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Bioroot RCS / Biodentine
18/01/2018 à 20h04
Incroyable effectivement, moi qui pensais que les cônes de papier étaient faits à la machine. Je vais m’endormir Moins bête ce soir. Je commence à comprendre pourquoi ça a un certain prix.
Ce qui est certain c’est que l’histoire des cônes de gutta qui ne se plient pas, j’ ai testé gratuitement , ça n’est pas vrai, ça se plie.
18/01/2018 à 20h06
junior® écrivait:
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> Ce qui est certain c’est que l’histoire des cônes de gutta qui ne se plient pas,
> j’ ai testé gratuitement , ça n’est pas vrai, ça se plie.
Heureusement d'ailleurs... car sinon, on appelerait cela des cônes dd'argent ;-)
18/01/2018 à 20h18
Sinon j’ai une autre question : Est ce qu’il est prévu plus tard un mélange pâte - pâte bioroot pour les gros fainéants comme moi qui veulent avoir une consistance crémeuse dès le départ ? Ou est-ce impossible avec ce produit ? Voir non rentable (Étant donné que la majorité utilise un mélange poudre-liquide ) ?
18/01/2018 à 20h23
junior® écrivait:
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> - vous mélangez du plâtre et de l’eau ça va se contracter par exemple
>
Ah!...???
18/01/2018 à 20h26
Oui expansion, c’etait pour voir si vous suiviez :))
Tiens une petite obturation comme vous saviez si bien le faire par le passé (vu récemment au cabinet) :) :
18/01/2018 à 20h31
junior® écrivait:
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> Sinon j’ai une autre question : Est ce qu’il est prévu plus tard un mélange pâte
> - pâte bioroot pour les gros fainéants comme moi qui veulent avoir une
> consistance crémeuse dès le départ ? Ou est-ce impossible avec ce produit ? Voir
> non rentable (Étant donné que la majorité utilise un mélange poudre-liquide ) ?
Je n'en sais absolument rien.
Ces produits sont très sensibles à humidité. Et c'est l'humidité qui fait qu'ils durcissent;
J'avoue ne jamais avoir vraiment compris comment les produits mono-composants faisaient pour prendre dans le canal. Cela reste un mystère pour moi.
Avec les silicates tricalciques, on reste vraiment dans un processus d'hydratation d'un matériau. Et en lui apportant du liquide essentiellement aqueux, je peux comprendre comment cela fonctionne.
Quant à faire un pâte/pâte je ne sais pas du tout si cela fait partie de leurs plans ou pas.
Les industriels sont parfois surprenants, mais je pense qu'ils sont quand même, au final, très à l'écoute de la demande de la profession (c'est d'ailleurs dans leur intérêt)
18/01/2018 à 20h39
On nous a déconseillé pendant des années l'utilisation du lentulo. Afin d'éviter les obturations accidentelles de ndi à la pâte, les bris de lentulos dans les canaux, je peux admettre qu'avec un peu,de maîtrise cela puisse être évité.
Mais aussi et principalement parce que la pâte injectée ne pouvait obturer l'ensemble du volume canalaire, les canaux latéraux, accessoires, coupe en meb à l'appuis, c'est ce qui semble donner une supériorité aux techniques de condensation à chaud. Qu'en est-il avec le bio-root?
18/01/2018 à 20h53
vulpi écrivait:
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> On nous a déconseillé pendant des années l'utilisation du lentulo. Afin d'éviter
> les obturations accidentelles de ndi à la pâte, les bris de lentulos dans les
> canaux, je peux admettre qu'avec un peu,de maîtrise cela puisse être évité.
> Mais aussi et principalement parce que la pâte injectée ne pouvait obturer
> l'ensemble du volume canalaire, les canaux latéraux, accessoires, coupe en meb à
> l'appuis, c'est ce qui semble donner une supériorité aux techniques de
> condensation à chaud. Qu'en est-il avec le bio-root?
Le concept d'obturation avec le BioRoot et les biocéramiques en général, est complètement différent. Il ne s'agit pas d'un ciment de scellement, mais d'un matériau d'obturation à part entière.
Le lentulo est utilisé pour remplir le canal, pas pour injecter et espérer que le produit aille au delà de la zone préparée.
une vidéo a été publié récemment sur la procédure utilsiée. Elle fait un peu grincer des dents, j'en conviens. une autre vidéo a été publiée sur le même site i y a quelques mois justement sur le lentulo. Il me semble que c'est intéressant d'essayer de voir pk un lentulo peut être utilisé correctement et s'il rend des services. J'en suis assez convaincu. Mais pas avec une utilisation comme elle était faite il y a plusieurs années, où l'on cherchait à injecter de la pâte dans des canaux non préparés, justement parce que l'on ne parvenait pas à les préparer.
