Cookie Consent byPrivacyPolicies.comEtude de la Dress 2011-2014. - Eugenol

Etude de la Dress 2011-2014.

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barbabapat

11/09/2017 à 15h57

http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_1022_medecins_liberaux.pdf

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Les chirurgien·ne·s-dentistes ont déclaré en 2014 un revenu moyen de
103 040 euros (tableau ci-contre). Au sein de cette profession, sont distingués les chirurgien·ne·s-dentistes spécialisés en orthopédie dento-faciale (ODF) qui perçoivent des revenus nettement plus élevés (221 300 euros en moyenne) que les chirurgien·ne·s-dentistes non spécialistes
(95 700 euros). Si les revenus des spécialistes ODF ont progressé en
moyenne entre 2011 et 2014 (+0,4 %), ceux des non-spécialistes ont diminué de 1,6 % par an en euros constants. Les revenus des chirurgien·ne·s-dentistes dans leur ensemble ont diminué de 1,3 % par an depuis 2011, en raison notamment de la baisse des honoraires moyens par praticien entre 2011 et 2014. Cette évolution est moins favorable que celle observée entre 2008 et 2011 : le revenu d’activité des chirurgiens-dentistes libéraux avait progressé de 1,3 % en moyenne en euros constants en France métropolitaine. La mise en place d’une nouvelle nomenclature des actes médicaux, la CCAM, le 1er janvier 2014, a pourtant entraîné une revalorisation de certains actes de soins conservateurs et chirurgicaux.
Entre 2011 et 2014, les revenus des chirurgien·ne·s-dentistes baissent de
façon homogène quel que soit le niveau de revenu, contrairement à ceux
des médecins spécialistes de secteur 2. Ces deux catégories de praticiens
sont en effet comparables puisqu’ils peuvent pratiquer des dépassements d’honoraires sur certains actes. La baisse ne concerne pas de façon plus marquée les plus hauts revenus : parmi les premiers déciles, les revenus ont baissé de 2 % par an tandis que le revenu moyen des 10 % ayant perçu les plus hauts revenus a baissé de 0,4 %

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cyber_quenottes

11/09/2017 à 16h43

[Mode Macron ON]

je vais donc demander aux dentistes de participer à la baisse générale du reste à charge des Français pour faciliter leur accès aux soins en baissant leur revenu de 2% par an pendant 5 ans "

[Mode Macron OFF]



Capture d  cran 2015 05 13   10.37 - Eugenol
BA

12/09/2017 à 16h23

Ce qu'ils veulent c'est se débarrasser des prof libérale au profit des complémentaires, après nos jeunes confreres seront salariés .... CQFD


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

12/09/2017 à 16h57

https://www.egora.fr/actus-pro/syndicalisme/31629-medecine-liberale-grande-distribution-et-monde-agricole-s-inspirent-les?nopaging=1

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Mais que venaient faire à la tribune de la plénière d’ouverture de la 23e Université d’été de la CSMF un représentant du monde agricole, un autre de la grande distribution, respectivement Henri Bies-Péré, 2e vice-président de la FNSEA, et Patricia Sberro, directrice de mission au sein du groupe Casino ? Loin d’être saugrenue, cette présence voulue par le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, s’accordait parfaitement à la thématique de cette Université "Médecins et Territoires ou la Théorie de l’évolution". Car les similitudes en termes d’évolution sont, entre les 3 secteurs de la médecine libérale, du monde agricole et de la grande distribution, plus nombreuses qu’il y paraît de prime abord. Deux exemples.

Ainsi, la grande distribution a précipité les consommateurs vers des grandes surfaces implantées en périphérie des villes avant d’entamer une reconquête des centres villes avec des moyennes surfaces, le pari reposant sur la qualité et la proximité avec en contrepartie des prix plus élevés pour le consommateur et des marges plus importantes pour le distributeur. Quant au monde agricole, malmené par les grandes centrales d’achat, il part lui aussi à la reconquête du consommateur avec le bio, les produits du terroir, les marchés de proximité... Pour Jean-Paul Ortiz, ces mouvements qui répondent à des phénomènes adaptatifs offrent des analogies avec la médecine libérale avec d’une part l’apparition de déserts médicaux dans des grandes villes comme Paris, d’autre part le regroupement d’équipes de soins primaires dans des structures, les MSP notamment, situées majoritairement en périphérie. Mais la comparaison s’arrête là car le retour vers les centres villes est aujourd’hui impossible pour les professionnels de santé libéraux compte tenu de la fixité du tarif des actes médicaux.

La désertification des centres villes

Pour autant, Jean-Paul Ortiz ne plaide pas pour une tarification variable des actes en fonction du lieu d’exercice mais pour une reconnaissance du coût de la pratique qui n’est pas le même, que l’on exerce dans un immeuble haussmannien au centre de Paris ou à Limoges."Il faut des mesures de soutien adaptées aux spécificités du territoire, défend le président de la CSMF, c’est l’une des réponses à apporter au problème des déserts médicaux", citant pour l’exemple un programme immobilier financé par une collectivité territoriale pour y accueillir des professionnels de santé libéraux.

Ce n’est évidemment pas la seule réponse, une autre étant la télémédecine avec l’ensemble de ses...

solutions, tels la téléconsultation ou le téléconseil, qui doivent être pris à bras le corps par les médecins. Mais tant qu’il persistera aussi des déserts numériques, qui souvent se superposent à des déserts médicaux, en particulier en zone rurale, cette réponse restera du domaine de l’incantation.

Des solutions logistiques


Contrairement à une idée largement répandue, le"petit épicier" n’est plus l’indépendant que l’on croit. En effet, seul, il ne pourrait répondre à ses besoins en termes d’approvisionnement. D’où l’apport logistique d’opérateurs tels que Leclerc, Carrefour ou Casino. Quant au monde agricole, il s’est largement transformé sous le double effet de la concentration et des coopératives. Alors verra-t-on un tel mouvement dans le monde médical ? C’est probable selon certains, les grands groupes d’hospitalisation privée semblant aller dans cette direction avec le développement d’un soutien logistique apporté à des équipes de soins primaires installées en maison de santé pluriprofessionnelle.

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Entre câlinothérapie et court-circuit

Invitée politique de la 23e Université d’été de la CSMF, Cécile Courrèges, directrice de l’offre de soins, ne s’est pas démarquée de sa ministre de tutelle en cédant à son tour à cette câlinothérapie qui a su apaiser la plupart des tensions nées de la période Touraine. Pour autant, la directrice de l’offre de soins n’a pas nié les risques de rupture, de crise, si rien n’était fait pour résoudre les difficultés grandissantes d’accès aux soins et rétablir l’attractivité des professions de santé. La modernisation des soins primaires est une priorité pour la DGOS, « il faut des soins de ville forts ». Pour cela, Cécile Courrèges prône tour à tour le développement du travail en équipe, l’allègement des tâches administratives pour libérer du temps médical, un statut à donner aux pratiques avancées, un maillage territorial de chaque spécialité médicale de premier ou deuxième recours en fonction des besoins populationnels, un développement du numérique, etc. Bref, des réformes organisationnelles avec des mesures de soutien pour les projets innovants qui naissent du terrain. Des propos apaisants devant des syndicalistes vigilants, qui n’ont pas oublié qu’un Président jupitérien laisse entendre qu’il pourrait court-circuiter si besoin les corps intermédiaires…

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