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Allez les djeun's, prenez exemple
25/09/2017 à 11h23
Trouvé dans "La Montagne"
Le cabinet dentaire ouvert à Trévol (Allier), en juin, a déjà trouvé sa clientèle. Une offre appréciée dans cette zone sous-dotée en praticiens de santé.
Aussitôt ouvert, aussitôt pris d'assaut. Le nouveau cabinet dentaire qui a ouvert à Trévol (Allier) le 28 juin dernier « en zone de revitalisation rurale » et « sous-dotée en praticiens de santé » a trouvé très rapidement sa patientèle, avec, ne serait-ce que le premier jour d'ouverture, une soixantaine d'appels (*).
Georgiana Pitulice, 45 ans, d'origine roumaine, y officie. C'est elle qui s'est rapprochée de la mairie de Trévol fin 2015 pour s'y installer, souhaitant « changer de vie », après six ans d'exercice en tant que collaboratrice en région parisienne.
Deux ans à aboutir
« Pour m'installer ici, j'ai fait des recherches, a confié la praticienne. Je sais qu'il y a beaucoup de zones sous-dotées en France. J'ai vu beaucoup de mairies, visité de nombreux coins. Heureusement, je suis arrivée ici – merci Marie-B [Marie-Béatrice Venturini Lenoir, du service Mission accueil du Conseil départemental, NDLR ]. N'oublions pas que je suis Roumaine. Il y a des a priori, il faut créer la confiance et bouger les choses pour un tel projet. Je suis venue ici pour rester et y prendre un jour ma retraite. Je ne vais pas me balader toute ma vie à droite à gauche ! Donc merci pour votre confiance ».
Le projet, d'un coût global de 260.000 € et qui a mis deux ans à aboutir, a été cofinancé par l'Etat grâce à l'accord de l'ARS (55.380 €), le département (78.000 €), l'Europe (72.094 €, via l'entremise du GAL) ; le reste (un peu moins de 30 %) étant à la charge de la commune.
« Nous nous sommes occupés du bâtiment et Georgiana a acheté et mis en place son matériel ultra moderne, précise la maire, Marie-Thérèse Jacquard. Ce cabinet va ramener une qualité de soin pour tout le nord du département et même au-delà, car des patients de la Nièvre viennent ici. »
(*) Le télé secrétariat (plateforme téléphonique) mis en place par la dentiste a connu trois semaines de problèmes techniques, rendant difficile la prise de rendez-vous, ce qui n'a pas empêché les patients d'affluer.
Mathilde Duchatelle
25/09/2017 à 14h20
Course à la subvention, elle aurait tord de s'en priver.
Je lui souhaite bien du courage, elle va être très vite surbookée.
Au delà de ça, elle aura quand même ses prêts de matériels à rembourser et je suppose des loyers à verser à la mairie, sans pouvoir se constituer de patrimoine immobilier pro...
L'état dépense, mais pour le professionnel de santé, ce n'est pas si rose qu'il n'y parrait
25/09/2017 à 15h08
aimpi écrivait:
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> Trouvé dans "La Montagne"
> Le projet, d'un coût global de 260.000 € et qui a mis deux ans à aboutir, a été
> cofinancé par l'Etat grâce à l'accord de l'ARS (55.380 €), le département
> (78.000 €), l'Europe (72.094 €, via l'entremise du GAL) ; le reste (un peu moins
> de 30 %) étant à la charge de la commune.
Je pense qu'on est nombreux dans mon cas mais moi quand j'ai fait mon cabinet, les ARS ne m'ont rien donné, le conseil général encore moins... rien non plus de la part de la commune (qui 5 ans après ma création avec construction veut faire une maison médicale...) !!
En même temps, si j'avais demandé...??? Ca fonctionne aussi à posteriori ?
25/09/2017 à 16h11
Moi j'ai demandé, je travaille à 10km / 15 minutes de la dentiste de l'article...
Autant dire qu'on a le même bassin de population.
Sur la carte en ligne de l'ARS j'étais en zone sous doté.
Mais j'ai rien eu !
25/09/2017 à 16h30
bosk7tos écrivait:
> L'état dépense, mais pour le professionnel de santé, ce n'est pas si rose qu'il
> n'y parrait
L'état dépense, le département, la mairie, l'Europe...
