Cookie Consent byPrivacyPolicies.comToi aussi devient expert en promotion de la santé publique. - Eugenol

Toi aussi devient expert en promotion de la santé publique.

P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

16/08/2017 à 18h29

http://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Appel-a-candidatures-pour-la-constitution-d-un-comite-d-experts-sur-la-prevention-et-la-promotion-de-la-sante

"......

MODALITÉS DE CANDIDATURES
Les dossiers de candidature des personnes intéressées doivent être constitués :

d'une lettre de motivation dans laquelle sont indiquées les coordonnées professionnelles et personnelles ;
d’un curriculum vitae ;
d'une liste des travaux/publications des 5 dernières années
d’une déclaration publique d’intérêts à compléter via l’application de l’agence disponible via le lien suivant : http://dpi.santepubliquefrance.fr

.......

Compétences générales

intérêt pour les démarches de santé publique ;
compétence et expérience en revue des évidences scientifiques (faits probants) ;
aptitude à travailler de façon collégiale ;
expérience de participation à des comités d’experts ;
expérience de la formulation de recommandations opérationnelles à destination des décideurs et acteurs de la prévention et de la promotion de la santé ;
expérience dans des interventions visant à réduire les inégalités sociales de santé.
Compétences spécifiques

sciences humaines et sociales et en particulier sociologie ;
différentes spécialités médicales comme médecine générale, médecine du travail, médecine scolaire et universitaire, médecin de PMI, gériatrie... ;
santé publique et épidémiologie ;
prévention et promotion de la santé ;
sciences de l’éducation ;
sciences de la communication en santé ;
économie de la prévention et de la promotion de la santé ;
prévention médicalisée ;
sciences de la communication, marketing social.

........."

En gros de l'universitaire qui ne connais rien du terrain, marqué socialement et apte à la théodulite qui suit le sens du vent définit par le gouvernant qui organise le comité Théodule.


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

16/08/2017 à 23h04

Tu sais, s'il n'y a aucune initiative en ce sens, il ne se passera rien non plus.
Lors de ma brève expérience de CDC, j'ai rencontré d'excellents administrateurs qui faisaient l'essentiel du travail. Malheureusement, leurs initiatives étaient contrées, noyées, engluées, absorbées par un fatras inextricable de procédures bidon contre productives.
la santé publique, qu'on le veuille ou non est une santé administrée qui relève d'une responsabilité régalienne de l'état.
A partir de là il nous faut être présent. Ca aurait pu m'intéresser vu que j'avais été admis aux concours CDC puis PH mais je crois qu'ils recrutent à un plus haut niveau.
Et puis je suis trop loin... sans compter la limite d'âge!
A un niveau de conception / direction une bonne décision bien pilotée apporte des résultats intéressants. En revanche, une mesure inadaptée servie par de mauvais indicateurs s'avère contre productive voire catastrophique pendant très longtemps !


Photo thumb 45 lnhuvp - Eugenol
wakrap

17/08/2017 à 06h17

Guillaume T écrivait:
---------------------

> la santé publique, qu'on le veuille ou non est une santé administrée qui relève
> d'une responsabilité régalienne de l'état.

Tu emploies des mots dont tu ne connais pas le sens.
Cela n'a pas la moindre molécule de régalien. C'est un choix collectiviste ou socialiste si tu veux, ni plus ni moins, qui viole notre liberté de choisir notre couverture santé et d'assumer ce choix.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9galien


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

17/08/2017 à 08h03

Guillaume T écrivait:
---------------------
>
> A un niveau de conception / direction une bonne décision bien pilotée apporte
> des résultats intéressants. En revanche, une mesure inadaptée servie par de
> mauvais indicateurs s'avère contre productive voire catastrophique pendant très
> longtemps !

Désolé, mais les conditions de recrutement exposés vont amener à des mesures inadaptées et contre-productives comme tu le dis.
De toute façon, comme le montre l'évolution souhaitée des relations conventionnelles, l'état n'a plus de fric disponible et souhaite juste un comité theodule pour enrober ses décisions dans une pseudo science comme avec l'étude sue le secteur 2 qui se faisait sur un biais méthodologiques en intégrant à l'intérieur les dentistes en secteur 1 ou les études astares sur les réseaux de soins qui se font sur des chiffres pipotés.

Les conditions de choix des experts permet de virer toutes les personnes issues du terrain.


