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tarifs et frais implants
28/12/2008 à 12h59
Une question me taraude: si l'implanto n'était pas rentable, pourquoi sommes nous autant à nous précipiter dessus comme des morpions ?
L'attrait de l'implanto n'est pas seulement de "faire autre chose", c'est également la possibilité d'une meilleure rentabilité: ne plus passer 60 heures par semaine au fauteuil à turbiner pour le même CA mais 35 en valorisant notre boulot et notre image.
Pour ma part, je pense que l'implanto est pour l'instant largement rentable en conservant un minimum d'omnipratique mais qu'à l'avenir, sauf remboursement plus important des caisses et des mutuelles, le nombre de patients "implantables" ne va que faiblement augmenter tandis que le nombre de prat susceptibles d'en poser va considérablement augmenter, ce qui se fera vraisemblablement au détriment des exclusifs.
Dans les années à venir, je suis quasiment persuadé qu'un dentiste sur deux fera ses 20 à 50 cas par an et que les exclusifs, sauf cas très exceptionnels, verront leur nombre de cas diminuer.
Sauf si une sélection des praticiens est mise en place, ce qui préservera les exclusifs...
28/12/2008 à 13h52
Dans les formations que j'ai suivies, on nous disait qu'on avait plus de chance de se planter sur un cas simple telle une centrale à remplacer par un implant. Les quelques cas que j'ai vus de patients avec un problème sur un implant c'était toujours sur un cas simple, une centrale. Quelques cas ne font pas une statistique.
Mais l'omnipraticien qui se trouve confronter au remplacement d'une seule dent et qui ne sait ou ne peut pas faire une greffe osseuse, que fait-il ?
Si on veut banaliser l'implant, alors il y aura un gros effort de formation à faire. J'ai entendu parler de formation où on ne pose pas d'implant mais on se contente de regarder une vidéo. Est-une formation suffisante ? J'ai fait plusieurs stages avec pose et greffe osseuse sur tête humaine. Cela m'a permis de me rendre comprendre que la pose d'implant n'est pas un geste banal.
Puisque le parallèle avec l'endo est employé, combien d'endo ni faites ni à refaire voit-on encore de nos jours et ceci même par des jeunes praticiens ? Laissons les omnipraticiens faire des implants à tord et à travers et on aura les mêmes résultats qu'avec l'endo.
28/12/2008 à 13h55
naubru340 écrivait:
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> c'est
> également la possibilité d'une meilleure rentabilité: ne plus passer 60 heures
> par semaine au fauteuil à turbiner pour le même CA mais 35 en valorisant notre
> boulot et notre image.
Si tu dois faire 60 heures par semaine pour t'en tirer, alors ce n'est pas une formation en implantologie dont tu as besoin mais d'une formation en organisation.
Personnellement je travaille en omnipratique moins de 35 heures pas semaine et cela me suffit largement.
28/12/2008 à 13h58
naubru340 écrivait:
> Dans les années à venir, je suis quasiment persuadé qu'un dentiste sur deux fera
> ses 20 à 50 cas par an et que les exclusifs, sauf cas très exceptionnels,
> verront leur nombre de cas diminuer.
> Sauf si une sélection des praticiens est mise en place, ce qui préservera les
> exclusifs...
Sauf erreur de ma part, la majorité des litiges pris en charge par nos RCP porte sur les implants. Je ne pense pas que nos assureurs n'interviendront pas dans le débat. Ils forceront la main pour imposer des normes de formation, d'équipement et de formations continues.
28/12/2008 à 14h01
plouf écrivait:
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>...
>
> Sauf erreur de ma part, la majorité des litiges pris en charge par nos RCP porte
> sur les implants. Je ne pense pas que nos assureurs n'interviendront pas dans le
> débat. Ils forceront la main pour imposer des normes de formation, d'équipement
> et de formations continues.
-------------------
c 'est déjà le cas même pour la prothese sur implant on te demande les formations suivies .le minimum est léger
28/12/2008 à 14h05
plouf écrivait:
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>
> Dans les formations que j'ai suivies, on nous disait qu'on avait plus de chance
> de se planter sur un cas simple telle une centrale à remplacer par un implant.
> Les quelques cas que j'ai vus de patients avec un problème sur un implant
> c'était toujours sur un cas simple, une centrale. Quelques cas ne font pas une
> statistique.
>
sauf qu'une centrale c'est tout sauf un cas simple, c'est plus compliqué de faire une belle centrale sur implant qu'un sinus-lift.
28/12/2008 à 14h16
mosquito écrivait:
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> c 'est déjà le cas même pour la prothese sur implant on te demande les
> formations suivies .le minimum est léger
Si le nombre de sinistres augmente, le minimum risque fort de s'alourdir.
28/12/2008 à 14h17
Le premier problème est d'apprendre à faire un diagnostic et de savoir les difficultés à prévoir. Un cas n'est pas forcément simple ou facile, seulement à vue de nez. Un cas de remplacement d'incisive n'est pas simple en raison des problèmes esthétiques si l'os et la gencive ne sont pas en quantité, qualité et bon endroit.
