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Installation avec une assistante "dans les murs"
18/09/2008 à 23h50
narik Ecrivait:
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> Quand tu reprends le contrat de travail, tu
> reprends le même, tu n'as même pas à en refaire
> un.
> Si c'est cela la question.
> Ensuite, modifier le contrat en défaveur du
> salarié peut être assimilé à un blâme et là,
> attention aux prud'hommes...
> Si c'était bien là ta question...
Non, pas tout à faire . Je ne préfère pas développer mes arguments ici , je voulais juste lui suggérer quelques pistes.
A+
19/09/2008 à 00h24
brianon2008 Ecrivait:
Je ne préfère pas
> développer mes arguments ici
Ben tu pourrais quand même les partager, non?
C'est pas le but d'un forum?
19/09/2008 à 00h46
Merci Séverine pour tes conseils avisés.
Alors quelques précisions. Je suis l'antithèse du praticien qui part à la retraite. Il n'y aura rien en commun en tous point (attitude vis à vis des patients, propreté, technique, service rendu au patient, approche global, etc...). Absolument rien en commun non plus dans le matériel que je vais investir comme si il s'agissait d'une création. Je pense donc que peu de patients me suivront.
Vous me direz donc : à quoi sert de reprendre une patientèle dans ces conditions?
Une seule réponse : Le potentiel inexploité...
Pour l'assistante, elle habite dans le coin. Donc très mauvais point si je m'embrouille avec elle même si je ne la garde pas.
Je suis très coincé.
19/09/2008 à 01h07
folofrine Ecrivait:
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> Une seule réponse : Le potentiel inexploité...
N'importe quoi ; tu vas payer pour une patientèle qui n'existe pas?
Le potentiel est inexploité sur les patients qui viendront, pas sur ceux que tu ne verras pas.
Fais cette économie et investis dans autre chose.
19/09/2008 à 15h30
folofrine Ecrivait:
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> Pour l'assistante, elle habite dans le coin. Donc
> très mauvais point si je m'embrouille avec elle
> même si je ne la garde pas.
> Je suis très coincé.
Et comme elle a le droit de détourner ton fichier patients et d'aller faire du porte à porte pour médire sur toi en toute quiétude...
19/09/2008 à 19h04
Tu comprendrais pas, t'es AD... ha non en plus...
19/09/2008 à 19h09
Ce qu'a dit Narik est tres clair. Et tu as de la chance si on ne t'éclate pas au nez lorsque tu va porter plainte pour diffamation. Quant aux prud'homme, il ta faudra disposer de témoignages écrits de patients attestant la diffamation (et que tout cela date de moins de deux moi sinon prescription... sic)...
Bref, elle peut lacher les pires truc sur toi, professionnellement ou concernant ta vie privée. Nous n'avons aucun recours.
Avant qu'on me dise que c'est faux, je suis passé par là tres exactement. Et des saletés sur moi on m'en a rapporté pas mal... mais pas tout de suite, car on "hésitait à vous le dire".. résultat témoignages écrits trop tardifs, je l'ai eu dans l'os. Et je ne parle de ma vie privée (fantasmée par mon ex assistante) déballée, et avec les commentaires....
Narik est peut etre tres dur dans ses propos, mais moi qui suis passé par là (désaccord avec une assistante tres loin d'etre au top, refus des procédures "amiables pour lui preparer un beau parachute si elle démissionait, avocats, prud'hommes, conseil de l'ordre (car elle s'est plainte partout ou elle a pu la g.rce)) je peux vous assurer que ça PEUT se passer comme ça. Bien sur toutes les AD ne sont pas des monstres. Loin s'en faut. Elle sont nombreuses à étre competentes et sympa. Mais tout est question de savoir si on veut prendre le risque ou pas de tomber sur une chieuse. Car la chieuse potentielle peut vous foutre la vie en l'air pour les raisons les plus débiles qui soient. Personnellement, c'est un risque que je ne prendrai plus. Il me reste une AD (sur laquelle je n'ai rien a dire) en CDI. Apres elle je bosse seul.
