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petit nouveau
11/09/2007 à 13h42
en conclusion, mon sentiment est que le systeme boite desormais par une confusion des deux genres qui etaient legitimes avant et entre lesquels desormais s'insinuent les assureurs meme si on leur attribue le vocable de mutualiste, qui brutalement font comprendre ce que signifie veritablement les lois du marché, du profit,des "equilibres financiers", des parts de gateau quoi...
en liberal, le matraquage des contraintes et reglementations aussi absurdes que diverses qui font que l'homme seul sature et cherche a soigner tranquillement
en centre, oubli total de leur raison d'etre et recherche pathetique d'en trouver une autre
11/09/2007 à 13h44
j'oubliais (apres je me sauve, promis!)
dans chaque (liberal, mutualiste,centre cpam): des praticiens, souvent les memes animés de la meme envie, découragés souvent, et qui galèrent a exercer un metier que personne ne fera pour eux, mais dont chacun voudrait profiter.
alors? chercher une voie de sortie en l'habillant du deguisement de progrès? ou simplement revenir en arriere, aux sources, et remettre chacun dans sa fonction?
11/09/2007 à 14h30
revenir en arrière? impossible,il faudrait le justifier et accepter que les décisions prises soient considérées comme une erreur:jamais les pouvoirs publics ne reconnaitront que c'etait une erreur de supprimer les dispensaires et d'accepter un deficit absobé par la solidarité de chacun
quant aux mutuelles c'est une manne pr eux
pourquoi veux tu qu'ils remettent la création de leurs centres en question?
ils vt juste essayer de le rentabiliser au max en restant ds des rapports qualités -prix attractifs pr les patients
11/09/2007 à 14h49
oui! mais c'est là le beau combat!
redonner aux centres cpam leur lettre de mission, les defendre, faire comprendre les raisons de quelques deficits (qui ne sont pas systematiques)et par là meme les faire eccepter, sans abandonner l'idée de l'equilibre financier
voila en fait ce que je trouverais un beau combat pour un gestionnaire de centre cpam! ne pas abdiquer les valeurs qui ont fait naitre un systeme qui, il y a quelques decennies, fonctionnait tres bien, et pour le bien de chacun, la gueguerre centre-cab lib etait alors "bon enfant"
les premiers centres cpam n'etaient pas si rustiques! il y a eu des radios panoramiques par exemple dans ces centres là bien avant qu'il y en ait dans nos cab.Les prat y etaient autrement considérés aussi et generalement gardaient, meme limitée dans leur cadre d'exercice, une pleine autorité dans leur pratique.Ils etaient aussi autrement mieux payés! il y a peu, les praticiens debutants etaient embauchés a peine au dessus du smic!
voila croizat le defi.
11/09/2007 à 15h11
les cmu ayant le choix du prat, que reste t il de cette mission?
Si mission il doit y avoir, c'est toujurs la même; faire ce que les liberaux ne peuvent pas faire.
corriger la repartition geographique des installations ( je parle pas de faire plus de 5 minute de marche à pieds ). Mais comment installer des centres dans les villages: la structure est trop lourde, il vaudrait mieux que la secu donne une prime au liberaux qui s'installe a certains endroits ( meme principe que les zones franches: rapide, souple ( durée de 5 ou 8 ans ) et si le gars s'en va ça s'arrette
Prevention: il faut un maillage dont seuls les liberaux disposent donc il s'agit de le faire figurer a la nomenclature. le choix depend de la secu. Si elle prefere faire d'autres choix plutot qu'un geste de santé publique qui sera rentable à moyen terme....
Mais une structure qui accepte de dire: on est en echec, on ne repond plus a un besoin et on est pas la meilleure reponse aux besoins à venir, donc on s'auto dissous pour liberer des ressources qui pouront ête affectées differement .....
11/09/2007 à 15h20
Bienvenue Croizat, c'est de la diversité que naît une réflexion constructive. Bon, le PC, c'est pas un miracle d'innovation mais j'aime bien ce type d'intervention car la profession est en crise de sens. Ca fait pas de mal de sortir des sentiers battus en écoutant d'autres voix. Non je ne me prend pas pour Jeanne d'Arc ! Certains ici flippent devant des posts de plus de trois lignes avec des mots compliqués et une dimension politique. Je le déplore...
11/09/2007 à 15h37
En fait, les buts des cabinets sécu et mutualistes sont différents.
Ceux de la sécu visent la santé publique, et donc devraient appliquer une logique d'aménagement du territoire, ce qui a bien du mal à entrer en application... le poids de l'histoire et de la centralisation ! Donc, ils devraient tout faire pour éviter la concurrence libérale en se plaçant là où les libéraux ne sont pas.
Ceux de la mutualité, au contraire, ont pour objectif premier de faire pression sur les libéraux, en provoquant une modération tarifaire. Si la mutualité arrive à faire baisser les tarifs des libéraux, elle aura moins à depenser en remboursements, c'est logique. Donc, la mutualité se place délibérément au centre-ville, là où la concurrence est la plus farouche.
