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Nego-ce-qui-a-change-entre-2016-et-2017; CNSD
02/09/2017 à 11h49
"http://www.cnsd.fr/actualite/news/1867-nego-ce-qui-a-change-entre-2016-et-2017
"........
Est-ce le même scénario ?
Il y a de nombreux points communs, qui démontrent que quelle que soit la gouvernance, les objectifs sont sensiblement les mêmes. A savoir :
une amélioration de l’accès aux soins qui passe par une diminution du reste à charge et par une régulation des actes libres de prothèse et d’orthodontie, ainsi que par une volonté à voir les actes du panier de soins CMU-C déclinés et ouverts aux bénéficiaires des ACS.
une amélioration des pratiques et le renforcement de la prévention à partir de recommandations et l’extension des examens EBD au-delà de l’âge de 18 ans et des femmes enceintes, pour l’étendre aux personnes âgées et en situation de handicap.
Alors que Marisol Touraine avait ajouté un 3ème point sur le volet démographique, Agnès Buzyn a préféré rappeler l’engagement du président de la République en faveur d’un "reste à charge à zéro" concernant les soins dentaires à l’horizon 2022.
Le scénario semble être le même mais ce dernier point change fondamentalement la donne, et pose des questions dont les réponses sont très incertaines, dont celles-ci : comment sera financé ce reste à charge à 0€ et, surtout, qui le financera ?
Que faut-il penser de la situation actuelle ?
Certes le dialogue a été renoué et les mesures contenues dans le règlement arbitral repoussées d’un an. Mais mesures repoussées ne signifient pas que le règlement arbitral a été rejeté. Bien au contraire, en faisant l’économie de 150 millions d’€ le gouvernement a donné du temps pour négocier une nouvelle convention. Mais la menace demeure et les objectifs restent les mêmes avec réaffirmation de la ministre en faveur d’un « plafonnement progressif » accompagné, certes « d’une revalorisation des soins conservateurs », qui respecte « les principes de responsabilité afin d’assurer la soutenabilité financière et le pérennité des engagements »… copier-coller de la phrase utilisée par Marisol Touraine un an plus tôt, ce qui sous-entend une enveloppe contrainte.
La ministre n’est pas favorable au Règlement arbitral, mais elle en conserve le principe, « levier incontournable », dont il « convient d’approfondir la démarche pour remplir l’engagement présidentiel à l’horizon 2022 ». En l’assortissant de règles tarifaires d’affichage. Autrement dit le règlement arbitral reste en toile de fond, la différence avec 2016, c’est que la profession n’en avait aucune connaissance en termes de périmètre et de valeur, ce qui n’est plus le cas en 2017.
La situation actuelle est-elle plus favorable ou pas ?
Il est difficile de se prononcer tant des incertitudes demeurent. Malgré notre opposition, le panier de soins CMU-C a été étendu aux bénéficiaires des ACS avec application au 1er octobre, avec des valeurs légèrement augmentées mais aussi avec des actes rajoutés si insuffisamment valorisés que certains ne pourront être réalisés. Ce qui n’était qu’une « idée » en 2016 est devenu réalité en 2017. Les négociations devront absolument revenir sur ces incohérences.
Par ailleurs, s’il faut avouer des ouvertures en matière de recours aux techniques modernes, et dans des mesures visant à « améliorer la prise en charge des formes sévères de pathologies parodontales pour des publics à risque », il ne faudrait pas que les affichages en termes d’accès aux soins masquent les insuffisances de revalorisations des soins opposables pratiqués quotidiennement. Enfin les plafonnements considérés comme « dans le paysage » doivent être absolument revus et indexés en fonction du coût de la vie.
C’est donc avec prudence et lucidité que la CNSD va entrer en négociations, avec l’espoir d’améliorer ce qui doit l’être, mais il ne saurait être question que la profession soit celle à qui sont demandés les efforts les plus importants.
Thierry Soulié
Secrétaire général
......."
C'est bien de parler de l’indexation des couts sur le cout de la vie des actes nouvellement plafonnés; mais tous les actes opposable devraient voir mécaniquement leur valeur indexée sur le cout de la vie voir les évolutions des couts des cabinets dentaires.
Après, c'est simple. Il est impossible de donner de nouveaux droits comme le reste à charge zeros sans que la sécu ou les mutuelles mettent la mains à la poche avec la question d'un budget contraint. Surtout en disant que 15% ou plus des français renoncent aux soins. Car le budget dépensé par ces organisme va augmenter avec le plus grand recours aux soins de leurs usagés.
03/09/2017 à 15h23
Qui ici soigne encore des CMU ?
Je leur montre directement un prospectus de tourisme dentaire en espagne. Ils sont RA-VIS
03/09/2017 à 16h38
La CMU n'est ni une maladie contagieuse, ni une maladie incurable.
Bon y'a souvent quelques symptomes du type absentéisme, et une intolérance au NPC, mais vu le public visé t'es souvent rapidement au stade inlay core - couronne.
03/09/2017 à 18h27
Ce qui change ? C'est qu'il y a un an tu faisais mine de ne pas savoir que tu allais te faire nicker. Maintenant tu sais que tu vas te faire nicker. -)))
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
03/09/2017 à 18h31
"La situation actuelle est-elle plus favorable ou pas ?
Il est difficile de se prononcer tant des incertitudes demeurent"
Merde j'avais pas tout lu. Il y en a qui ont les oreilles bouchées à l'émeri. -))))
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
03/09/2017 à 20h11
-- C'était déjà service minimum pour c m u et maintenant ça va être service minimum pour C M U ET A C S .
Mince le volume de patientéle à soigner se rétrécit ; mais heureusement le volume de clientèle augmente.
NB :
Patientéle = soins à barèmes du tiers-monde contraints.
Clientèle = soins à tarifs permettant d'en tirer un profit.
•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)
03/09/2017 à 20h28
-- Avant il y avait les Actes HN pour Clientèle ciblée.
•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)