19/09/2008 à 19h32
Saitosana: La prescription dont tu parles n'est pas celle des prud'hommes, mais celle du code du travail quand une faute est avérée. L'employeur a effectivement 2 mois pour réagir.
Faut pas confondre...
Ensuite, une AD a une obligation de discrétion par rapport à son job, c'est aussi précisé sur la CCN.
Donc par rapport à tes activités professionnelles, tu as un moyen d'agir.
Je ne dis pas que c'est facile sous prétexte que c'est écrit, mais ça a au moins le mérite d'exister.
Si par contre les attaques sont personnelles, là on ne parle plus de prud'hommes mais de diffamation qui peut être reçue devant un tribunal. La suite donnée, par contre, je ne connais pas, c'est pas ma partie.
PS: Narik, il serait bon, de temps en temps, qu'au lieu de balancer tes vannes à 2 balles, tu expliques ton raisonnement.
Même pour les connes de mon espèce, certaines choses peuvent être facilement comprises et assimilées.
19/09/2008 à 19h58
La diffamation en civil, elle ne donne rien. les tribunaux sont engorgés de "vraies" affaires. le dentiste -encore un sale cochon de patron/richars qui vient se plaindre- qui se fait pourrir on s'en cogne. C'est du quasi mot pour mot de la gendarmerie en ce qui me concenre. J'ai la chance d'avoir un patient gendarme qui a daigné m'expliquer que c'etait pire que pisser dans un violon.
La prescription de deux mois releve du code du travail. Oui. Et les Prdu'hommes jugent dessus. Donc passé les deux mois (ce qui a été le cas de tous les bien pensants qui ont tournés leur doigts dans le tuuuut en se demandant s'il fallait m'en parler ou pas), tu l'a dans le dos. Et sans vaseline. Quant aux prud'hommes, on peut toujours arguer du fait qu'il est pour moitié composé de représentant du patronat, ça n'est pas un gage d'impartialité. Je croyais naivement qu'avec le dossier que j'avais (pour résumer, elle a exigé une augmentation et un statut de cadre, sans raison, vis a vis de la seconde AD, pourtant plus ancienne qu'elle au cab. Evidemment, ça lui a été refusé) j'avais pas m'en faire. En a découlé le pourrissage en règle, le travail fait par dessus la jambe, patients envoyés bouler au secrétariat, arrets maladie a répétition (qui se coltine les cotisation agrr? ) Et pourtant, non, elle n'avait aucun tors. Ca doit etre moi. J'aurais sans doute du me soumettre à l'autorité et aux exigences de mon employée. C'est tellement évident.
Il a fallu l'intervention conjointe miraculeuse de mon avocat, du sien (qui devait commencer à en avoir ma claque, je parle en connaissance de cause), et de son representant syndic (idem, devait bien le gonfler), pour la forcer, de mauvaises graces, à accepter l'accord que j'avais proposé plus tot (le parachute, 6 mois de salaire, pas degeux quand on pense qu'elle etait en tors).
En bref, pour un coup de tete, elle m'a pourri ma reputation aupres de tout le fichier, m'a causé un an de nuits blanches et d'avocats. Donc oui, un employé en france c'est un risque pour l'employeurs. Apres, on peut prendre ou pas ce risque.Personnellement, apres ce genre de déboire (qui doit representer allez 2-3% des employés, pas plus), je n'ai plus envie d'employer personne. D'ou les conseils de Narik, et les miens. On passe pour des salaups. On essaie juste de prévenir des ennuis qui pourraient bien arriver.
19/09/2008 à 21h31
rockblues Ecrivait:
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> Ensuite, une AD a une obligation de discrétion par rapport à son job, c'est aussi précisé sur la
> CCN.
> Donc par rapport à tes activités professionnelles, tu as un moyen d'agir.
> Je ne dis pas que c'est facile sous prétexte que
> c'est écrit, mais ça a au moins le mérite
> d'exister.
Et c'est là que tu te rends compte que la justice est faite aussi pour les personnes malhonnêtes... que t'as beau te plaindre, même devant le tribunal des prud'hommes, rien n'y fait, c'est normal apparemment qu'un salarié fasse ce qu'il veut même si c'est écrit dans la convention qu'il a pas le droit...