Mais dans les deux cas, les règles ont changé ces dernières années, car les subventions, le pompage dans les cotisations maladies, sont interdites désormais. C'est un brutal changement de mentalité, mal admis tant par les caisses mal préparées à ce virage brutal, que par les personnels qui pensent être devenus brutalement des incompétents-fainéants.
On doit équilibrer, et ce n'est pas facile. On peut équilibrer en baissant les charges, donc les salaires, mais on démotive, on crée un turn-over, les meilleurs s'en vont et on garde les nuls. On peut aussi forcer sur la productivité, en se réorganisant, mais parfois ça dérape en baclant le boulot. Ce point d'équilibre est très difficile à trouver, mais je suis persuadé qu'on peut le trouver.
11/09/2007 à 16h15
hallboy, je le retiens, tu veux à toute force me faire muter en Creuse ! Bon, il y a pire, si j'en crois les dernières données démographiques.
Pour les cabinets de bourgs champêtres, ou de zones rurales, on en revient à la difficulté d'équilibrer.
Si on veut espérer équilibrer un centre, qui a toujours un poste "dépenses" plus élevé qu'un cabinet libéral, à cause de contraintes administratives et réglementaires rigides, il faut tenter, partout où c'est possible, et de préférence partout (!) de regrouper.
Si on peut espérer en libéral travailler 3 jours pas semaine si on en a envie et pas trop de besoins, en centre dentaire, tu plombes tout et tu fermes. Il n'est pas question de se permettre une occupation de fauteuil avec un gros mi-temps.
Donc, si on veut conserver une notion de proximité dans l'accès aux soins, je ne vois pas d'autres solutions que le libéral pour les zones rurales, en leur donnant des aides à la création ou une aide au fonctionnement, loyer payé ou d'autres. Après tout, c'est du service public. Mais pour ça, il faut la volonté politique, et du lobbying syndical et surtout ordinal pour pousser la décision politique. C'est de l'organisation de la profession, donc l'Ordre devrait faire des suggestions. Autre solution : un numérus clausus à l'installation, mais j'aime pas. Si on ne fait rien, ça nous tombera dessus !
A mon sens, la destination des centres sécu (toubibs aussi, voire spé !), c'est surtout les zones sub-urbaines, à forte densité de population. Bref, sans vouloir être désobligeant, la zone, ou la banlieue, celle qui n'est ni fleurie, ni belle, pas assez pour attirer les libéraux, et qui n'attirera jamais la mutualité, car celle-ci marque les libéraux à la culotte et va où ils sont.
11/09/2007 à 16h25
je ne suis pas certain de l'efficacité effective au plan national de la baisse des prix par la concurence des mutuelles: que ça emmm... colosalement les 2 3 dentistes du coin oui; au dela... d'autre part si des objectifs de rentabilité se mettent en place la difference de prix va s'amoindrir, il restera toujours le deficit d'image ( on parle bien biz et marketing là ? ) et le fait que le patient chez moi voit mon nom sur la porte, le deficit de service ( bon, ben venez le premier mai : ne prevoyez rien d'autre de la matinée ) les urgences à 19H 30
mêm arithmetiquement: pour les soins ça change rien, et pour les protheses, cela pourrait etre vrai si la mut remboursait la totalité des protheses, mais comme ce n'est pas le cas...Donc je fais baisser les prix pour rembourser moins, ça tient pas trop la route.... Et avec ce raisonnement ,les avantages en taxe pro, pub et absence d'ASM deviennent plus que choquant. Car on est bien dans une logique d'assureur. Pas de soignant.
ça ne resout rien en terme de demographie.
rien en terme de prevention.
rien en terme de qualité des soins.
Simplement une structure qui perdure et dont je n'ose pas croire qu'elle ne soit plus là que pour son poids politique, son CE, son immobilier et acceuillir les compagnons de route, les permanents et les deçus de elections. Comme à Marseille on travaille " à la ville ". Comme dans tous le secteur parapublique ou les cheques vacances..
11/09/2007 à 16h31
OOOps post croisé!! Non ameli je veux surtout pas que tu ailles dans la Creuse.
Si tu peux venir dans le 13 ça me convient tres bien et je paye l'apero.
l'apero seulement, parce que moi en 35 heures je sais pas faire 300k sans bacler. Deja qu'en faisant attention je suis pas tres bon...
11/09/2007 à 16h52
hallboy Ecrivait:
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> l'apero seulement, parce que moi en 35 heures je
> sais pas faire 300k sans bacler. Deja qu'en
> faisant attention je suis pas tres bon...
combien on fait en 35 heures sans bacler?
c'est une question serieuse.
11/09/2007 à 16h53
arrête tes conneries, ça se voit que t'es pas sérieux!
11/09/2007 à 17h23
hallboy Ecrivait:
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> 35 heures de fauteuil, pas d'implant pas de hn.
