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Cotation prothèse alliage précieux
11/06/2025 à 08h34
Bonjour,
Quelle cotation pour une couronne en alliage de métaux précieux ou Stellite en alliage de métaux précieux.
Merci
11/06/2025 à 12h18
https://www.google.com/search?q=couronne+pr%C3%A9cieux+CCAM&rlz=1C1CHBF_frFR954FR954&oq=couronne+pr%C3%A9cieux+CCAM
Aucun code pour l'amovible précieux.
Si ça te revient trop cher tu peux faire une ligne NR de facturation du métal précieux au poids.
11/06/2025 à 14h53
MERCI GABZOU.
OK pour la couronne;
Concernant le stellite cela me semble une bonne idée.
11/06/2025 à 18h39
Gabzou écrivait:
------
> Si ça te revient trop cher tu peux faire une ligne NR de facturation du métal
> précieux au poids.
C'est officiel ou officieux ?
11/06/2025 à 18h49
Officieux je dirais....
--
On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
11/06/2025 à 19h50
Clairement officieux, comme tout ajout de HN sur un acte existant.
Mais celui là est moins pire, car il y a du matériel concret derrière, et tu peux lui proposer la version classique en alternative. Comme faire acheter le pangen.
Tu peux même envisager que le patient achète/paie directement le matériau au labo je pense.
Bien évidemment si c'est une demande directe de sa part.
Si tu systématises à la place d'un métal classique, ça ne passe plus je pense.
Dans le doute avis du cdc, mais il risque de te dire que c'est impossible à facturer.
11/06/2025 à 20h40
Les coiffes en métal précieux sont dans la ccam mais en panier libre.
Pour moi le souci est que les métaux actuellement en rac0 sont officiellement cancérogènes et bien souvent toxiques pour cause d'allergies ou de risques d'oxydation.
D'ailleurs en janvier 2026 fini les coiffes coulées en non précieux et arrivée des coiffes full zircone molaire en rac0.
Concernant les risques d'électrolyse et d'allergies faut pas se leurrer les alliages semi précieux sont pas mieux que le chrome cobalt.
Depuis la mise en place du rac0 je propose des coiffes coulées en titane (d'ailleurs pas coulées) en me disant que c'est au moins le même métal que les implants les plus couramment utilisés.
Il faut savoir qu'on voit de plus en plus d'intolérances au titane, surtout le grade 5, qui est alliage de titane, de vanadium et de je sais plus quoi et qui surtout présente des traces de nickel, nickel auquel environ 20% de la population est allergique, surtout les filles exposées aux bijoux fantaisie depuis toutes petites.
Il y a des cas d'allergie ou de rejet avec d'autres dispositifs médicaux en titane comme les prothèses de hanche, et du coup les chir proposent de plus en plus des solutions en céramique.
Au fait.... En quoi sont faits les stents? En métal... Et là je sais pas si il existe des solutions alternatives.
Du coup j'essaie au maximum de proposer des solutions céramique, zircone ou autre, y compris pour les implants afin de minimiser les risques de rejet.
Concernant les coiffes titane je les facture comme CC rac0 mais le patient est prévenu que le coût de labo d'une coiffe usinée en titane est de 50€ de plus que la CC rac0.
Si je facture ces 50€ je sors du rac 0 et le patient sera remboursé peau de zebi.
C'est donc 50 balles en plus en liquide.
Voilà c'est dit et vu que je me suis dénoncé publiquement je pense que je finirai en taule sous peu.
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
12/06/2025 à 01h32
Il faut remettre les choses à leur place. Le cobalt est supposé cancérogène. Pas prouvé. Pas interdit.
Et l'origine de cette supposition est l'effet cancérogène dans les poumons de souris de poussière de cobalt. La flemme de chercher la dose, mais il n'y a en tout cas aucune raison de penser que le cobalt est cancérogène en contact cutané ou muqueux.
La vraie allergie est exceptionnelle, de même que l'oxydation. Il y a 10 ans j'en voyais de l'oxydation avec des couronnes sur des amalgames. Là ca fait des années que je n'ai pas vu un cas.
En conclusion:
Légalement, le cobalt est toujours autorisé (avec quelques conditions d'affichage).
Scientifiquement, le risque n'est ni prouvé ni supposé pour du métal solide.
Comme pour le perborate, je continuerai à l'utiliser.
12/06/2025 à 09h20
Gabzou écrivait:
------
> Il faut remettre les choses à leur place. Le cobalt est supposé cancérogène. Pas
> prouvé. Pas interdit.
> Et l'origine de cette supposition est l'effet cancérogène dans les poumons de
> souris de poussière de cobalt. La flemme de chercher la dose, mais il n'y a en
> tout cas aucune raison de penser que le cobalt est cancérogène en contact cutané
> ou muqueux.
>
>--------------------
Il me semble que l'interdiction vient du fait de l'exposition aux poussières et vapeurs lors du polissage des coiffes, donc exposition des prothésistes plutôt que des patients.
12/06/2025 à 12h08
moritooth écrivait:
---------
> Gabzou écrivait:
> ------
> > Si ça te revient trop cher tu peux faire une ligne NR de facturation du métal
> > précieux au poids.
>
> C'est officiel ou officieux ?
Je pose la question, parce pendant longtemps pour les métaux précieux sur mes devis je mettais : prix de la couronne en or x€ + y€ par gramme au delà de 4 grammes. Ca evitait l'effet de surprise lors du poids au retour du labo. J'ai fait ça pendant des années, et avec l'arrivée de la CCAM et des nouveaux devis, je me suis fait recadré par plusieurs mutuelles, et à l'époque mon CDC que j'avais questionné m'avait effectivement dit que je ne pouvait pas le faire, pour la fixe il suffit de bien prévoir son devis, et pour l'adjointe en précieux on sort des DAS, et donc le stellite devient NR .
12/06/2025 à 15h11
Je suis du même avis que le CDC pour l'interprétation des textes.
Pour la couronne tu prévois le tarif.
Pour le stellite tu es coincée.
Si tu suis les textes à la lettre, soit tout le stellite passe en NR, soit tu factures au plafond RAC modéré.
D'où l'idée de proposer l'achat du métal au labo par le patient, ça reste bordeline mais moins que si toi tu factures.
Une fois un patient m'a lui même ramené son or pour que je lui en fasse un onlay. Le labo a validé la procédure, j'ai adapté le tarif en conséquence (mais bon, on restait sur un acte libre de toute façon).