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Sifflez en travaillant...
11/03/2019 à 12h55
Bonjour à tous,
Avant toute chose, si vous saturez de lire des posts ressassant la même inquiétude/exaspération en ces temps troublés, vous pouvez passer votre chemin. Mon pavé n’a rien d’original mais il aura peut-être le mérite de résumer la vision de beaucoup de jeunes diplômés…
Présentation : j’exerce depuis moins de 3 ans (omni), je suis actuellement dans un cabinet de groupe, avec agenda qui se remplit bien et matériel récent. Ce qui est une chance par rapport à beaucoup.
Pour autant, l’épanouissement professionnel n’y est pas. Il y a beaucoup d’éléments frustrants maintes fois discutés ici, le principal étant la relation compliquée entre praticien et patient par défaut de sensibilisation à notre profession. Je constate donc souvent qu’en dépit des explications / vulgarisations, malgré le ton rassurant et professionnel que je peux adopter, beaucoup de patients auront tendance à fuir si on les sort de leurs certitudes.
Résultat j’ai l’impression de lutter tous les matins pour conserver ma motivation et ma rigueur pour des patients qui… ne le méritent pas.
Il y a ceux qui estiment que le dentiste n’a pas à connaître les antécédents médicaux et qui vous regardent comme un hurluberlu quand vous prescrivez des examens complémentaires. Ceux qui râlent à la pose de digue (« c’est vraiment indispensable votre truc ? ») malgré une explication tournée positivement, sans trop faire le lien avec pourquoi leurs précédentes dévitalisations ont viré en abcès. Ceux qui voudraient que vous baissiez telle ligne du devis et qui s’en fichent bien de la provenance ou qualité de la prothèse. Ceux qui ne comprennent rien à ces histoires de conserver la dent (surtout quand ça vient d’un jeune et que le mot onlay résonne déjà « anglicisme start up nation embrouille »), et qui même s’ils venaient à être convaincus, ne le feront pas car la mutuelle a le dernier mot. Ceux qui n’ont aucune envie d’entendre parler de parodontie alors qu’ils sentent leurs gencives saigner et leurs dents bouger, parce que ça fait un coût et que c’est bien pénible ces histoires de matériel d’hygiène. Je n’ouvre pas le chapitre prévention, on pourrait glousser…
Tout ça sans parler du 1er avril, avec obligation de proposer au patient deux devis comme si on était un vrai marchand « voilà monsieur, ici c’est l’offre gratuite et là l’offre premium ». Et comment espérer que certains sortiront encore la biodentine du tiroir pour 60e opposables avec 15mn de prise sous champ….
J’ai vu plusieurs cabinets où les praticiens font un gros chiffre, ont la côte auprès de leur patientèle. Ca a de quoi laisser pantois. Les soins sont faits en 5-10mn, les complets posés après un alginate express… Mais « le dentiste est sympa / avec lui ça va vite / il est plus arrangeant ». Commentaires 5 étoiles, CA record, tout le monde semble y trouver son compte. Alors je me pose parfois la question : pourquoi s’enquiquiner ? Ne serais-je pas plus tranquille à rendre le service voulu sans chercher à faire « trop » ?
Comme pas mal de jeunes camarades j’ai choisi cette voie pour la santé et le plaisir du travail bien fait, je sens le goût amer de l’arnaque à l’idée d’avoir passé un concours et fait 6 ans pour un tel résultat. Au final j’ai gagné le droit de pratiquer comme il y a 30 ans, avec en plus la concurrence déloyale (merci internet doctolib et les centres), et en moins le respect qu’on pouvait avoir pour la profession (« Ici dentiste sans RDV, face à Auchan, tarifs imbattables » ça donne un sacré coup à l’image…). Sans parler de la liberté de choix des traitements, imposés maintenant par les mutuelles mais aussi la Sécu.