Je suis chaque jour étonné de voir, dans les forums ici ou là, les questions de gens qui prétendent poser des implants (pas exclusifs) et leurs questions dans des domaines que je connais bien comme l'endo ou la restauratrice : elles démontrent qu'ils sont souvent d'une ignorance crasse. Et si leur niveau scientifique est nul dans des matières courantes comme la dentisterie de base, je ne suis pas sûr qu'il soit bien meilleur en chirurgie ou implanto. J'ai donc très peur pour les patients.
Cela veut dire que soit les formations sont très insuffisantes, soit ils sont passés par des modules vite faits pour pouvoir se faire de la thune en pensant se valoriser à leurs yeux et ceux de leurs patients.
Je comprends alors parfaitement qu'il faille vraiment encadrer tout ça, car il me semble que rater une endo a des conséquences finalement moins dramatiques que rater un implant et surtout faire perdre de l'os autour ou pire encore. (Mais là, nous nous écartons du sujet).
28/12/2008 à 14h17
mac écrivait:
> sauf qu'une centrale c'est tout sauf un cas simple, c'est plus compliqué de
> faire une belle centrale sur implant qu'un sinus-lift.
D'accord mais ce sera une tentation pour bon nombre d'omnipraticiens.
28/12/2008 à 17h20
pas sur, beaucoup de publications indiquent que le cas d'une centrale est le cas le plus compliqué à gérer...
implanter sans avoir trop de contraintes esthétiques est plus facile
28/12/2008 à 18h41
plouf écrivait:
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> naubru340 écrivait:
> -------------------
> > c'est
> > également la possibilité d'une meilleure rentabilité: ne plus passer 60 heures
> > par semaine au fauteuil à turbiner pour le même CA mais 35 en valorisant notre
> > boulot et notre image.
>
>
> Si tu dois faire 60 heures par semaine pour t'en tirer, alors ce n'est pas une
> formation en implantologie dont tu as besoin mais d'une formation en
> organisation.
Question formations en implanto, je te rassure, je les ai toutes faites (privées et universitaires)et question organisation, je me débrouille plutôt bien.
Il ne s'agit pas pour moi de m'en "tirer", ; j'ai passé ce cap depuis longtemps mais d'assurer une montée exponentielle de l'activité depuis 15 ans.
Il faut arrêter de faire croire que travailler 35 h, c'est juste une question d'organisation: cela dépend de ta situation géographique, des tarifs que tu peux pratiquer en fonction de ton lieu d'installation, etc...On ne peut pas forcément faire des CCM à 800 euros ni poser des implants dans tous les quartiers, même si certains commerciaux essayent de nous le faire croire.
> Personnellement je travaille en omnipratique moins de 35 heures pas semaine et
> cela me suffit largement.
On peut très bien se contenter de peu; ce n'est pas interdit...
Et si tu préfères la pêche, c'est ton droit, mais ne nous étonnons pas de notre image auprès des patients.
28/12/2008 à 20h40
Bien d'accord avec naubru : assez de ce discours démagogue qui veut faire croire qu'on est un nul si on travaille jusqu'à 19 heures et qu'il est parfaitement normal de se faire 300Keuros les doigts dans le nez en travaillant 3 jours et demi par semaine.
Ou alors peut être en exerçant son métier comme un automate sans dire un mot de trop au patient au risque de voir baisser son chiffre d'affaire horaire.
Quand on en est là, je trouve qu'il y a quelque chose qui ne tourne plus rond et ne correspond plus à notre mission : business d'accord, mais jusqu'à un certain point.
29/12/2008 à 14h49
Je suis un fervent defenseur de l' omnipratique qui nous permet de ne pas travailler comme des robots, de voir les patients du début à la fin du traitement, de lier une relation avec eux, de faire dans la journée des choses variées, ce qui intellectuellement est beaucoup plus stimulant que de poser pendant 20 ans des implants du matin au soir. Pour ce qui est de la pratique de l'implantologie par un omnipraticien je pense que cela ( au jour d' aujourd'hui compte tenu des prérequis en terme d' obligation de matériel et de formation) est tout à fait à la portée de tout omnipraticien qui est attiré par cette discipline. Je pense que c'est meme plus sain d'assumer l' ensemble du traitement, plus valorisant pour soi meme aussi. Evidemment comme dans tout, il y a des bons et des mauvais, mais il me parait difficile dans les années à venir de ne pas pouvoir implanter les cas diagnostiqués comme simples ou meme les autres ( apres tout les exclusifs ont commencé par la base aussi , y'a pas de raison!!) à condition d' etre honnete avec soi meme et avec son métier c 'est à dire en sachant prendre des risques, mais des risques calculés. Je suis certain ( je ne peux encore l' affirmer mais cela viendra) que la rentabilité découle naturellement d' une inclusion implantaire raisonnée dans un exercice omnipratique
29/12/2008 à 20h15
j'ai du retard dans le forum, le temps de digérer les marrons...
Tout fini voulait dire CCM en bouche.
