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stress et occlusion
02/10/2005 à 20h18
Permettez à Isaïe de vous raconter une parabole en ce dimanche soir.
Elle m'a été suggérée par un prof de psychiatrie récemment rencontré.
Nous portons tous un sac à dos plus ou moins rempli selon notre histoire personnelle et ce se sac devient parfois impossible à porter.
Le psychothérapeute (au sens large) va nous aider à mieux répartir la charge, lui-même n'en portera pas la moindre partie, mais en réarrangeant le contenu, le portage peut être facilité.
Il pourra aussi nous montrer que le sac est devenu trop petit pour la charge, il faudra se débarasser d'une partie (virer le conjoint, changer de boulot, etc...).
Il y a aussi des sacs lourds qui ont déformé la colonne vertébrale: enlever brusquement la charge peut provoquer la chute du porteur, face contre terre: dangereux.
Et puis il y a aussi ce qu'on ne pourra jamais enlever, il faudra le porter jusqu'au bout (ex.: on ne peut pas dévioler une patiente)
L'occlusion sont les sangles du sac, elles peuvent être torsadées, si la charge est légère, ça ne gêne pas trop. De même, si la lanière du bas de dos est mal réglée.
Dès que le sac se remplit un peu trop, les défauts de l'arrimage commencent à se faire sentir, c'est l'hypersollicitation des muscles masticateurs liée au "stress", par hypertonie générale et fonction probablement particulière de la sphère oro-faciale (serrer les dents, mords sur ta chique, etc...)
Nous avons probablement peu d'action (sauf certains initiés) sur le contenu du sac, mais nous pouvons déjà modestement veiller à la qualité des bretelles.
Sur ce bonne nuit et ... chère Chloé, au plaisir!
03/10/2005 à 00h40
HUmmm Isaie , j'aime quand tu écris comme ca ce genre de message, je te sens sur la ligne, qui loin d'etre rouge, est une ligne virtuelle.
J'avoue ne pas avoir les psychiatres dans mon coeur, car ils sont les fils et filles de Freud et d'autres et ils ont tendances a te faire prendre conscience de ce qu'il y a dans ton sac et apprendre a gerer et vivre avec...
l'image pour moi est qu'ils t'apprennent a deterrer les cadavres qu'il y a dans ta cave et vivre avec
Je reste persuadé que tes cadavres tu peux les balancer et les effacer de ta vie, mais les psychanalystes ne sont pas d'accord.
J'aimerai rappeler apres une discution avec mon prof de yoga iyengar qui me disait que les psy n'existaiennt pas en Inde et que quand tu avais 'un stress" le prof te rectifiais dans ton corps pour te rééquilbrer et que tu allais mieux.
Ce sac a dos est virtuel et tes fines abrasions de correction Isaie ne font qu'aider ton patient a réquilibrer son corps, mais la démarche doit étre quasi d'inciter le patient a continuer sa quete pour retrouver un équilibre global.
03/10/2005 à 23h30
Je partage bien l'avis de jeff2 : le stress vient de quelque part : d'un dérèglement postural...
Nous avons 3 cas dans la famille : où les symptômes psychologiques se dissipent suite au traitement proprioceptif à multi-entrées.
L'entrée occlusale est importante, même très importante dans le système proprioceptif. Mais elle n'est pas la seule, ni la primo cause de tous les maux de SDP...
Lorsque le SDP est toujours actif, on est "hyeprsensible" au stress : une petite agmentation d'adrénaline peut générer des symptômes de SDP: le schéma "psychosomatique" va bon train.
Or lorsque le SDP est dissipé, on devient nettement moins sensible à l'augmentation d'adrénaline : le phénèmène "psychosomatique" ne se produit plus...
Il faut donc dissiper la dystonie et l'hypertonie (omniprésente lorsque le SDP est actif).
On peut effectivement agir sur l'occlusion pour dissiper la dystonie relative (test de bras d'isaïe), mais est-ce que l'hypertonie généralisée est dissipée pour autant ???