Comment garder une pratique honnête et de qualité quand on est en passe de devenir la nouvelle destination de tourisme dentaire en Europe et en sachant qu’on ne peut pas tous exercer sur les boulevards haussmanniens et tourner aux devis HN?
On me dira que c’est difficile, que c’est justement notre rôle d’éduquer et que les patients finiront par se rendre compte de la différence de qualité. Mais c’est une pression, une fatigue. J’en ai souvent marre des patients, je les trouve pour la majorité ingrats, je me demande si on va se rendre compte rapidement qu’on fonce dans le mur, en tout cas je l’espère.
Beaucoup de mes aînés libéraux dentistes ou médecins qui ont vécu « l’âge d’or » (s’il en existe un) me disent de quitter ce pays sans avenir pour les diplômés français. On pensait être une denrée rare dans ce pays en pénurie de praticiens mais rien n’est fait pour nous donner envie de rester… L’expatriation est une solution que j’envisage parfois.
J’espère que le ton de ce message ne parait pas méprisant pour les confrères qui exercent avec des contraintes… D’ailleurs chaque jour qui passe je prends conscience de la réalité financière du métier et je comprends désormais les « compromis » des libéraux (temps de rdv, prothésiste exotique, refus de soins pedo/chir à perte…), car il faut bien survivre. Jusqu’où va-t-on pouvoir aller ?
Bref, à l’heure actuelle il ne me reste plus que la confiance en mon travail (ou plutôt en la bonne volonté que j’y mets). Comment ne pas perdre ça ? Dois-je refuser de soigner ceux qui ne suivent pas ma philosophie et les adresser au centre voisin ? Ou emprunter la "pente glissante" et m’adapter au niveau d’exigence du patient, abandonner mes bonnes pratiques, tirer le bénéfice de temps/argent de mon côté mais rentrer au moins le soir l’esprit tranquille ? Comment filtrer les non sérieux, les abonnés absents, ceux qui nous donnent envie de raccrocher le tablier ?
Je sais que je dois changer ma façon d’appréhender le métier, ça me plombe le moral quand ça ne devrait pas ; je vois à côté des confrères qui ne se posent pas tant de questions vivre sereins, gagner mieux leur vie et je me dis que je n’ai sûrement rien compris.
Je n'oublie pas que nous exerçons un beau métier malgré tout... Merci d’avance d’avoir lu et pour vos retours.
11/03/2019 à 13h32
W8A si tu trouves la solution, je suis preneur !!! (26 ans que je cherche ...)
En attendant Bienvenue !! (et pas que dans la vraie vie, Bienvenue tout court ...Ici au moins tu trouveras des gens sympa, ...normalement ..!)
11/03/2019 à 14h07
ton constat est très lucide et mature, chapeau!
je me souviens que lors du procès foireux d'Outreau, un expert psy avait dit "quand on est payé comme des femmes de ménage, on a des expertises de femmes de ménage"... il avait été viré, pas politiquement correct.
tu dois te déculpabiliser, tu n'es pas responsable des choix politiques du nivellement par le bas
donc soit tu acceptes les compromis, soit tu t'expatries
11/03/2019 à 14h12
Quand j'ai débuté, je prenais tout le monde et j'essayais de faire du bon boulot et surtout sans faire mal et je bossais 6 jours par semaine et des fois jusqu'à 21h. Petit à petit les gens content m'ont envoyé leur famille et petit à petit j'ai viré Les chiants, les râleurs, les en retard, les mauvais payeurs, petit a petit j'ai fais des travaux plus compliqués, puis l'implanto... et il m'a fallu de la constance, de la patience Etc. Peut être les jeunes êtes vous trop impatient. Il faut du temps pour que les gens vous écoutent et encore du temps pour qu'ils acceptent vos plans de ttt. C'EST la vie
Cordialement
11/03/2019 à 14h17
C'est tout le décalage entre la Fac et ses techniques de pointe et le cabinet de ville avec des patients qui ne peuvent ou ne veulent pas dépenser un € de leur poche pour être traités.