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

17/08/2017 à 09h03

Oui, c'est très probablement ce qui va se passer. J'ai jeté un oeil sur le site et le volet dentaire n'y est tout simplement pas abordé.Par ailleurs les paramètres de santé bucco dentaire sont assez peu intégrés dans les grands indicateurs OMS de santé publique. L'état est face à une gageure : se désengager économiquement tout en conservant un rôle décisionnaire sur le plan politique.
Les USA sont passés de 11 à 14% du PIB en dépenses de santé sans améliorer d'autant leurs indicateurs de santé publique.
Quant à nous nous sommes passés de 9 à 11% en très peu de temps. l'évolution technologique de la médecine génère des coûts de plus en plus élevés pour des gains en espérance de vie de plus en plus réduits. Exemple de problème de santé publique : on soigne de mieux en mieux le cancer et ce progrès de la médecine a un côut... le problème est qu'il y a de plus en plus de cancers et que l'on n'a pas trouvé de remède pour contrer cette augmentation de l'incidence qui est multifactorielle.
Autant dire que le dentaire va passer à la trappe, alors qu'il fait partie du discours de tous les politiques.Je ne vois aucune autre solution que de lâcher sur l'opposabilité des soins mais ça nécessite d'intégrer les complémentaires aux négociations.
De toutes les façons à présent on part de trop bas et il faut remettre le système à plat.
Pour gérer les urgences il faudrait idéalement des unités dentaires dans les CHL qui pourraient épauler le secteur libéral sur les patients en polypatho or aucun hôpital ne voudra se fourvoyer dans un tel gouffre financier. Dans mon dispensaire, en ayant un salaire fixe, je passe des programmes scolaires, aux patients sous AVK ou BPS, sans compter les pulpites et autres cellulites sans oublier les polycariés... il ne me reste que très peu de temps pour la prothèse et j'adresse la fixe à mon confrère libéral. Je n'en ai pas le temps et ce n'est pas une priorité de santé publique.
Un secteur libéral disposant d'une plus grande marge tarifaire et un secteur public assurant le "lourd" serait peut être une solution mais je ne pense pas que l'état en ait les moyen... or c'est lui qui paie vu que la sécu est de plus en plus financée par l'impôt. Difficile, quand l'image de la profession est à ce point dégradée...Et le système britannique a apporté la preuve de son inefficacité en poussant la dichotomie libéral / public au delà de l'absurde.
Pas de solution simple...


paradoxe

17/08/2017 à 09h36

MDR "recherche expert avec expérience en pipologie dentaire, pas besoin d'expérience de soins au fauteuil"
L'Europe quoi.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

17/08/2017 à 10h34

Guillaume T écrivait:
---------------------
>
> Les USA sont passés de 11 à 14% du PIB en dépenses de santé sans améliorer
> d'autant leurs indicateurs de santé publique.
> Quant à nous nous sommes passés de 9 à 11% en très peu de temps.

Pourquoi tu aurais une amélioration des indicateurs de santé publique alors que la hausse se fait principalement par le vieillissement de la population avec une pyramide des ages qui s’aggrave dans un contexte en même temps de faible croissance voir à terme de décroissance souhaitée par certains.

Tu as une croissance naturelle des besoins, vieillissement, maladies chronique et en rapport une croissance économique faible voir une décroissance souhaitées par certains.
Donc il est normal que la part de la santé augmente en proportion dans ces conditions.
Tu aurais une croissance forte à 10% de l’économie par ans, la part de la santé serait stable ou en diminution dans ces conditions.


Photo thumb 45 lnhuvp - Eugenol
wakrap

20/08/2017 à 19h48

barbabapat écrivait:
--------------------
> Guillaume T écrivait:
> ---------------------
> >
> > Les USA sont passés de 11 à 14% du PIB en dépenses de santé sans améliorer
> > d'autant leurs indicateurs de santé publique.
> > Quant à nous nous sommes passés de 9 à 11% en très peu de temps.

Les USA ont un système gangrenné par le juridique. Ils sont actuellement à 17.1%/ PIB. J'avais lu une étude qui chiffrait à 6% la part consacré au judiciaire et sur ces 6% seulement 2.5% reviennent aux patients en indemnités, le reste est en honoraires d'avocats et budgets de services juridiques. Bref si tu extrais cette "anomalie" de leur système, le médical pur ne coûte pas plus cher que chez nous.
>
> Pourquoi tu aurais une amélioration des indicateurs de santé publique alors que la hausse se fait principalement par le vieillissement de la population avec une pyramide des ages qui s’aggrave dans un contexte en même temps de faible croissance voir à terme de décroissance souhaitée par certains.
>
> Tu as une croissance naturelle des besoins, vieillissement, maladies chronique et en rapport une croissance économique faible voir une décroissance souhaitées par certains.
> Donc il est normal que la part de la santé augmente en proportion dans ces conditions.
> Tu aurais une croissance forte à 10% de l’économie par ans, la part de la santé serait stable ou en diminution dans ces conditions.

Je ne crois pas. Avec une croissance forte, le confort et le souhait de santé croîtraient encore plus vite que le PIB car l'Etat ne pourrait plus justifier les contraintes visant à en limiter le développement. Rappelons une constante : en système collectiviste les dépenses c'est la fête du slip.

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P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

21/08/2017 à 07h18

L'augmentation de la part de la santé dans le pib, n'est pas liée à l'augmentation des tarifs des actes.

On parles des médicaments cher comme les traitements contre l'hépatite. Mais l'augmentation du tarif unitaire de traitement, c'est fait en diminuant le coût de la cure globale.Donc le problème ici était lié à l'augmentation du nombre de malade du fait des problèmes liés aux mauvaises politiques de prévention plutôt qu'au coûts de traitement.

Pour ce qui est de l'augmentation du recours aux soins avec l'augmentation du niveau de vie comme lors des 30 glorieuses, on a dépassé ce cap et l'augmentation se fait aujourd'hui par rapport au vieillissement des populations et au niveau des maladies chroniques qui correspondent aux postes budgétaire importants qui se développent même au dépend des autres soins.

Le dentaire est passé de 3% du budget de la secu a 1%. Et même avec le déplacement vers les mutuelles, on a eut une érosion de la prise en charge.