Quel test utilisez-vous pour évaluer la dissipation d'hypertonie ?
04/10/2005 à 09h37
de là a penser que toute consommation de drogue, alcool etc n'est fait que pour soulager une souffrance due au Syndrome de déficience Posturale.
Discution qu'on a abordée avec ISaie a paris mais qui meriterait une collaboration elargie.
04/10/2005 à 10h27
"On peut effectivement agir sur l'occlusion pour dissiper la dystonie relative (test de bras d'isaïe), mais est-ce que l'hypertonie généralisée est dissipée pour autant ???"
Qu'est-ce que la dystonie relative? Relative à quoi?
Il est simple de montrer l'asymétrie de tonus provoquée par la mise en IM et (assez) simple de la supprimer.
Je pense, de par l'expérience que j'en ai, que cette asymétrie d'origine occlusale est vécue comme un "inconfort" perçu bien entendu au niveau central (certainement aussi par la durée de cet inconfort et l'absence de perspectives) et que sa suppression est à même de détendre le patient.
Il reste que des éléments externes à l'organisme ont autant d'effet sur la tension d'origine centrale (vécu, conjoint, boulot, voisin, examens, etc...) si pas plus, mais dans ce cas l'hypertonicité est généralisée, il n'y a pas de raison logique qu'elle soit latéralisée.
D'autre part, je n'ai pas encore trouvé, en 5 ans et plus de 1500 patients, la responsabilité primaire de l'oculomotricité en dehors d'une correction inadaptée.
Pas de correction visuelle=pas d'asymétrie primaire venant des yeux mesurable aux trapèzes et scm.
Dans le cas du petit patient prismé que vous avez eu la gentillesse de m'adresser, je mets en évidence:
-une symétrie tonique sans prismes ni dents en occlusion
-une asymétrie provoquée par les prismes sans dents en occlusion
-une asymétrie sans prismes et dents en occlusion
Je conclus que la correction prismatique donne la même asymétrie que la mise en occlusion, ce qui n'est certainement pas le but recherché.
J'ai donc conseillé à la maman:
1) de corriger l'occlusion (d'autant plus qu'on est en articulé croisé)
2) de faire vérifier l'utilité d'une correction prismatique une fois que l'occlusion aura été rendue neutre sur le tonus musculaire de façon certaine.
C'est cette démarche qui me semble la plus logique. Il ne me semble pas approprié de corriger une asymétrie par l'induction d'une nouvelle asymétrie.
04/10/2005 à 15h22
> 1) de corriger l'occlusion
>
Pour tes patients, j'espère que tu fais aujourd'hui autre chose que de "corriger" uniquement par meulages, et même si tu les qualifie de "sélectifs sans varier la DVO" ?
Si c'est la cas, http://eugenol.com/ aura au moins servi au futur bien être occlusal de ces pauvres patients... éternellement rabotés jusqu'ici par des Gnathologistes survivants...
Bien qu'aux principes archaïques de 1924 définitivement guillotinés en 1996.
PS : je lis dans d'autres posts des discussions "occlusales" très originales sur le patient toujours "en dents VOLONTAIREMENT serrées".
Obsession des obsessions?
A croire que le repos musculaire serait devenu une simple "vue de l'esprit" = GROSSE FOUTAISE en Physiologie de l'occlusion, puisque :
- repos physiologique = 59,5 sec./min. = DVO physiologiue = DVR,
- contraction REFLEXE = 0,5 sec./min. = DVO squelettique en RMDA.
A défaut, l'occlusion VOLONTAIRE non-réflexe est la DVO squelettique de l'Anatomiste sur les cadavres...
= vachement intéressant pour les patients vivants!
Et cela n'empêche pas ces obsédés de philosopher, et encore philisopher...
