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travail 5 etoiles
10/02/2005 à 09h55
Il y avait heureusement un certain Professeur Dubois, médecin & chirurgien-dentiste. Je le revois bondissant souplement sur l'estrade sous les rires et les applaudissements, illustrant ses cours d'anecdotes passionnantes, toujours prêt à encourager et aider, l'air de rien, l'étudiant tremblant devant sa première extraction. Véritable condensé de compétence, de gentillesse et de dévouement, c'était selon moi le seul enseignant manifestement fait pour ce métier. Entre les Kapo hurleurs et les alcoolos foutistes, les mondains à fayots et les toxicos du microscope, sa présence cristallisait toute l'humanité qu'on pouvait trouver à l'époque dans cette fac.
10/02/2005 à 11h29
haaaaa. woolfy...... il a un nouveau surnom, du moins il l'avait y a 2 ans : "Mr Cherry Coke"... vous vous doutez pourquoi.
Ok pour le manque de communication de riton... mais pour faire écho à mon propre post, voila qqn qui avait de l'ambition pour les autres...
Bon, voila pour les souvenirs.
10/02/2005 à 11h53
Tantine, j'en ai eu un qui se mettait à vomir si le miroir effleurait la muqueuse en lingual des dents mandibulaires, donc pas possible de poser aspiration...
Le pauvre gars, pour s'en sortir, prenait 30 à 40 mgr de valium quand il venait et il marchait droit !!!!
Je lui disais de ne pas en prendre autant mais rien à faire...
Nous sommes arrivés à lui poser deux bridges totaux... mais quelle aventure...
Personnellement je ne m'énerve pas devant de tels cas si je vois que le patient fait des efforts pour réussir à calmer son drame psychologique inconscient...
Par contre si je vois que le ou la patiente laisse monter l'énervement sans se préoccuper de moi, je laisse choir illico presto...
Idem pour les gosses intenables, je relève le fauteuil et adieu...
Le valium dans ton cas aurait aidé...
10/02/2005 à 22h16
J’aime mieux prescrire de l'Atarax à cause de ses propriétés antiémétiques (comme le Primperan) mais également anxiolytiques.
Pareil pour les gosses super chiants, ils sont plus faciles à soigner après deux cuillères à café.
Mais comme toi, si ça ne marche pas la deuxième fois, chao!!
11/02/2005 à 21h46
Pal, tu es de quelle promo, car tu me rajeunis.
J'ai passé ma thèse quelques années après avoir été diplômé, de mon temps on n'était pas "Docteur".
Mes directeurs de thèse Tonny Dubois et Favé. Tu vois j'ai des références. 2 toubibs.
Souvenirs agréables de Souchay et de Jeannine Samson. J'ai été en tant qu'étudiant "assistant" d'Hamel et de la promo de Luc Hamel
Par contre je n'ai pas aimé DU TOUT Tanniou, paix à son âme.
J'ai énormément d'admiration pour le Professeur Delaire qui a dirigé "l'école" de Nantes, nous étions sous la coupe des stomatos, une très belle équipe de pros.
Souvenirs, souvenirs......(air connu).
A+
12/02/2005 à 10h05
Promo 1980, thésé en 81. Il m'a fallu une année pour rédiger-en quelques heures-une thèse sans le moindre intérêt, avec un jury très soigneusement choisi pour son absence totale d'implication.
Pour moi, Tanniou et Souchay étaient ex-aequo dans la catégorie "Pervers atrabilaire névrosé sadique". Deux pitt-bulls aboyeurs jouissant de terroriser et d'humilier l'étudiant tremblant devant son patient, pour lequel ils n'avaient d'ailleurs aucune espèce de considération. Comme trop souvent à la fac, il n'était vu que comme une mâchoire fantôme améliorée: "Ouvrez la bouche, et fermez votre gueule!".Ni bonjour, ni lavage de main, ni au revoir.Le nirvana, c'était pour le premier de déchirer ostensiblement devant témoins le carnet validant les actes cliniques du malheureux étudiant qu'il avait "dans le nez". L'autre atteignait le septième ciel en demandant à l' étudiante en pleurs ce qu'elle comptait exercer comme profession. Deux cas intéressants pour la psychiatrie.
