Cookie Consent byPrivacyPolicies.comça marche quand même l'endo... - Eugenol

ça marche quand même l'endo...

55 s2ba7n - Eugenol
Sid

27/12/2008 à 14h53

Si une provisoire remplit aussi bien les fonctions d'une définitive qu'une définitive pendant une durée donnée, quelle est cette durée?


Manolito wom2of - Eugenol
manolito

27/12/2008 à 14h55

Sid écrivait: >
>
>
> Je demandais une justification MEDICALE.
> Penses-tu que laisser en place une provisoire 6 mois soit favorable médicalement
> parlant?

oh pardon... S'il te plait Sid toi qui n'a pas encore passé ta these viens nous donner à tous des leçons. il y a fort à parier que pour faire 14 000 euros de CA en 2,5 jours tu dois pas t'embarrasser de l'état des dents que tu couronnes.


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

27/12/2008 à 14h58

Voilà on y arrive...


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

27/12/2008 à 15h00

manolito écrivait:
------------------
il y a fort à parier que pour faire 14 000 euros de CA
> en 2,5 jours tu dois pas t'embarrasser de l'état des dents que tu couronnes.


He he...


RépondreCiter
Manolito wom2of - Eugenol
manolito

27/12/2008 à 15h04

c'est vrai que qu'elle était facile celle là. Mais de ton coté au lieu d'utiliser ce ton condescendant donne nous ta façon de faire, pourquoi tu penses que c'est mieux et on en discute.


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

27/12/2008 à 15h33

Plusieurs solutions pour mettre la définitive tout de suite, et éviter ainsi reprise de carie, descellements générateurs de perte financière pour le praticien et de perte de temps pour le patient, usure de la provisoire et égression de l'antagoniste, perte des points de contacts proximaux et bourrage alimentaire (autant de choses qui n'arrivent jamais aux cadors du net...):

1.Solution la patient assume le risque d'échec, comme pour TOUTES les autre professions médicales, solution purement "libérale":
Mettre la définitive tout de suite en HN et c'est tout.
Le patient peut choisir la solution implantaire s'il le désire, moins risquée mais plus coûteuse d'emblée.
Si le praticien gagne trop d'argent avec cette procédure, il peut acheter un dac, des contre-angles, des embouts de seringue jetables, une digue, des crampons...


2.Solution le praticien assume ses "échecs", toujours très "libéral":
Mettre la définitive tout de suite en HN, et rembourser si c'est un échec (déduction des honoraires de la couronne sur le traitement implantaire par exemple (la notion d'échec étant à définir...)


3.Solution intermédiaire "sécu /libéral":
Mettre la définitive tout de suite, la faire régler mais ne la coter SPR 50 que plusieurs mois après en cas de succès afin de faire bénéficier le patient de son remboursement, (la notion de succès étant définie par la caisse d'assurance maladie), si échec alors extraction implant et déduction ou pas de la couronne "inutile".


Y a de quoi faire non?


Manolito wom2of - Eugenol
manolito

27/12/2008 à 16h47

Sid écrivait:
-------------
>
> Y a de quoi faire non?

effectivement.
cela dit, tu as de la chance de travailler dans un endroit ou les patients acceptent de payer la secu et une mutuelle pour en fin de compte ne pas toucher les remboursements auxquels ils ont droit ou de les recevoir longtemps après. Mais je veux bien croire qu'en étant un bon communicant et qu'avec certains patients ça soit possible.
Mon experience m'a amené à faire les choses différement mais en sortant de la fac j'avais des certitudes comparables aux tiennes. ... tu verras que c'est pas toujours aussi simple.
Enfin, même si tu es le meilleur dentiste de ce forum ce serait sympa de ne pas nous parler nous les laborieux, comme à des demeurés.
A +



Rorschachwhite tx6rqr - Eugenol
Candide Candida

27/12/2008 à 17h03


J'ai de trés gros doutes sur l'utilisation du HN dans les cas que tu cites, à la limite peut-être du non remboursable (puisqu'ancien motif médical de refus), mais certainement pas du HN.

CC.


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

27/12/2008 à 22h07

manolito écrivait:
------------------
> Sid écrivait:
> -------------
> >
> > Y a de quoi faire non?
>
> effectivement.
> cela dit, tu as de la chance de travailler dans un endroit ou les patients
> acceptent de payer la secu et une mutuelle pour en fin de compte ne pas toucher
> les remboursements auxquels ils ont droit ou de les recevoir longtemps après.


