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plainte pour mauvaise teinte
22/02/2008 à 14h19
jeff2 Ecrivait:
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> > > Maquiller la merde ne lui donne pas une
> > meilleure
> > > odeur !!
> > >
> >
> > Ô combien d'accord avec toi!!!
>
>
> Et pourtant vous mangez des Mac Do!!
>
Pas avec le nez!!
22/02/2008 à 14h25
annie Ecrivait:
> Pas avec le nez!!
Annie, comme tu habites Paris, tu vas chez Tang, tu achetes du Durian.
Je viens chez toi
On ouvre le durian en deux parts egales et on voit qui finit le premier son morceau
Pour l'odeur tu seras servie, et pourtant c'est un délice.
Là tu auras l'idée (seulement) de l'odeur de l'insoutenable alors que que le mac do c'est tout le contraire.
22/02/2008 à 14h45
Ce qui est certain, c'est que si ça va jusqu'à la procédure, tu l'auras dans l'os à coup sûr.
J'ai réagi comme toi une fois (je pense ne pas avoir fait de grosses bêtises, mais j'ai refusé d'assurer une garantie parceque la patiente sous prétexte que sa mutuelle l'avait moins remboursé que prévu a refusé de me payer le solde)
Je savais que j'allais aux devants d'emmerdements, mais j'ai persisté, orgueilleux et con.
Résultat 9 ANS DE PROCEDURE
Premier jugement elle est condamnée à me payer le solde + 1500 de dommage.
Appel, contre expertise, avec un expert nettement moins favorable, ça continue...........
Donc c'est un conseil amical, envoie une lettre en disant que tu refais tout gratuitement, prends un petit lexomil avant le rv pour être détendu, assieds toi sur ta fierté (pas comme moi), et dors tranquille.
Et après tu la vires en douceur
Bon courage
22/02/2008 à 15h08
l'histoire du Durian est une metaphore.
les patients oublient souvent que si ils viennent chez le dentiste, c'est parce ce qu'ils bouffent de la "merde".
Il y a encore quelques regions dans le monde, à l'abris de produits manufacturés et raffinés qui n'ont pas de carie.
Maintenant, soigner la bouche de nos patients sans s'occuper de l'étiologie de leurs problemes et plus préoccupé du tiroir caisse, il faut bien s'attendre à avoir des embetements un jour ou l'autre (il faut une certaine cohérence dans notre métier au risque de retour de boomerang qu'on a tous eu un jour et on a le choix d'en tirer des lecons ).
Madame x qui a ses deux couronnes céramique, oublie, que ses dents étaient pourries et que ce n'est pas la faute du dentiste!! qui ne couronne pas des dents saines comme ca, mais va faire le maximum d'effort pour garder vivante ses dents. ET ca il faut le rappeler au patient dés,le départ, mais si vous n'avez pas de solution à leur proposer question bouffe, vous la fermez et recommencez le travail.
22/02/2008 à 18h16
jeff2 écrivait
mais si vous n'avez pas de solution à leur proposer question bouffe, vous la fermez et recommencez le travail.
je leur propose de tout faire cuire dans un bain de chlorhexidine et de rajouter une cuillérée à café d'eugénol dans l'huile de friture! correct??
22/02/2008 à 20h55
l'huile de friture???
ça a pris feu dans ma poêle à midi
maintenant çà pu et ça pu c'est dégueu
non mais c'est que c'est dangereux l'huile de friture!!...
22/02/2008 à 22h31
on va finir par être obligé d'obtenir un consentement éclairé du style: "je soussigné Madame Duchmol certifie avoir été parfaitement informé du risque parfois observé de nécrose pulpaire sur une dent vivante couronnée. J'ai choisi de prendre ce risque en demandant à mon praticien de conserver la vitalité pulpaire et donc d'assumer moi-même financièrement le traitement radiculaire et la réfection de la couronne au cas où une nécrose se produise ultérieurement à la pose de la couronne."
dans le cas présent, même si tu as testé la dent vivante, as tu informé ta patiente du risque de nécrose?
moi je lui dirais ceci: Madame,
je m'aperçois qu'un gros malentendu s'est créé au sujet de votre couronne, malentendu sans doute dû à un défaut d'explications de ma part plus qu'à votre incompréhension car, autant que je sache, vous avez toujours été des plus attentives lors de nos conversations. Il est hors de question que je laisse en l'état une couronne "réparée" suite au traitement de racines que nous avons été obligé de réaliser; cette obturation n'est que temporaire et il a toujours été prévu dans mon esprit et mes pratiques que je réalise de nouvelles couronnes. Vous avez donc tout naturellement protesté et je vous en remercie infiniment car cela me sera bénéfique à l'avenir pour améliorer les explications de mes plans de traitement et éviter de tels et fâcheux malentendus.
Sachez, Madame Duchmol, que ma satisfaction n'aura d'égale que celle que vous manifesterez lorsque le travail sera terminé.
