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petit nouveau
24/09/2007 à 23h04
framboise Ecrivait:
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>
> Peu de patients lambda ont envie d'aller dans un
> centre de soins municipal (pas top folichon) et
> peu de CMU vont directement dans un cabinet
> "chic".
> De plus, le problème de la solvabilisation des besoins exprimés (sans parlerde ce qu'ils ne voient pas !) touche une part de
> la population largement supérieure au seuil de la
> CMU.
La question sociale de l'accès aux soins pour de larges catégories de la population est posée. Elle se manifeste de plusieurs façons , soins différés dans le temps, soins et prothèses appropriés à leurs moyens très limités , tout cela ne correspond pas à une politique de réponse aux besoins de santé dentaire des patients. Et dans le cadre d'une politique de santé publique les paramètres et les modalités de la solvabilisation des soins délivrés doivent être définis par l'Etat, les caisses, les mutuelles et la profession dentaire.
le HN est inévitable et justifié dans un système où la qualité prédomine et où le service délivré au patient est d'une qualité et d'une pertinence incontestable. Toutefois le niveau du tarif de responsabilité des caisses et des mutuelles doit également suivre ce mouvement vers la qualité et l'accompagner pour qu'elle soit délivrée au plus grand nombre.
les centres de santé dans la conception de leur créateur, peuvent constituer une alternative limité mais réelle pour des populations qui ne pourrons accéder ni aux tarifs ni à la qualité correspondants à ces tarifs dans les cabinets libéraux.
Et la question de la qualité, que j'appelai "professionnalité" va devenir le critère le plus sélectif pour décider de la prise en charge ou non des HN et de leur montant raisonnable. En ce domaine il est légitime que les centres de santé compriment d'avantage leur marge que le secteur libéral.
Une population éclairée est présente sur le marché dentaire, c'est pour une part celle qu'évoque avec pertinence Framboise
24/09/2007 à 23h36
alhoun Ecrivait:
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> croizat Ecrivait:
> pour
> > se concentrer sur la gande question de santé
> > publique qui se pose à nous
> mon dieu, voilà bien une chose dont je n'ai rien à
> foutre.
En fait sous cet angle c'est inéressant parce que ça invite à dire ce que l'on situe dans la santé publique en matière dentaire;
La qualité, c'est un critère essentiel, il arrive qu'elle ne soit pas au rendez vous des tarifs pratiqués et remboursés,
la sécurité des installations et des personnes, la stérilisation connait un renforcement justifié de ses règles et de sa traçabilité; celà va coûter cher en investissement et en contrôle de suivi, sera t'elle bien utilsée partout,
Les radio éléments, les normes d'utilisation de contrôle et de protection se sont renforcés, comment est ce intégré, avec aussi la qualité et les normes de l'imagerie associées.. vite obsolètes quelles garanties et quelles surexpositions...
et puis les techniques de soins, la désinfection, la précision et la qualité prothétique, l'innovation et la diffusion des techniques les plus évoluées, les soins les plus éclairés et les plus adaptés.. Tout cet ensemble ils se diffusent comment...A quels prix avec quels masses financières d'investissements et quel retour sur investissement...Heureusement actuellement qu'il y a les HN....
Dans nos cabinets dentaires ce sont ces critères qui commencent à être privilégiés pour devenir notre référence et notre différentiel de compétitivité..
Ces éléments sont des éléments d'une politique de santé publique qui doit prévoir et réglementer, donc solvabiliser et rembourser la plus large part... Sinon on parle de l'innaccessible espoir...
Mais alhoun l'a très bien compris et il n'est pas sûr que dieu puisse quelque chose...
24/09/2007 à 23h40
croizat Ecrivait:
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>
> Et la question de la qualité, que j'appelai
> "professionnalité" va devenir le critère le plus
> sélectif pour décider de la prise en charge ou non> des HN et de leur montant raisonnable. En ce
> domaine il est légitime que les centres de santé
> compriment d'avantage leur marge que le secteur
> libéral.
>
>
j'ai eu ouï dire qu'une démarche qualité allait changer la face de la dentisterie...
ce que tu sembles confirmer
doit on comprendre que les HN seront controlés sur le plan qualitatif,que s'ils correspondent aux critères qualitatifs définis(par qui et lesquels?),les patients beneficieront d'un remboursement de ces HN par leur caisse complementaire(cmu comprise?)
en dehors de se positionner en prestataires de services concurrentiels,pourquoi les centres de santé comprimeraient ils leur marge?
par souci de la santé publique...?j'en doute
ou parce que l'etat leur reversera des avantages?