Puisque nos patients en malocclusion ne sont pas encore (tous) décédés (suicidés), les Psy ont encore beaucoup de pain sur la planche, mais je ne suis par certain que ce sera avec les patients. :-)
04/10/2005 à 16h09
occlusion Ecrivait:
>
> A croire que le repos musculaire serait devenu une
> simple "vue de l'esprit" = GROSSE FOUTAISE en
> Physiologie de l'occlusion, puisque :
> - repos physiologique = 59,5 sec./min. = DVO
> physiologiue = DVR,
> - contraction REFLEXE = 0,5 sec./min. = DVO
> squelettique en RMDA.
>
Mais occlusion je pense qie le premier objectif de l'occlusontiste est d'abord d'etre primum no nocere dans ses actes de tous les jours. et par consequent de rien declencher qui puisse jouer sur un equilibre neuro musculaire.
On cherche toujours le repos musculaire du patient de facon bilateral
tu passes a ta vie a t'occuper des 59.5 secondes ou les dents ne se touchent pas
perso j'ai décidé de m'occuper des 0.5 sec qui bousillent la vie de certains de mes patients, car apres tout on a besoin de nos dents pour mastiquer. et comme tu le dis si bien les dents se touchent une fois par minute, et bien je trouve deja vachement important. ET l'occlusion dans sa defintion est ce contact entre l'arcade du haut et celle du bas.
Les 59.5 secondes je confie ca aux orthophonistes avec lesquelles je travaille.
04/10/2005 à 17h24
Cher Occlusion,
Je n'ai pas utilisé le terme de meulage sélectif pour décrire ma façon de travailler, mais tu peux la qualifier comme bon te semble, c'est sans intérêt véritable.
J'ai assisté dernièrement à un cours d'occlusion décrivant les meulages à faire et je me suis senti effectivement sur une autre planète: je n'y ai pas trouvé de justification pour la santé du patient, c'est ce qui m'a inquiété, mais nous en avons déjà discuté.
Ce qui est plus important est ce temps de 0,5 sec qui revient à une périodicité variable (restons dans une fourchette acceptable par tous, de 30" à 1'?). Ne parlons pas de tous ces patients qui augmentent leur temps de contact interarcade pour des tas de mauvaises raisons. Ce temps est suffisant pour induire une modification unilatérale du tonus musculaire pendant plusieurs dizaines de secondes. Connaissant ton esprit scientifique curieux et rigoureux, tu l'auras sans doute vérifié. Quelles ont été tes constatations?
05/10/2005 à 14h44
1.- En reprenant l’essentiel chez Isaïe :
> On cherche toujours le repos musculaire du patient de facon bilateral
>
Certainement pas en ayant comme unique pratique thérapeutique le pseudo « meulage sélectif » suivant ta technique brasopile.
> perso j'ai décidé de m'occuper des 0.5 sec qui bousillent la vie de certains de mes patients,
> ET l'occlusion dans sa defintion est ce contact entre l'arcade du haut et celle du bas.
>
Un tas de décisions, définitions, conceptions et convictions humaines « perso » ne répondant nullement aux critères ordinaires de la Physiologie humaine.
Je préfère parler d’une relation maxillo-mandibulaire qui englobe anatomie, physiologie et biochimie.
Serait-ce réellement « sans importance » pour toi ?
> Les 59.5 secondes je confie ca aux orthophonistes avec lesquelles je travaille.
>
Donc : pourquoi les patients viennent-ils encore chez les dentistes qui ne s’occupent que de 0,5/59,5 % (= 0,84 %) de leurs souffrances qui durent 24 heures sur 24 pour certains ?
Les Orthophonistes / Logopèdes sont très doués, sauf pour réaliser tes projets de miracles anatomiques conduisant à :
1.- disparition spontanée et permanente des douleurs +
2.- acquisition d’une relation myodéterminée asymptomatique (RMDA) répondant aux seuls réflexes.
2.- En reprenant l’essentiel chez Jeff2 :
> J'ai assisté dernièrement à un cours d'occlusion décrivant les meulages à faire (…)
>
L’éternelle « meulite aigüe chronique de l’organe dentaire isolé de tout son contexte anatomo-physiologique » par des Gnathologistes définitivement guillotinés en 1996 et avec tous leurs articulateurs !