Tony Dubois, le Maître idéal, je n'y reviens pas.
"Dédé" Favé, paix z'aussi à son âme, était dur avec le tire-au-flanc ( liste noire toujours en poche, selon la rumeur), mais doux, bienveillant et pédagogue avec celui qui avait l'envie d'apprendre.Bref, il avait ses têtes, mais ce n'est pas moi qui peut lui reprocher en écrivant ce que j'écris.
J'ai eu des contacts très moyens avec les frères Hamel ( l'éteint du cône d'arrêt et l'allumé du double alginate! ), avec Kérébel, les Brulin ex-consorts,et d'autres dont les noms ne me reviennent pas. Il y avait heureusement quelques assistants compréhensifs. Mais je peux dire que cette fac ne m'a pas donné l'amour du métier, que j'ai découvert plus tard, en rencontrant, à l'ADF d'abord, puis dans d'autres formations post-universitaires, des gens compétents, passionnés et humbles.
12/02/2005 à 16h06
Une expression que je connaissais pas !!! ah ah ah
J'ai aussi souvent rêvé d'aller c.... sur le bureau des profs mais en fin de compte ils nous ont bien aidés...
Je me rappelle d'Eisenrig, un suisse qui m'a tapé la tête contre le mur une trentaine de fois en la tenant par les cheveux pour m'expliquer ce que c'était que "l'occlusion"...
Encore heureux qu'il ne donnait pas cours d'endo !
12/02/2005 à 19h39
Pal
En 1980 j'étais "attaché" à Nantes avec Briand et Marion en endo et en pathologie avec....un mec qui n'aimait pas les filles, Le Martray je crois, surtout fier de son passé militaire, il est lui aussi décédé. Je passais 1 journée le vendredi à perdre mon temps.
Mais j'avais besoin de faire le point et Hamel me l'avait gentillement proposé.
J'ai le souvenir d'une fille Chaline qui a mal tourné: dentiste-conseil à Quimper et qui m'a "cherché" un jour sur un cas d'ortho.
Je t'ai peut-être aidé? Je n'étais pas chiant du tout mais pas carrièriste non plus.
Nous avions aussi notre Titine (Christine Frayssé), tu vois qui je veux dire elle fait des conférences de pédo. C'était la 3ème pour ma thèse.
A+
A+
14/02/2005 à 15h09
azerty a écrit:
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> ca remonte qd meme le moral de voir que de temps
> en temps les confreres "merdouillent aussi".Je
> fais du mieux que je peux mais des fois le
> resultat est décevant....
bon bin puisque personne ne donne d'exemple, je me lance.
c'est un cas que j'avais posté il y qq mois,et c'est le résultat (prévu par quelques uns...) aujoiurd'hui
Numériser_isskw1.jpg
14/02/2005 à 15h17
ben je ne vois pas en quoi tu as merdé sur ce coup, à moins d'être passé à côté de la paro pendant 10 ans. élève athos: clémence du jury.
14/02/2005 à 16h00
que nenni mon Zorbec, je joue plutot la transparence en direct live car c'est un cas que j'avais soumis en son temps dans la rubrique paro
tu m'avais dit:" je n'ai pas eu de cours d'acrobatie "!!...
j'ai essayé ( retraitement endo etc...) ...ca a pas marché...
mais j'ai pas salopé l'os pour les éventuels implanto
14/02/2005 à 16h04
Alhoun, m'enlève les mots de la bouche...
(putain, le mec est rivé à son écran...)
14/02/2005 à 21h50
Au début, je parlais de vos cas d'acrobatie, n'est-ce pas Amibien et son cas tête de gondole, Jeff pour un autre, et aussi Algi.
l'avantage des ans....
Dans ma carrière j'ai eu des échecs, mais finalement si je fais le bilan il est plus que positif et " à l'impossible nul n'est tenu".