Non, j'ai la chance de travailler dans un pays avec un numerus clausus nous permettant de ne pas donner le bâton pour nous faire battre.
Pas toi?



>
> Mon experience m'a amené à faire les choses différement mais en sortant de la
> fac j'avais des certitudes comparables aux tiennes. ... tu verras que c'est pas
> toujours aussi simple.

T'es super fort pour savoir quand je suis sorti de la fac...


> Enfin, même si tu es le meilleur dentiste de ce forum ce serait sympa de ne pas
> nous parler nous les laborieux, comme à des demeurés.


Je suis plutôt bon comme dentiste...dans l'absolu.
Je ne me permettrais pas de parler à mes confrères comme à des demeurés; il faudrait qu'ils le méritent...


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

28/12/2008 à 04h34

Sid écrivait:
-------------

1 )> T'es super fort pour savoir quand je suis sorti de la fac...

2 )> Je suis assez nul comme dentiste...dans l'absolu.

3 )> Je ne me permettrais pas de parler à mes confrères comme à des demeurés
-----------------

1 ) j'ai l'impression que tu es ironique et que tu prends ton prochain pour un imbécile, mais je me trompe peut-être.
pourrais-tu me rassurer, stp, sid ?

2 ) pourquoi avoir cette si mauvaise image de toi-même ?? as-tu envisagé d'autres professions ou une reconversion ?
parce que "dans l'absolu", c'est assez sérieux..tes patients s'en doutent-ils ? ressentent-ils facilement ce manque de conviction avec la perte de confiance qui en découle ou arrives-tu à le cacher* facilement ? *si oui pourquoi ??

hélas, comme disait un ami "finalement, pour certains, dentiste, c'est inespéré " ¦;¬)

3 ) bravo, car j'en connais qui n'hésitent pas à faire le contraire, donc c'est tout à ton honneur.
gageons que ces mêmes confrères en fassent au temps..euh, pardon autant •




55 s2ba7n - Eugenol
Sid

30/12/2008 à 19h11

Yannick écrivait:
-------------
>
> 1 ) j'ai l'impression que tu es ironique et que tu prends ton prochain pour un
> imbécile, mais je me trompe peut-être.
> pourrais-tu me rassurer, stp, sid ?


Je n'ai aucune intention de te rassurer, mais j'ai le sentiment que tu penses que ton prochain a besoin de ton aide pour se défendre, et que tu te crois donc autorisé à t'immiscer dans une conversation à laquelle tu n'as pas été convié.
1/Serait-ce parce tu prends ton prochain pour un imbécile?

2/Et toi, tu fais comment avec les LIPOE? (si tu as lu le sujet bien sûr...)


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

30/12/2008 à 19h29

Sid écrivait:
-------------
> Mettre la définitive tout de suite en HN et c'est tout.

Pourquoi HN ?


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

30/12/2008 à 19h38

Pas remboursé si tu préfères.
Et toi tu fais comment choixpeau?


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

31/12/2008 à 17h27

Pourquoi pas remboursé ?

Pour ma part ça dépend de mon appréciation du potentiel de guérison. Dans les cas où je ne suis pas sûr du tout de la guérison ou même où j'ai tenté "pour le fun" (genre rte sur perfo), je passe effectivement par une phase de temporisation avec IC + couronne, dans un but uniquement commercial pour ne pas faire engager de frais hasardeux aux patients. Il m'est arrivé sur une telle dent qu'un patient me réclame la définitive immédiatement, et je me suis alors exécuté, en lui précisant bien le caractère aléatoire du traitement.
Je suis d'accord avec toi pour dire que le préjudice est uniquement financier (sans compter le temps perdu), ce qui ne veut pas dire que faire la définitive immédiatement soit plus indiqué médicalement, à moins que tu ais des données précises sur le sujet.


01 ukhwbq - Eugenol
Bobby

31/12/2008 à 17h38

C'est uniquement en MP les conversations auxquelles tout le monde n'est pas convié...la preuve...


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

01/01/2009 à 05h00

Le Choixpeau magique écrivait:
------------------------------
> Pourquoi pas remboursé ?


Ben il me semble qu'il faut justifier d'une guérison, même partielle, par une radio, pour pouvoir coter un SPR 50, non?

