Tous les forums
La sécu dévoile enfin son projet diabolique 🙃🤕🤒
13/03/2018 à 14h03
vulpi écrivait:
-----
> Tu sais que c'est juteux pour le boites qui montent
> les dossiers via une subvention ARS;-))
>
Tu as un moyen de faire du détournement de fonds massif façon Urba garco et marchés public des lycées d'ile de France. Sur des structures à plusieurs millions d'euros d'argent public et de subventions engagés, 400 000 euros de rétrocommissions passent comme une lettre à la poste.
> Dans les Yvelines cela intéresse les jeunes pro de santé à cause du coût du m2
> entre autre et de l'interdisciplinarité. Le cahier des charges est assez
> rebutant pourtant.
Le cahier des charges est light encore aujourd'hui. Il ne va pas aller en s’améliorant. Après, tu as aucune liberté tarifaires pour les jeunes qui vont s’installer, aucune vision correcte à 20 ans et les prêts immobiliers commencent à atteindre les 35 ans pour les remboursements. Sauf à perdre ton temps à faire naturopathe ou homéopathe, tu n'est pas libre de tes tarifs.
13/03/2018 à 15h54
14/03/2018 à 16h38
https://fr.dental-tribune.com/news/le-comident-pour-une-sante-bucco-dentaire-coherente-efficiente-et-de-qualite-ite/
"...........
PARIS, France : La semaine passée, le Comident, a été reçu et entendu par le Ministère des Solidarités et de la Santé dans le cadre de la concertation sur le reste à charge zéro. À cette occasion, Il a fait part de son point de vue et a mis son expertise au service des débats actuels.
L’association professionnelle le Comident qui regroupe les fabricants et distributeurs de matériels, matériaux et équipements essentiels utilisés par les chirurgiens-dentistes et prothésistes dentaires a affirmé sa volonté de partager avec l’ensemble des acteurs de la filière bucco – dentaire l’ambition d’améliorer l’accès de tous les citoyens à des soins dentaires de qualité comme de réduire le taux de renoncement à ces soins, estimé encore trop important.
Le Comident a pu évoquer, avec la Direction de la sécurité sociale (DSS), les points qu’il estime majeurs pour une santé bucco – dentaire cohérente, efficiente et de qualité.
Dans un communiqué de presse daté du 7 mars, il retrace ces différents points. Pour le Comident, Il s’agit notamment d’inscrire la santé dentaire dans le parcours santé des français en renforçant la prévention, ce dès le plus jeune âge. Parallèlement, il faut faire évoluer la CCAM en corrélation avec les actes et pratiques rendus possibles par les produits et matériaux actuels pour permettre aux patients français d’en bénéficier rapidement et de pérenniser les soins. En outre, il est nécessaire de prévoir d’inclure toutes décisions dans un cadre favorable au maintien des investissements et au développement de l’innovation en santé dentaire.
L’absence d’innovation est une perte de chance pour les patients et les professionnels de santé eux – mêmes. Il faut donc ouvrir de nouvelles perspectives d’organisation aux cabinets dentaires au travers du développement numérique et de la délégation de tâches contrôlée et éviter tout risque de sécurité sanitaire par des décisions prises uniquement sur des considérations économiques ayant un impact négatif sur la qualité et la performance des produits (inclusions de matériaux peu fiables, choix de produits low – cost au sens de qualité moindre, irrégularité d’entretien et maintenance des produits, …), en contradiction avec les intérêts des patients.
Il a été rappelé, lors de cette rencontre, que le secteur de la santé bucco – dentaire fait l’objet d’une règlementation en croissance exponentielle afin d’éviter tout risque sanitaire et en raison d’une préoccupation accrue pour la sécurité à tout point de vue.
Pour le Comident, il faut imaginer un reste à charge choisi et non subi donnant la possibilité au patient, dûment informé, de faire le choix de traitements intégrant des matériaux ou techniques plus modernes et de valeurs plus élevées que les paniers de soins.