(et là tu bouffes des IPP pour pas te faire un ulcère) :))
25/02/2008 à 18h39
qu'elle soit chiante ou tibetaine qu'est ce que ça change??? !!!
tu t'emmerde la vie pour une heure de boulot et une centaine d'euros.
si tu avais directement annoncé que la couronnne serait refaitre, on serait pas là à en discuter.
ou alors il fallait pas le faire sur dent vivante.
ou sceller en provisoire.
mais de toute façon, en quoi elle y serait pour queluqe chose mme la chiante.???
t'es une pro, en liberal: tu assures.
25/02/2008 à 19h14
growler Ecrivait:
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> on va finir par être obligé d'obtenir un
> consentement éclairé du style: "je soussigné
> Madame Duchmol certifie avoir été parfaitement
> informé du risque parfois observé de nécrose
> pulpaire sur une dent vivante couronnée. J'ai
> choisi de prendre ce risque en demandant à mon
> praticien de conserver la vitalité pulpaire et
> donc d'assumer moi-même financièrement le
> traitement radiculaire et la réfection de la
> couronne au cas où une nécrose se produise
> ultérieurement à la pose de la couronne."
>
>
> dans le cas présent, même si tu as testé la dent
> vivante, as tu informé ta patiente du risque de
> nécrose?
>
> moi je lui dirais ceci: Madame,
> je m'aperçois qu'un gros malentendu s'est créé au
> sujet de votre couronne, malentendu sans doute dû
> à un défaut d'explications de ma part plus qu'à
> votre incompréhension car, autant que je sache,
> vous avez toujours été des plus attentives lors de
> nos conversations. Il est hors de question que je
> laisse en l'état une couronne "réparée" suite au
> traitement de racines que nous avons été obligé de
> réaliser; cette obturation n'est que temporaire et
> il a toujours été prévu dans mon esprit et mes
> pratiques que je réalise de nouvelles couronnes.
> Vous avez donc tout naturellement protesté et je
> vous en remercie infiniment car cela me sera
> bénéfique à l'avenir pour améliorer les
> explications de mes plans de traitement et éviter
> de tels et fâcheux malentendus.
>
> Sachez, Madame Duchmol, que ma satisfaction n'aura
> d'égale que celle que vous manifesterez lorsque
> le travail sera terminé.
>
> (et là tu bouffes des IPP pour pas te faire un
> ulcère) :))
Très juste, tu es obligée de refaire: perte de chance pour couronne sur dent vivante sans consentement éclairé, devis pour deux céramiques neuves et non pas percée (manquement à l'obligation de moyens), etc etc, je vois d'ici l'avocat de ta patiente, il se régalerait. Sans compter l'expertise qui ne serait pas pas forcément favorable (taille céramique forcément plus délabrante, pas de provisoire, scellement pas forcément biocompatible, peut être pas d'étude occlusale, crois nous, laisse tomber.
25/02/2008 à 20h48
gribouille Ecrivait:
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> Très juste, tu es obligée de refaire: perte de
> chance pour couronne sur dent vivante
Alors là j'aimerai bien voir ça.
Perte de chance pour endo nécessaire, je veux bien, mais l'inverse...
25/02/2008 à 21h10
Perte de chance:
la patiente pourra toujours arguer que si elle avait été avertie du risque de nécrose inhérent au traitement prothétique envisagé, elle aurait pu refuser. Comme il n'y avait pas urgence, il y a donc perte de chance.
J'aurais du faire avocat, moi lol
25/02/2008 à 21h53
Ce n'est pas aussi simple.
Voir le lien :http://edoctorale74.univ-lille2.fr/fileadmin/master_recherche/T_l_chargement/memoires/medical/soupleti02.pdf
25/02/2008 à 21h53
Ce n'est pas aussi simple.
Voir le lien :http://edoctorale74.univ-lille2.fr/fileadmin/master_recherche/T_l_chargement/memoires/medical/soupleti02.pdf
26/02/2008 à 15h57
plouf Ecrivait:
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> Ce n'est pas aussi simple.
>
> Voir le lien
> :http://edoctorale74.univ-lille2.fr/fileadmin/mast
> er_recherche/T_l_chargement/memoires/medical/soupl
> eti02.pdf
>
>
>
merci pour ce lien très intéressant, mais en l'espèce, le Docteur Lamaline a-t-elle prévenu sa patiente du risque de nécrose pulpaire? Et si non, la patiente aurait-elle pris ce risque pour une motivation purement esthétique? De plus, a-t-elle été également prévenue des risques liés au traitement endodontique? etc.
le traitement du Docteur Lamaline "s'il n'a pas entrainé de façon certaine et directe le préjudice final subi par la victime, a joué pourtant un rôle dans la survenue du dommage"(p98)
pour moi, c'est imparable, et en tout cas, je ne conseillerai pas à Lamaline de risquer la procédure.