24/09/2007 à 23h45
croizat:
"Dans nos cabinets dentaires ce sont ces critères qui commencent à être privilégiés pour devenir notre référence et notre différentiel de compétitivité.. "
dans quel référentiel te places-tu ou tu situes-tu et le différentiel de compétitivité est défini par rapport à quoi/qui ?
25/09/2007 à 00h19
croizat Ecrivait:
> Les radio éléments, les normes d'utilisation de
> contrôle et de protection se sont renforcés,
> comment est ce intégré, avec aussi la qualité et
> les normes de l'imagerie associées.. vite
> obsolètes quelles garanties et quelles
> surexpositions...
>
Croizat, Croizat , Croizat.........
Tu viens de remettre le chien de le Range!!
utilise la fonction recherche, ou demande a Ameli. ou tape Colza.
Putain, on n'est pas rendu...
Et puis qu'est ce que la caisse machin chose, la mutualité, la convention ou le pape a avoir avec le hn???
Il est HN. dans ce cadre, que la caisse a d'ailleurs fixé pour ne pas avoir à raquer , nous ne sommes plus acteurs de la santé publique, mais prestataires de services. Donc, si je vais m'acheter des fringues chez Paul Smith, il n'y a personne qui va surgir pour faire baisser le prix parce que ça fait pas gilet pare-balle. Si la dame elle veut du ceramo ceram pasque c'est plus joli, ça ne donne pas le droit à qui que ce soit de confondre le hn qu'on fait à la poule, et le 51 dont il n'y a pour le moment, pas de forme humaine.
Framboise, la difference entre Croizat et moi, puisque tu nous renvoyais dos à dos, c'est que l'un de nous 2 fait partie des 95% de gens qui pratiquent ce metier dans le cadre liberal, l'autre ne fait même pas partie des 3% qui bossent en centre mut/secu, mais considere pourtant qu'il peut definir le cadre de mon exercice, ses limitations , ses objectifs et ses honoraires.
L'irradiation par les systems d'imageries obsoletes.... Celle là c'est le pompon!! Et apres quoi? Avec les vieilles dents en or, on rachete l'IG Farben et on relance la production de Zyclon B ??
Croizat, les technocrates ( et je suis tout a fait pret à croire que tu es animé des meilleures intentions) c'est comme tout le monde : qd ils sortent de leur domaine d'expertise, ils sont incompetents.
25/09/2007 à 00h33
ploc Ecrivait:
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> doit on comprendre que les HN seront controlés sur
> le plan qualitatif,que s'ils correspondent aux
> critères qualitatifs définis(par qui et
> lesquels?),les patients beneficieront d'un
> remboursement de ces HN par leur caisse
> complementaire(cmu comprise?)
> en dehors de se positionner en prestataires de
> services concurrentiels,pourquoi les centres de
> santé comprimeraient ils leur marge?
> par souci de la santé publique...?j'en doute
> ou parce que l'etat leur reversera des
> avantages?
C'est la qualité définies au travers de critères que j'ai succinctement évoquée qui devrait être valorisée d'une manière additionnelle et majorée dans la détermination de la prise en charge des soins et prothèses, car là est la valeur ajoutée réelle que crée le CD.
Des soins aujurd'hui couteux en temps, techniques, technologies, matériaux et savoirs faire ne sont pas reconnus, remboursés, voire sont motifs à poursuites et déconventionnement...
or ces soins sont utiles, font progresser la dentisterie et améliorer la santé, le bien être et l'esthétisme des patients, donc la santé dentaire..
le champ de dévelopement assurantiel et conventionnel est là...
Les centres de santé sont sur un champ économique non lucratif, la course au chiffre est motivé par la situation dont nous avons largement évoquée dans ce fil.
Oui l'enjeu est de progresser sur ce créneau de la qualité et de l'innovation et de l'investissement dans les techniques les plus performantes. Parce que là se trouvent les gains de productivité et d'efficacité économiques.
Comprimer les marges c'est se tenir sur une crête tarifaire raisonnable permettant un accès de qualité à nos populations modestes; Si nous sommes trop chers nous leur coupons la route des soins..