Et elle est en ZRR, donc pas d'impôt pendant 5 ans, et sur 40% du bénef les 4 années suivantes.
Le bonheur quoi !
Elle a tout à fait raison de profiter de ce système imbécile.
25/09/2017 à 16h52
Pfft , quand on pense qu'ils n'ont pas la tune pour former nos propres étudiants CD !
25/09/2017 à 17h12
aimpi écrivait:
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> Trouvé dans "La Montagne"
N'oublions pas que je suis Roumaine. Il y a des a priori,
> il faut créer la confiance et bouger les choses pour un tel projet.
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c'est clair que pour réussir à trouver 4 couillons institutionnels prêts à sortir 260 000 € il faut être convaincant et avoir un peu de chatte quand même
aimpi écrivait:
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> Trouvé dans "La Montagne"
Je suis venue ici pour rester et y prendre un jour ma retraite. Je ne vais pas me
> balader toute ma vie à droite à gauche !
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c'est certain que vu qu'elle a 45 ans elle sait déjà qu'elle fera sa retraite dans ce trou perdu
AH AH AH
dans 5 ans une fois épuisé ses obligations et sa franchise d'impts elle va aller faire le coup ailleurs
c'est écrit d'avance
25/09/2017 à 17h28
bosk7tos écrivait:
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> Moi j'ai demandé, je travaille à 10km / 15 minutes de la dentiste de
> l'article...
> Autant dire qu'on a le même bassin de population.
> Sur la carte en ligne de l'ARS j'étais en zone sous doté.
> Mais j'ai rien eu !
Fallait démarrer par obtenir la nationalité roumaine ;o))
25/09/2017 à 17h32
Le matos reste a la charge du roumain... si le matos est paye par une collectivite un matin il se réveille et le cabinet est nu.
26/09/2017 à 06h51
Hokusai écrivait:
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> Le matos reste a la charge du roumain... si le matos est paye par une
> collectivite un matin il se réveille et le cabinet est nu.
arrivé dans le département à coté (aux dires de l'installateur).
vide de vide, même la cafetière et les chaises.
il a du mal prendre sa régule URSSAF :D
27/09/2017 à 08h12
Tout ce blabla puant, indigeste et anonyme, me rappelle le célèbre sketch de Fernand Raynaud, intitulé « l’étranger ».
Il s’agissait d’un étranger qui, aux dires de certains, « venait manger le pain des Français ». Las d’être l’objet » d’attaques, moqueries, et brimades, il décide de partir du village ou il s’était installé… Et Fernand Raynaud de conclure : « et depuis ce jour là, dans notre village, nous ne mangeons plus de pain…Il était boulanger !!! »
Pour rire un peu : http://www.dailymotion.com/video/x3ifqn
Ce texte hilarant et antiraciste, date des années soixante dix…
Hélas, rien ne change, surtout pas les imbéciles.
Non, les Etrangers ne viennent pas manger le pain des Français, ils s’installent, en ZRR (Zone de Revitalisation rurale), parce que les Français ne veulent pas y aller, ils préfèrent les centres villes.
Pour ce faire, ils quittent leurs amis, leur famille, leur terre… et pour cela il faut beaucoup de courage !
Alors oui, certains partiront.
Si quoi qu’ils fassent, (investissements personnels en temps et financiers pour l’achat du matériel qui doit leur appartenir car c’est la loi qui l’impose) ils seront toujours « Étranger », il est normal que finalement il tente de réussir ailleurs.
Mais d’autres resteront, et s’intègreront. C’est l’histoire de France qui nous le confirme :notre pays s’est enrichi des « Ritals », des « Portos », des « Espingos », des « Beurs », des Arméniens (Merci Charles Aznavour) et maintenant rien ne les distingue des Français, parce qu’ils sont FRANÇAIS.
Merci, merci à eux.
Maintenant nous accueillerons les Roumains, aujourd’hui et demain encore, et nous les respecterons pour qu’ils comprennent qu’ils ont une place chez nous !!!
Avant d’être autorisés à travailler chez nous, et pour nous, ils doivent justifier de la validité de leur diplôme et autres obligations administratives, c’est « le parcours du combattant » garant, s’ils franchissent les barrages, de leur motivation.