Les affections bucco – dentaires peuvent avoir des retentissements, parfois graves, sur l’état général et la qualité de vie des personnes concernées. Il s’agit donc d’un enjeu sérieux de santé publique. Convaincu que la santé bucco – dentaire doit être prioritaire, le Comident va rester mobilisé en ce sens.
..........."
16/03/2018 à 15h10
https://www.union-dentaire.com/seance-16-mars/
"..........
Séance du 16 Mars : Trop c’est trop !!!
16 mars 2018/
Les séances de négociations se multiplient et malheureusement se ressemblent de plus en plus : perte de temps, documents difficilement exploitables et toujours aucune définition précise des trois paniers dans lesquels notre exercice prothétique doit être catalogué. L’impression que l’on repousse le débat et que l’on ne rentre pas dans le vif du sujet reste hélas toujours d’actualité.
un discours fort de notre président Philippe DENOYELLE devenait indispensable, la profession ne peut plus être pris en otage dans cette négociation. Les promesses politiques la polluent et ne permettent pas à l’ensemble des partenaires sociaux d’avancer vers cette réflexion commune indispensable qui nous conduirait de trouver la porte de sortie encore espérée afin d’éviter un règlement arbitral dont personne ne connait le contenu.
Début de séance : Nicolas Revel invite le président de l’Union Dentaire à s’exprimer.
En propos liminaire , Philippe DENOYELLE a donc mis l’ensemble des partenaires devant leurs responsabilités :
” Monsieur le Directeur, l’UD tient tout d’abord à rappeler son attachement au cadre conventionnel et réitère sa volonté d’aller jusqu’au bout de cette négociation , en rappelant à nouveau, que c’était déjà son souhait lors de la négociation de l’avenant 4.”
Le départ précipité des 2 autres syndicats représentatifs de notre profession n’a malheureusement pas permis d’aller jusqu’au bout des précédentes négociations , ne permettant pas d’obtenir le maximum possible à ce moment là.
” Si l’UD persiste dans cette voie, c’est aussi parce que dans la négociation actuelle, un certain nombre d’avancées et de propositions qu’elle avait faites, ont été entendues et retenues par l’assurance maladie.”
L’Union Dentaire mettra tout en oeuvre lors de cette dernière ligne droite, pour obtenir plus de revalorisations, la mise en place de nouveaux actes attendus par l’UD ainsi que moins de contre-parties afin d’augmenter le gain pour la profession.
“Cependant, force est de constater aujourd’hui une forme d’enlisement de cette négociation pour une nouvelle convention, notamment avec l’apparition d’un RAC 0 voulu par le gouvernement et qui nous amène à un mois d’une étape décisive, à n’avoir aucune lisibilité sur l’équilibre global des propositions faites.”
L’UNCAM doit se découvrir, faire la transparence. Quelles sont ses marges de manoeuvre ? Quels sont vraiment ses intentions et objectifs dans cette négociation ? L’horizon semble s’obscurcir, l’UD demande plus de clarté et incite son directeur, Nicolas REVEL, à se découvrir et poser cartes sur table. Quel est son mandat et son but lors de cette négociation ?
“Non seulement, pas de réel périmètre des paniers de soins, mais la transmission d’un document format Excel incompréhensible truffé d’incohérences, ne permet pas d’avoir une vision claire et prospective des différents panier prothétiques.”
Mais à quoi joue l’UNCAM ? Manque de temps, volonté délibéré de jouer la montre, l’UD s’inquiète de la tournure des événements.
“Aussi, si nous sentons bien que la situation se tend et que les marges de revalorisations stagnent, il est hors de question pour nous d’accepter des contreparties extravagantes.”
Le gain réel pour notre profession est actuellement trop faible et l’équilibre entre les revalorisations et les plafonnements n’est pas assuré.