>
> dans un but uniquement commercial pour ne pas
> faire engager de frais hasardeux aux patients.

Dit comme ça, c'est clair.;-)


Il m'est arrivé sur une telle
> dent qu'un patient me réclame la définitive immédiatement, et je me suis alors
> exécuté, en lui précisant bien le caractère aléatoire du traitement.

Tous nos traitements sont, par essence, aléatoires, non?


> Je suis d'accord avec toi pour dire que le préjudice est uniquement financier
> (sans compter le temps perdu), ce qui ne veut pas dire que faire la définitive
> immédiatement soit plus indiqué médicalement, à moins que tu ais des données
> précises sur le sujet.


Je n'ai pas de données précises, mais intuitivement, ne peut-on pas penser que l'étanchéité coronaire, qui paraît être un facteur déterminant dans la "réussite" du traitement endodontique sera mieux assurée par une définitive scellée avec un ciment définitif, qu'avec une provisoire scellée avec un ciment provisoire?...
Il ne me semble pas préjudiciable, médicalement parlant, de façon certaine, de sceller la définitive immédiatement, en revanche, il me paraît exister un certain risque à ne pas le faire...

En fait, je me demandais si les six mois à un an de temporisation couramment attendus, n'hypothèquent pas les chances de réussite à long terme du traitement.

Qu'en penses-tu Choixpeau?

Et toi "hop", qu'en penses-tu?


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

01/01/2009 à 05h01

Et bonne année à tous! :-) (bonne nuit plutôt)


55 s2ba7n - Eugenol
Sid

01/01/2009 à 05h04

"L'étanchéité de l'apex à la surface occlusale

Il est clairement établi que la qualité du scellement canalaire joue un rôle primordial dans le succès des traitements endodontiques. De même, l’influence de l’étanchéité de l’obturation coronaire sur la guérison de l’infection endodontique n’est plus à démontrer. Ainsi les objectifs du traitement endodontique visent à restaurer l’étanchéité corono-apicale de la dent dépulpée, une fois la désinfection canalaire réalisée. Cette étanchéité est nécessaire pour éviter tout risque de ré-infection bactérienne. Cependant, les techniques actuelles font appel à l’assemblage de matériaux très différents tels que la gutta-percha, les ciments endodontiques, les tenons radiculaires, les résines composites, ou les couronnes prothétiques qui rendent ces objectifs difficilement atteignables. Pour cette raison, de nouvelles résines d’obturation canalaire ont été récemment introduites sur le marché. Cette séance a pour objectif de faire le point sur les techniques d’obturation canalaire, sur les propriétés des matériaux endodontiques conventionnels, sur les possibilités offertes par les nouvelles résines endodontiques, sur les techniques modernes de restauration des dents dévitalisées. Les concepts et les techniques présentés dans cette séance seront discutés sur la base de cas cliniques illustrés.XXXXX