A+
16/02/2005 à 23h41
lors de l'observation d'un panorex d'un patient nous observons les résultats de plusieurs années de soins et nous jugeons trop facilement les merdouilles réalisées ...mais si les soins sont tous mauvais il y a peut être une cause à cela : le patient est insoignable et quelquefois on s'en rend compte tout de suite juste à l'ultrason : actuellement j'ai une jeune fille impossible à traiter les canaux de sa molaire et j'ai tout fait ,tout essayé ; elle saute dés que je rentre dans un canal , patient cmu et emmerdante ....comme dit l'autre "le patient a les soins qu'il mérite" ...je ne critique jamais aucun soin mais quelquefois le patient fait lui même sa propre analyse , je leur répond et je ne mens pas " ça m'arrive aussi " en conclusion je fait le maximum pour tout le monde mais je n'apprécie pas mes échecs mais obligé de les accepter ! les 1 ers mots d'un nouveau patient " docteur vous me soigner car mon ancien dentiste m'a bouzillé les dents "...ça me contrarie de soigner ces gens là et on le sait , on ne vas pas loin avec eux .....merci de m'avoir lu ..A+
17/02/2005 à 10h46
Ca me fait penser aux "contrats" qu'on avait à faire à la fac. Pour valider la 3ème année, il nous fallait 150 points, soit en moyenne 300 SC (la rigolade aujourd'hui, mais à l'époque...). Et, centre dentaire hospitalier oblige, on se retrouvait avec une grande partie de la "france d'en bas". Et ça nous arrivait de tomber sur "la bouche à points"... plein de trucs à faire... le rêve, on se voyait déjà en 4ème année...
Sauf que jeunesse oblige, on se faisait pas la reflexion qu'une bouche dégueu comme ça, c'était qqn qui n'allait pas chez le dentiste... voila ! Alors comment on pouvait espérer qu'elle serait cool et viendrait à tous nos rencards ? Et ça loupait jamais: bouche à points = bouche à lapins.
J'ai revécu la meme situation en rempla en sept... quel couillon, j'en étais presque à lui proposer un rv de 3H... et elle m'a planté au RV suivant (1/2H ouf !)
17/02/2005 à 10h51
majicados a écrit:
les 1 ers
> mots d'un nouveau patient " docteur vous me
> soigner car mon ancien dentiste m'a bouzillé les
> dents "...ça me contrarie de soigner ces gens là
et tu as bien raison d'etre contrarié!
17/02/2005 à 12h06
moi je suis toujours a 5 * NL
ndla : NL = normes locales
17/02/2005 à 16h11
Bravo à tous, praticiens eugénoliens d'exception mais vous n'êtes tous que des Mickeys !
Moi, mesdames et messieurs, mon travail est à 6 étoiles !!
Je suis l'Empereur des "chir-dents" !
Jamais une merde !!!! ....sauf quand :
- j'ai mal dormi
- le fauteuil déconne ( planmeca merda ! )
- je me suis engueulé avec ma femme
- j'ai forcé sur le margaux
- le Niti perd sa "super-élasticité"
- le PSG a perdu ( !!!!! )
- je soigne des porcs
- mon assistante a mis ses bas résilles et me passe la main dans le dos...
- le patient est branché sur 220V
- le prothésiste est amoureux
- l'ouvrier prothésiste n'en a rien à foutre...
- j'ai reçu ma cotisation d'urssaf
- j'ai reçu ma cotisation de carcd
- j'ai reçu etc, etc, etc....
Liste non exhaustive
A part cela, presque rien...???
Bon , allez, j'abdique !
17/02/2005 à 16h18
moi je suis installé dans une rue avec 3 confrères
ca a mal commencé le jour ou le 1er a marqué sur sa plaque " meilleur dentiste de France "
quelques mois plus tard , l'atmosphère s'est alourdie quand le deuxième a inscrit sous son nom " meilleur dentiste d'europe "
mais un peu plus tard ca a vraiement failli mal tourner quand le troisième a mis sur sa plaque " meilleur dentiste du monde "
je vous laisse deviner comment je m'en suis sorti.........
et depuis ils me foutent la paix..
17/02/2005 à 16h24
"quand ils ont mal, c'est moi qu'ils viennent voir"
ou
"meilleur dentiste de la rue"
?