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oculomotricité

Fourre tout 05 12 08 017 apc4pu - Eugenol
Pier

31/08/2005 à 12h56

Salut Isaie, je rebondis sur ta dernière parole et je pense que l'on pourrait en faire la base d'une plate forme commune à partir de laquelle on pourrait tous construire un édifice stable: " l'occlusion n'est pas simple et 100% de réussite est une contre-vérité."
En effet, parmi les patients qui nous sont adressés il y a divers catégories et dans les traitements que nous proposons, certains adhèrent et d'autres non.
Pour moi, ceux-là sont considérés comme des echecs car nous n'avons pas su les motivés. Puis il y a ceux qui vont mieux, rechutent et ne reviennent pas, mais là on ne le sait ps mais quelquepart, il y a aussi echec.
Et si on voit bien il y a tous ceux qui souffrent et qui ne consultent pas et là encore il y a quelque part echec.
Finalement, il y en a très peu sur le nombre total de patients potentiels que nous soignons et que nous soulageons, à défaut de guérir.
Et cela, quelquesoit la méthode utilisée.
Voilà donc la base commune trouvée, il faut maintenant faire les fondations avant de monter l'immeuble.
Qui amène le ciment les pelles et les briques?


occlusion

31/08/2005 à 15h16

Pier Ecrivait:
----------------
> 100% de réussite est une contre-vérité.
>
Sauf que tu n'as jamais des échecs "totaux" sur PMRI et qu'il faut parfois que le praticien fouine dans ses réserves profonde pour chercher pq un PMRI ne donne pas satisfaction entière.
J'ai encore "attrapé" aujourd'hui un contact NT gauche (37 mésioversée) sur l'initiation de la guidance canine droite : le patient retrouvait toute la sympto comme s'il n'avait jamais eu de prothèse occlusale.
Il est vrai que c'est parfois intellectuellement épuisant pour le praticien.
Cela peut prendre des heures et des heures avant de trouver, mais "qui cherche trouve", non ?
C'est ma "devise" d'encouragement du praticien avant de déclarer que "c'est foutu" et déclaration que je n'ai pas encore faite.
Donc : échec = zéro.


Fourre tout 05 12 08 017 apc4pu - Eugenol
Pier

31/08/2005 à 23h03

Cher occlusion relis mon post.
Je considère comme echec Tous les gens que l'on a pas pu traiter, y compris ce qui ne sont jamais venus, car il ignorer qu'aà leur porte, quelqu'un avait la possibilité de les soulager.
Ceci dit, tu le sais, je suis à fond pour le PMRI, et parfois il faut aller effectivement chercher très loin pour savoir pourquoi le problème persiste.
Mais tu sais aussi que ce sont les patients qui ne suivent pas parfois. Alors pour faire plaisir à tout le monde et pour renouer un dialogue qui est malgrès tout très instructif surtout si chacun essaie d'aller vers l'autre, même si c'est pour le contrer ( de manière courtoise et confraternelle) car on est pas obliger d'adhérer aux idées des autres mais on est quand même censés les connaître et écouter ce que chacun a à dire, pour faire plaisir à tout le monde, donc parlons de 99.999999999999999999999999 % de réussite et le reste, comme pour l'alcool qui se pert au cours de la distillation, disons que c'est la part des Anges.( ET cela en plus aura le mérite de nous épargner les vannes douteuses sur le sexe, ils n'en ont parait-il pas.)D'autant plus que le pourcentage restant rapporté au nombre d'habitants de la planète ( 6 milliards )fait quand même un paquet de monde.


Icon poker h4nm2d - Eugenol
jeff

31/08/2005 à 23h17

Pier ou Occlusion : cela sera possible d'avoir un pas à pas en photo, du début à la fin ?

Photo du patient, extrait vidéo , anamnèse, photo des moulages, explication du diagnostic et du plan de ttt, photo du PMRI sur le moulage , en bouche, reglage ( comment, pourquoi ), prothèse definitive

Même s'il est pas possible d'apprendre par internet le réglage du PMRI, cela sera bien de voir et comprendre enfin l'occlusodontologie.