Pour terminer, il existe un code de la Santé publique que certains ne connaissent pas, et en particulier le R4127-225 que je leur conseille de consulter, et qui interdit « toute atteinte à l’honneur de la profession et de ses membres » et qui dit également que si l’on doit prendre un pseudonyme, on doit le déclarer au Conseil Départemental de l’ordre » …en clair que l’anonymat n’est possible de sous contrôle.
Kiss Iftrott (Pseudo déclaré au CDO 03)
--
Kiss Ifrott
27/09/2017 à 08h43
C'est pas parce que tu es français que tu n'est pas un étranger quand tu t'installe en France.
Après la question des ZRR, c'est comme la question de la fermeture de 40% des pharmacies demandées par la cour des comptes. Quand tu demandes des tarifs de soins et de prothèse de magasin low cost, tu ne peut avoir une installation de micro magasin de village en retour.
Car ce qui va tuer ces cabinets au final, c'est de devoir travailler à perte sur les soins en ayant des normes délirantes à observer tout en voyant leur patients être détournés vers les usines à prothèses des mutuelles grâce aux remboursements différentiés.
Tu n'as pas besoin d'être un étranger pour être un étranger dans certains coins de France. Il suffit d’être français formé en France pour y être un étranger.
27/09/2017 à 12h04
Il faudra faire le bilan dans 1 an, c'est bien beau de s'installer dans une zone sous -dotée mais le pb reste le même il faut faire de la prothèse pour vivre et pas aux prix du R.A. Sachant que la population des campagnes est beaucoup moins motivée que la population des villes pour remplacer les dents absentes (c'est du vécu)
Pas rare de voir des patients hommes ou femmes avec des incisives manquantes et qui se sentent très bien comme cela.
Beaucoup viennent à la ville les jours de marché (soit 2/semaine) là tu as 50 personnes dans la salle d'attente et les autres jours 0 (c'est encore du vécu lors de mes premiers remplacements)
donc attendons .....
27/09/2017 à 14h23
Vous ne trouvez pas bizarre que les centres low-cost ne s'installent jamais dans les zones sous dotées
mais toujours dans des villes déjà bien pourvues sur le plan médical !!!!!!
27/09/2017 à 15h47
Pourquoi ca serait anormal. les grandes surfaces ne s'installent pas là où il n'y a personne et les patients grabataires des Epahd sous tutelles qui ne payent pas c'est pas leur cœur de métier. Il faudrait partager les bénéfices avec les tutelles pour pouvoir faire du sur-traitement.
27/09/2017 à 16h51
Non Barbabapat, une zone sous dotée veut bien dire que tu manques de praticiens donc ce serait idéal pour un centre dentaire mais comme je l ai dit plus haut les patients n'étant pas interessés par la prothèse.
Les jeunes loups des écoles de commerce ne sont pas fous
27/09/2017 à 17h15
barbabapat écrivait:
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> Il faudrait partager les bénéfices avec les
> tutelles pour pouvoir faire du sur-traitement.
Mince c'est tellement vrai... j'ai pas fait un claquos a 900e a une p'tite mamie parce que "ce serait ca en moins sur mon héritage" ;)
27/09/2017 à 17h15
Paris est un désert médical selon la façon dont on fait le comptage. Et non, les zones sous dotées type zrr manquent en premier lieu de population.
Apres, oui t'es jeunes loup d'école de commerce en se positionnant font de la sélection pour être suffisamment loin pour que cela emmerde les patients pour les soins courants et suffisamment proche pour la réalisation de prothèse chez les patients qui sont leur coeur de cible.
Et oui le vieux en epahd sous tutelle nécessite des soins mais est trop chronophage et nécessite la complicité de la tutelle..
28/09/2017 à 13h20
barbabapat écrivait:
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>
> Car ce qui va tuer ces cabinets au final, c'est de devoir travailler à perte sur
> les soins en ayant des normes délirantes à observer tout en voyant leur patients
> être détournés vers les usines à prothèses des mutuelles grâce aux
> remboursements différentiés.
>
Comme ce sont des étrangers, ils peuvent aussi ne pas rembourser leurs crédits, ne pas payer leur URSSAF et caisse de retraite, etc...dans 3 à 5 ans, le temps d'être emmerdés, ils repartent chez eux avec le pactole économisé !