Pour les 800 € de frais :
implant 300
vis couv 37
vis cicatrisation 54
pilier 180
transfert 54
replique 27
au labo:
fx moignon 68
ccm 152
Or 40.
ça fait + de 800, mais si tu peux acheter tes implants, tes vis, tes transfert par 50 tu baisses le prix.
29/12/2008 à 20h52
Amibien écrivait:
-----------------
> adhoc écrivait:
> ---------------
> > J'avoue ne rien comprendre a ce fil. Si le benefice/heure (implant) est
> > inférieur au bénéfice/ heure (activité non implantaire), pourquoi diable faire
> > de l'implanto?
> > Je n'arrive meme pas a saisir pourquoi un nombre minimum de cas implantaires
> est
> > exigé....??
>
>
>
> ils ne voient l'implanto qu'au travers d'une collaboration avec des
> correspondants alors qu'il est possible de développer l'omnipratique incluant
> notamment l'implanto sans aucun correspondant et de se retrouver avec une masse
> de travail colossale au travers de laquelle l'omnipraticien se régale et peut se
> dire qu'il est libre...
>
>
>
+1
;O)
29/12/2008 à 21h04
Je ne vois pas non plus l'implanto comme un truc d'exclusif.
Ca ajoute un vrai plus à la pratique dentaire. Et pas seulement financier.
Cependant, il y a un vrai Pb de formation. J'ai eu le pot de faire une formation théorique et PRATIQUE à paris 2 DU en trois, et je vous promet que ça ne coure pas les rues les formations de ce genre.
30/12/2008 à 12h03
Tout à fait ok pour le problème des formations, pléthoriques et pas souvent désinteressées comme toujours quand il y a un gros gateau à partager , la transmission du savoir devient tout de suite plus difficile et surtout très chère... pas évident de faire le tri, un gros travail personnel est indispensable dans tous les cas. De quelle formation parles tu tsuki?
02/01/2009 à 23h26
Bonjour,
133 implants par an,c'est très bien pour la première année, mais c'est juste un passe temps, 1 jours par semaines, pas plus.
J'en place 200 par an, et cela m'occupe a peine 1 jour semaine. Mon objectif est de 350 par an,toujours à un jour semaine.
Les gens exclusif à l'implant ici, à Montréal,en placent plus de 1200 par an.
Pour les frais, le volume aide, mais bien choisir le labo et les pieces prothétiques ça peut changer du simple au double.
Bonne chance.
03/01/2009 à 00h50
> Amibien écrivait:
> > ils ne voient l'implanto qu'au travers d'une collaboration avec des
> > correspondants alors qu'il est possible de développer l'omnipratique incluant
> > notamment l'implanto sans aucun correspondant et de se retrouver avec une
> masse
> > de travail colossale au travers de laquelle l'omnipraticien se régale et peut
> se
> > dire qu'il est libre...
ouaip, +1
mais tu oublies, l'Amibe, que ta situation au Groland est quelque peu différente de celle de la France où les tarifs restreignent un peu notre liberté.
03/01/2009 à 11h24
canadent écrivait:
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> Pour les frais, le volume aide, mais bien choisir le labo et les pieces
> prothétiques ça peut changer du simple au double.
>
tu peux développer?
03/01/2009 à 14h14
plouf écrivait:
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> Il y a des tas de praticiens qui n'aiment pas la chirurgie.
Savais-tu que de tailler une dent vivante c'est aussi et surtout de la chirurgie ?
03/01/2009 à 14h20
mac écrivait:
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>
> sauf qu'une centrale c'est tout sauf un cas simple, c'est plus compliqué de
> faire une belle centrale sur implant qu'un sinus-lift.
surtout qu'un sinus-lift on ne voit pas vraiment le résultat...
03/01/2009 à 14h30
plouf écrivait:
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> En résumé, vous êtes contre la délégation des tâches.
Non, ce n'est qu'une question de temps disponible pour pouvoir répondre efficacement à la demande.
D'abord tu augmentes les prix mais un jour cela redevient comme avant, tu augmentes encore et de nouveau le même problème.
Ensuite tu cherches quelqu'un avec le même mental que toi pour te décharger du travail que tu n'arrives plus à fournir dans les temps. Ccela ne veut pas dire donner les miettes mais réellement partager le meilleur.
07/01/2009 à 11h58
il n'empeche qu'ils se font des coui.. en or sur notre dos et de par le fait celui des patients chez nobel et je ne parle que de la partie prothese
gold adapt:272 euros
en supposant bien sur qu' on recupere les transferts et analogues d'implants
Et qui precise au patient que si il perd la dent voisine à l'implant qu'il va falloir refaire la couronne implantaire afin de solidariser les deux sinon bonjour les points de contacts?
C'est comme tout les implants c'est bien et l'indication n'est en aucun cas systematique mais nos patients y voient une planche de salut quand ils ont la cinquantaine donc moins de soucis financierset qu'ils commencent à perdrent leur dents à cause de pb de paro.C'est la pire des indications mais c' est la majorité des demandeurs......