Fourre tout 05 12 08 017 apc4pu - Eugenol
Pier

01/09/2005 à 01h31

Salut Jeff, tu sais, tout ce que tu demandes est très bien expliqué dans le livre de Jeanmonod, qui existe toujours et que l'on peut trouver chez l'éditeur GROUPE LIAISONS S A qui est plus connu sous le nom d'Edition CDP.
Les analyses y sont très complètes et la phylosophie pour traiter les cas très bien expliqué.
Par ailleurs Albert Jeanmonod a toujours un service à l'hôpital Saint Antoine Paris.
Il ne s'agit ps de se défiler mais les cas sont nombreux, les causes diverses et pourquoi refaire un travail déjà fait.


occlusion

02/09/2005 à 17h13

> extrait vidéo
>
10 à 20 Mo sur Eugenol.com ? On va se faire jeter comme des malpropres. :-)
Pour avoir une idée du travail : deux heures par jour ouvrable pendant deux semaines pour un cas « difficile » et on avance selon la symptomatologie décrite jour après jour par le patient, ce qui varie grandement d’un patient à l’autre. C’est vrai que c’est écrire beaucoup pour ne pas apprendre plus que dans l’ouvrage de référence.
La malocclusion joue à cache-cache avec le praticien = adaptations positives + adaptations négatives.
Le tout est d’être plus malin que les adaptations négatives. Facile à dire, mais moins facile à réaliser.
Dernier coup pour déjouer les contacts non travaillants lors de la protrusion chez un patient : hauteur incisive centrale (guidance en protrusion) = 15 millimètres. J’aurais voulu redescendre cette hauteur à 14 ou 13 mm, mais à ce moment là, ce sont les 27-28 et 37-38 qui désengrène mes guidances antérieures. Et si je meule 27-28 et 37-38, elles se retrouveront au ras de la gencive mandibule + sensibilité dentinaire.
Entre deux maux, il faut choisir le moindre ?


patientx

02/09/2005 à 21h13

Dernier coup pour déjouer les contacts non travaillants lors de la protrusion chez un patient : hauteur incisive centrale (guidance en protrusion) = 15 millimètres. J’aurais voulu redescendre cette hauteur à 14 ou 13 mm, mais à ce moment là, ce sont les 27-28 et 37-38 qui désengrène mes guidances antérieures. Et si je meule 27-28 et 37-38, elles se retrouveront au ras de la gencive mandibule + sensibilité dentinaire.
Entre deux maux, il faut choisir le moindre ?



...et je peux dire qu'en déjouant de cette façon ,Occlusion, mes douleurs au cou et aux tempes se sont envolées comme par enchantement,c'est merveilleux!
Ah les mauvais contacts qui ns jouent des tours!



JL

04/09/2005 à 15h15

Le cas de Patientx m'intrigue beaucoup...

Ai-je bien compris (rectifiez moi si j'ai mal compris) :

- classe II (molaires très courtes) au départ (avec plens de symptômes : tension oculomotrice, faciale, douleurs aux tempes, lombaires, ...),

- à qui occlusion aurait diminué (ou augmenté) la DV qui l'aurait soulagé (disparition de tension faciales et douleurs aux tempes), car suppression de contacte dentaire nocif ???

Peut-on avoir un peu plus d'éléments sur le type de traitement ???


occlusion

05/09/2005 à 01h10

> - classe II (...)
>
Diagnostic de la classification des malocclusions depuis E. H. Angle : classement vertical et depuis 1898.
NB : nous somme en septembre 2005 et il y a eu « mai 1996 » pour le confirmer : 18th N.I.H.

> - à qui occlusion aurait diminué (ou augmenté) la DV qui l'aurait soulagé (disparition de tension faciales et douleurs aux tempes), car suppression de contacte dentaire nocif ???
>
Il te faut relire patientx.
La réduction de l’Espace libre vers l’E.I.O.R. a soulagé la mal oculomotricité et les rayons algique bilatéraux au niveau des m. masséter – m. temporal antérieur.
Mais les contacts Non-Travaillants (NT) 36-37/26-27 et 46-47/16-17 en protrusion sagittale exagérée font immédiatement « exploser » les deux m. trapèzes, et pas un petit peu.

> Peut-on avoir un peu plus d'éléments sur le type de traitement ???
>
Ben voyons : si c’est occlusion sur une DSD, c’est le Plan de Morsure Rétro-Incisif, non ?