> Si par contre les attaques sont personnelles, là
> on ne parle plus de prud'hommes mais de
> diffamation qui peut être reçue devant un
> tribunal.
Pisser dans un violon, c'est ce que disait saitosama... par contre si le patron fait un centiéme de ce que le salarié a fait, là, je te raconte pas...
> PS: Narik, il serait bon, de temps en temps, qu'au lieu de balancer tes vannes à 2 balles, tu
> expliques ton raisonnement.
> Même pour les connes de mon espèce, certaines
> choses peuvent être facilement comprises et
> assimilées.
là, je suis pas hachement sur...
Pour l'expérience de saitomasa, pareil mais en pire...
19/09/2008 à 22h14
saitosama Ecrivait:
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"La diffamation en civil, elle ne donne rien."
Tu lis pas "Voici"?
:)
"La prescription de deux mois releve du code du travail. Oui. Et les Prdu'hommes jugent dessus."
Niet.
C'est pas comme ça que ça se passe.
Et je te parle un poil de ce que je connais, pour y avoir trainé mes basques. Pas en tant qu'employée, ni en tant qu'employeur, je te rassure.
"Quant aux prud'hommes, on peut toujours arguer du fait qu'il est pour moitié composé de représentant du patronat, ça n'est pas un gage d'impartialité."
Comme dans tout tribunal (en ce qui concerne l'impartialité).
Moi je te cause de ce qui est normalement couché sur papier.
Légal, quoi.
Maintenant, les façons de contourner tel ou tel truc sont légions.
Ce que j'aimerais, au niveau de Nonol, c'est que certains d'entre-vous ne fassent pas de leur cas une généralité.
On peut faire part d'une expérience en évitant ça.
"accepter l'accord que j'avais proposé plus tot"
Cette proposition, elle a été faite en conciliation, durant la procédure?
"D'ou les conseils de Narik"
Qui n'en sont pas, c'est une critique permanente.
Si son expérience a été négative, elle ne l'a pas empêché de ré-embaucher derrière.
"pour des salaups. On essaie juste de prévenir des ennuis qui pourraient bien arriver."
Dans ce cas, mets toi à la place d'un salarié qui bosse avec un connard (et ils sont nombreux, d'un côté comme de l'autre): le salarié, lui, n'a pas le choix.
Parce que s'il tient le même raisonnement que toi, il arrête de bosser, au cas où...
(Il n'avait qu'à mieux bosser à l'école, je le dis avant que...)
20/09/2008 à 01h27
rockblues Ecrivait:
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>
> Dans ce cas, mets toi à la place d'un salarié qui
> bosse avec un connard (et ils sont nombreux, d'un
> côté comme de l'autre): le salarié, lui, n'a pas
> le choix.
La seule différence c'est que le salarié du jour au lendemain il se tire et tu ne peux pas le mettre aux prud'hommes.
20/09/2008 à 01h37
Encore une idée reçue !!!
Depuis quand un employeur ne peut pas mettre un salarié aux prud'hommes??
Hein??
Pour être moins fréquente, cette démarche n'en est pas pour autant interdite!! Et c'est heureux!
A première vue, beaucoup d'employeurs l'ignorent.
Sachez donc que c'est possible.
(Bon j'ai assez modifié, chuis calmos, là, mon Bill)
;)
20/09/2008 à 02h05
J'ai pas dit ça.
Le monsieur te dit que la salariée te quitte du jour au lendemain (15 j) pour convenance personnelle tu ne peux pas la mettre au prud'hommes.
Si moi elle me gonfle je la supporte et si je la vire ...
Si le droit du travail était un peu moins rigide dans ce pays il y aurait moins de chomeurs et moins de gens qui se plaindraient (des 2 côtés) de leurs conditions de boulot.
Je te le répète plus lentement ? :-)
20/09/2008 à 02h17
Niet, pas la peine de répéter.
Sauf qu'il y a une différence entre ta première phrase et ton explication de now.