26/02/2008 à 16h29
gribouille Ecrivait:
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>je ne
> conseillerai pas à Lamaline de risquer la
> procédure.
>
Moi non plus. Dans ce type d'embrouille, une seule attitude : profil bas.
02/04/2008 à 00h11
Qu’est ce que ça cache ? un ras le bol.
Chères consoeurs, chers confrères,
j'ai donc refait tout mon travail. Puis j’ai indiqué le chemin de la sortie à cette personne.
Cette mauvaise expérience aura au moins eu le mérite de faire réfléchir tout le monde sur ce forum, moi la première. Je constate néanmoins que tous les conseils qui m’ont été donnés signifiaient la même chose : écrase et refait. Certes, je me suis loupée, ma tactique n’a pas été la bonne, ma communication avec cette patiente non plus. Néanmoins, je constate qu’aucun n’a dit « insiste un peu, pour voir ».
Ainsi, la première réaction d’un chir-dent pris en défaut est de s’aplatir mollement. J’en déduis que notre situation est des plus fragiles d’un point de vue légal et je me pose depuis les questions suivantes :
comment refuser de soigner une personne qui se présente à notre cabinet et avec laquelle on sent que ça va mal se passer ? quel est notre moyen légal ? quel texte nous permet de le refuser ?
nous pouvons tricher en inventant des motifs plus ou moins bidons : surchargé, overbooké, … mais quel est le moyen légal ? je n’en connais pas. Nous voici dans l’obligation de recevoir et de traiter.
Or, s’il s’avère que notre première intuition se confirme, que faire pour nous protéger de cet énergumène procédurier qui n’attend qu’un seul faux pas de notre part pour tenter de tirer profit du dentiste ’plein aux as’’ que nous sommes sensés être ?
Notre premier tort est de le refuser ; il peut alors invoquer n’importe quel prétexte de racisme ou ségrégation imaginable, par exemple que nous l’avons refusé car il est blanc, noir, vert, pas assez riche, pas assez pauvre, trop gros, trop petit, etc….
peu importe, nous sommes en tort.
Nous voilà obligés de le soigner.
Il attend alors patiemment son heure c’est à dire notre faux pas. Or nous ne sommes pas surhumains, il arrive parfois que, pour des raisons variées, nous ne suivions pas le protocole théorique à la lettre.
N’en déplaise aux auto supposés kadors eugénoliens donneurs de leçons qui ne fautent jamais, je sais qu’à ce stade de sa lecture la majorité silencieuse des chir-dents lecteurs (et rarement auteurs) de ce forum s’interroge sur ses propres incartades récentes.
Attention, je ne parle pas ici de négligence de notre part, simplement d’un faux pas comme par exemple l’idée saugrenue de ne pas poser de couronne provisoire sur une préparation sur dent vivante pour voir ce que cela fera.
mais peu importe l’exemple, le faux pas étant franchit, le piège se referme et nous voilà coupables. Nous sommes liés à des obligations de résultats et de moyens. A un résultat. Et notre cher patient procédurier s’offrira ce résultat sur notre dos, en se payant notre pomme, qu’il croquera de ses dents toutes neuves, par nos gracieux soins prodiguées.
Peu importe, nous sommes en tort.
Le chir-dent, c’est bien connu, est un grand méchant, alors qu’il se taise et fasse amende honorable. Le patient n’est pas content ? il a raison et nous n’y pouvons rien. Nous avons et aurons tort, inutile de chercher plus loin. Mais jusqu’où cela peut-il aller ? jusqu’où cela peut-il nous mener ? ceux qui parlent de procès à leur encontre, quel qu’en ait été le résultat , évoquent des années de soucis. Notre métier n’est-il pas assez épuisant nerveusement sans que nous ayons besoin de rajouter ce type de tracas ? comment se protéger de cet individu qui l’autre matin est entré dans notre cabinet avec la ferme intention de se faire payer des dents neuves par ce cochon de dentiste que nous sommes?
Et quelle protection pouvons-nous offrir à notre famille si du jour au lendemain , alors que nous avons fait de notre mieux et malgré les heures passées à essayer de contenter ce patient difficile que nous ne pouvons légalement refuser, une procédure nous tombe dessus et détruit notre réputation, notre quotidien, notre famille ?
Ma conclusion à cette mésaventure est que le métier de chir dent est un métier dangereux où nous risquons à chaque nouvelle personne qui franchit le seuil de notre cabinet de perdre non seulement notre temps, notre argent, notre outil de travail mais surtout la protection que nous aimerions apporter aux nôtres.
Dès lors, un temps de réflexion et une prise de recul s’imposent : le jeu en vaut-il la chandelle ?
quel patient mérite que nous lui sacrifions la sécurité et le bien être de notre famille ?
Aussi, je tire ma révérence.
J’ai licencié et (malheureusement) remise au chômage mon AD il y a un mois et vendredi soir dernier fût mon dernier jour.
J’ai fermé mon cabinet.
Lamaline.