Il faut trouver un compromis en faisant des soins de qualité à ceux qui comprennent et du basique aux basiques !!
11/03/2019 à 14h21
Eh oui j'en suis arrivé au grossomerdo au même constat que toi...mais j'ai la chance ( si on peut appleller ça une chance) de travailler depuis 27 ans et je me dis que pour maintenant je vais tenter de tenir la rampe encore une dizaine d'année...Par contre avoir ta lucidité au bout de 3 ans c'est bluffant...Faut que tu relativises, que tu t'investisses moins, que tu fasses des compromis sinon tu vas dans le mur à cout terme, suis assez d'accord avec ciwil...
11/03/2019 à 14h30
c'est juste un boulot, il te permet de vivre plutôt mieux que beaucoup d'autres métiers. Le gars qui va à l'usine aussi ça le fait chier d'y aller le matin... Faut être bizarre pour s'éclater en grattant des dents. Le jour ou tu seras plus heureux au travail que dans ta vie privée c'est que tu auras vraiment une vie perso de merde.
Voila, moi c'est là que ma conduit ma réflexion.
Chaque matin j'attends avec impatience le soir pour retrouver ma famille
Chaque lundi j'attends le vendredi soir pour partir au ski ou pour aller bivouaquer au bord d'une rivière (selon la saison).
...et pis j'attends le retraite aussi (2047...)
11/03/2019 à 14h33
Aktobat je suis furieusement d'accord avec ta manière de voir tout ça (sauf pour le ski , moi c'est vélo et jardinage...)
11/03/2019 à 14h51
Tu as une femme, elle s'en va
Tu as des enfants, ils se barrent vers leurs amours.
Tu as ton boulot de dentiste, lui, il reste :-))))
11/03/2019 à 15h13
fifi55 écrivait:
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> Quand j'ai débuté, je prenais tout le monde et j'essayais de faire du bon boulot
> et surtout sans faire mal et je bossais 6 jours par semaine et des fois jusqu'à
> 21h. Petit à petit les gens content m'ont envoyé leur famille et petit à petit
> j'ai viré Les chiants, les râleurs, les en retard, les mauvais payeurs, petit a
> petit j'ai fais des travaux plus compliqués, puis l'implanto... et il m'a fallu
> de la constance, de la patience Etc. Peut être les jeunes êtes vous trop
> impatient.
totalement d'accord... le nerf de la guerre c'est la patientèle... c'est le point a travailler.
11/03/2019 à 15h44
avec le temps on relativise...
on fait ce que l'on peut avec ce que l'on a .
on a les patients qui nous ressemble.
les patients ont les soins qu'ils méritent
au bebut cela m'empêchait de dormir, plus maintenant
11/03/2019 à 15h49
adhoc écrivait:
-----
> Tu as une femme, elle s'en va
> Tu as des enfants, ils se barrent vers leurs amours.
pire.....parfois ils reviennent.
11/03/2019 à 16h10
zolimome écrivait:
--------
> adhoc écrivait:
> -----
> > Tu as une femme, elle s'en va
> > Tu as des enfants, ils se barrent vers leurs amours.
>
>
> pire.....parfois ils reviennent.
et même, quand ils ne reviennent pas, on va les chercher :)
11/03/2019 à 16h38
W8A écrivait:
---
> Bonjour à tous,
> > ...
> Présentation : j’exerce depuis moins de 3 ans (omni), je suis actuellement dans
> un cabinet de groupe, avec agenda qui se remplit bien et matériel récent. Ce qui
> est une chance par rapport à beaucoup.
...
> Je n'oublie pas que nous exerçons un beau métier malgré tout... Merci d’avance
> d’avoir lu et pour vos retours.
questions qui n'ont pas été abordées jusque là : comment te sens-tu au sein du cabinet : parfaitement intégré ?... un peu isolé ?... assez libre dans ton organisation ?
Bonne ambiance dans le cabinet ?