Dr. Dominique MARTIN - Les concepts biologiques actuels de l’endodontie soulignent le rôle prépondérant des bactéries dans l’initiation, le développement ou la persistance des pathologies périapicales (ou parodontites apicales selon la terminologie actuellement utilisée). Les procédures cliniques ont donc pour objectif de prévenir ou d’éliminer l’infection bactérienne du réseau canalaire. Pendant longtemps, la contamination du périapex a été attribuée à une obturation défectueuse des canaux radiculaires, mais plus récemment l’attention s’est focalisée sur la pénétration bactérienne à partir des restaurations coronaires défectueuses après réalisation du traitement endodontique et son impact sur le pronostic. Le dilemme, aujourd’hui, est de savoir lequel de ces deux facteurs est prépondérant, car la littérature est abondante sur chacune des deux hypothèses et la controverse est grande.
La présence de bactéries dans l’endodonte après traitement radiculaire est soit le résultat d’une insuffisance de nettoyage du réseau canalaire (infection résiduelle) soit la conséquence d’une contamination lors de l’acte endodontique par défaut d’asepsie ou par percolation bactérienne le long de l’interface des restaurations coronaires puis des obturations canalaires (infection acquise). Les espaces canalaires non obturés permettent la percolation des fluides apicaux qui, si elle n’est pas en elle-même un facteur d’échec, peut en revanche servir de nutriments et de substrat à des bactéries résiduelles et permettre ainsi leur prolifération.
La santé de la région périapicale est donc directement liée à la qualité technique du traitement endodontique. La mise forme adéquate du réseau canalaire permet l’assainissement de l’endodonte par l’action mécanique des instruments et par la création d’un espace suffisant pour permettre la pénétration et le renouvellement de la solution d’irrigation. La forme finale conique permet l’obturation volumétrique des espaces instrumentés et non instrumentées du réseau canalaire par compactage du matériau d’obturation. Cette dernière constitue une barrière au passage des irritants bactériens et doit être complétée le plus rapidement possible par la mise en place d’une restauration coronaire qui optimisera le pronostic du traitement endodontique.
La recherche en endodontie, s’oriente actuellement vers l’utilisation de nouveaux matériaux d’obturation canalaire à base de résine qui, tout en conservant les qualités de la gutta-percha, ont une possibilité d’adhésion aux parois radiculaires. L’objectif est d’améliorer la résistance à la pénétration bactérienne par voie coronaire et de constituer avec elle une entité homogène.XXXXX
Dr. Giovanni Rocca - La littérature concernant la restauration des dents non-vitales a largement démontré que la perte de substance consécutive au traitement endodontique représente l'altération biomécanique la plus importante alors que les altérations chimiques et physiques n'auraient qu'un rôle secondaire dans le pronostic à long-terme. Le rôle de la future restauration est de restaurer cette perte de substance afin de garantir des propriétés mécaniques et fonctionnelles adéquates, des qualités esthétiques appropriées et une parfaite étanchéité dans le temps. Traditionnellement, ce rôle est attribué à la couronne prothétique qui peut être de type céramo-métallique ou céramo-céramique, utilisant un tenon comme ancrage radiculaire. Ce type d'approche est néanmoins accompagné, la plupart du temps, par une technique de préparation invasive au niveau radiculaire et coronaire, exposant l'élément dentaire à des risques de fracture irréversible. De plus, la pose d'un tenon, la confection d'un moignon, la mise en place d'une couronne provisoire et l'éventuel allongement de couronne clinique augmentent le nombre d'étapes intermédiaires qui favorisent l'infiltration bactérienne et augmentent le coût du traitement.
De nos jours, les restaurations en techniques adhésives ont considérablement augmenté leurs champs d'application et sont notamment utilisées dans le cadre de la reconstruction des dents dévitalisées. Les raisons de ce succès sont liées à une technique de préparation cavitaire plus conservatrice, un effet de renforcement mécanique dû au collage sur les parois restantes et aux performances des matériaux adhésifs modernes atteignant des performances élevées et stables dans le temps. L'association des techniques et matériaux de collage permet de limiter les pertes tissulaires, de restaurer les propriétés mécaniques de la dent dévitalisée et d'assurer une étanchéité immédiate garante de la pérennité de la dent traitée endodontiquement.
En présence de cavités de moyenne étendue, présentant au minimum 3 parois résiduelles, une restauration adhésive en résine composite directe représente l'approche clinique la plus conservatrice. Toutefois, cette approche devient contre-indiquée dans le cas d'une perte tissulaire touchant les deux parois interproximales et /ou une cuspide de la dent à restaurer. Dans ce cas, l'utilisation de restaurations adhésives indirectes de type onlay ou " endocrown " en composite ou céramique est indiquée. Un recouvrement de cuspide est nécessaire afin de permettre une meilleure répartition des charges occlusales. Cependant, l'approche adhésive peut être limitée par la qualité et la quantité de substance résiduelle à disposition pour le collage, ainsi que par les situations occlusales particulières (parafonctions). Dans ce cas, un moignon en composite sera réalisé pour autant qu'il persiste 1.5 mm de dentine entre la préparation périphérique de la future couronne prothétique et la résine composite afin d'assurer l'effet de sertissage au niveau cervical. De plus, des techniques de collage en deux phases permettront d'optimaliser le collage de l'ancrage radiculaire.
En conclusion, le choix entre une restauration adhésive directe, indirecte ou une couronne prothétique dépend de plusieurs facteurs (perte de substance, configuration cavitaire, nécessités esthétiques, occlusion) et doit toujours être rapporté au cas présent.XXXXX"


http://www.adf.asso.fr/cfm/site/thesaurus/detail_conference.cfm?rubrique_origine=47&conference=23/2008


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

01/01/2009 à 05h45

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