“L’UD souhaite donc absolument que, pour défendre et renforcer le caractère soignant de notre profession et pour amener une réelle évolution des pratiques, nous obtenions :
des plafonds réalistes dans leur niveaux
un libre choix thérapeutique dans chaque panier entre CCC à base zircone et CCM et éviter ainsi un trop grand délabrement des dents et respecter leur vitalité
l’inscription dans le panier libre : les stellites et leurs systèmes d’attachement afférents, ainsi que les inlays-onlays céramiques
Bref, tout ce qui peut garantir le choix de la liberté technique et thérapeutique.”
L’UD continue sans relâche à rechercher des solutions dans la répartition des différents paniers afin de préserver un espace de liberté. Ce qui garantirait aux praticiens de ne pas être emprisonné dans un exercice entièrement contraint ne leur permettant plus financièrement de soigner dans des conditions en accord avec les données acquises de la science.
“Enfin, dans la mesure où la profession fait un effort gigantesque en subissant le principe d’actes plafonnés, que l’indexation soit la règle pour les années à venir.”
L’UD continuera à exiger des clauses de revoyures permettant à l’ensemble de la profession de ne pas se sentir piégée.
La séance reprend son cours :
Après une justification et une réponse plus ou moins claire du directeur de l’UNCAM, ce dernier appelle à travailler en petits groupes techniques afin d’établir des précisions et un dialogue entre les 3 syndicats et les techniciens des caisses sur les derniers documents envoyés.
Suite à la prise de parole de Catherine MOJAISKY, Patrick SOLERA préfère ne pas intervenir, semblant ainsi ne pas être intéressé par cet exercice, pourtant largement utilisé précédemment, mais préférant sans doute se réserver sur la critique des documents de la CNAM. Dont acte.
Reprise de parole de Nicolas Revel rappelant l’objectif de cette négociation: la recherche d’un équilibre entre revalorisation et plafonnement ainsi que l’irruption du RAC 0 dans cette négociation, qu’il décrit comme un voeu gouvernemental mais aussi comme une amélioration de l’accès aux soins.
Des sous-groupes des 3 syndicats partent en réunion technique afin de travailler sur le dernier tableau Excel transmis il y a 3 jours.
Reprise de la séance plénière par le Directeur de l’UNCAM qui recadre la fin des discussions sur la ventilation des revalorisations, la répartition des actes dans les différents paniers ainsi qu’un début de discussion sur les clauses de revoyures.
Les solutions apportées par les différents syndicats se sont avérées parfois consensuelles, parfois conflictuelles mais les débats ont permis d’éclairer certaines interrogations et avancer vers cette clarification recherchée.
Fin de séance.
L’UD espère que la suite des débats permettra de supprimer les blocages persistants et d’obtenir un texte permettant à l’ensemble de la profession de s’y retrouver afin de croire encore à l’exercice conventionnel et éviter à tout prix la reprise en main par le gouvernement au travers du PLFSS 2019.
............."
16/03/2018 à 15h13
https://www.fsdl.fr/inacceptable/
"..........
Les négociations conventionnelles sont à nouveau dans le feu de l’actualité.
A ce jour, ces propositions sont toujours inacceptables:
Inacceptables par manque de précisions sur les données économiques,
Inacceptables par manque de certitude sur les volumes annoncés,
Inacceptables car,une fois encore, un remboursement majoré pour le patient n’est pas un gain valorisant pour le travail effectué par le chirurgien-dentiste,
Inacceptables car les soins restent nettement insuffisamment valorisés,
Inacceptables car la chirurgie n’existe plus,
Inacceptables car les plafonds couvrent 87% de notre activité.
Voilà un mois que les syndicats minoritaires vous disent “ INACCEPTABLE” tout en laissant sous entendre que la base de travail est bonne. C’est faux !
La FSDL reste la seule à dénoncer l’oubli des objectifs de santé publique nommés “Zéro Carie”, et en conséquence nous ne pouvons concevoir ce texte comme une base pour une négociation acceptable.