Les centres de santé dentaires où j'exerce sont tous équilibrés, nos cabinets sont modernes, nous avons une politique d'investissement constante et une politique d'achat groupée. nous engageons une démarche qualité...
25/09/2007 à 00h54
croizat Ecrivait:
> Des soins aujurd'hui couteux en temps, techniques,
> technologies, matériaux et savoirs faire ne sont
> pas reconnus, remboursés, voire sont motifs à
> poursuites et déconventionnement...
http://www.eugenol.com/eugenol/read.php?8,276632,page=1
Qui va evaluer ça? HN et il y a une prime, ou bien sous payé car totalement inutile? quelqu'un qui pratique encore, ou qq un qui ne pratique pas? Ils vont le renvoyer en taule pour ça ? tu prend le probleme a l'envers : c'est les soins de base qui sont en cause, pas le hn
25/09/2007 à 00h56
hop Ecrivait:
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> croizat:
>
> "Dans nos cabinets dentaires ce sont ces critères
> qui commencent à être privilégiés pour devenir
> notre référence et notre différentiel de
> compétitivité.. "
>
> dans quel référentiel te places-tu ou tu situes-tu
> et le différentiel de compétitivité est défini par
> rapport à quoi/qui ?
le référentiel de qualité se constitue à partir de toutes les normes mises en oeuvres pour la dispensation des soins conservateurs et prothétiques, d'utilisation des équipements et de la sécurité des équipements, des modalités d'accueil du patient et du bilan et projet de soins passé avec lui, des relations avec les organismes assurantiels pour les systèmes de prise en charge, la formation continue et la certification.. Bref un environnement familier, sauf qu'il ne fait pas, jusqu'alors système organisé dans la gestion et le fonctionement des cabinets..
Le différentiel de cométitivité se construit et est fondateur aujourd(hui "d'un new deal" pour l'existence des centres de santé. Rien ne pourra justifier la poursuite d'un déficit massif et récurrent, au seul motif "qu'on soigne les pauvres.." sutout que l'état endémique de crise casse le moral des troupes, démotive, renforce la bureaucratie gestionnaire idiote..
L'objectif est d'exister pour un plus, pas pour concurrencer le secteur libéral. Avec un rapport en poids de 2% environ de CD salariés sur 100 CD, on ne peut même pas parler de bataille et de véritable concurrence, encore moins d'alternative..2%...
>
25/09/2007 à 07h55
J'ai lu tout ça un peu en diagonale,mais en fait on pourrait se servir de vous ,plein d'energie et avec plus de representativité et de pouvoir pour aboutir à un changement de la nomenclature,qui sait?
Si vous etes en faillite,l'etat va vous aider et comme il n'a plus de sous,il l' augmentera pour vous aider et s'il n'a pas l'impudence de faire une difference entre les deux,on en profitera ,alors au boulot!
25/09/2007 à 21h34
Je crois comprendre que Croizat cherche à faire tourner les centres de santé, sortes de voiture balai de la santé dentaire, de la manière la moins irrationnelle possible. Il cherche donc des conseils auprès des libéraux qui eux gèrent (enfin dans l'ensemble) correctement leur business. Hélas, il s'exprime dans une technolangue qui favorise pas le débat. Mais la question demeure : notre boulot est-il de soigner dans le respect de la personne humaine, sans laisser en rade des patients responsables (j'insiste, ni les fumistes ni les tordus ce qui fait déjà du monde en moins) ? Ou de se conformer simplement à un business plan style coach de choc ?
26/09/2007 à 00h26
On ne parle pas de centres de santé ( centre secu pour faire court ) qui ont historiquement eu ce positionement de voiture balai.
On parle de centres mutualistes, qui ont eux ( historiquement ) un fonctionnement + corporatif.
Privés de leur clientele naturelle ( à Marseille 95% des CMU sont soignés par desliberaux ), souvent en retard d'investissement, non rentables et n'ayant plus droits a des subventions massives; les centres secu ferment, les centres mutualistes essayent de se renouveller. ( Je cite Croizat )
un cab mutualiste qui tourne bien, vu le poids de la structure derriere, doit faire 300k par an.
Le chiffre moyen d'un cab liberal français, c'est 200.
On va considerer que le nombre d'heures au fauteuil est le meme dans l'un et l'autre. les tarifs de soins sont les même forcement. Comme les tarifs prothese sont en dessous de la moyenne en liberal sortir 200 euros de l'heure par fauteuil ne doit pas etre facile.
