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Santé publique ? Prévention ?
30/09/2005 à 21h41
Dans les hautes sphères du ministère de la santé et de la sécu, on se gargarise de mots dont on ne connaît pas le sens.
On prononce ainsi lors de discours pompeux des paroles verbeuses dont la motivation première est de rassurer le bas-peuple et de tromper les naïfs.
On agite les bras, on menace, on vitupère. Le vent déclenché produit une douce brise.
Chacun connaît les multiples failles de notre système de santé, et on sait depuis des lustres comment les combler. On en est à la dix-huitième réforme, et le trou prend des profondeurs abyssales.
La même stratégie a été utilisée pour la liaison Continent-Corse : on fait tout pour laisser les finances couler, et après on liquide. Est-ce de la lâcheté ou est-ce volontaire ? Je crains que ce soit volontaire.
Nous sommes entrés dans une ère libérale. Les contrôles se multiplient dans les hôpitaux, mais les cliniques vivent dans un monde sans vérification. On vérifie les arrêts-maladie des patients, mais pas leurs prescripteurs. On critique les patients qui refusent les génériques, mais on ne les impose surtout pas aux toubibs. Tout est fait pour que les praticiens libéraux se portent bien, sans contrainte.
Rocky, le bon directeur, flingue le service médical, au point que les démissions s'accumulent, que de multiples postes ne sont plus pourvus. Même le quotidien du Médecin, peu connu pour sa mansuétude envers les médecins-conseils, en fait sa "une", en s'inquiétant.
Et voilà le pompon : il va fermer les centres dentaires des CPAM s'il ne trouve pas de repreneurs. C'est vrai qu'ils coutent cher. Mais rien n'a été fait pour les faire fonctionner, ils sont presque tous mal organisés, en sur-effectif, en sous-investissement, sans formation de personnel. Et où iront se faire soigner ces patients si particuliers que personne n'en veut ? Surement pas chez les libéraux : ils ne peuvent pas.
Santé publique ? Prévention ?
Ca veut encore dire quelque chose ?
J'appelle ça de la discrimination sociale et du raisonnement à courte vue. Les maladies de ces futurs édentés couteront combien à la société ?
J'hésite entre la colère et le découragement.
Je crois que je vais opter pour la colère. Ca me rend plus efficace.
Je peux démontrer que ces centres sont utiles, et de plus, peuvent ne rien couter à la société. Je vais donc m'efforcer de trouver un interlocuteur qui acceptera de m'entendre.
J'en ai déjà trouvé, mais c'est très difficile. C'est certain, de nombreux centres vont fermer. Tristesse.
Quand je pense à ces futurs édentés, j'ai la rage.
30/09/2005 à 21h57
salut
le pouvoir fait tout à l'envers
tant que le rendement d'un cabinet sera sur la prothese et non sur les soins, la santé publique sera un voeux pieux.
soit on paie le praticien un salaire fixe, soit on inverse le systeme: on paie trés bien les soins et on bloque la prothese de façon drastique
a+
30/09/2005 à 21h58
ameli Ecrivait:
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> > Tout est fait pour que les praticiens libéraux se
> portent bien, sans contrainte.
Oui, avec par exemple une différence de tarif entre appareil résine et stellite qui ne couvre même pas le supplément de frais du laboratoire, c'est vrai qu'on se porte bien...Si ça, c'est pas une contrainte...
Moralité, à chaque fois que je fais un stellite sur cmu, je perd 35 euros par rapport à un appareil résine (sans compter la différence avec mes "vrais" tarifs evidemment), plus du temps en plus (Empreinte secondaire avec pei,essayage plaque...).
Maintenant, que tu penses qu'on peut les soigner sans que ça coûte à la société, tu dois avoir une poutre dans l'oeil...ou alors, tu imagines que se sont les libéraux qui vont faire ça gratos, alors là, effectivement, ça ne coutera rien à la société.
