Cotation réparations et adjonctions au 1er Janvier 2021

Nous sommes d'accord, c'est exactement ce que je disais dans mon message quand on me demandait ce que je disais aux étudiants sur le sujet.

Gabzou écrivait:
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> bouboule écrivait:
> --------
> >
> >
>
> Tu me fais un procès d'intention, tu combats un épouvantail qui n'existe pas.
> Je connais nos conditions de travail, je les déplores, et je ne dis pas que tout
> est rose ni que nous sommes de nantis.
>
> J'ai juste dit que nous avions des actes rémunérateurs et pas que l'implanto. Et
> que nos revenus en étaient la preuve.
>
> Nous avons un métier difficile, avec des responsabilités, du stress. Je pense
> que nos revenus sont mérités. Mais qu'on ne me dise pas que nous ne gagnons pas
> d'argent. Certains peuvent penser que nous ne gagnons pas assez pour les
> contraintes, on peut en discuter. Mais en valeur absolue dans notre société,
> nous gagnons objectivement beaucoup.

Pas de procès d’intention! Je remets ici la phrase qui m’a fait réagir :
« Sans vouloir relancer le débat déjà vu maintes fois, c'est dur d'affirmer qu'on
> ne fait que des actes à perte ou faible rémunération tout en ayant un revenu
> moyen dans les 10% les plus élevés. »


J’insiste, lire ça d’un professionnel de santé, qui plus est enseignant, je trouve ça juste hallucinant.
On a pris une vilaine manie concernant les professionnels de santé en France, qui est de toujours tout ramener à l’argent. Du point de vue de la sécu, c’est très confortable, ça leur permet de tout faire passer avec à chaque fois la même rengaine: « hé oh vont pas se plaindre, ils sont blindés les chiffres le prouvent. »

Sauf que, dans quelle autre profession on peut imaginer qu’à la suite de nouveaux accord de branche, les revenus des concernés diminueraient ? Donc bien sûr qu’à chaque nouvelle convention la profession se débrouille à trouver des moyens de maintenir ses revenus! Encore heureux!! L’économie du cabinet et la stabilité financière personnelle rend ce maintien obligatoire, sauf à n’avoir aucune charge ni aucun emprunt pro ou perso sur le dos.
Et le gros problème, c’est que quand tu es omnipraticien sans implanto et sans paro, depuis le RACO, les moyens de maintien compatibles avec une pratique conforme aux données acquise 2025 sont maintenant quasi inexistants… par exemple, un compo une ou de faces sur une 46, qui honnêtement ici pose la digue pour le faire??
C’est ça que je te reproche Gabzou, quand tu dis :  « J'ai juste dit que nous avions des actes rémunérateurs et pas que l'implanto. Et que nos revenus en étaient la preuve. » Tu prends un raccourci qui est à mon sens inacceptable pour un professionnel de santé.
Nos revenus constants ou en légère augmentation ( sans comparaison avec l’inflation des 5 dernières années du reste) sont de moins en moins le fruit d’une hausse des tarifs à fortes valeurs ajoutées et de plus en plus le résultat d’un exercice qui glisse doucement vers le low-cost.
Comment tu vis le fait qu’une bonne part de ce que tu enseignes à tes élèves ne sera jamais mis en pratique par ces mêmes élèves dès leurs premiers jours d’exercice ( digue en endo ou en soins conservateurs, collages, vrais détartrages pas bâclés, extractions, actes de preventions type EHO, réparation de PA voir PA tout court, vrai bilan en première consultation… la liste est longue et est en constante augmentation…)?
Renvoyer l’argument du pognon venant de ta part, je n’arrive pas à l’entendre, désolé.