D'où la necessité pour la survie de l'ensemble que les tarifs soient reevalués. Et avec 2% d'une profession, on ne forme pas un groupe de pression. D'autant que par definition, ce n'est pas là que se trouve le plus d'aventureux.
Ajoutons que les plus brillants iront ailleurs, les + independants et ambitieux aussi, que le defifit en terme d'image limite bcp la possibilité d'elever les tarifs non opposables.
Où l'on decouvre toute l'importance pour la mutualité ( en tous cas son expression clinique ) de renover la convention. Bien difficile de l'interieur, puisque la main gauche cherche à se servir dans la poche droite. Qui elle passe son temps à faire ses comptes .
Il faut donc parler santé publique, plutot que pognon: ça passe mieux. Sauf que parler bagnole, sans parler essence, au prix du litre, ce n'est meme plus de l'angelisme, c'est , au choix, de l'aveuglement, de la mauvaise foi, ou de la connerie.
Cochez la case qui vous convient le mieux.
26/09/2007 à 16h39
hallboy Ecrivait:
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> un cab mutualiste qui tourne bien, vu le poids de
> la structure derriere, doit faire 300k par an.
Ne s'agit-il pas plutôt du chiffre réalisé sur un cabinet, occupé par 2 voire 3 praticiens qui se succèdent du lundi au samedi?
26/09/2007 à 16h56
je cite : "Dans mon institution, Le seuil de rentabilité d'un cabinet dentaire est atteint si le chiffre d'affaires s'élève entre 280 000 et 300 000 euros, si on veut payer le CD dans des conditions corrects; avec l'éuipement tip/top, des produits matériaux et prothèses de qualités. "
on sait qu'a 144k un cd est considére comme non rentable et viré.
26/09/2007 à 18h40
Tu me fais doucement rigoler croizat. Tu te caches derrière des soit disant prétextes de santé publique pour essayer de sauver des centres que VOUS avez contribué à couler en sous-payant les praticiens et en organisant des conditions merdiques pour des questions d'argent et de profit. Et maintenant tu viens chercher des idées chez les libéraux qui ont bien été obligés de tenir le coup sans subventions. Les mutuelles et les dispensaires (pardon les centres de santé) ce n'est pas mieux. Bien sûr on peut rétorquer que les chir dents qui bossent là et de cette manière cautionnent le système. Mais je ne leur jette pas la pierre car il faut bien bouffer !
Alors maintenant tu as beau jeu de vouloir prôner la qualité et les idées innovantes.
Laisse bosser Hallboy, fiche nous la paix et retourne à ton style de rhétorique abscons.
26/09/2007 à 21h49
hallboy Ecrivait:
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> Qui va evaluer ça? HN et il y a une prime, ou bien
> sous payé car totalement inutile? quelqu'un qui
> pratique encore, ou qq un qui ne pratique pas? Ils
> vont le renvoyer en taule pour ça ? tu prend le
> probleme a l'envers : c'est les soins de base qui
> sont en cause, pas le hn
je ne crois pas qu'i faille saucissonner le débat entre soins de base et HN, le sujet du débat est l'inadéquation entre le système de prise en charge des soins, la cotation appliquée dans la nomenclature, la quasi absence de prise en charge de soins innovants requérant une technicité, des moyens de traitement, du temps, de la formation... les contributions sur eugenol s'en sont fait largement écho...
La qualité a un prix qu'il faut rémunérer dans la prise en charge sociale. La qualité et l'évaluation de la qualité vont devenir le critère déterminant pour la prise en charge des soins, traitements et prothèses par la sécu, mais aussi et surtout les organismes d'assurances complémentaires.
Qui va évaluer? , l'imagination peut galoper... Il serait mieux de défnir au niveau de la profession, des critères objectifs. L'accréditation est par exemple balbutiente dans les cabinets, le dévelopement des normes de la Haute Autorité de Santé ( ancienne ANAES) au début du processus , la certification est un horizon encore lointain...
L'évolution en ces domaines souvent ne retient que deux alternatives, où ce mouvement vers la recherche de la qualité totale est impulsée par les CD, soit elle sera imposée par les assureurs...