"Du jour au lendemain" c'est un abandon de poste, c'est "prud'hommable".
15 jours de préavis (enfin, presque mais je vais pas chipoter), c'est... conventionnel.
Par contre, 15 jours pour "convenance personnelle" c'est "prud'hommable" itou.
Le préavis raccourci, c'est pour signature d'un CDI.
Avec preuve à l'appui, bien entendu.
Sinon le préavis est le même que dans le code du travail.
(Ben voui)
La merde reste la même pour le CD.
Mais juridiquement, c'est plus pareil.
(Et toc)
(bises quand même)
;)
20/09/2008 à 02h37
rockblues Ecrivait:
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> "Du jour au lendemain" c'est un abandon de poste,
> c'est "prud'hommable".
>
> 15 jours de préavis (enfin, presque mais je vais
> pas chipoter), c'est... conventionnel.
>
Pfff... 15 jours en temps cabinet c'est du jour au lendemain...
> Par contre, 15 jours pour "convenance personnelle"
> c'est "prud'hommable" itou.
> Le préavis raccourci, c'est pour signature d'un
> CDI.
> Avec preuve à l'appui, bien entendu.
Elle trouve un boulot plus à sa convenance ailleurs, elle se barre je peux rien dire.
Je trouve quelqu'un qui me convienne personnellement beaucoup mieux, je suis aux prud'hommes...
Cherchez l'erreur !
Et arrête de traduire ce que je dis en langage mauvaise foi... ;-)
>
20/09/2008 à 12h40
Bien sur que l'employeur peut assigner son employé pour faute aux prud'homme. Ca, c'est la loi.
Maintenant, je vous laisse prendre la temperature aupres des gens qui ont été les acteurs d'une telle procédure: Narik, moi, etc... demandez aux conseils juridiques (qui traitent un grand nombre de cas), demandez aux délégués syndicaux (faites vous passer pour un pauvre petit salarié persecuté par son patron et injustement mis en faute aux prud'homme, ou qui viet de recevoir sa convocation préalable avant licenciement... bref pleurnichez comme il faut, et demandez lui, sur le ton de la conversation, si d'apres lui vous avez des craintes a avoir... )
Oui, la loi permet les licenciements pour faute, oui la loi permet aux patrons d'assigner leur employés verreux aux prud'hommes, oui elle permet meme de se défendre quand l'employé nous y assigne injustement. Mais en pratique, c'est toujours les meme qui l'on dans le dos, et peut importe qui est "fautif".
Et là Bill a raison. Si l'impartalité était belle et bien respectée, on aurait peut etre un peu moins d'hésitation à embaucher, autrement que par contrat de qualif qui se succedent. Parcequ'un CDI, c'est pire qu'un mariage, parceque le divorce n'est jamais prononcé qu'en défaveur de l'employeur. Du moins pour TOUS les cas qu'il m'a été donné de voir.
20/09/2008 à 13h47
Tous les cas qu'il t'a été donné de voir...
Ailleurs que sur nonol, j'espère?
Parce que perso, les cas que moi j'ai pu voir, c'était sur place.
On peut même dire que j'étais aux premières loges.
Bref, je ne m'étalerai pas là-dessus.
Mais il y a des employés qui perdent, il y a des conseillés du salarié qui refusent de traiter tel ou tel cas parce que trop d'esbrouffe, et ces mêmes conseillés peuvent prendre fait et cause pour un employeur.
C'est plus rare.
Ok
Mais on n'est pas tous des pourris, loin de là.
Allez donc faire un tour directement sur place (les audiences sont publiques), ensuite, revenez faire une généralité de votre expérience perso.
On verra...
20/09/2008 à 14h12
les cas qu'il m'a été donné de voir:
le mien déjà
les rapports que l'avocate m'a montrée (de mémoire, une douzaine) pour bien me faire comprendre, dans les premiers rdv, que bien que ce soit elle qui était en tors, j'allais certainement etre condamné. Tous ces rapport étaient des dossiers avec des fautes graves avérées, prouvées. Et malgré tout l'employé a toujours été gagnant.