30/09/2005 à 22h12
mon soutien inconditionnel a la colere d'Ameli!!!
les centres cpam acceuillent une population particulière qui,
malgré toutes les belles phrases et les effets de plumes,
malgré toutes les demonstrations economiques et les protestations la main sur le coeur,
malgré tous les violents reproches a l'egard des confreres qui y oeuvrent comme ils peuvent, malgré tous les reproches que l'on peut faire a ses patient decalés, sur leur manque de propreté, de culture, de respect parfois, de repères souvent
malgré les promesses de prise en charge "ailleurs"
ne trouvera pas de lieu pour se faire soigner.
ne soyons pas faux nez, et admettons que cela relève de la solidarité sociale, que nos structures liberales ne peuvent l'assumer, que les centres mutualistes n'en ont pas vocation non plus (pardon a meconfreres mutualistes mais la philosophie des deux centres est trop différente pour etre comparée)
admettons donc enfin une bonne fois que les centres cpam ont leur raison d'etre, plus profonde que l'affrontement cpam-praticien, et que leur fonctionnement doit etre préservé, ne serait ce que pour preserver le notre
30/09/2005 à 23h50
Les centres de soins sont INDISPENSABLES pour tous!
Comme le dit si justement Ameli (et en plus athos confirme alors..), ces centres sont d'abord indispensables pour les patients mais aussi pour les libéraux.
Et effectivement, je reste persuader que bien gérés ces centres sans faire de bénéfices peuvent trouver un équilibre financier. A condition bien sur de former les praticiens à une certaine forme de rentabiliter, choisir une politique de prise de RdV en fonction du contexte local et enfin, en gérant l'établissement et non pas, comme souvent dans des administrations, en pleurant pour avoir un budget en augmentation car le déficit est toujours plus important.
Dans certains services hospitaliers, il est impératif de tout dépenser car si le budget ne se trouve pas déficitaire, celui de l'année suivante est réduit et nibe pour avoir une rallonge si un matériel rend l'âme. Pfff, cette forme de gestion est obsolète mais encore tellement d'actualité.
Donc les centres de soins oui, encore faut il prouver leur rentabilité, leur obligation sociale et leur nécessité dans la santé publique de ce pays.
30/09/2005 à 23h52
régime
régenter
ainsi parlait Zarathoustra: "l'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur"
quand les poules auront des dents
01/10/2005 à 00h02
OK avec toi Améli
Si il y a un coup de mains à donner,n'hésite pas.
On va pas refaire le débat sur la nécessité de ces centres, mais il ne faut pas qu'ls ferment.
01/10/2005 à 00h12
rien d'étonnant à tout cela puisque depuis quelques années on veut libéraliser toute la santé et donner la sécu aux assureurs (profession du nouveau ministre d'ailleurs)
01/10/2005 à 01h47
mais ouvrez donc les yeux:
"Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien..."
01/10/2005 à 02h46
Dans ma région (sud est) il n'y a, a ma connaissance, aucun de ces centres CPAM qui semblent si indispensables à certains. je ne vois pas non plus de cohortes d'édentés faméliques...
Le problême est ailleurs: dans la prise en charge collective du VRAI coût des soins et prothèses évidemment qui doivent être réalisés par les praticiens dans le cadre du libre choix.
Mais pour çà il faut du courage que nos prétendus gouvernants fonctionnaires n'auront jamais!
01/10/2005 à 08h21
Salut Améli
... je vais à présent jouer cartes sur table ... dans un précédent post (Centre de soins), je prétendais être un libéral et fustigeais la gestion de ces CSD (Centre de Santé Dentaire). Ce n'était que de la provocation, afin d'en apprendre plus sur ce que tu sais sur les CSD et leur future fermeture car tu me semblais très bien placé et très bien renseigné.
... en fait, je suis SALARIE dans un CSD de CPAM (pour le prouver, je peux t'envoyer un lien par MP ou apparaît mon nom, et l'association avec mon pseudo est aisée ;) )... et il y a des choses à dire!!!