La FSDL ne peut accepter de réduire ces négociations conventionnelles à une tractation de marchands de tapis, prenant 5€ d’un acte pour compenser-valoriser un autre acte .
Oui, le deal initial à la reprise de ce deuxième tour des négociations conventionnelles établi par Nicolas Revel était axé sur le principe des » plafonds” contre “revalorisations des soins conservateurs » et nous le savions. Aller négocier c’était au minimum s’assurer du respect de ce rééquilibrage annoncé et pourquoi pas tenter d’infléchir cette proposition. Il est positif de constater des avancées, avec une place plus importante de la prévention, une prise de conscience des pouvoirs publics d’un changement des pratiques de la profession mais cela reste nettement insuffisant.
Il nous paraît plus que jamais nécessaire de réfléchir à l’avenir de notre métier, de notre profession, de notre implication de soignant auprès des patients, de la préservation du secteur économique artisanal lié à notre activité. Les conséquences d’un énième marché de dupes dans un contexte économique complexifié par l’arrivée attendue de nombreux confrères formés à l’étranger, par l’ouverture massive des centres de santé et par la consolidation des réseaux commerciaux, seront importantes et définitives.
Oui, unissons nous pour combattre cette dérive commerciale et assurantielle de notre profession tant que nous le pouvons encore et essayons de faire évoluer un système qui ne peut plus se prévaloir d’être acceptable et qui doit être réformé. Sans relâche nous affirmons qu’il faudra l’union de la profession pour imposer à la CNAM et au Ministère un moratoire et des Etats Généraux de la santé bucco-dentaire.
Oui, nous connaissons le système actuel avec son confort et ses dérives,
Oui, nous savons ce qu’il va en advenir si ce texte est validé par des syndicats qui se contentent de se comporter en “chambre d’enregistrement”. Nous aurons l’explosion de centres low-cost alimentés par la prothèse gratuite et la main d’oeuvre abondante, nous aurons une désertification territoriale par la concentration de ces mêmes centres dits associatifs dans les centre-villes, nous aurons un système de soins à double ou triple vitesse, et nous aurons surtout des Français de moins en moins soignés mais de plus en plus « équipés » prothétiquement. Et certains syndicats pourront se prévaloir d’avoir sauvé le système conventionnel et ainsi “nous avoir évité le pire” .
Chers Consoeurs et Confrères, il est évident qu’une union de toutes et tous est attendue, une mobilisation encore plus forte et plus longue nous semble inévitable car, contrairement à ceux qui espèrent, nous avons entendu et compris ce que le directeur de la CNAM répète à volonté: « l’architecture et l’enveloppe financière sont connues et non modifiables ».
Nous avons participé et nous participerons jusqu’au bout à cette mascarade conventionnelle. Cependant nous dénoncerons les mirages providentiels annoncés et préférons préparer la profession à une lutte de tous les instants.
Nous sommes et resterons inlassablement les garants de la santé de nos concitoyens et devons remettre au cœur du système des objectifs de santé publique, car l’avenir de la profession est dans “l’objectif zéro carie” bien plus que dans celui de plafonds prothétiques imposés.
Pascal PALOC
Secrétaire général de la FSDL
............"
16/03/2018 à 15h55
je viens de tout lire; si je comprends bien c est toujours la meme chose : pas un centime a rajouter ,du bricolage :on donne d un cote et on reprend de l autre !!! la methode macron dans toute sa splendeur de saloperie de banquier !s il n ont rien a mettre dans le dentaire apres un desengagement de 30 ans a quoi bon discuter .... autant se taper le reglement arbitral qui entrainera un deconventionnement massif !
c est juste un sentiment apres la lecture ,et je precise que je ne critique aucunement les syndicats qui paraissent de bonne volonte .....peut etre de trop bonne volonte vu que l uncam se fout de leur gueule!