D'ailleurs la sécu conduit un désengagement de son effort de contrôle ( réduction programmée sur 2 ans du nombre de dentistes conseil, de 400 à 200...). Laissant le champ libre aux dentistes conseil des assureurs dont il est possible de discuter de la neutralité à l'égard de leur employeur...
26/09/2007 à 22h16
annie Ecrivait:
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> Sauver la santé publique ,soit,un bel ideal,mais
> pas aux depens de notre petite santé privée quand
> même!
la santé publique ne doit pas être une tarte à la crème.. Elle repose sur des moyens financiers, des modalités de prise en charge, des objectifs de santé ou de prévention a mettre en oeuvre et à atteindre, des normes de traitements et de soins. Elle implique l'action de l'Etat, de la sécu, des mtuelles, des organisations de praticiens, la participation et l'association des patients...Cela pour le cadre général.
Mais plus concrêtement l'évolution en cours pour la santé publique et plus précisément la santé dentaire, porte sur l'évaluaion des dépenses de santé et de la qualité des soins.
Cette évaluation repose de plus en plus sur la mise en oeuvre des protocoles de soins, le respect de procédures , l'atteinte d'un résultat conforme aux normes fixées par les sciences médicales et les règles de l'art..Et un coût économique correspondant au service délivré...
26/09/2007 à 22h34
croizat Ecrivait:
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>.Et un coût économique
> correspondant au service délivré...
combien d'heures/an un fauteuil sécu tourne-t-il (2 praticiens si j'ai bien compris) et à combien de l'heure est donc le seuil de rentabilité pour les 280-300kE ?
à quelle qualité ou variété (service délivré?) de soins correspond un tel taux horaire ? donc a quel niveau situes-tu les prestations ?
26/09/2007 à 23h31
hop Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> croizat Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> >.Et un coût économique
> > correspondant au service délivré...
>
> combien d'heures/an un fauteuil sécu tourne-t-il
> (2 praticiens si j'ai bien compris) et à combien
> de l'heure est donc le seuil de rentabilité pour
> les 280-300kE ?
>
> à quelle qualité ou variété (service délivré?) de
> soins correspond un tel taux horaire ? donc a quel
> niveau situes-tu les prestations ?
les cabinets dentaires qui sont dans l'institution dont j'ai la charge de gestion réalisent ce chiffre d'affaire moyen par CD dans la fourchette indiquée de 280 000 à 300 000 euros
Nous n'occupons pas 2 CD pour un même fauteuil, dans le cadre de notre organisation actuelle.
Les CD sont occupés à plein temps et 5 jours par semaine. ils gèrent eux même l'organisation de leur planning et durée journalière de travail. Ils sont considérés dans le droit du travail comme des "cadres autonomes", et bénéficient de la RTT.
La part de prothèse dans leur activité est importante et les tarifs que nous pratiquons sont inférieurs aux prix pratiqués dans le secteur libéral.Nous sommes conventionnés avec la MGEN. Nous ne sommes pas rééllement en concurrence avec les libéraux car nos clientèles ne se recouvrent pas.
Nous sommes aussi dans des zones en sous démgraphie dentaire et nos carnets de rendez vous sont supérieurs à un mois; Dans certains quartiers très populeux 3,4 et 6 mois... Nous acceuillons les CMU et ils ne posent pas de problèmes paticuliers.. ni de "lapins"..
Nos CD sont rémunérés en salaire mensuel fixe. Un projet de les rémunerer en partie au rendement est à l'étude. A mon niveau régional, nous ne sommes pas très favorable à cette disposition..Le système actuel étant satisfaisant...
Sur la qualité, nous engageons une démarche qualité avec certification, nos cabinets font réglièrement l'objet d'un contrôle du chirrgien dentiste conseil, au même titre que les libéraux. En tant que gestionnaire je suis très attentif aux plaintes de patients et en cas de litiges sur les soins prothétiques, nous faisons refaire le travail s'il apparaît un inconfort pour le patient pouvant mettee en cause la qualité du travail réalisé...
Nous ne sommes pas en situation " d'être aidés" par l'Etat dans le secteur dentaire.
De toute manière les patients parlent entre eux et nos administrateurs sont très vigileants. Rien n'est acquis ni donné d'avance...
27/09/2007 à 00h18
croizat Ecrivait:
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>> les cabinets dentaires qui sont dans l'institution
> dont j'ai la charge de gestion réalisent ce
> chiffre d'affaire moyen par CD dans la fourchette
> indiquée de 280 000 à 300 000 euros
> Nous n'occupons pas 2 CD pour un même fauteuil,
> dans le cadre de notre organisation actuelle.