... chez nous, les CD ont l'impression que ça se passe comme cela:
Deux entreprises, dont une française décident de faire une course d'aviron dans le but de montrer leur savoir-faire dans le domaine de la "galvanisation" des troupes.
Les deux équipes s'entraînent dur.
Lors de la 1ere épreuve, les étrangers gagnent avec plus d'1 km d'avance.
Les Français sont très affectés.
Le management français se réunit pour chercher la cause de l'échec.
Une équipe d'audit constituée de seniors managers est désignée.
Apres enquête, ils constatent que l'équipe française, qui est constituée de 10 personnes, n'a qu'un rameur, alors que l'équipe étrangère comporte un barreur et 9 rameurs.
La direction française décide de faire appel au service de consultant internes.
Leur avis, entouré de précautions oratoires, semble préconiser l'augmentation du nombre de rameurs.
Apres réflexion, la direction décide de procéder a une réorganisation.
Elle décide de mettre en place un manuel qualité, des procédures d'application, des documents de suivi...
Une nouvelle stratégie est mise en place, basée sur une forte synergie.
Elle doit améliorer le rendement et la productivité grâce a des modifications structurelles.
On parle même de zéro défaut dans tous les repas brainstorming.
La nouvelle équipe constituée comprend maintenant :
- 1 directeur d'aviron
- 1 directeur adjoint d'aviron
- 1 manager d'aviron
- 1 superviseur d'aviron
- 1 consultant de gestion d'aviron
- 1 contrôleur de gestion d'aviron
- 1 charge de communication d'aviron
- 1 coordinateur d'aviron
- 1 barreur
- 1 rameur.
La course a lieu et les Français ont 2 km de retard !
Humiliée, la direction prend des décisions rapides et courageuses :
- elle licencie le rameur n'ayant pas atteint ses objectifs
- elle vend le bateau et annule tout investissement.
- Avec l'argent économisé, elle récompense les managers et superviseurs en leur donnant une prime, augmente les salaires des directeurs et s'octroie une indemnité exceptionnelle de fin de mission.
Si après cela vous avez encore envie de ramer...
... ;) ... dans cette histoire, il ne manque qu'un élément important: le patient.
Certains, qui étaient certainement les pires crapules, et je vous garantie que l'on voit défiler des "tronches", sont en fait très attachants et on se décarcasse pour eux. D'autres ????!!!! ...
... chez nous, il y a quatre licenciements de prévu pour janvier 06 (administration et labo.) et certainement le départ de quelques CD ... ce qui entrainera de nouveaux licenciements ... et à terme la fermeture d'une structure de soins bancale.
...et moi, après plus de vingt ans de "boîte", je n'ai plus envie de ramer.
01/10/2005 à 10h55
ah! parceque tu es resté 20 ans dans ce bazar? Tu était amoureux de la secrétaire ou simplement mazo?? Arète de te punir, reviens dans la vraie vie...
01/10/2005 à 11h36
ah...je savais bien en lisant le post d'Ameli, que les centres allaient vite devenir "soit-disants", que l'évidence allait montrer leur inutilité (depuis des dizaines d'années)et que malgré tout on va bientot parler de l'"abattage" qu'ils realisent, avec 30patients par jour et par praticien, sur une "population famelique" qui n'existerait pas
c'est sur que le grand courage consiste a combattre ce qui ne se defend pas, mieux vaut signer des protocoles, accepter des conventions, faire des "avancées sociales" en gardant son statut liberal,se mettre en valeur au depend des autres
une chose me frappe, c'est que je n'entend pas souvent ce genre de discours a l'encontre des assurances et mutuelles, qui elles donnent a leurs centres les moyens de te concurencer directement cher rapelapente, le danger de ton exercice liberal se situerait pourtant plus a ce niveau
01/10/2005 à 11h36
Bonjour Ameli,
Je vais être un des rares pas d’accord avec vous.
