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SEL encore
09/10/2006 à 22h45
y a t'il un moment precis de l'annee ou le passage en sel est plus interressant?
(1 janvier , juin?)
et pourquoi?
10/10/2006 à 20h54
disons que le plus mauvais moment est le 1er janvier, en effet l'intérêt du passage en selarl en cours d'année, est de passer une partie de l'année en BNC, et le reste sous forme de rémunération de gérant majoritaire; dans tous les cas, la fiscalité personnelle de l'année suivante est allégée, ce qui facilite d'autant ce passage.
En ce qui nous concerne au niveau conseil nous faisons des passages en selarl de février Mars à Octobre Novembre, le problème étant que nous ne sommes pas maitres des décisions des ordres départementaux, et qu'il n'est pas facile de garantir une date effective de début d'activité.
Ayez toujours à l'esprit que le fonctionnement en selarl sera un arbitrage entre rémunérations, dividendes et mises en réserves, voir capitalisation au sein de la selarl, et que chaque année les questions sur ces arbitrages se poseront en fonction de ce que nous aura concocté notre "très chère administration"
l'avantage, c'est que nous pouvons nous battre.
12/10/2006 à 12h09
il n'empeche que si la trésorerie est foireuse et que la situation financière globale est peu favorable, le passage en sel peut devenir une énorme contrainte, qu'elle que soit l'époque.
de plus un passage en cours d'année suppose un premier exercice en SEL de plus d'un an avec les surprises qu'il peut y avoir avec l'IS.
l'approche de la SEL par la rémunération et la fiscalité est à moyen terme une belle désillusion et je reste poli.
le changement de mode de comptabilité peut s'avérer désastreux pour la situation financière et professionnelle du praticien, alors la notion de rémunération devient le cadet des soucis du gérant majoritaire.
je persiste, il n'y a pas d'époque favorable pour le passage en SEL, il y a une situation de trésorerie favorable.
enfin, pour choisir la date, le conseil de l'ordre n'est pas une péripétie sauf si le passage est urgent, et l'urgence n'est pas bonne conseillère dans une telle opération.
12/10/2006 à 17h07
La réponse est délicate car elle dépend essentiellement d'éléments propres à chaque praticien (CA, crédits, montant plus value,...).
Donc, difficile d'avoir des cas généraux.
12/10/2006 à 23h37
le CA est bon
pas de credit (perso et pro)
tresorerie positive
tous les clignotants au vert
mon but est de preparer une retraite sereine
avec une fiscalité maitrisée
13/10/2006 à 00h54
rapetout Ecrivait:
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>
> l'approche de la SEL par la rémunération et la
> fiscalité est à moyen terme une belle désillusion
> et je reste poli.
> le changement de mode de comptabilité peut
> s'avérer désastreux pour la situation financière
> et professionnelle du praticien, alors la notion
> de rémunération devient le cadet des soucis du
> gérant majoritaire.
Dans un cas comme celui de René assez semblable au mien, quel interet reste t il??
14/10/2006 à 15h03
ça me fait plaisir de voie qu'on n'a pas si mal mené notre barque pdt toutes ces annees
au fait ,hallboy , ce soir c'est les 25 ans de la promo
et tu fais faux bond
honte a toi
15/10/2006 à 07h59
je me demande ou vous avez pris ces informations, car pour toutes les selarl que nous avons faites, il n'y a pas de "désillusion" comme vous le dites,mais cela tient peut être à la façon d'aborder le passage en selarl.
Pour ma part, je recalcule ce que rapporte réellement l'activité en libéral, une fois tous les impots payés, et je me base sur ce chiffre pour fixer la rémunération, ce qui fait que le praticien n'a pas de changement notable dans son net disponible.
Il est certain que si un praticien dépense son chifre d'affaire au lieu de dépenser son bénéfice, la selarl n'arrangera rien.
Cela me rappelle un client qui me demandait si en selarl sa femme pouvait avoir la carte bleue de la société, quand je lui ai répondu non, il m'a dit "alors on la fait tout de suite"....
oh! la honteuse mysoginie!!!
Pour être plus sérieux, la selarl ne règle pas tout, et nécéssite un suivi réel de la part du conseil quand l'expert comptable ne fait pas ce suivi de gestion.
16/10/2006 à 09h11
si le praticien n'est pas suivi, il fonctionne en selarl comme en bnc, et il n'y a aucune création de richesse.
combien de praticiens sont passés en SEL parce que leur endettement personnel devenait insupportable et qu'il fallait trouver de l'argent frais pour solder certains crédits
dans ces conditions, si un minimum de coaching n'est pas pris en compte pour arrêter les mauvaises habitudes, c'est la catastrophe assurée
si un praticien a une trésorerie personnelle et la trésorerie de son cabinet dans une situation négative, même si le rendement est bon, il y aura un problème de gestion à moyen terme.
si l'encaissement client est laxiste, si la politique d'achat est impulsive, en SEL, nous sommes en compta d'engagement et on peut avoir de très bonnes rentabilités et une trésorerie source de nuits blanches et on arrive en effet à des désillusions
16/10/2006 à 09h18
hallboy Ecrivait:
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> rapetout Ecrivait:
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> Dans un cas comme celui de René assez semblable au
> mien, quel interet reste t il??
la loi sur la SEL a été faite pour favoriser l'investissement, le développement et la transmission.
comment maintenir un chiffre d'affaire alors que l'on a physiquement besoin de souffler un peu ?
comment permettre à un jeune collaborateur d'échelonner son investissement dans un cabinet en toute connaissance de cause ?
comment peut-on mettre en réserve des capitaux pour se constituer des revenus futurs.
le problème de la cessation d'activité est de savoir à quelle date on fixe le curseur et quelle stratégie on va utiliser pour créer ce dont on a besoin pour être prêt lorque l'on aura atteint le curseur.
16/10/2006 à 20h31
la vous posez des questions qui ne sont plus d'ordre général, mais qui font appel à une étude approfondie de la situation du praticien, je suis incapable de vous fournir une réponse sans avoir des chiffres précis, une ou plusieurs études préliminaires qui me permettraient de me faire une idée, et de trouver des solutions adaptées au cas précis.
On ne peut pas faire une selarl pour le plaisir de faire une selarl, ou pour le chiffre d'affaire que l'on peut faire en tant que conseil, il y a un minimum de déontologie à respecter.
J'ai vu ce soir un praticien pour qui je ne peux raisonablement pas lui proposer un passage en selarl, cela ne correspond pas à sa situation, l'outil de gestion n'est pas applicable tel quel à tout le monde.