Le vrai probleme aux prud'homme, c'est qu'il y a un a priori monstre. On a tellement reussit à mettre dans le crane du français moyen que les patrons, tous autant qu'ils sont, sont des exploiteurs sans scrupules dont le seul but est de faire du fric en faisant bosser a leur place leur salariés, en les pressurant un maximum en les payant le moins possible, qu'on arrive là bas avec la mention "coupable" sur le front. Par opposition avec l'employé âyé une misere et pressuré psychologiquement par son requin de boss.
Du coup, on n'hésite pas à trouver tous les pretextes pour "dédommager" l'employé, car le pauvre, comment fera t-il pour payer ses charges alors qu'il s'est virer ? L'employeur, par définition ayant son compte en banque bien garni, peut bien etre depouillé un peu pour l'aider ...
Les français ont un état d'esprit malsain au sujet du travail. Personnellement, je ne conçois pas mon travail sans assistanteS. Mais tant que je n'aurai aucun recours contre un employé verreux pas question que je prenne le risque (minime) de tomber dessus. Une fois m'a suffit. Je prefere galerer solo plutot que de me coltiner des ennuis par la suite.
Rockblues, ça ne m'interresse pas qu'il "y en ait" qui se fasse condamner (des employés). Statistiquement ya pas plus de cons du coté employé que du coté employeur. Logiquement au devrait avoir grosso modo moitié d'employé qui gagnent, moitié d'employeurs. Je dis bein globalement. Et dans une fourchette large. Tant que ce sera pas le cas, je considererai le systeme partial (et je ne serait pas le seul), et je n'emploierai plus.
20/09/2008 à 14h21
saitosama Ecrivait:
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> Personnellement, je ne conçois pas mon travail sans assistanteS.
+
> Je prefere galerer solo
donc ? tu ne conçois pas ton travail ?
20/09/2008 à 14h38
Oui. Le droit du travail est tel que je prefere travailler dans de mauvaises conditions (= seul) plutot qu'avec deux assistantes et une receptionniste comme je le conçois.
Je pensais que c'etait clairement dit.
De deux maux, on choisit le moindre...
20/09/2008 à 15h18
rockblues Ecrivait:
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> "Quant aux prud'hommes, on peut toujours arguer du fait qu'il est pour moitié composé de représentant du patronat, ça n'est pas un gage
> d'impartialité."
>
> Comme dans tout tribunal (en ce qui concerne
> l'impartialité).
Archi-faux, tu peux me rappeler par qui tu es jugé aux prud'hommes, et combien d'années de droit ils ont fait?
> "D'ou les conseils de Narik"
>
> Qui n'en sont pas, c'est une critique permanente. Si son expérience a été négative, elle ne l'a pas empêché de ré-embaucher derrière.
Et qu'est ce qui s'est passé aprés? Ha, tu sais pas?
> Dans ce cas, mets toi à la place d'un salarié qui bosse avec un connard (et ils sont nombreux, d'un côté comme de l'autre): le salarié, lui, n'a pas le choix.
> Parce que s'il tient le même raisonnement que toi, il arrête de bosser, au cas où...
Le salarié pourra démissionner, mais c'est pas intéressant pour lui, donc il cherchera le licenciement pour profiter du systéme et toucher le pactole qui va avec, et là, comme il est en position de force, il a juste à se la couler douce avec le salaire qui tombe à la fin du mois, jusqu'à son licenciement, et là, il peut même aller aux prud'hommes, puisque lui n'y risque rien...
> (Il n'avait qu'à mieux bosser à l'école, je le dis avant que...)
Je suis tout à fait d'accord avec toi, enfin une parole censée de ta part...
20/09/2008 à 15h20
bill Ecrivait:
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> Elle trouve un boulot plus à sa convenance
> ailleurs, elle se barre je peux rien dire.
> Je trouve quelqu'un qui me convienne
> personnellement beaucoup mieux, je suis aux
> prud'hommes...
>
> Cherchez l'erreur !
>
> Et arrête de traduire ce que je dis en langage
> mauvaise foi... ;-)
> >
Bill a tout résumé dans son exemple.
