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On se fait niquer.
23/04/2018 à 15h03
https://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/un-prix-limite-pour-certaines-audioprotheses_2719706.html
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Les audioprothésistes envisagent dans le même temps une hausse par étapes du remboursement par l'Assurance maladie, qui passerait de 120 euros par appareil aujourd'hui à 540 euros en 2022, ce qui représenterait à terme 320 millions d'euros de dépenses supplémentaires par an. La part des complémentaires santé (assureurs, mutuelles, instituts de prévoyance) augmenterait aussi, de 450 à 660 euros par prothèse, pour un coût estimé à 200 millions d'euros. Dans ce scénario, le remboursement intégral, objectif du "reste à charge zéro", serait donc effectif à partir de 2022.
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23/04/2018 à 15h19
420 euros d'augmentation du remboursement par la SECU soit + 350%
et donc une base sécu multipliée par 4,5 en 2022
pour les complémentaires +25% de remboursement ( si la phrase est en bon francais, sinon on sait pas)
au total 540 + 660 = 1200 euros par prothèse !!!
ils vont pas en vendre beaucoup dans les 3 prochaines années...
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la csnd a voulu le "fromage" de la CCAM
la SECU a ajouté une tapette autour
23/04/2018 à 15h28
La sécu et les mutuelles dans cette options ont tout intérêt à ce que les patients ne différent pas l'achat de leur équipement contrairement à nous.
Car pour nous pas de reel investissement en plus sur les prothèses et pour les mutuelles, celles ci gagnent très rapidement sur la baisse des inlay-cores.
24/04/2018 à 06h37
http://www.ouiemagazine.net/2018/04/23/reste-a-charge-zero-en-audio-la-profession-tire-la-sonnette-dalarme/
Leurs syndicats sont unis et réclament plus!
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Reste à charge zéro en audio : la profession tire la sonnette d’alarme
En pleine concertation sur la mise en place d’une offre sans reste à charge en audioprothèse, le CNA, le Synea et l’Unsaf mettent en garde contre le risque d’échec sanitaire que représenterait le projet actuellement prévu par la Direction de la Sécurité sociale (DSS).
Dans un communiqué commun, les trois organisations professionnelles montrent du doigt les modalités et les tarifs que tente d’imposer la DSS. Selon le CNA, le Synea et l’Unsaf, le projet actuel « prévoit l’addition de mesures telles que la fragilisation de l’accompagnement des patients ou l’interdiction de renouvellement avant 5 ans des appareils qui hypothéqueront gravement l’accès aux soins ». De telles dispositions auraient en particulier trois conséquences dommageables.
La première serait la constitution de « futurs déserts en audioprothèse », les premières études d’impact montrant que la nouvelle réglementation menacerait la viabilité économique de la filière : « Les centres d’audition les plus fragiles devraient mettre la clé sous la porte, avec une raréfaction des audioprothésistes hors des grandes agglomérations. » Par ailleurs, le non-renouvellement des appareils avant 5 ans empêcherait l’accès des patients aux dernières innovations technologiques. Cela nuirait par ailleurs à la qualité des soins puisque « 42 % des utilisateurs ressentent aujourd’hui le besoin de renouveler leur équipement avant la 5ème année ». Enfin, la DSS maintient sa volonté de dissocier la vente de l’équipement initial du suivi ultérieur. Cette dissociation, préconisée par l’Autorité de la concurrence, « mettrait à mal l’indispensable accompagnement du patient. Un suivi de qualité est la condition sine qua non au maintien des performances des appareils et donc au bien être des malentendants », insistent les instances professionnelles.
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