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dentaire pour moi ?
02/08/2004 à 10h39
Patrick, la "source inconnue" c'est Nietchze. Il a fini par mourir, aprés être devenu de plus en plus fort.
02/08/2004 à 12h13
Cher Gulguch, je te remercie pour cette précision.
Je n'ai jamais lu cet auteur, si ce n'est des critiques ou des tirés-à-part de son oeuvre.
Un ami dentiste a dit pour moi, "le jour où tu ne t'en sortiras pas, cest que tu seras mort !"
Bref, je vais imprimer ton post et l'accrocher au mur, il est tellement rare que tu t'adresses à moi... Cela me fait beaucoup de plaisir, sans blagues ! (:-)))))))
Je te laisses pour devenir encore plus fort...ah ah ah ah
02/08/2004 à 15h25
Voici ma petite expérience personnelle pour donner une idée à la jeune étudiante en dentaire.
J'ai eu mons concours (en redoublant hélàs) et de par mon classement je me suis retrouvé "de force" en dentaire, alors que je voulais au départ faire médecine. Et mon père était lui même dentiste. Seulement celui ci était atteint d'un TOC qui lui a pourris sa vie personnelle et professionnelle et la vision que j'avais de ce métier était pour le moins négative. Nous n'avons jamais bien vécu grace au travail de mon père (en moyenne 9000f par mois à l'époque).
Je suis donc entré en dentaire un peu comme en allant à l'abattoir tout en m'inscrivant parallèlement en math à la fac "en cas".
De plus je n'étais pas particulièrement manuel, et j'étais donc peu sur de moi (c'est un doux euphémisme).
Et puis au fil des années d'étude, je me suis pris au jeu, mes mains se sont dérouillées, j'ai apprécié le coté manuel et intelectuel du métier et je me suis rendu compte qu'il y avait énormément de façon différente de pratiquer.
J'ai tenté le CESCMO (planté 3 fois, merci le piston) en ayant parralèlement acheté un cabinet qui fonctionnait à mi temps : échec complet, déprime.
Je me suis remis en question une bonne fois pour toute, j'ai largué ce boulet de cabinet qui stagnait et j'en ai acheté un autre dans une meilleure zone géographique.
Cela fait 3 ans maintenant et je ne regrette pas (même si en ce moment les finances, mais bon...).
Quand je vois l'avenir des médecins et leurs difficultés, je ne regrette pas ce "choix".
Bonne chance.
02/08/2004 à 15h47
Cher Oméga,
Je salue ta persévérance.
Les débuts sont durs, certes, mais persévérer malgré les difficultés amène nécessairement une amélioration.
Si tu veux débattre plus longuement en privé, j'ai quelques tuyaux pour toi.
02/08/2004 à 23h13
!!!!!!!!!!! mais c'est énorme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
serait il possible que dans 5-6 ans de me faire part de quelques conseils ?
03/08/2004 à 02h07
Tu trouves cela énorme, j'ai un copain qui en gagne encore beaucoup plus et j'en connais d'autres qui gagnent le double.
Je trouve que pour un fauteuil avec une assistante c'est correct. Il faut juste s'organiser et utiliser le microscope, hé hé hé hé
03/08/2004 à 09h51
ben voila pas de quoi se plaindre ... merci patrick!
03/08/2004 à 11h30
>Dans cinq ou six ans, tu viens travailler chez moi.
Et c'est où ????
Merci aussi pour les chiffres ;)
03/08/2004 à 13h03
Hum..... c'est trop loin !!!!!!!
Si les chiffres sont élevés (je trouve) c'est aussi peut être parce que justement c'est au Luxembourg !!!!
03/08/2004 à 14h37
Chère Mishi, j'ai beaucoup de patients français, qui viennent de Bretagne, de Lyon, de Paris, ..., d'Allemagne, de Belgique, du Brésil, d'Italie, (!) du Portugal, d'Espagne, et j'en oublie...
03/08/2004 à 14h59
Chère Mishi,
sais tu planter un clou?....si oui alors tu as déjà un tout petit peu d'avance, si non tu apprendras très très vite comme nous tous...
et si subitement on te disait qu'en fait il y a eu une erreur informatique et que finalement tu n'es pas reçu au concours, te poserais tu toujours ce "terrible" dilemme?
crois nous, tu auras de grandes satisfactions à exercer et toujours pouvoir apprendre.
et bravo pour ton succes au concours
31/05/2005 à 16h58
j'ai mon fils qui entre en seconde général en septembre et il veux être plus tard orthodontiste. Nous avons été voir la conseillière d'orientation de son collège actuel qui nous a complètment découragé sur cette voie. En nous disant qu'après le bac S il fallait qu'il fasse une 1ère de médecine générale suivi d'un concour IMPOSSIBLE A AVOIR. Soit disant que sur 1000 condidats, il n'y en a que 80 qui réussissent le concour de médecine et que par conséquent s'il n'avait pas une moyenne en Terminal de 18/20 ce n'était même pas la peine qu'il fasse cette 1ère année !!! Alors mon fils est complètement déboussolé et moi de même. Qu'en pensez-vous ?