Il existe encore des cours de Gnathologie ?
Aimes-tu perdre tes temps + argent ?
Si il n’y avait aucun participant, il n’y aurait plus d’orateur gnathologiste.
> Ce qui est plus important est ce temps de 0,5 sec qui revient à une périodicité variable (restons dans une fourchette acceptable par tous, de 30" à 1'?).
>
Comme l’unité « temps » est la minute, une contraction musculaire de « 1’ » [= 1 minute] conduit immanquablement à la crampe + acidose + douleur.
Tu peux le vérifier simplement en serrant tes 2x 14 dents antagonistes pendant une minute.
Donc, BRAVO : tu nous écartes simultanément (1 + 2 + 3) de la Physiologie (1) neuromusculaire (2) réflexe (3).
> Ne parlons pas de tous ces patients qui augmentent leur temps de contact interarcade pour des tas de mauvaises raisons.
>
Ce n’est pas le patient qui est « mauvais », ni qui augmente son temps de contact (volonté), c’est son système neuromusculaire qui tente de survivre à la mauvaise relation inter-arcades = pathologie (et non « Physiologie ») = adaptations neuromusculaire épuisant irréversiblement les réserves de repos musculaire.
> Connaissant ton esprit scientifique curieux et rigoureux, tu l'auras sans doute vérifié. Quelles ont été tes constatations?
>
Avant de constater quoi que ce soit, je cherche la position de repos physiologique des m. manducateurs, seule référence unique, stable et reproductible en Physiologie neuromusculaire.
Si tu cherches bien, il en existe toujours un et chez tous les patients.
Avec un peu d’ordre et de méthode dans les pensées, on arrive toujours à le trouver.
Puis de ce point physiologique, tu construis son « occlusion » si chère à Isaïe, sauf qu’ici la relation (et non l’occlusion d’Isaïe) est devenue asymptomatique et qu’elle n’a plus besoin de nous tous, Occlusodontistes : « I have a dream »…
3.- Dans les essentiels d’Isaïe et de Jeff2, il n’y a aucune ombre du moindre élément de « Physiologie neuromusculaire », et encore moins des « réflexes ». A croire que vote présence est indispensable et en permanence à côté de votre patient pour toujours régler la vis de son carburateur au moindre pépin occlusal.
Permettez-moi de préférer les systèmes réflexes asymptomatiques et reproductibles qui fonctionnent lorsque je ne suis pas à côté du patient.
Cela permet aux patients et aux dentistes de passer d’excellentes nuits durant toute leur vie. :-)
05/10/2005 à 15h18
IL est dommage que tu ne fasses pas attention a qui ecrit quoi et tu confondes tout le monde , j'espére que tu n'as pas ce manque de vigilance quand tu soignes tes patients.
Que ce soit Isaie, moi ou tous autres dentistes on quand meme l'effort du primum no nocere. et que si on peut amener un relachement neuro musculaire a nos patients par un minimum d'actes on a l'impression d'avoir remplit notre objectif.
Tous les praticiens ne vont pas d'emblée chercher a remonter une dv de 5 mn, en sachant que ca va deboucher sur des reconstitutions prothéques globales relativement honereuses.
Pour l'instant on commence a comprendre la répercution durable d'une abrasion légére. ON la comprend dans le sens neuro physiologique, car on a les équuipes derrieres.
On comprends parfaitement ton raisonnement et ce n'est pas la peine de le rabacher comme si tu étais un incompri
le simple fait d'augmenter ta dv deconnecte le probleme occlusal et que tu remontes dans le silence neuro musculaire, on ne doute pas de tes qualités
simplement c'est pas le même prix pour le patinet ni la même durée
je parle des solutions definitives
05/10/2005 à 15h50
Pourquoi tant de brouillard inutile.