Comment tu te situes par rapport au(x) autre(s) praticien(s) ?... en adéquation avec leurs pratiques ?... en décalage ?
Et je rejoins les autres : la clé = le reflet de la patientèle ... mais qui ne se constitue pas du jour au lendemain ... et moins facilement encore quand on n'est pas titulaire
Et bravo pour la pertinence si précoce de ton analyse qui ne pourra que te servir à l'avenir
--
Le RAC pour les nuls ;-) : sur https://docs.google.com/spreadsheets/d/1uS3lJkkXLeSiN0adPR5I0aY1bJXvCK7-KAhe3UVpJAo/edit?usp=sharing
Suite à l'échec des négociations conventionnelles et la mise en place d'un règlement arbitral, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
11/03/2019 à 17h05
Tu es jeune, refais des études : j'étais aussi dégoûtée que toi au bout d'à peine une année d'exercice, malgré la confortable compensation financière qu'on avait encore un peu à l'époque. J'ai hésité, j'ai privilégié les intérêts de l'abruti avec lequel je vivais plutôt que les miens, j'ai écouté les autres et au final 24 ans après je m'en veux chaque jour.
11/03/2019 à 17h06
Il faut 6 ans au moins pour se faire une réputation .
Ca fait 17 ans que je me suis installé, et depuis le début je propose ce qu'il y a de mieux à tous.
Ensuite 2 possibilités: soit le patient accepte et je fais le bouleau, soit il refuse et je ne fais rien. Je luis explique juste ce qui va lui arriver dans 1 ans, 5ans, 10 ans.
Il revient 3 ans après avec sa dent ou ses dents pétées, son composite carié... et là on repart sur de meilleures bases et il choisit la bonne solution qui coûte plus cher.
Entre temps, je n'ai pas perdu mon temps à me battre contre des moulins à vent, lui n'a pas eu l'impression de tomber sur un commercial de meuble de salons et il revient comme un c.. avec son problème en pire.
Bref c'est tout benef et je ne me suis pas passé la rate au court-bouillon.
Si tu ne fais pas un boulot, c'est pas grave, il y aura toujours d'autre gens à soigner.
11/03/2019 à 17h25
Le mieux installe toi tout seul , tu n auras que les patients qui viennent pour toi .
Ceux qui se plaignent tu t en débarrasses gentiment (sauf les sympathiques, (ça te fait un peu de challenge))
et tu fais alors ce que tu aimes et a appris a faire , ce qui te motive.
Sinon tu as la solution dentiste conseil il cherche du monde . tu es tranquille et tu emmerdes les autres .c est les autres qui ne dorment plus .
11/03/2019 à 17h31
Les gens te prennent de haut parce que tu es jeune praticien et tu manques peut-être un peu d'assurance.
Comme donchico, tu proposes ce que TU penses bon pour le patient, avec un minimum d'explications, tu ne discutes pas 2 h avec ceux qui font ça pour le fun, c'est ainsi pas autrement.
APrès ça n'empêche pas d'arranger les patients sympa.
Maintenant je comprends que débuter actuellement c'est pas trop motivant vu la considération de nos "décideurs"...
.
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11/03/2019 à 17h43
Akrobat écrivait:
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> c'est juste un boulot, il te permet de vivre plutôt mieux que beaucoup d'autres
> métiers. Le gars qui va à l'usine aussi ça le fait chier d'y aller le matin...
> Faut être bizarre pour s'éclater en grattant des dents.
:))))
Entre nous heureusement qu’il y a des forums comme ça pour ne pas s’ennuyer d’avantage .
11/03/2019 à 22h18
Merci à tous pour vos réponses ! C'est un bien sympathique forum.
