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La pénurie de dentistes crée des dents creuses...
05/03/2018 à 08h42
https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/chateaulin-la-penurie-de-dentistes-cree-des-dents-creuses-5592231
Il n'y a pas que les médecins qui désertent les zones rurales. Il en est de même pour les chirurgiens-dentistes, devenus de plus en plus rares à la campagne.
Nom de nom, qu'est-ce que ça fait mal ! Une rage de dents, ce n'est pas mortel. Mais s'il faut faire des kilomètres pour se soigner, ce n'est pas juste !
À Châteaulin, par exemple, un dentiste installé sur la place depuis plusieurs années, appelons-le Jean Dupont (1), fait les comptes et rassemble ses souvenirs : « En 1979, nous étions six dentistes à Châteaulin. En 1990, il y avait huit dentistes en ville. L'an dernier, nous étions quatre, sans salariés, et tous âgés de plus de 60 ans ».
« On refuse des patients tous les jours »
Conséquence directe : « Tous les jours, on refuse des patients dans les cabinets de Châteaulin. On n'est vraiment pas assez. Il y a trois ans, deux cabinets dentaires ont été mis en vente à Châteaulin. Aucun n'a trouvé preneur ».
Lui qui connaît finement les arcanes de la profession en Centre-Finistère s'inquiète pour le renouvellement des chirurgiens-dentistes : « Le seul jeune qui est venu s'installer à Châteaulin - il avait une trentaine d'années - est resté une dizaine d'années seulement. Il vient juste de partir à Brest. »
"Les aides ne sont pas suffisantes"
L'attirance des centres urbains pour les métiers de la santé touche aussi les chirurgiens-dentistes. « Ça me rend triste de constater que les jeunes ne veulent pas s'investir en milieu rural, regrette-t-il. Les aides ne sont pas suffisantes à ce niveau-là. Et ceux qui bénéficient d'aides existantes devraient être obligés, en contrepartie, de s'installer en zones rurales. »
Pour lui, « les jeunes préfèrent les villes, là où ils ont fait leurs études ».
Il y a aussi le problème des couples qui s'installent ensemble, et qui ont peur de ne pas avoir assez de travail dans une cité en milieu rural.
Si Jean Dupont reste amer de voir cette situation se dégrader dans une ville qu'il aime profondément, il regrette le peu de cas que l'Agence régionale de santé (ARS) fait de sa profession de chirurgien-dentiste : « Son directeur est venu parler avec les professionnels de santé à Châteaulin. Bonne idée. Mais il ne savait même pas combien de dentistes il y avait à Châteaulin ! Vous vous rendez compte ? »
Maisons de santé... sans dentiste
Il reproche à l'ARS de permettre l'ouverture de maisons de santé « partout, mais on n'y trouve pas de chirurgiens-dentistes ».
Quant au projet de Maison de santé châteaulinoise, dans les locaux de l'ancien foyer-logement de la Ville-Jouan, elle ne lui paraît pas intéressante.
« Le principe, c'est d'y installer son cabinet, et de payer une location, ou d'être propriétaire. Mais les anciens dentistes, qui ont fini de payer le leur, ne vont pas le mettre en vente pour s'y installer. » Seule solution : On devrait faire comme les pharmacies, une boutique pour tant d'habitants, et au-dessus, pas possible de s'installer. Mais la profession ne veut pas, ce n'est pas assez libéral ! »
Plus d'investissements
Il y a bien un numerus clausus, qui a même explosé l'an dernier, mais cela n'empêchera pas les professionnels de notre santé dentaire d'aller s'installer en masse en milieu urbain. Pourquoi les collectivités territoriales ne s'investissent pas plus dans ce domaine ? « Elles investissent bien énormément dans une piscine, pourquoi pas dans la santé ? »
05/03/2018 à 13h28
https://www.egora.fr/actus-pro/assurance-maladie-mutuelles/37188-reste-a-charge-zero-la-mutualite-demande-du-temps
"........