Tu reconstruis son occlusion dans une position et avec des rapports que tu juges plus aptes à lui assurer un repos musculaire, non? Ce que moi je trouve plus opportun d'appeler une symétrie de tonus et qui elle est mesurable et plus précise. Cette dernière façon de travailler permet de plus une approche préventive dès l'apparition des molaires lactéales où tu admettras que la pose d'un plan rétroinicisif doit être complexe, mais venant de toi je m'attends à tout ... Avec cette recherche de la symétrie du tonus musculaire, tu comprends facilement pourquoi Planas a raison et est incontournable (ne l'accuse plus de vouloir s'enrichir honteusement, ça fait quelques années qu'il est décédé).
05/10/2005 à 16h16
Allez lire (et comprendre) le post "Occlusodontistes parfaitement heureux !" & çà ira mieux dans les esprits tourmentés...
05/10/2005 à 23h40
jeff2 Ecrivait:
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> de là a penser que toute consommation de drogue,
> alcool etc n'est fait que pour soulager une
> souffrance due au Syndrome de déficience
> Posturale.
> Discution qu'on a abordée avec ISaie a paris mais
> qui meriterait une collaboration elargie.
A jeff 2 : je n’ai pas assez de recul pour pronostiquer sur l’implication de SDP dans la consommation (ou sur-consommation) de drogue, alcool, …
- les drogues : pas encore essayé, pas tentée non plus, mais
- l’alcool, oui, pour « convenance sociale » : je bois modérément avec mes amis lors des fêtes : ai eu plusieurs réactions violentes sur les 5 dernières années précédant mon traitement postural (sensation d'étouffement, d'être "pleine jusqu'à la gorge", vomissement, crampes musculaires, … : quel mode de décompensation correspondraient ces symptômes ???). Le même type de phénomène ne s’est jamais reproduit sur ces 23 derniers mois de traitement...
05/10/2005 à 23h48
jeff2 Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Tous les praticiens ne vont pas d'emblée chercher
> a remonter une dv de 5 mn, en sachant que ca va
> deboucher sur des reconstitutions prothéques
> globales relativement honereuses.
Les patients n'ont pas tous besoin de cette hauteur de DV non plus : j'ai indiqué la mienne dans une autre discution : 15mm en "bout-à-bout incisive" (mesure gencive sup/gencive inf, avec une répartition de 9mm de hauteur pour 11 et 21 et de 6mm de hauteur pour 31 et 41), mes symptômes à distance se sont bien dissipés en apprenant à aligner mes mâchoires dans cette position ...
Lorsque je suis en contact molaire coté droit, j'ai un recouvrement vertical de 2.5mm : cl II...
Tant que ça marche, je ne vais pas m'amuser à rajouter de la hauteur à toutes mes dents...
06/10/2005 à 00h08
Bonsoir isaïe,
Je ne développe pas ce soir: c'est trop long. Je fais court...
Il y a une notion capitale que vous n’avez pas intégré : « Les prismes de Lisbonne ne corrigent pas la dystonie en permanence ».
Il me semble d'avoir déjà expliqué ce que j'appelle "dystonie relative" et "hypertonie relative" ou "hypertonie relative" dans le sujet lancé par syma : Posturologie de Lisbonne: notions de "loi des canaux" et d'hypertonie généralisée bilatérale chez plus de 90% de SDP, et unilatérale chez les restants (observation de Lisbonne, sur un échantillonnage de plus de 30 000 patients traités avec succès).
Je vais voir un autre jour si je les retrouve : je ferai un copier-coller...
Les SDP sont rarement "permanents", la plupart sont plutôt "chroniques" : ce qui implique que leur dystonie est présente lorsqu'ils sont décompensés (SDP actif), et cette dystonie n'est pas présente lorsqu'ils ne sont pas décompensés (SDP latent).
Lisbonne a bien compris ce phénomène : leurs prismes de faible puissance, et surtout relaxant ceux qui se décompensent en hypertonie bilatérale (le petit garçon que vous avez examiné est dans ce cas).
Pendants les jours où ces SDP ne sont pa décompensés, la présence de ces prismes peut induire une dystonie.
