Tous les forums
placement tresorerie selarl
09/02/2008 à 15h07
En selarl depuis 3 ans je fais fructifier la tresorerie du compte selarl essentiellement en CAT et sicav monetaires Y a t il une limte a ne pas depasser en terme de montant ou durée pour le fisc ou l'urssaf car la chose n' est pas ininteressante car taxation uniquement IS au sein de la selarl pas de CSG RDS .Dans ces conditions on peut se constituer une tire lire pour la retraite...Comment on sort de la en fin d' exercice? Vente de la clientele et du matos et tranformation de l'objet de la sel en societe gestion familiale,on sort ensuite les dividendes progressivement
ça tient la route ou je reve ??
10/02/2008 à 19h03
vous pouvez aussi placer sur des contrats de capitalisation pour société à l'impot société, mais ces contrats ne sont pas distribués par les compagnies d'assurance francaise.
Sur ces contrats, vous pouvez choisir entre fonds en euros, ou opcvm multiples, mais les montants en entrée sont relativement élevés, et il existe des pénalités de sortie avant trois ans.
La fiscalité de ces placements est avantageuse, et vous pouvez vous constituer un capital que vous vous servirez ensuite quand vous serez en retraite, sous forme de dividendes, qui seront moins taxés que maintenant, dans la mesure ou votre taux marginal d'impot en retraite, a toutes les chances d'etre moins élevé qu'aujourd'hui.
21/07/2008 à 07h17
J ai interrogé mon assureur préféré qui me confirme que le code de déontologie des assureurs leur interdit en France de vendre des contrats de capitalisation pour des sociétés et il me parle aussi du risque fiscale pour la société !
Qu'est il légalement autorisé de faire en terme de placement pour la trésorerie d'une société? si c est autorisé, comment trouver les compagnies d ass qui propose autre chose que des sicav monétaires?
21/07/2008 à 11h13
si l'assureur a parlé d'autres choses que la déontologie, qu'a-t-il proposé ?
27/07/2008 à 07h23
admettons, Mr de Bruyker que la trésorerie de la SEL soit très bien placée, pourrait-on aboutir, à la limite, à une situation telle que celle-ci ?:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5727124
06/09/2008 à 17h34
Le lien est sans doute un peu vieux. Il s'en passe des choses sur boursorama !
Je crois me rappeler que Ferrari gagnait plus d'argent avec sa trésorerie qu'à vendre des voitures ou quelque chose comme cela. En tout cas, c'était hors du commun.
09/09/2008 à 10h43
Le mieux, c'est de sortir cette trésorerie avec une charge déductible et de la récupérer à titre perso dans un réceptacle non fiscalisé sauf CSG CRDS (mais on peut toujours passer sa retraite en n'étant plus résident français, au maroc par exemple).
Pour réaliser cette opération, on utilise les mécanisme d'épargne salariale. A ce jour, cela peut représenter 25 000 de transfert par an entre l'abondement et l'intéressement. Le double, si on raisonne avec le couple.
Dans le réceptacle (PEE et PERCO) on place sa trésorerie sur un choix de supports qui vont du FCP monétaire au FCP actions et on arbitre comme on veut.
Cerise sur le gateau, l'argent n'est bloqué que 5 ans dans le PEE, donc si un besoin se fait sentir, il y a toujours possibilité de se servir avant la retraite, ce qui n'est pas le cas avec le PERCO.
Maintenant pour mettre en place intelligement ce mécanisme, il vaut mieux consulter en évitant les banques.
10/09/2008 à 13h55
Et si les PEE et PERCO sont déjà mis en place quels sont d'autres placements possibles ?
10/09/2008 à 22h22
au niveau professionnel : loi madelin (pour le praticien libéral),
et le cesu (qui peut donc même être mis en place si on est indépendant sans salarié). Si on a des salarié, tout le monde peut en profiter. 1830 euros maximum par an par salarié, sachant que tu cumuleras le crédit d'impôt famille (25% de la somme) au niveau professionnel puis le crédit d'impôt de 50% pour les services à la personne au niveau personnel.
certains tenteront les comptes à terme.