>
> Les CD sont occupés à plein temps et 5 jours par
> semaine.
ce qui fait donc, s'ils ne travaillent que leur 35h (avec ad).
180E/h appelons ça la base ou rendement 0
s'ils bossent plus d'heures...tu es gagnant en rendement.
> La part de prothèse dans leur activité est
> importante
1) par rapport à quoi ?
par rapport aux cd libéraux ?
2) alors pourquoi font-ils moins de soins ?? (si activité prothèse "importante")
et les tarifs que nous pratiquons sont
> inférieurs aux prix pratiqués dans le secteur
> libéral.
3) quel est le quotient (en tenant compte de la géographie) vos tarifs/tarifs libéraux ?
> Nous sommes aussi dans des zones en sous
> démgraphie dentaire
4) depuis longtemps ?
4) je veux dire "c'est nouveau ?!?" ?
Nous acceuillons
> les CMU et ils ne posent pas de problèmes
> paticuliers.. ni de "lapins"..
à ma sortie de fac, j'ai bossé en collabo dans un nid à cmu et j'ai des potes qui ont donné aussi-donc qui ont constaté le même j'menfoutisme que moi de la part de nombreux patients cmu (mais c'est pas le propos ici, j'en parle puisque tu en parles)
Je comprends donc maintenant où vont tous les cmu responsabilisés-qui-ne-posent-pas-de-lapin.
5) vous les avez dressés ?
5) vous les triez ?
5) des cmu spéciaux pour être si différents ?
>
> Nos CD sont rémunérés en salaire mensuel fixe.
6) combien en fonction de l'ancienneté ?
7) pourquoi s'ils sont au fixe font-ils plus de prothèse [dixit croizat: activité de prothèse importante] que de sc ?
Un
> projet de les rémunerer en partie au rendement est
> à l'étude.
8) pour améliorer la santé publique ?
9) qui veut de tels rendements ?
> En tant que gestionnaire je suis très attentif aux
> plaintes de patients et en cas de litiges sur les
> soins prothétiques, nous faisons refaire le
> travail s'il apparaît un inconfort pour le patient
10) c'est toi qui décide si litige ?
10) ou il y a un expert dédié ?
> De toute manière les patients parlent entre eux
commèrages tout ça ..
faut pas écouter les ragots..
pour plus de clareté et de méthode pour tes réponses, je t'ai mis des nombres*.
c'est plus sympa et plus joli (c'est important aussi le contenant).
*[oui, LdL, ya "10" et 10, c'est un nombre et pas un chiffre, comme un gogol]
27/09/2007 à 00h26
possible :
SC8 x4(les 6) + SC7x4(les 5 temporaires) = SC60 = 147 euro en 20 mn
certains pays mettent des sealant sur les 4 temporaires,dc rajoutez SC28 et 10 mn
le compte est bon et mme dépassé!
et si ce n'est pas oeuvrer ds le sens de la santé publique ,kestcedonc?
NB:croizat pr le contrat d'embauche:
pas le samedi,pas après 17 h,(8H-12-/14h-17h)le café qd j'arrive,une AD-fauteuil, le 14è mois,les fêtes religieuses avec les ponts evidemment, rémunération 50-50,qqes dejeuners mensuels de reevaluation qualité-rentabilité avec le cdc(à condition que ce soit ameli),qqes formations
une voiture de fonction? (c'est trop? bon laissons tomber la voiture)
le logement? (ça se discute? ok)
en mp ou mail
27/09/2007 à 18h34
croizat Ecrivait:
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> Les CD sont occupés à plein temps et 5 jours par
> semaine. ils gèrent eux même l'organisation de
> leur planning et durée journalière de travail. Ils sont considérés dans le droit du travail comme des "cadres autonomes", et bénéficient de la RTT.
... c'était en réponse à une question de hop.
Autant la question est précise "combien d'heures/an un fauteuil sécu tourne-t-il (2 praticiens si j'ai bien compris) et à combien de l'heure est donc le seuil de rentabilité pour les 280-300kE ?", autant la réponse est évasive, alambiquée ... comme d'habitude quoi!