Si le patient est bien reprogrammé posturalement parlant, cet niveau de dystonie n'est pas pathogène.
Si le patient n'est pas bien reprogrammé, ce niveau de dystonie est pathogène.
Le port continue de ces prismes + l'installation de "bonne posture" (entre autre, la "bonne position de mandibule" : qui désengrène les dents et évite les contacts dentaires iatrogènes que vous essayez de supprimer par polissage...).
Tant que le patient n'est pas reprogrammé, il vit une phase transitoire où il oscille pour converger vers un équilibre proprioceptif...
Je vois 3 possibilités à votre description:
- le jour J à votre cabinet, l'enfant n'était pas décompensé, c'est pour cette raison que les prismes lui ont induit une dystonie. Il faut alors voir si c'est pathogène (balayer rapidement les symptômes de SDP)
- l'enfant aurait changé de typage de SDP, la combinaison de prismes devient iatrègène (ne correspond plus au typage initial) : cela arrive à une minorité de patients traités, il faut lui changer de prismes.
- votre test de bras (partie supérieure du corps) et les tests de dystonie de Lisbonne (cumul des pieds aux yeux) ne donnent pas la même indication sur l'existence de la dystonie : ça devient intéressant à creuser...
J'arrête là ce soir...
Cordialement
06/10/2005 à 00h21
> en apprenant à aligner mes mâchoires dans cette position ...
> Tant que ça marche, je ne vais pas m'amuser à rajouter de la hauteur à toutes mes dents
>
C'est peut-être dans la seconde solution que tu trouveras la possibilité d'éviter un accident de la route alors que tu étais justement en train d'ajuster calmement l'alignement des mâchoires.
Tu imagines dans le constat d’accident à ton assurance : « J’étais en train d’aligner calmement mes mâchoire en roulant à 60 à l’heure, lorsqu’un véhicule surgit brusquement à ma droite et, sans être maître de sa vitesse, a happé le pieton sur le passage clouté. Mon occlusion s’est alors mise en travers, m’empêchant ainsi d’appuyer suffisamment sur la pédale des freins et mon pied a inconsciemment poussé sur l’accélérateur… »
Si c’est le cas, on peut s’attendre à une nouvelle loi similaire à celle interdisant l’usage des GSM au volant. :-)
Quand tu marches dans la rue, tu réfléchis aussi pour aligner convenablement tes pieds afin de ne jamais te tricoter les jambes ?
06/10/2005 à 00h57
Isaïe : "(...) Planas... (ne l'accuse plus de vouloir s'enrichir honteusement, ça fait quelques années qu'il est décédé)"
>
Et "Faça um depósito bancário no valor da anuidade (R$160,00) em favor da ABPP-RNO - Bank Boston - Agência: 0050 - Conta: 103113-99 Obs.: Se você for enviar esse valor pela internet é necessário que você se identifique e que o campo de identificação da Associação seja preenchido com: 01.583.363/0001-60":
URL1 : http://www.abpprno.com.br/cad.htm
URL2 : http://www.dentoclinic.net/04_divulgacion/index.jsp
(etc.), sites consultés en 2005 : c'est uniquement pour briquer la pierre tombale ?
06/10/2005 à 08h37
JL,
"Les prismes ne corrigent pas en permanence"
Ceci ne peut pas être dû à une propriété particulière du prisme qui serait variable dans le temps, cet objet est inerte.
La cause est à rechercher chez le patient qui tantôt est à corriger, tantôt ne l'est pas.
Or, au moment où il n'est pas à corriger, le prisme induit immanquablement une bascule posturale. J'ai tendance à croire que toute asymétrie du tonus musculaire est pathogène. D'autre part si le prisme ne corrige pas en permanence, j'ai tendance à croire aussi que nous ne sommes pas là sur la cause primaire. A ma connaissance, rien dans la physiologie n'indique que l'oeil aurait spontanément un comportement variable capable d'influencer la musculature à distance de façon également variable.