Ceci étant, un grand chapeau à patientx : grandes compétences en Occlusodontie (prenez-en de la graine ! ), beaucoup de courage et de patience pour me supporter pendant 15 jours avec des entrecôtes tous les jours pour pouvoir tester la fonction proprioceptive en moins de 24 heures. La symptomatologie, originelle depuis plus de dix années et dite « subjective » par les « Scientifiques », est passée grâce au PMRI-PO, ce qui ne fût pas « simple », mais dès que les incisives arrivent et dépassent le bout à bout vers l’articulé croisé antérieur, les contacts NT font disjoncter instantanément les portions nucales des deux m. trapèzes.
D’où la hauteur de 15 mm donnée aux incisives ( ! ).


occlusion

05/09/2005 à 01h33

NB : les RACINES des incisives centrales ne font que 12,5 mm de « haut » dans l’os alvéolaire (Marseillier E., 1937).
Donc, je serai obligé de solidariser le bloc incisivo-canin, voire les PM pour supporter le porte-à-faux des 15 mm des COURONNES des incisives centrales = "guidance antérieure", après les "guidances canines".
C'est le technicien dentaire qui va encore « voir rouge » pour fignoler une esthétique antérieure acceptable.
Mais, ce n’est pas sa « première » dans la répartition des rôles sous une "Trilogie dentaire" :
- Patient = Hygiène,
- Praticien = Fonction,
- Technicien = Esthétique.


JL

05/09/2005 à 02h08

J'ai déjà relu plusieurs fois le post de Patientx : n'aynat aucune idée de ce qu'est un plan PMRI, ... j'ai compris de travers...

Fellicitation occlusion.

Car elle a beaucoup souffert ces 10 dernières années, et que les méthodes de traitement réversibles (gouttières, prismes, semelles posturaux) ne l'ont pas soulagée...

J'aimerai bien savoir si sa maladie de Raynaud a été diminuée en ampleur depuis ce traitement occlusal (ce type de vaso-cosntriction serait une conséquence posturale).

Quant à moi, j'ai plus de chance : le traitement de Lisbonne a suffit pour me débloquer l'ensemble des symptômes (y compris des symptômes d'ATM, qui me créaient chroniquement des morsures de la langue, de l'intérieure de la joue droite, et des blocages de mandibule lorsque je baillais...: j'étais de cl. II + déviation gauche de mâchoire).

Cordialement


patientx

06/09/2005 à 14h49

Bonjour JL!


...et je peux dire qu'en déjouant de cette façon ,Occlusion, mes douleurs au cou et aux tempes se sont envolées....

Oui mais le lendemain...
Les mauvaises adaptations ne veulent toujours pas me donner la paix éternelle et les symptomes douloureux ont revètu un nouveau visage:au réveil, en effet ils partent maintenant des muscles trapéziens pour remonter aux tempes et irradier un peu derrière les orbites.
Le pari n'est pas encore gagné mème avec un bon vieux PMRI,je savai que je ne serai pas, hélas un cas facile mais ce que je peux vs dire c'est que j'ai remisé ces bonnes vieilles lunettes à prisme sans problème,le rééquilibrage occlusal a suffi pour détendre mes muscles oculomoteurs et ptérygoidiens.
Par contre il me faut gérer l'aspect psychologique et entendre les gens vs demander:
tu va rester comme ça tout le temps me sappe le moral.(15 mn d'incisives ça ne passe pas inaperçu!)
Et pour répondre à votre question en ce qui concerne le syndrome de Raynaud,c'est vs qui le définissez ainsi,je n'en sais rien...à vrai dire ce n'était pas ma préoccupation première,vs vs en doutez!

cordialement!


JL

18/09/2005 à 21h42

Bonjour PatientX,

Votre description m'évoque un changement de mode de décompensation posturale, rien de plus...

La maladie de Raynaud n'est ni plus ni moins un indicateur de persistence de SDP, rien de plus...

Si je cite d'abords ce symptôme, c'est qu'à travers mes lecture, les traitement mono-entrée ne fait pas souvent disparaître ce symptôme : cela signifie que le SDP demeure malgré le constat d'amélioration sur les symptômes gênants !!!

