS) a créé
> l’observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore) en 2003.
Moi ce que je trouve super c'est cette propension à créer des usines à gaz. On crée des droits puis un "observatoire des non-recours aux droits".
Ce pays est foutu.
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
29/03/2017 à 08h32
t'as pas idée de l'ingéniosité qu'il faut pour créer des postes de grattes papier.
on fait tellement de "pilotage" que dans certain secteur on évoque la formidable possibilité de créer des comité de pilotage.... du pilotage. C'est presque plus beau que le département stratégie du département stratégie d’une grande boite européenne ( essais d'expliquer que tu fais de la stratégie de la stratégie d'entreprise :) )