Le problème orthodontique posé par le patient en question induit par contre une asymétrie du tonus musculaire permanente.
Si pas de contact dentaire, pas d'asymétrie trapèze scm.
Si je ne traite pas l'étroitesse du maxillaire sup par exemple, le temps joue contre le patient dont le système manducateur est en croissance dans un hamac musculaire au fonctionnement asymétrique: nous avons toutes les raisons mécaniques de nous diriger vers des déformations anatomiques de l'atm par exemple. Il y a un risque de perte de chances de traitement.
Vous savez bien qu'il n'est pas possible de mettre en cause un manque d'expérience de la part du prescripteur de prismes dans ce cas-ci. Ce qui me dérange est la non-prise en compte du problème orthodontique qui assure un déséquilibre permanent.
06/10/2005 à 15h01
Encore une fois on a fait une sortie de route! Et tout ça grace au grand incompris seul contre tous et ayant seulement lui et aucun autre la verité.... bon ben reste plus qu'à créer, messieurs les modo, un théme spécial "Occlusion" et un autre pour les praticiens desireux d'avancer dans la comprehension des contacts dento dentaires et leur relation avec la posture...
Recentrons le débat: "STRESS et OCCLUSION"!!! et fermons la parenthése xénophobe.
1/ des patients souffrant de problémes occlusaux j'en ai vu quelques centaines maintenant. Beaucoup mais alors beaucoup beaucoup sont des stressés serreurs de dents (et toc pour l'autre casse c@@@lles).... et donc là le contact est là et bien là et pas quelques minutes par jour (j'en connais trés trés bien un qui est en train de taper ce post)mais sans doute que s'ils stressaient pas leur malocclusion n'aurait pas cet impact.
2/ ces gens, une fois leur occlusion améliorée par meulages, port de prothéses, restaurations correctes et autres traitements d'ortho restent stressés et sujets à des troubles divers et je ne les considére que comme des moins mal portant....
3/ il est clair que ameliorer leurs contacts dento dentaires sera un plus mais celà reste insuffisant et la solution ne peut venir que d'une prise en charge collégiale... encore que même pas... "la" solution ne peut venir que du malade, lui seul est à même de la découvrir, le ou les thérapeutes intervenant ne pouvant que lui donner une aide ou des pistes pour se sortir de son probléme.
Mon patient est là, je continue + tard.
06/10/2005 à 18h30
je continue:
autre constatation: il est pas possible de tomber d'accord sur quoi faire à nos patients.... ben pt'ét que on a des patients qui nous correspondent et que donc quoi qu'on meur propose ça marcke (meulages, surelevation, prismes....) et y'a basta les querelles steriles.
reste un quelq chose sur lequel on pourrait essayer de tomber d'accord oudu moins d'avoir une vraie idée constructive: QUI consulte en occluso & pourquoi.
Je commence donc: le patient "occluso pas bien" est le plus souvent une femme proche de la menopause et du tournant de la vie qu'est cette periode.
Mais c'est aussi souvent un homme entre 30 et 50 ans, actif et plutot cerebral.
Gros contingent chez les etudiants aussi avec exams et concours plus peur de ce qui les attend...
Globalement je dirais que les troubles de l'oclusion, dans ma patientéle sont plutot réservés aux gens cultivés, aux gens cerebraux, beaucoup sont fumeurs.
A priori peu de gens sous anxyolytiques ou autres traitements.... ça suffirait donc à régler le probléme les médocs pour endormir la conscience? Ben non car les pires sont ceux là, justement: gens traités pour dépression ou problémes psy et SADAM carabiné....
Vous continuez le portrait robot? Moi j'ai du monde qui arrive.
06/10/2005 à 19h21
De te relire, cher Algi
Vraiment je me réjouis
Ta prose est un régal
Sans toi le forum estoit bancal
Personnellement, je n'ai pas de patient type et je pense de plus en plus que le problème occlusal est fondamental dans le déclenchement de nombreuses pathologies.