Procédons par ordre :
1. Les centres de soins coûtent chers, oui. Ce cher a 2 causes, une probable mauvaise gestion mais surtout le coût vrai des actes. Et comme, en réalité, la sécu ne veut pas le voir, comme elle veut continuer à nous sous-payer, elle se débarasse de cette preuve qu’elle a sous les yeux que nos revendications ne sont pas des demandes de riches qui veulent être encore plus riches.
2. Je soigne les CMU. Ils préfèrent venir dans un cabinet que d’aller au dispensaire. Je suis obligé d’arrêter. Pourquoi ?
Sur les dix feuilles que j’ai adressé à la Sécu fin juillet, à ce jour seule 2 sont payées.
En fait plus mais ce sont les patients qui ont été « remboursés ». Au moins au niveau des apparences, tout est fait pour nous décourager.
J’arrête là le constat pour passer à une des solutions possibles : payer les oins à leur vrai coût et là plus de problème. La majorité des praticiens respectent les tarifs sécu pour les soins en espérant compenser par la prothèse. Si ce mécanisme pervers cesse, tous les sois seront « bienvenus » quelle que soit la personne à qui on les dispense.
Reste le problème du peu de sérieux de certains patients CMU. Là, c’est peut-être à nous de les motiver et à la Sécu de nous y aider en faisant participer de façon symbolique les CMU aux frais.A
01/10/2005 à 11h54
Pour reprendre le titre de ce sujet qui est santé publique? prévention?
en aucun cas un centre de soins ne s'occupe de prévention, point barre!!
en aucun cas il s'agit de santé publique, l'état n'en a rien a faire!!
l'incohérence est :ne faisons pas de prévéntion, et plaignons nous qu'on ne peux rentabiliser un centre de soins
Ou serait la cohérence??
Ourquoi ne pas faire comme certains pays nordique et de mettre les cd des centres de soins qui vont fermer dans les écoles
un par école primaire
qui va faire, la motivation ( la vrai motivation , autre la brosse, l'usage du fil, les conseils alimentaire , le bourrage de crane inverse des francais concernant les hydrates de carbonne raffinés, qui va faire tous les sillons
qui fera la prévention d'ortho en faisant des interceptions précoces , payés par l'école.
Et là on aura du souci a se faire, car dans ces pays, il n'y a plus de boulot pour les CD libéraux,
ca sera parler de prévention, de vrai prévention.
01/10/2005 à 12h01
oui Jeff2, tu as bien raison, sauf que dans les cas des centres de soins il serait tout de meme plus honnete de parler de "voitures balais" que de centre de prévention...et les voitures balais se trouvent toujours tres utiles pour mettre en valeur les pointures qui caracolent en tete...
ça leur permet de montrer comme ils sont bien les plus forts, ça leur permet d'oublier un peu ceux qu'ils laissent derriere...
01/10/2005 à 14h04
didier, c'est ce que fait chaque gouvernement. il passe. les caisses sont vides, il y a bien d'autres priorités-espérance rélectoraliste, je boirai à ta source, et puis n'oublions pas que l'Etat providence est mort, vous n'avez qu'à travailler: c'est pourtant simple et si simpliste
01/10/2005 à 14h36
quand je dis je passe, ça veut pas dire du tout que je m'en fous, au contraire, mais on a déjà beaucoup disserté et discuté la-dessus, y aurait beaucoup à dire, de quelque ominion qu'on soit...
Ca voulait dire, pas le temps de répondre, mais le sujet m'interesse... en tant que salarié dans une mutuelle.
01/10/2005 à 14h46
Ameli, dire que je ne suis pas d'accord avec ta vision des choses sur l'état providence protecteur du faible, est un euphémisme.
Si la société veut avoir une politique cohérente, alors qu'elle s'en donne les moyens.
Si l'état protégeait le faible ça se saurait. Tout ce que l'état à réussi à faire, c'est de créer une dentisterie à 50 vitesses.