ça pourrait aussi bien être un tout autres symptômes (douleurs, troubles cognitifs, pseudo-vertiges, troubles psychologiques, troubles digestifs, respiratoire, cardio-vasculaire, ...).

15mm d'incisives : c'est beaucoup, en effet.

J'ai mesuré les miennes : 9mm en haut, 6mm en bas, en "Bout à Bout Incisive", j'arrive à 15mm gencive-gencuve... mes autres dents sont plus courtes que mes incisives ...

J'ai une DSD (interposition linguale fréquente, langue souvent en butée contre les incisives inf, ...).

Malgré une insistance particulière depuis plus d'un an (poussée volontiare pour essayer de faire bouger mes 31 et 41 : mal plantées : pivotées vers l'intérieure), rien n'y fait, elles ne bougent pas d'un yota.

Sur ma pano, j'ai constaté que mes 36,37,46,47 sont inclinées vers l'avant (incisives infs trop étroites): j'ignore si c'est dû au fait que mes 8 ont poussé tout le monde vers l'avant...

mes 8 sont toutes arrachées à l'âge de 24ans, à ma demande...

Depuis que j'ai appris que certains contacts dentaires peutvent être iatrogènes (surtout lorsque qu'il y a effort tranversal induit par le contact dentaire), je dessers mes dents consciemment : augmentation de DV sans cale matérialisée (ça ne me demande pas d'effort particulier).

Il me reste encore 2 amalgames qui me crée un courant continu de 200mv chacun : j'ignore la contribution de ces 2 plombages sur mon SDP... Mon dentosophe tarde à me les remplacer...

Malgré cette DV largement insuffisante d'après ce que j'ai pu lire sur le site d'occlusion, mon traitement proprioceptif fonctionne relativement bien : pas beaucoup de récidives, et à chaque récidive, j'arrive à identifier le coupable (lunettes déformées, donc mauvais effet prismatique induisant de nouveau mode de décmpensation).

Je me demande si cette hypersensibilité à l'entrée oculaire ne serait pas induite par mon entrée occlusale... car je suis sensible à 1° près à l'orientation de prisme...


occlusion

21/09/2005 à 00h50

Dans le retour vers la RMDA, les symptomatologies oculomotrice et brasophile seraient les premières à disparaître au niveau de la clinique du traitement occlusal : ceci va soulager leurs adeptes.

D'autre part, cela fait trois cas où je me rends (finalement) compte que le patient cherche désespérément les failles de son occlusion en se mordillant / « vérifiant » perpétuellement les dents en occlusion, en latéralité gauche, en latéralité droite, et… à longueur de journée. En définitive, même s’il est de bonne intention pour tenter d’aider le praticien, ce travail volontaire permanent du patient s’oppose au repos musculaire attendu de 59,5 sec/min, ce qui induit des « gênes » musculaires sans crampe à d’autres endroits que la symptomatologie originelle, mais celles-ci sont finalement perçues comme un perpétuel dysfonctionnement de l’appareil manducateur et dont la symptomatologie se déplacerait au fil du traitement occlusal.
De grâce : l’occlusion ne durant que 0,5 sec/min en temps normal, il n’y a que chez le dentiste que l’on vérifie les contacts et les glissements en latéralité / protrusion. Une fois que ces critères sont 100 % « OK », il ne sert à rien pour le patient de les vérifier en dehors des temps de consultation : le seul moyen de les modifier est une intervention iatrogène et non un bruxisme (frottement) des dents les unes sur les autres pendant plusieurs semaines / mois pour user / briser les contacts / glissements dento-dentaires.
Donc, le premier effort du patient face au traitement de sa vieille malocclusion est de parvenir à oublier sa bouche et ses relations dento-dentaires : c’est du repos musculaire qu’il faut, et rien que du repos.
Et de l’oxygène (exercices respiratoires, décontraction, sport, yoga, etc.).
A défaut, le patient ouvre la porte aux « habitudes néfastes » = « tics » nociceptifs = « gênes », mais ce n’est plus de la « douleur » (algie) musculaire caractéristique de la malocclusion symptomatique.
Dans le cas de néo « habitudes néfastes » / néo « tics », le patient ne sait plus ce qui ne va plus et, mais seulement d’apparence, rien ne marche jamais.


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