Et sa conclusion sur la mauvaise foi de rock est un vrai régal...
20/09/2008 à 19h53
narik Ecrivait:
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> Archi-faux, tu peux me rappeler par qui tu es >jugé aux prud'hommes, et combien d'années de >droit ils ont fait?
Tu sais lire? je parle d'impartialité.
De conscience, quoi.
Dans un tribunal où officie un jury, tu peux me rappeler par qui tu es jugé?
> Et qu'est ce qui s'est passé aprés? Ha, tu sais
> pas?
Ben voyons, dis-nous!
Elle est en poste en ce moment? ou bien elle t'a collé aux prud'hommes?
> donc il cherchera le
> licenciement pour profiter du systéme et toucher
> le pactole qui va avec,
Là, de suite? ou au bout de combien de temps? tu crois que tous les salariés n'ont pas de factures à payer tous les mois? qu'ils sont nombreux à agir ainsi? Je ne sais plus qui disait que ça devait représenter 2 ou 3% de la masse salariale.
Ce doit être le seul truc sensé écrit là-dessus.
Y'en a vraiment marre d'entendre dire par certains CD de Nonol que les salariés ne sont rien d'autre que des profiteurs.
Les salariés, vous les soignez.
Les salariés, ils existent, en dehors de votre cabinet. Que ce soit dans un magasin ou ailleurs, des salariés, il en faut. Tout comme il faut des patrons.
Je ne compte pas le nombre de fois où je défends les CD sur Nonol quand je lis des conneries du genre "mon boss me laisse pas prendre mes vacances quand je veux" "mon boss est pété d'oseille il est dentiste" et autres idées préconçues du même acabit.
Derrière, je me prends des MP incendiaires du genre "ouais, Rock tourne sa veste, elle fricote avec les patrons" et j'en passe.
Et quitte à vider mon sac, je suis souvent contactée pour établir un contrat de travail qui soit réglo parce que vos comptables que vous payez une fortune sont infoutus de le faire, et je vais même plus loin: je propose direct, avec spontanéité, pour rendre service.
Est-ce là le comportement d'une salariée comme vous le concevez?
Au risque de vous surprendre, nombreux sont les salariés qui pensent que sans patrons, ils ne boufferont pas.
Nombreux encore sont ceux qui savent ce qu'une entreprise à son compte représente comme investissement, temps, argent et soucis, pour y avoir goûté, ma pomme la première.
Nombreux sont ceux qui vont bosser en sifflant, sans être payés une fortune, mais parce que leur job leur plait.
J'ai vu des salariés perdre quand ils étaient dans leur droit, gagner quand ils étaient en tord, idem pour les patrons.
J'ai aussi assisté à des jugements rendus avec équité.
Et pour ne pas avoir vu qu'une seule expérience dans ce domaine, je m'autorise donc à vous en informer, et sans vantardise aucune, à vous dire que je sais un peu de quoi je cause.
Libre à qui veut de bosser sans AD, au cas-où.
Libre aussi au patient à préférer aller dans un cab où officie une AD.
Perso, je ne me fais pas soigner par un mec qui n'a pas d'aide opératoire.
Parce que même avec toute la meilleure volonté, je ne vois pas comment il peut tout gérer et être au top au niveau de l'hygiène.
Si encore vous disiez "il m'est arrivé ceci, donc je choisis de ne plus embaucher"...
Mais même pas!!
Faut en rajouter, faut faire peur à ceux qui ont dans l'idée de travailler en équipe, votre expérience est unique, et donc forcément représentative!
Surtout, ne venez jamais parler de vos confrères pour qui tout se passe bien, il est évident que vous n'en connaissez pas autour de vous, n'est-ce pas?
Enfin, je me permets de répondre à Narik: tu peux me penser conne, trimarde, "salariée en puissance" ou tout ce que tu veux: mais tu n'as aucun droit de mettre en doute ma bonne foi.
Je suis quelqu'un de sincère.
Et je ne joue pas à paraitre autre chose que ce que je suis derrière un clavier, moi.
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