> 210 k
oui mais je voulais pas dire le fauteuil pour faire la sieste;)
11/09/2007 à 17h23
"Si on veut espérer équilibrer un centre, qui a toujours un poste "dépenses" plus élevé qu'un cabinet libéral, à cause de contraintes administratives et réglementaires rigides"
foutaises,
ne pas se faire les ongles, ne pas rester au téléphone des ¼ d’heures, ne pas être malade 3 mois par an systématiquement
"Si on peut espérer en libéral travailler 3 jours pas semaine si on en a envie et pas trop de besoins, en centre dentaire, tu plombes tout et tu fermes."
et NON !, en centre de soins on peut faire des mi-temps pour rentabiliser l’investissement
on fait les soins de cavalerie pour faire du chiffre et plaire à son chef de centre, et on racole le bon patient pour l’autre mi-temps de son cabinet privé
"Autre solution : un numérus clausus à l'installation"
chouette, on pourra enfin revendre nos cabinets
"la mutualité marque les libéraux à la culotte et va où ils sont."
Oui, mais ce sera toujours des canada-dry
amicalement
Bjc.
11/09/2007 à 18h03
Si je comprends bien Croizat en réponse à Salamandre : les cabinets de CPAM finiront par fermer et les mutualistes continueront à concurrencer les libéraux. Déloyalement.
La Croix Rouge a bien fermé ses centres déficitaires en région parisienne.
Les centres mutualistes feront tout pour être "rentables". Je ne suis pas sûr que la qualité sera toujours au rendez-vous... De toute façon ils attendent cette fin d'exercice pour faire le point. On verra bien. Je ne me fais aucune illusion, il n'y aura guère de créativité en santé publique ou en prévention : il y aura surtout de la concurrence à fond avec les libéraux.
Et les déficitaires fermeront.
11/09/2007 à 19h54
"Et les déficitaires fermeront."
les centres peuvent se permettre des déficits que tu ne peux pas te permettre
11/09/2007 à 20h08
bjc
J'ai compris autre chose dans le message d'ameli: les centres mutualistes soignent tout le monde (y compris les cas galères que les libéraux leur refilent avec plaisir) et ils doivent garder leurs bras cassés. Cà coute !
De plus, ils ont peu de marge d'augmentation des honoraires pour des raisons idéologiques mais aussi une kolossale rigidité de leurs structures.
je ne suis pas sûre que rentrer dans le chou d'un nouveau avec des clichés éculés alors que sa taule a un vrai problème de gestion soit très constructif. A moins que tu aies envie de soigner la mamie à mini-pension de réversion et jimmy petit dernier d'une lignée de caractériels connue de tout le centre... c
11/09/2007 à 20h21
"J'ai compris autre chose dans le message d'ameli"
ah bon !
dans le cabinet ou tu travailles, on ne prends pas les mamies et les jimmy ?
11/09/2007 à 20h36
framboise Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> bjc
>
> J'ai compris autre chose dans le message d'ameli:
> les centres mutualistes soignent tout le monde (y
> compris les cas galères que les libéraux leur
> refilent avec plaisir) et ils doivent garder leurs
> bras cassés. Cà coute !
>
> De plus, ils ont peu de marge d'augmentation des
> honoraires pour des raisons idéologiques mais
> aussi une kolossale rigidité de leurs structures.
>
>
je connais personnellement le responsable d un centre mutualiste,qui a accedé à d'autres fonctions depuis
tu me croiras si tu veux franboise, mais lui, les diecteurs et sous-directeurs, ainsi qu'un certains nombre d'administrateurs ont tous "acheté" une porsche récemment!
c'est ce que tu dois appeller "une raison idéologique liée à la kolossale rigidité"
11/09/2007 à 21h01
Oups je me suis mal exprimée : je pensais à une organisation vieillote qui génère des coûts. Mais pas à la Porsche bien sûr (çà passe en frais généraux ?) Quant à Jimmy la petite terreur, il me fait de bo dessins qui font pardonner l'état des tympans après son passage. .
11/09/2007 à 22h08
J'en connais des tonnes qui soignent jimmy et la mamie, tout simplement parce que leur boulot c'est de soigner les gens. Tu confond le cadre et l'exercice Framb.
De toute façon, avec la new mutuelle, et sa decouverte de la rentabilité, elle doit s'attendre a quel acceuil selon toi la Mamie?
Et Jimmy il fera chier tout le monde, partout ou il passe. Si il est peté de tunes , il fera mem chier au Luxembourg; donc c'est un autre probleme.
11/09/2007 à 23h48
hallboy Ecrivait:
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> je ne suis pas certain de l'efficacité effective
> au plan national de la baisse des prix par la
> concurence des mutuelles:
Moi non plus. C'est l'argument présenté, mais on peut le mettre en doute. Je ne suis pas certain que les directeurs de mutualité y croient eux-mêmes.
Pour que cet argument soit crédible, il faudrait une présence beaucoup plus importante, géographiquement plus disséminée dans la ville, ce qui est impossible car le déséquilibre démographique serait encore accentué... et le risque serait de voir arriver un déséquilibre financier.
Doit-on en conclure, plus prosaïquement, que ces centres sont là pour rendre quelques services aux assurés, pour l'image (vous voyez, on a nos propres structures)... et pour faire des bénéfices, comme toute entreprise à but lucratif. Ce qui, en soi, n'est pas critiquable, si on ne se présente pas comme une entreprise à but non lucratif.