16/03/2018 à 16h18
devil s dare écrivait:
------------
.....peut etre de trop
> bonne volonte vu que l uncam se fout de leur gueule!
Un melange de syndrome de stockholm et de morale judéo-chrétienne...
16/03/2018 à 16h32
Il reste des plages de libres mars à juin sur la grille d'action "innovante " de la scncf..
16/03/2018 à 16h49
"..........
Peut-on mettre l’avenir de notre profession en danger ?
Au terme de la séance d’aujourd’hui les négociateurs de l’UD ont interrogé (en privé) Nicolas REVEL Directeur Général de l’UNCAM sur le risque que prendrait les syndicats si d’aventure la négociation se soldait par un échec.
La réponse du patron de la caisse est sans équivoque : le PLFSS 2019 comprendrait une disposition qui mettrait définitivement fin au partenariat conventionnel. Par décret, à l’image de la CMU-C, le gouvernement définirait la valeur de tous nos actes et celle des plafonds prothétiques. Selon les informations que nous avons par ailleurs ce décret engloberait aussi l’ensemble de l’activité orthodontique et implantaire (de la pose des fixtures à la prothèse supra implantaire).
..........."
Ils sont mignons à la sécu. Ils ont déjà le RA qui régit les tarifs conventionnels pour lequel de toute façon la RACZ n’intervient pas puisque c'est en premier lieu une question de prise en charge par la sécu et les mutuelles sur lesquels les plafonds discutés aujourd'hui n'ont aucune prise en compte.
16/03/2018 à 17h08
barbabapat écrivait:
----------
le gouvernement définirait la
> valeur de tous nos actes et celle des plafonds prothétiques
c'est parfait ça !! plus de pipeau! quelqu’un prend la responsabilité d'une exo à 33€.
plus possible de dire qu'on se "rattrape, tarif directement comparable avec nos voisins et on assume enfin notre medecine coco/tiers-mondiste que presque plus personne ne nous envie ( Fidel est mort ... ) .
16/03/2018 à 17h08
heu...si j'arrive à suivre...barbabapat, çà concernerait les praticiens (encore) conventionné ce décret, non?
m'est d'avis que si ce genre de connerie passe...il n'y aura plus grand monde de conventionné...
16/03/2018 à 17h14
pluton écrivait:
------
> heu...si j'arrive à suivre...barbabapat, çà concernerait les praticiens (encore)
> conventionné ce décret, non?
>
> m'est d'avis que si ce genre de connerie passe...il n'y aura plus grand monde de
> conventionné...
je crois que c'est vraiment l'objectif à atteindre.
Les laisser euthanasier la bestiole et passer à autre chose.
Le budget sera le même, un RA comme prévu mais au moins on aura les fesses propres.
16/03/2018 à 17h23
barbabapat écrivait:
----------
>
>
> "..........
>
>
> Peut-on mettre l’avenir de notre profession en danger ?
>
> Au terme de la séance d’aujourd’hui les négociateurs de l’UD ont interrogé (en
> privé) Nicolas REVEL Directeur Général de l’UNCAM sur le risque que prendrait
> les syndicats si d’aventure la négociation se soldait par un échec.
>
> La réponse du patron de la caisse est sans équivoque : le PLFSS 2019
> comprendrait une disposition qui mettrait définitivement fin au partenariat
> conventionnel. Par décret, à l’image de la CMU-C, le gouvernement définirait la
> valeur de tous nos actes et celle des plafonds prothétiques. Selon les
> informations que nous avons par ailleurs ce décret engloberait aussi l’ensemble
> de l’activité orthodontique et implantaire (de la pose des fixtures à la
> prothèse supra implantaire).
>
> ..........."
>
> Ils sont mignons à la sécu. Ils ont déjà le RA qui régit les tarifs
> conventionnels pour lequel de toute façon la RACZ n’intervient pas puisque
> c'est en premier lieu une question de prise en charge par la sécu et les
> mutuelles sur lesquels les plafonds discutés aujourd'hui n'ont aucune prise en
> compte.