Interrogé samedi sur France Inter, le président de la Mutualité Thierry Beaudet a affirmé "qu'il va falloir réfléchir un déploiement très progressif" de la réforme du "reste à charge zéro".
Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, le "reste à charge zéro" fait l'objet de trois négociations parallèles qui doivent s'achever en mai, le calendrier de la réforme devant être détaillé avant l'été.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué en janvier que la mesure bénéficiera aux 95% de Français couverts par une complémentaire santé et ne devra pas faire flamber les tarifs des assureurs et des mutuelles.
"La ministre est très attachée à ce que (le) reste à charge zéro n'ait pas d'effet inflationniste sur les cotisations. Nous partageons cet objectif. Cela veut dire qu'il va falloir réfléchir un déploiement très progressif", a déclaré Thierry Beaudet. Il suggère "dans un premier temps (de) circonscrire son périmètre pour voir les effets avant de l'étendre progressivement".
Par ailleurs, "on n'est pas obligé de faire dès le 1er janvier prochain en même temps l'optique, le dentaire et l'audioprothèse", a-t-il ajouté. "Puisque c'est un projet à l'horizon du quinquennat, servons-nous de cette période pour imaginer un déploiement progressif de ces mesures", a-t-il conclu.
[Avec AFP]
........."
Pour ceux qui prevoyaient de faire tourner le bague rouge avec la gros grain l'année prochaine, ca risque d’être plus amusant avec les plafond l'année prochaine et le reste à charge zéros plus tard à des tarifs qui dépendront des conditions de revoyure.
Par contre c'est bizarre, mais ca ne semble pas être un problème pour les installations l'impossibilité de faire un dossier de prêt pour le rachat d'un cabinet avec des tarifs et des volumes qui risquent d’être contraint.
05/03/2018 à 13h32
"Il y a bien un numerus clausus, qui a même explosé l'an dernier"
l'explosion n'a pas dû faire beaucoup de blessés
05/03/2018 à 13h41
boxdistal écrivait:
---------
> "Il y a bien un numerus clausus, qui a même explosé l'an dernier"
>
> l'explosion n'a pas dû faire beaucoup de blessés
Le numerus clausus augmente déjà dans les filaires légale et permet de fournir de la mains d'oeuvre pour les annexes de fac en province. Il est doublé avec les filières exotiques.
Après faire une demande de prêt sans pouvoir se baser sur les chiffres du prédécesseur et sans pouvoir définir des tarifs, ca risque de bloquer au niveau des banques surtout avec la rentabilité actuelle des jeunes installés qui est ridicule. Les banques ne sont pas là pour perdre du fric avec des risques de faillite majorées par les délires de macron.
05/03/2018 à 18h04
carident écrivait:
--------
> « Le principe, c'est d'y installer son cabinet, et de payer une location, ou
> d'être propriétaire. Mais les anciens dentistes, qui ont fini de payer le leur,
> ne vont pas le mettre en vente pour s'y installer. » Seule solution : On devrait
> faire comme les pharmacies, une boutique pour tant d'habitants, et au-dessus,
> pas possible de s'installer. Mais la profession ne veut pas, ce n'est pas assez
> libéral ! »
Donc la sécu décide de nos tarifs, de notre lieu d'installation, Et pourquoi pas payer nos emprunts et nos factures hein ? Autant pousser le raisonnement jusqu'au bout. libéral de mes 2. Encore un cadre de l'ex syndicat majoritaire qui ferait mieux de la fermer. Tu n'as qu'à te déconventionner pour te rendre disponible pour ceux qui en ont réellement besoin. Tu feras autre chose que des soins de masse à un tarif de merde.
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
05/03/2018 à 18h23
"Les administrations ont une vision de l'économie qui peut être résumée en quelques mots : « Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le. » Ronald Reagan.
Le con il demande plus de subventions. Tu n'as pas assez ramassé avec la gestion catastrophique du dentaire par l'état ? Tu en veux encore ?
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