Que l'état s'aperçoive enfin que les soins ont un coût et que les financer à perte éternellement n'a aucun sens économique, je m'en réjouis. Même si loin de moi l'idée de me réjouir des malheurs des plus démunis.
Le système est au bord de l'explosion, depuis des lustres, peut-être sont-ce les prémices de l'explosion elle-même.
Pour ma part, et ce n'est pas un scoop, les centres de santé ne sont absolument pas une nécessité, si l'état avait une politique intelligente. Mais à force de vouloir être partout, par dogmatisme, voilà le résultat. Eh bien que l'état assume. Les solutions existent, mais il n'est pire aveugle que celui qui ne veut entendre.
Et en voulant péréniser un système qui marche sur la tête, tu fais partie des gens qui à mon avis sont dans l'erreur. Gueuler certes, mais pas pour maintenir la situation actuelle. Fais-la plutôt changer et là, tout le monde t'élèvera une stèle. Et tu auras fait oeuvre nettement plus utile pour tes futurs édentés. Qui d'ailleurs ne le seront pas forcément, puisque plus personne ne veut faire d'extraction. Tu sais pourquoi...
01/10/2005 à 15h04
pffff....j'aimerais bien qu'Ameli revienne vite parce que je sens que je vais trop me faire allumer par plus fort que moi!
les centres de sante existent depuis fort longtemps, bien avant que le systeme mis en place par nos ancien ne periclite...
les centre de santé ne participent pas du systeme de distribution de soins en France, du moins pas ceux des cpam, ils en sont devenus une bequille, et pourquoi diable leur faire endosser des responsabilités qui leur echappent! ont ils été si nuisibles!?!
voila bien l'exemple d'un abces qui ne fixe rien...
leur disparition dont je sais bien qu'elle est programmée et ineluctable, ne résoudra rien, elle me laissera quand meme un gout d'amertume...comme le resultat d'une lutte sterile, ideologique, ou les vaiqueurs ne gagneront qu'une satisfaction d'amour propre...
alors voila! on a gagné...quoi? on sait pas, mais on est les meilleurs...
et ensuite? a la place? rien...
01/10/2005 à 15h05
salut
ce ne sont pas les centres qu'il faut proteger, il faut les rendre inutiles: en payant les soins très chers, tout le monde trouvera un praticien 'liberal'
a+
01/10/2005 à 15h32
portland Ecrivait:
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> salut
> ce ne sont pas les centres qu'il faut proteger, il
> faut les rendre inutiles
en temps de paix, où trouves-tu des unités avancées du régiment médical ?
01/10/2005 à 15h54
je vais continuer dans le basique
didier72 Ecrivait:
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> quand je dis je passe, y aurait beaucoup à dire, de quelque ominion qu'on soit...
eh là!, 'Ô mignon'-ne-tte ma douce!
01/10/2005 à 16h31
Je comprends le coeur que mettent ameli et athos à défendre les soins chez les plus démunis, mais en effet, c'est la perversité du système qui les a poussé dans ces centres.
on parle de dentisterie global, devis global et tutti quanti. C'est magnifique, et en effet il faut soigner ainsi, des rdv longs, et surtout, de la prothèse.
Est ce que la solution définitive ne serait pas de donner aux libéraux la possibilité de choisir de soigner quelqu'un qui n'a "que" de multiples caries sans devoir pour cela perdre de l'argent ?
Je n'agit pas de cette façon mais mon ratio bénéfice/CA me le rappelle régulièrement.
Et puis je ne suis pas la santé des francais, j'en ai assez de me battre contre des moulins à vent.
Je peux essayer d'envoyer une lettre à mes fournisseurs, impots et urssaf en leur disant que j'aimerai avoir un petit délai parce que ces derniers mois j'ai sauvé beaucoup de dents, soigné beaucoup de gens désargentés, que ça ne rapporte que de la gloire mais que ça ira mieux le mois prochain, je crains de ne pas être compris.