Ils usent de ce risque là, à savoir qu'ils décident à l'emporte pièce en commission des lois de nos tarifs, et qu'on n'ait aucune visibilité d'une année sur l'autre. Du coup ils nous font des propositions INACCEPTABLES depuis 1 an et demi. Ils jouent la montre, nous insultent en donnant des chiffres bidons pour qu'à bout on se retire de la table des négo.
Très forts les mecs !
D'où viendra notre salut ?
Ou je sais de nous même, mais il faut qu'on soit plusieurs nous même à agir de concert pour que ça ait du sens ...
16/03/2018 à 17h51
le vent va pousser le sable du désert médical de plus en plus sur le reste de la france
16/03/2018 à 17h56
Champagne !!!
barbabapat écrivait:
----------
>
>
> "..........
>
>
> Peut-on mettre l’avenir de notre profession en danger ?
>
> Au terme de la séance d’aujourd’hui les négociateurs de l’UD ont interrogé (en
> privé) Nicolas REVEL Directeur Général de l’UNCAM sur le risque que prendrait
> les syndicats si d’aventure la négociation se soldait par un échec.
>
> La réponse du patron de la caisse est sans équivoque : le PLFSS 2019
> comprendrait une disposition qui mettrait définitivement fin au partenariat
> conventionnel. Par décret, à l’image de la CMU-C, le gouvernement définirait la
> valeur de tous nos actes et celle des plafonds prothétiques. Selon les
> informations que nous avons par ailleurs ce décret engloberait aussi l’ensemble
> de l’activité orthodontique et implantaire (de la pose des fixtures à la
> prothèse supra implantaire).
>
> ..........."
>
> Ils sont mignons à la sécu. Ils ont déjà le RA qui régit les tarifs
> conventionnels pour lequel de toute façon la RACZ n’intervient pas puisque
> c'est en premier lieu une question de prise en charge par la sécu et les
> mutuelles sur lesquels les plafonds discutés aujourd'hui n'ont aucune prise en
> compte.
16/03/2018 à 18h06
Il n'y a pas de négo du tout. Faut se réveiller, tout se que vous avez c'est les miettes qu'il est prévu de vous donner. Et c'est pas choisir de l'endroit où les miettes tombent qui fait une négo.
C'est acté, nos tarifs seront décidés sans nous.
Rester dans ce système de négociation conventionnelle ne nous apporte rien et les dédouane de leur responsabilités.
A mon avis quand on reparlera de mutilation ou de refus de soin sur les gosses le directeur de centre n'accusera plus l'ordre.
16/03/2018 à 18h28
si ça va a l echec :plfss2019 et decret fixant les tarifs de merde a condition de rester conventionne.....s il y a un deconventionnement massif ,il n est pas possible d imposer des tarifs ou alors je n ai rien compris .a la sortie on fait ce qu on veut et ses decrets s il se les met dans le fion point barre!
16/03/2018 à 18h49
Les tarifs cmu s'appliquent bien aux praticiens déconventionnés non ?
Edit, ou juste avec la cmu les remboursements sont les mêmes qu'on soit conventionné ou non ?
16/03/2018 à 19h17
barbabapat écrivait:
----------
>
>
> "..........
>
>
> Peut-on mettre l’avenir de notre profession en danger ?
>
> Au terme de la séance d’aujourd’hui les négociateurs de l’UD ont interrogé (en
> privé) Nicolas REVEL Directeur Général de l’UNCAM sur le risque que prendrait
> les syndicats si d’aventure la négociation se soldait par un échec.
>
> La réponse du patron de la caisse est sans équivoque : le PLFSS 2019
> comprendrait une disposition qui mettrait définitivement fin au partenariat
> conventionnel. Par décret, à l’image de la CMU-C, le gouvernement définirait la
> valeur de tous nos actes et celle des plafonds prothétiques. Selon les
> informations que nous avons par ailleurs ce décret engloberait aussi l’ensemble
> de l’activité orthodontique et implantaire (de la pose des fixtures à la
> prothèse supra implantaire).