Avant tout je réagis aux "c'est juste un gagne-pain, l'important c'est d'être heureux dans sa vie privée" : je capte tout à fait le conseil derrière, càd de ne pas se laisser grignoter par son métier... Je n'en suis pas là, ma vie privée se porte bien et je ne compte pas m'épuiser au fauteuil. A vrai dire, sur les bons conseils des anciens, je n'envisage pas de travailler plus de 4j... parait-il que ça vaut pas le coup d'en faire trop ;)
Je comprends ces avis, j'ai des amis pour qui c'est effectivement "un taf comme un autre", d'autres qui sont là pour le confort financier et rien d'autre, au final chacun voit midi à sa porte ! Moi je me connais. Je fais partie des illuminés qui ont plaisir à "gratter des dents", qui aiment chaque aspect du métier, j'ai besoin d'avoir un exercice serein et la satisfaction de soi le soir m'est importante. On a justement la chance de faire un métier où c'est possible...
Ce qui revient le plus c'est que je dois me faire une patientèle à mon image et je pense aussi que c'est le point clé. Mais que faire sinon attendre que le tri se fasse ? Pour répondre aux questions (car ça donne du contexte), je suis en cab de groupe avec une très bonne ambiance et une indépendance quasi totale : planning, matériel, façon de bosser... En revanche c'est le décalage total avec les autres prats.
Je débarque avec mes lubies de jeune (du collage coiffage mettez ce qu'il vous plaira), mes soins plus longs, mes prothèses qui nécessitent 3 rdv avant pose... les patients "habitués" sont sceptiques. Quand bien même leurs soins passés ont abouti en échec, ils n'en démordent pas : au moins c'est un truc qu'ils connaissent, que la mutuelle connait aussi puisqu'il y a une ligne dans le contrat, alors que moi, bon, c'est pas très clair mon projet...
Mais hélas pour la sécu, les assurances et un peu pour moi-même, je persiste à vouloir imposer mon style... Ce tri des patients est donc indispensable, et ce sera avec plaisir, je ne veux pas m'accrocher à quelqu'un qui n'a pas confiance en moi. Concrètement, comment faire ? Proposer directement les coordonnées du dentiste "qui fait vite et efficace" au patient qui n'adhère pas ? Dire d'emblée à la présentation du plan de traitement "si vous ne souhaitez pas poursuivre / si vous voulez un deuxième avis je vous en prie" ? Je fais d'ailleurs exprès de laisser un délai de réflexion, ça éloigne l'image du dentiste qui imprime son devis bave au menton et précipite le patient pour reprendre rdv. Perso je m'en fiche que Untel ne suive pas un autre remplira bien le créneau...
Pareil pour le "si vous ne faites rien il se passera ça dans 1 ou 5 ans", je trouvais que ça faisait menace peu crédible mais si avec du recul vous me dites que le patient revient vers vous, je ne vais plus me retenir d'énoncer mes pronostics.
Enfin, casse-tête ultime, si vous avez la réponse à ça : vendre l'intérêt de ses choix thérapeutiques tout en restant confraternel... Allez, un quiz spécial endo : devinez ce qui correspond à la digue / à la radio des cônes / à l'interséance car suppuration :
- "olala c'est long avec vous, docteur machin m'avait fait toute la dent en une seule séance"
- "pourquoi vous utilisez ce truc, docteur machin il a jamais fait comme ça on était moins encombré"
- "vous vérifiez parce que vous êtes pas sûr ? docteur machin en faisait jamais"
Les vrais patients c'est peut-être nous...
11/03/2019 à 23h17
Pour la digue, si tu expliques qu'il y a de la salive et dans la salive des bactéries+le gout de javel ça passe crème.
Quand tu auras de l'ancienneté, si tu bosses bien, les patients viendront en connaissance de cause, pas rapide mais solide, c'est pas mal aussi...
Bon courage... ah une dernière chose, il y a une sélection par le physique... nan pas la beauté, encore que?...?? mais par la résistance de ton dos, tes bras etc, un peu de sport ça ne fait pas que laver la tête.
Ah oui!!! Il faut aussi une vie saine et se coucher tôt!-))