D'où intervention précoce, préventive (ortho et meulages à 4 ans, etc...)
Les patients sont demandeurs dans ce sens et perçoivent très vite ce rôle largement suspect.
Ce qui apparaît également est la corrélation stress-sollicitation des muscles masticateurs-répercussion à distance. Et ça concerne tout le monde.
06/10/2005 à 19h46
Isaïe, toi tu biaises.... et tu biaises bien en plus et comme je t'ai vu et regardé et que ça avait l'air bien sympa je commence à biaiser dans tous les sens aussi!
Je m'explique: actuellement je "fais les bras" à tous mes patients ou presque.... et donc je détecte quasiment 100% de cas de malocclusion.... et j'essaie de les ameliorer dans la foulée :0)
Donc, mais du coup ça va faire court pour débattre puisque tu m'as démasqué, TOUS les patients sont sans doute en souffrance posturale (de même que quasi tous sont en suppraclusion et/ou n'ont pas d'AFMP égaux).
Mon propos juste avant était: quels est le profil type du patient demandeur d'occluso car en souffrance spontanée (et pas parceque nous lui avons montré ses déséquilibres). Et je pense que là le facteur psy/stress est trés trés important.
La suite logique: ceux là sont en général plus difficiles à amener à un réél mieux être même si on rééquilibre leurs dents car il leur manquera "autre chose".... et c'est cet autre chose qu'on aimerait bien pouvoir leur donner :)
Bonne nuit à tous et à demain.
ps: une piste.....grâce à Jeff2 j'ai rencontré le yoga iyengar..... 1h30 le lundi matin et je plane pendant au moins jours sans même avoir envie de serrer les dents..... y'a là un truc que j'ai trouvé qui ME va bien ici et maintenant.
A+
06/10/2005 à 20h56
Iyengar insiste beaucoup pour corriger les assymetries, c'est un yoga trés dur, car il vise a lever les resistances musculaires tendineuses qui cachent des resistances emotionnelles.
ce yoga , dont le but est de réequilibrer le corps avec des postures difficiles et des profs competents mais intransigeants qui ne laissent rien passer dans un defaut de posture, font des corrections a leur maniere pour que les postures soient equilibrées.
Si Algi dit qu'il se sent bien pendant "X" jours" avant de resserer les dents, c'est que la correction est opérente , mais pas suffisante.
Doit'elle toucher l'occlusion?, les muscles? le passif emotionnel du pratiquant?
On en revient a la question premiere de la poule ou de l'oeuf entre occlusion et stress.
reste que quand on nait, on a pas de probleme d'occlusion, mais d'apres la tradition indou (boudhisme) on a son probleme existentiel que l'on pas résolu dans sa vie précédente, c'est le pourquoi de sa nouvelle incarnation.
Pour en revenir aux dents et un petit joke
en astrologie thibetaine la dent est de nature saturnienne, et saturne le maitre du karma.
je sais , je viens de franchir la ligne rouge.
Mais simplement le yoga dans ses formes stricts cherche a retablir un equilibre, Planas dans ses AFMP cherche a qu'il soient egaux? Isaie cherche a retablir une tonicite musculaire egale a droite et a gauche, Occlusion cherche le repos neuro musculaire total.
le probleme de base n'est'il pas qu'existentiel?
06/10/2005 à 21h33
isaïe Ecrivait:
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> Personnellement, je n'ai pas de patient type et je
> pense de plus en plus que le problème occlusal est
> fondamental dans le déclenchement de nombreuses
> pathologies.
> D'où intervention précoce, préventive (ortho et
> meulages à 4 ans, etc...)
Serait-il possible de reflechir justement au probleme de la prevention des problemes occlusaux,quelque soit l'age?
ex en ortho,on corrige sans attendre un articule inverse
Est ce qu'en occluso,vous avez une liste de signaux d'alarme,de situations pre-pathologiques que vous ne laisserez pas evoluer meme si il n'y a pas demande(objective) du patient?