Il y a, je pense, du sens derrière tout cela; Mais il ne faut pas chercher à appliquer ses techniques conventionnelles avec ce matériau. Il faut accepter le cncept dans sa globalité. Je comprends bien aussi que l'on ne l'accepte pas.
Les vidéos sont disponibles sur le site d'Endo academie (www.endo-academie.fr)
18/01/2018 à 21h04
Faut pas se mentir : c’est peut être déconseillé d’utiliser un lentulo sauf que j’en mets ma main à couper -> une bonne majorité a toujours utilisé le lentulo.
18/01/2018 à 21h11
Ah Junior, si tu arrives à retirer les cônes d'argent de ton cas, surtout ne les jettes pas! Tu pourras surement en tirer un bon prix, voir même au bout d'une vie de labeur faire un lingotin avec tous ceux que tu auras récupéré!-)))
Pour ce qui est du lentulo, avec la digue, et un "monitoring" au localsateur d'apex sur un gold réciproc, par exemple, c'est assez secure comme utilisation.
Je me suis d'ailleurs demandé si le moment ou on avait plus le signal sonore corespondrait à l'obturation de l'apex à la pâte. A priori, plus de bip : plus de passage du courant : fermeture de qqchose, l'apex?
18/01/2018 à 21h14
vulpi écrivait:
> Je me suis d'ailleurs demandé si le moment ou on avait plus le signal sonore
> corespondrait à l'obturation de l'apex à la pâte. A priori, plus de bip : plus
> de passage du courant : fermeture de qqchose, l'apex?
ou par des débris... c'est bien là le problème. S'il y avait un signal au depart, et qu'il n'y en a plus à la fin, c'est que le canal a peu sa perméabilité. A mon avis, ce n'est pas un très bon signe ...:-)
18/01/2018 à 21h17
Une sorte de technique scandinave, obturation à la boue dentinaire. Il y en a qui ont vu du néo-cément se former dessus ;-)
Enfin c'est une question qui m'intrigue, c'est inconstant cette perte de "bip" quand je mets du ciment au lentulo, je le fais quand je crains un apex "machouillé" le dépassement à la gutta, pas glop.
18/01/2018 à 21h19
vulpi écrivait:
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> Une sorte de technique scandinave, obturation à la boue dentinaire. Il y en a
> qui ont vu du néo-cément se former dessus ;-)
Bonnes connaissances. mais on va parler de "copeaux dentinaires" ou dentin chips. Ca fait plus classe ;-)
18/01/2018 à 21h29
Je corrige, "copeaux dentinaires", on peut penser, dans le cas d'une bio et vue l'hypochlorite "déversée" qu'ils sont stériles, une sorte de biomat. Enfin ce n'est pas mon concept non plus.
Cela donne quoi en imagerie vos obturations au bioroot au niveau des apex? Pas d'image réactionnelle du péri-apex à moyen/long terme? C'est peut-être un peu tôt pour savoir.
Nous sommes devenus humbles avec l'arrivée de l'imagerie médicale.
18/01/2018 à 21h35
vulpi écrivait:
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>
> Cela donne quoi en imagerie vos obturation au bioroot au niveau des l'apex? Pas
> d'image réactionnelle du péri-apex? C'est peut-être un peu tôt pour savoir.
Cliniquement, c'est assez étonnant. on l'utilise depuis 2012 quand on a commencé l'étude qui a duré trois ans.
On l'utilise dorénavant en routine dans le DU et moi dans mon exercice clinique à Rouen.
A la paillasse, il y a peu de résultats disponibles pour le moment à part sur l'étanchéité - et ils sont assez excellents.
Le BioRoot RCS est une copie fluide de la Biodentine. Ses propriétés d'adhésion à la dentine, par des liaisons physico chimiques (échanges de Phosphate de la dentine et Calcium du matériau) sont intéressantes car elles perdurent voire se bonifient dans le temps.
Je ne suis par contre pas encore convaincu sur les effets biologiques et "biomimétiques" du matériau comme certains le laissent entendre, mais pourquoi pas.
J'ai l'idée de deux trois projets de "paillasse" sur le sujet, mais il me manque du temps et de la disponibilité ;-) c'est domamge