Un cadre sécu au forfait, c'est un certain nombre de jours de travail par an. De mémoire, je ne connais pas le chiffre, mais il est supérieur à 2 :)
Chaque jour, c'est au minimum 1 heure, au maximun 13 heures.
C'est à dire qu'un CD conseil peut venir le matin à 9 heures, prendre un café, lire ses mails, farfouiller un peu dans ses papiers, et repartir à 10 heures: il a fait sa journée de boulot.
C'est à dire qu'un administratif peut passer sa journée à glander dans des aéroports, des gares ou en voiture (voir même faire un détour pour aller sauter sa maitresse), tout ça pour une réunion inutile; il a fait sa journée de boulot ... et je n'invente rien.
Le piège pour le CD au fauteuil, c'est l'objectif de 300 000/an.
Le salaire est fixe (comptez 3500 net/mois sur 14 mois au bout de 20 ans d'ancienneté), l'objectif de CA est fixe ... les horaires sont extensibles jusqu'à 5x13 heures/semaine ... que va faire le CD pour atteindre son objectif? Multiplier les heures de fauteuil et regarder son assistante et le personnel administratif aux 35 heures et qu'il paye (bien, même très bien par rapport au marché) avec son chiffre, arriver après lui et repartir avant lui? De l'abattage (je connais un centre, qui a fermé depuis, où les CD étaient obligés de prendre un patient par 1/4 d'heure)? Un compromis entre les deux? ... ça, croizat il s'en tape. En a t-il seulement conscience? Par définition, sur le papier, le travail est de grande qualité, et l'objectif est atteint ... et le supérieur de croizat est content.
Juste pour dire que croizat, qui ne gère que des centres exemplaires (c'est lui qui le dit) où la qualité de travail est irreprochable, ceci sur des CMU de rêve, et qui ne veut pas payer les CD au % de peur qu'ils ne se fassent du blé avec de la merde ... juste pour dire que croizat prend les CD pour des noc. A sa décharge, il faut avouer que certains le sont.
PS: ORPHAN, je te sens à cran! Tu as besoin de vacances ;)
27/09/2007 à 19h35
tiens ça c'est un titre pour moi
primo:les CMU sont envoyés là-bas,dés le début de la demande de RMI
je vais pas critiquer car beaucoup se voient rejetés par leur propre praticien,alors il faut bien qu'ils aillent quelque part!
deuzio,je ne crois pas que vu le planning,bien que le CD le gére presque comme il veut,le CD puisse réellement faire autant de prothése qu'il le souhaite.celui chez qui j'ai été ,était surbooké ,avait des RDV toutes les 15 minutes et grâce aux RDV non honorés ,il pouvait quand même soigner le temps nécessaire donc on va dire une demi-heure,par contre il ne pouvait absolument pas trouver dans son planning le temps de réaliser un bridge.sérieux,en plus de son carnet de RDV rempli sur deux mois,c'est lui qui se retrouvait à récupérer toutes les urgences des autres et surtout du chef de clinique qui était trop affairé dans son bureau avec sa consoeur!
bref pas besoin de se rendre à l'aéroport pour faire des détours.
en gros ,il y a un réel problème d'organisation dans le "centre de santé",mais le grand chef ne m'a pas l'air au courant!
troisio:de CMU il y en a plein,mais en majorité ils respectent les RDV.
comme les RDV sont pris deux mois à l' avance,ceux qui annulent ce sont ceux qui sont malades,les personnes âgées ,les patients qui se font opérer,les profs car ils ont des réunions et les assistants sociaux pour la même raison...ou les commerciaux car déplacements!
ceci dit, certains CDs refusaient la plupart des patients car il n'y avait que des soins à faire ,pour ne garder que les patients pour la prothése et ainsi arriver au quotas.
ce qui explique que celui pour qui j'ai bossé se faisait avoir!c'est lui qui devait prendre les patients "à soins"(va-t-on dire).
sans parler du chef de clinique qui pouvait se permettre de travailler tranquillement (surtout dans le bureau),car il faisait de l'implantologie et donc rattrappait bien son chiffre!
comment voulez-vous parler de CA ou de rendement(par fauteuil),si c'est aussi déséquilibré,c'est le quotas qui compte.
en conclusion pour un CD c'est pas simple,mais pour une AD c'est le même boulot que dans le libéral,voir plus hard car elle doit être disponible pour dix CD,même si elle est embauchée pour un!