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SELARL recul de 2-3 ans ?
15/02/2005 à 15h20
le bon conseilleur doit être diplômé de l'U.B.S.
(Université du Bon Sens)
S'il commence à vous emmener dans des montages à la noix qui doivent vous permettre de bosser 2 jours par semaine et de vous faire gagner 3 fois plus, par des recettes miracles, il y a risque.
s'il vous propose un audit gratuit, qui va lui prendre 8 heures de boulot sans compter les déplacements, ou bien il va avoir une durée de vie courte, ou bien il se rattrape sur autre chose.
s'il part de votre situation et qu'il vous propose un accompagnement sur une durée donnée, avec un descriptif détaillé de cet accompagnement, le coût de cet accompagnement, la fréquence des contacts et des objectifs de travail clairs, je crois qu'on commence à aller dans le bon sens.
Ensuite, c'est beaucoup de communication et de la franchise
Rockfeller disait : " Je préfère me faire un ami sur une affaire qu'une affaire sur un ami".
15/02/2005 à 17h33
Ah les diplômés de l'UBS!!! Quelle belle vérité!
100% d'accord avec cette position.
17/08/2005 à 21h27
je suis d'accord avec vous sur tous ces points, dans notre cabinet, pour que les choses se passent comme nous les avons prévu dans nos simulations, nous assurons un suivi de trois ans après le mise en place de la selarl, et en liaison avec les experts comptables, ce qui nous permet en même temps de vérifier que les déclarations soient bien faites par les employés des experts comptables pour les déclarations urssaf et carchident, et que les mises en réserve sur les bénéfices pour rembourser la partie capital des crédits de rachat de clientèle soit faites effectivement, en un mot pour vérifier que la réalité colle avec notre projet de base.
Après il s'agit d'avoir toujours une approche de conseil en tant que chef d'entreprise , et pas une approche "sel miroir aux allouettes" pour vendre autre chose derrière grace à une surestimation de la valeur de la clientèle.
Je pense que certains de mes clients à qui j'ai fait connaitre votre site vous donneront leur avis professionnel et en toute liberté sur leur vécu après passage en selarl.
J'ai de plus rencontré aujourd'hui des inspecteurs des impôts qui m'ont dit que la selarl " était le meilleur moyen de reprendre de l'argent à l'état sur les impôts" sic!!!
En réalité, c'est être traité fiscalement comme toutes les entreprises françaises, et ne plus servir de vaches à lait dans un système fiscal réservé aux professions libérales, qui est totalement archaïque.
G D
21/08/2005 à 19h23
Pour rapetou: J.D Rockfeller, grand requin blanc, "philantrope" sur la fin de sa vie.
Une anecdote sur ses débuts : jeune comptable, il est chargé d'une étude sur la rentabilité des investissements pétroliers.Flairant l'opportunité, il déclare à ses commanditaires le peu d'avenir d'un tel placement et se dépêche de se rendre propriétaire de sa première raffinerie.Il fondera ensuite le premier trust pétrolier "la Standart Oil" en éliminant ses concurrents à force de pots de vin et de corruption.
C'est sûr qu'en affaires, il devait en connaître un rayon.
Si tu étais dentiste je te poserais la question " Rockfeller : modèle du haut ? modèle du bas ?"
21/08/2005 à 22h58
le far west et le texas c'était le bon temps pour les aventuriers, je ne crois pas que nous en soyons là aujourd'hui; les choses sont beaucoup plus simples, toutes les entreprises en france fonctionnent en société, avec des gérants ou des pdg qui ont une rémunération qui sert de base au calcul de leurs charges sociales et de leurs impôts ( en ajoutant les dividendes éventuels ) seuls les professions libérales font encore les frais d'un système fiscal archaique qui ne leur permet pas de passer des provisions, qui se contente d'enregistrer les recettes et les dépenses, sans tenir compte le 31 décembre de ce qu'il faudra payer le 15 janvier, qui lorsqu'un professionnel libéral à des problèmes de trésorerie, et qu'il n'a pas payer son urssaf ou sa caisse de retraite, ne peut pas les déduire de son résultat, et affiche donc un bénéfice supérieur à ce qu'il devrait être, et va donc payer l'année suivante des charges et des impôt sur de l'argent qui ne lui appartient pas.
Cette situation n'existe pas en selarl, mais chacun est libre de son choix.
Pour ma part je suis en sarl et gérant majoritaire à 90%, l'équivalent de selarl pour les professions non réglementées, et ma société m'a racheté ma clientèle, et me sert chaque mois une rémunération qui sert de base au calcul de mes charges sociales et de mes impôts.
et je sais combien j'aurais à payer l'année prochaine et les années suivantes pour ces différents points.
Si mon activité diminue, je réduirai ma rémunération de façon à avoir moins de charges et moins d'impots; si mon activité augmente, je garderai la même rémunération et je toucherai davantage de dividendes de ma société. Dans la pratique c'est simple; et tous ceux qui sont dans des selarl qui ont été bien montées vous diront la même chose.
Ce n'est pas du prosélytisme, c'est de l'information.
Bien cordialement.
g d
22/08/2005 à 12h19
Moi, j'aime plutôt la formule.
mais je ne pense pas en effet que pour arriver au niveau où il a été, il n'est fait que du bien autour de lui.
c'est la même chose pour les Kennedy, les Vanderbilt, etc...
à la réflexion, Pablo Escobar a fait de grandes choses pour les habitants des bidonvilles de Medellin, en leur donnant un toit et une dignité.
par contre, on ne publie pas les formules d'Escobar...