>
> ..........."
>
> Ils sont mignons à la sécu. Ils ont déjà le RA qui régit les tarifs
> conventionnels pour lequel de toute façon la RACZ n’intervient pas puisque
> c'est en premier lieu une question de prise en charge par la sécu et les
> mutuelles sur lesquels les plafonds discutés aujourd'hui n'ont aucune prise en
> compte.
Tout ceci est à prendre avec des pincettes... Faire peur est aussi une manière de négocier/pousser à signer! :-)
Pour l'instant les tarifs CMU ne concernent pas les dentistes non conventionnés.
Cela dit, c'est eux qui font la loi, et ils pourraient décider de supprimer la convention et d'imposer à TOUS les dentistes des tarifs plafonnés... Le seul déconventionnement sera alors de mettre la clef sous la porte et/ou de quitter le pays :-))))
16/03/2018 à 19h24
Trop peu de dentistes non conventionnés pour pouvoir dire quelque chose.
Potentiellement, ils devraient quand même travailler au tarif Cmu, mais il faut déjà qu'un patient Cmu trouve un dentiste non conventionné.
Apres, l'hypothèse indiquée se ferait dans un cadre où il n'y a plus de convention. Donc en l'absence de convention, il n'y a plus de dentistes conventionnés ou non conventionnés.
Il reste peut-être la convention des centres de santé. Sans dentistes conventionnés par l'absence d'une convention, à ce moment là l'ensemble des praticiens seraient de toute façon touchés par ces tarifs réglementés.
C'est un vieux rêve de technocrates mis en place sous bachelot, sachant que déjà au niveau des médecins, ils rêvent d'encadrer le périmètre des négociations par la loi. Ça fait un certain temps que la technostructure rêve de tuer la vie conventionnelle qui est sans intérêt pour elle.
16/03/2018 à 19h39
" nous avons entendu et compris ce que le directeur de la CNAM répète à volonté: « l’architecture et l’enveloppe financière sont connues et non modifiables ».
Je ne vois pas pourquoi l'UD et la CNSD continuent à chipoter. Si cette "architecture" et cette "enveloppe financière" sont acceptables pour eux, qu'ils l'acceptent et qu'on en parle plus. Ils nous conventionnent sur ces bases, et qu'ils se débrouillent par la suite pour l'expliquer à leurs adhérents.
Si architecture et enveloppe sont inacceptables, ils quittent la table avec la FSDL.
Au moins Revel joue cartes sur table: "connu" et "non modifiable" ce n'est pas ambigu.
On sait ce qu'ils sont prêts à financer, et on sait qu'ils n'en démordront pas.
Je ne comprends pas pourquoi l'UD et la CNSD sont tellement horrifiés par le RA. La participation supplémentaire sécu sera la même qu'on soit dans le RA ou dans la nouvelle convention, non? Ca tourne autour de 600 (ou de 800?) millions annuels: c'est l'enveloppe financière.
85 à 90% des actes plafonnés: c'est l'architecture.
Vous voyez les choses autrement?
16/03/2018 à 19h44
"Chers Consoeurs et Confrères, il est évident qu’une union de toutes et tous est attendue, une mobilisation encore plus forte et plus longue nous semble inévitable car, contrairement à ceux qui espèrent, nous avons entendu et compris ce que le directeur de la CNAM répète à volonté: « l’architecture et l’enveloppe financière sont connues et non modifiables »."
Le discours de Solera je peux l' entendre et le comprendre.
La position de Denoyelle et de Mojaïsky en revanche est mystérieuse: pourquoi continuer à discuter avec des gens qui ne bougent pas de leur position depuis plus d'un an?
--
Ne met pas tes doigts dans la Convention! Tu risques de te faire pincer très fort.