Mais une vraie stratégie d'épargne, défiscalisation... se fait à tête reposée avec un conseil pour ne pas se laisser tenter par les sirènes. J'ai vu tellement de traquenard (celeos par exemple, hilarité dans la salle)
11/09/2008 à 10h42
Petites précisions complémentaires :
le mandelin n'est pas un produit de trésorerie, c'est un produit d'épargne retraite avec une déduction fiscale mais pas sociale à l'entrée (à la différence de l'épargne salariale) et malheureusement une fiscalité normale à l'IRPP pour une sortie sous forme de rente à la retraite.
En matière d'ISF, il y a exonération de la valeur de capitalisation des rentes viagères constituées pendant une durée d'au moins 15 ans et dont l'entrée en jouissance est subordonnée à la cessation de l'activité professionnelle.
Enfin, il est à noter qu'avec un contrat Madelin vous êtes tenu de cotiser chaque année sous peine de requalification sur les trois dernières années. Le montant de la cotisation peut toutefois varier de un à dix. C’est donc une contrainte importante qu’il ne faut pas négliger quand on maîtrise mal le futur de son activité.
On peut alors opter pour un PERP pour éviter cette contrainte mais le plafond de déductibilité est plus faible mais on peut utiliser ses droits à déductibilité sur les 3 dernières années en avant.
Mais ces produits ne sont intéressants que pour les gens très fortement imposés pendant l'épargne et moins imposés à la retraite afin de bénéficier d'un différentiel favorable supérieur à ce que l'on est prêt à perdre en cas de décès précoce.
C'est le problème des rentes qui sont versés suivant un bérème d'espérance de vie. C'est donc un choix à prendre en ayant bien mesuré les implications. Il ne s'agit pas ici d'un capital transmissible.
On pourra peut être attendre une évolution favorable de la règlementation sur ce sujet.
En attendant, pour le reste, je suis à 100% bibjegu, pour le CESU et pour l'audit auprès d'un conseiller car il y a des bonnes alternatives pour répondre aux différentes attentes à titre personnel.
Une SELARL comme toute société, n'a pas vocation à stocker de la trésorerie si ce n'est dans un but de développement ultérieur et ce n'est pas une société de placement financier comme une holding. De toute façon, il n'y a aucun intérêt fiscal.
12/09/2008 à 13h51
l'intérêt de placer de l'argent en contrat de capitalisation dans une société est un transfert de certaines sommes dans le futur après le départ à la retraite.
Mais dans ce cas, il ne faut pas revendre la selarl, mais seulement la clientèle si cela est possible, et garder la selarl comme une société de patrimoine. Les dividendes distribués plus tard seront moins imposés qu'aujourd'hui, et avec un peu de chance auront fait des petits ( qui eux auront été imposés chaque année dans les résultats de la selarl).
Il n'y a jamais de solutions miracle dans une selarl, mais une successions d'avantages dont on peut tirer parti.
12/09/2008 à 16h27
L'intérêt du contrat de capitalisation pour les entreprises susceptibles d'y souscrire (généralement + de 300 000 ) s'était d'une part de profiter d'un accès à un fonds en euros (donc sans risque) dont le rendement était particulièrement appréciable (5%) quand les SICAV monétaire plafonnait difficilement à 2%. D'autre part une règle fiscale décalait dans le temps une partie de l'impôt et offrait ainsi une petit effet de levier supplémentaire. La contrepartie s'était malheureusement des pénalités de sortie avant 3 ans. Ceci pour ne pas mettre en péril la gestion de ces fonds en euros destinés aux particuliers.
Aujourd'hui, les SICAV monétaire offre sans contrainte à peu prêt le même rendement que les Fonds euros. L'effet de levier fiscal à fondu comme neige au soleil dû fait de la hausse des taux. Donc je ne vois pas d'intérêt à souscrire un tel produit.
Il faut aussi souligner que si les biens et titres professionnels sont exonérés d'ISF, une trésorerie non justifié pour l'activité de l'entreprise, doit être réintégrée dans l'assiette imposable, ce qui réduit de facto le rendement de cette dernière.
Enfin, il me semble plus pertinent de mener une politique de gestion patrimoniale diversifiée à titre personnel qui permet en autre de capitaliser des assurances décès-invalidité sur des opérations à effet de levier qui permettent en plus de préserver son pouvoir d'achat en suivant l'inflation sans risque.
26/09/2008 à 00h51
bonsoir
vous pouvez faire un placement solaire sans toiture avec une rentabilité de 8% garanti 2O ans qui en prime defiscalise
Cordialement