31/05/2005 à 17h04
N'écoute pas, carolette. Le concours n'est pas impossible , mais difficile. Il ne demande pas de dossier comme une prépa, ni d'intelligence , mais une bonne santé physique et mentale, et beaucoup beaucoup d'opiniatreté et de discipline.
Si ton fils est attiré par ce beau métier, qu'il fonce et qu'il y croie....
31/05/2005 à 17h18
Si "moi" je l'ai eu.... donc si y veut y peut... de toutes façons c'est bouché partout même pour des études qui ne ménent nulle part alors ça ou autre chose autant tenter car il sait où il ira....
par contre: pourquoi vouloir être orthodontiste... dentiste omnipraticien c'est mieux ;0)
ps: en fin de troisiéme la conseillere d'orientation me voyait bien..... menuisier ;o))
31/05/2005 à 17h23
Carolette
mon gamin est en medecine
16% de réussite brute ; tres peu de primant accedent mais pres de 40% des doublants
il existe des cours privés qui renforcent les cours
il existe des polycopiés
mais tout ca est payant bien sur
s'y prendre a l'avance pour le logement
prévoir qque chose de calme , sécurisé , correctement meublé
démarrer l'année en Aout et ensuite c'est la course jusqu'en Fin Mai ( il a fini les exam depuis 1.5 semaines )
c'est une course de type sprint , il faut énormément travailler et le résultat n'est pas garanti
des bons élèves de Bac craquent sans Papa et Maman
les autres s'en passent et font la fête , certains en profitent pour bosser car ils en veulent
malgré le travail acharné certains n'ont même pas la moyenne de 5 pour pouvoir redoubler .... et d'autres , brillants le sont toujours en medecine ( quand même ...)
c'est jamais perdu que de profiter du lycée pour apprendre à travailler , mais il faut aussi que ton enfant se développe du point de vue amitiés et loisirs ..etc...
31/05/2005 à 18h02
Le bac et le concours n'ont absolument rien à voir. En première année on repart de 0, les méthodes de travail ne sont plus les mêmes, le but non plus.
J'ai des copains qui ont eu le bac à l'oral et qui sont chir dent, d'autres qui ont eu mention trés bien et qui ont échoué 2 fois, alors...
Un grosse dose de courage, pas mal de détermination, un mental de champion du monde, et un p'tit chouia de chance, c'est quelques fois ce dernier qui fait toute la différence...
31/05/2005 à 18h23
carolette,
Orthodontiste c'est une sacrée doses de concours à sa fader mais le 18 de moyenne n'est pas requis... juste énormément de travail. Il faut donc faire le deuil des premières années de vie étudiante... savoir les copains au concert et que soi, on bosse ou alors on se couche tot.
J'ai donné des cours dans une école de prépa: mon conseil = ne JAMAIS négliger le sommeil. C'est boulot/dodo, pas le temps de passer par la case métro... si tu travailles pas, c'est que tu dors...
L'idéal est d'avoir assez de sous pour ne pas avoir à bosser en plus (ça diminue les chances). Mais le budget loisirs est tres limité... une sortie par semaine... (enfin, un cinoche ou un théatre mais pas une nuit en boite....)
Enfin, une fois que tu es en dentaire, 5 ans d'études puis deux voies:
concours de l'internat pour ensuite ortho...
concours ortho direct...
Les deux sont chauds, mais pas infaisables. Trainer avec les profs d'ortho tout le long de ses études donnent un avantage à l'oral...
31/05/2005 à 18h27
Trainer avec les profs d'ortho tout le long de ses études donnent un avantage à l'oral...
comme partout, faut savoir branler du chef.du chef à foison.
31/05/2005 à 18h28
Bizarre cette idée de faire orthodontiste en seconde...
S'il veut aller en P1, pas besoin de bosser beaucoup, un bac S très limite est nettement suffisant pour avoir le concours de première année en deux ans, vu le niveau d'intelligence demandé aux épreuves. Surtout, ne pas s'intéresser du tout en profondeur aux matières, apprendre par coeur uniquement dans l'optique du concours est ce qui se révèle le plus payant. Il devra complètement mettre de côté sa curiosité et son libre-arbitre: objectif bachotage!
Le niveau au concours et surtout pendant les années suivantes est souvent inversement proportionnel au niveau pré-bac, donc pas de quoi s'inquiéter, si votre fils est en difficulté actuellement, il n'en réussira que mieux!
Avoir un ou deux sujets du concours peut aussi être d'une grande aide, les statistiques le montrent: avoir 18 à une matière en ayant juste bossé une question est très avantageux; faire une boîte à concours pour gosses de riches peut aider, de nombreux cancres ont réussi à s'en sortir par ce biais.Les étudiants réussissant le concours à leur première tentative sans ces aides sont très peu nombreux et ont par la suite beaucoup de difficulté à s'intégrer à ce milieu.
A savoir: le nombre d'éudiants français total baisse, il y a de plus en plus de clampins en P1 et le numerus n'arrête pas d'augmenter, ce qui va assurément permettre de compenser l'exode rural médical sans amoindrir encore le niveau intellectuel général des professions médicales
Bon courage.