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inserts preparation limites cervicales
09/01/2009 à 17h08
bonjour,
j' ai entendu beaucoup de bien des inserts diamantés pour la finition cervicale des préparations en prothèse fixée.est ce quelqu'un pourrait m'en dire plus: quels inserts prendre, méthode d'utilisation, puissance de la pièce à main etc...
merci
09/01/2009 à 18h08
Soniflex 2000N KAVO avec une pression de 3.5 bars
les inserts: Sonicprep angulé (kavo)
-insert demi-ogivo-cylindrique à section longitudinale (longueur: 9.5mm,largeur: 1.3mm)
-insert hemisphérique petit diamètre(1.5mm)
frequence doit être en-dessous de 6.5 kHz.
ça marche d'enfer.belles limites.
bonne continuation.
09/01/2009 à 19h10
Tu prends une fraise multi-lames de finition sur contre angle multiplicateur. Cent fois moins cher.
09/01/2009 à 21h21
Le problème c'est que la rotation des fraises entrainent systématiquement le fil de rétraction.
Et il est très difficile (à part pour alhoun) de tailler, même en juxta-gingival, sans blesser la gencive.
Tous ces inconvénients sont inexistants avec les US, et les limites très nettes parce que très lisses ; un régal, je ne m'en passe plus.
Sur la photo tu verras les inserts que j'utilise sur satelec.
09/01/2009 à 21h45
steph écrivait:
---------------
> Le problème c'est que la rotation des fraises entrainent systématiquement le fil
> de rétraction.
> Et il est très difficile (à part pour alhoun) de tailler, même en
> juxta-gingival, sans blesser la gencive.
> Tous ces inconvénients sont inexistants avec les US, et les limites très nettes
> parce que très lisses ; un régal, je ne m'en passe plus.
> Sur la photo tu verras les inserts que j'utilise sur satelec.
Rien du tout !
Une provisoire au bord fin. bain de bouche pendant quelques. Et superbe empreinte sur gencive impécable qui ne saigne pas et pas de fil de rétraction.
09/01/2009 à 21h55
Si on utilise un contre-angle multiplicateur et pas une turbine, une fraise diamantée à grains fin de gros diamètre (018) et qu'on n'a pas la main qui tremble, on fait des limites tout à fait nettes même juxta-gingivales sans faire saigner la gencive.
09/01/2009 à 22h26
Ben tiens, va dire ça à la papille interproximale d'une 7.
Et faudrait que le patient soit totalement immobile pour, peut-être, s'en sortir en vestibulaire.
Mais faut vouloir faire de la belle prothèse.
09/01/2009 à 22h45
C'est vrai que je ne fais que des bouses, et en plus, je m'en fiche parce que personne ne voit l'espace interdentaire entre une 7 et la dent de sagesse.
09/01/2009 à 23h16
steph écrivait:
---------------
> Le problème c'est que la rotation des fraises entrainent systématiquement le fil
> de rétraction.
> Et il est très difficile (à part pour alhoun) de tailler, même en
> juxta-gingival, sans blesser la gencive.
> Tous ces inconvénients sont inexistants avec les US, et les limites très nettes
> parce que très lisses ; un régal, je ne m'en passe plus.
> Sur la photo tu verras les inserts que j'utilise sur satelec.
je suis perplexe.
ces inserts sont ils vraiment efficaces?
les utilises tu en fin de taille après notre bonne vielle fraise diamantée sur turbine ou directement ?
c'est quoi les références de ces inserts ?
fin des questions.
10/01/2009 à 09h09
Marc Apap écrivait:
-------------------
> C'est vrai que je ne fais que des bouses, et en plus, je m'en fiche parce que
> personne ne voit l'espace interdentaire entre une 7 et la dent de sagesse.
Sans doute. ;)
Mais quand je lis qu'il suffit de faire gaffe, donner du bain de bouche et faire l'empreinte au bout de qq jours je suis stupéfait.
Alors qu'il existe des instruments spécifiques qui facilitent grandement le travail et surtout la qualité, tu devrais être sensible à ça Marco.
10/01/2009 à 09h11
Bien sûr que ces inserts sont efficaces, lents mais efficaces.
Je les utilise effectivement après passage d'une fraise à congé et je viens au contact du fil de rétraction.
Les références sont notées sur le fût des inserts (cf photo).
10/01/2009 à 09h12
moi ce que je comprends pas c'est que des types comme gurel et magne par exemple, qui sont pas les derniers des manches, bossent avec microscope et loupes et finissent leurs préparations avec des inserts diamantés et vous un contre angle et une fraise ça vous suffit.
il faut publier les gars!!
10/01/2009 à 12h01
C'est pas que ça suffit,
C'est pas que c'est idéal,
C'est juste que c'est compatible avec un exercice d'omni...
Je rejoins un peu Marc quand il dit qu'ont peut peut-être essayer de chercher un peu de simplicité. L'erreur serait de croire qu'on fait aussi bien sans aide optique et sans US qu'avec et avec, mais l'erreur serait aussi de dire que telle ou telle technique n'est pas acceptable.
Un peu de tolérance avec nos approximations respectives, et il y aura de la tolérance pour les perfectionnismes propres à chacun !
Par contre, pour ma part, la prescription de bain de bouche me laisse perplexe...
(ouhahou, quel beau consensus mou ! Ca va plaire à plouf !)
10/01/2009 à 12h46
c'est gordon christensen himself qui suggère le protocole de plouf: coiffe provi nickel et chlorexidine pendant une semaine. (flemme de retrouver l'article)
11/01/2009 à 13h05
Perso je reprends ma taille après avoir mis mon premier fil noir de chez bisico en utilisant une spatule à bouche qui me sert d'écarteur en appui sous le congé et seulement après je mets le 2° fil de rétraction imbibé. Je vais du côté mésiovestibulaire au côté distovestibulaire car en interproximal côté palatin et palatin je reste en supra.
Cela marche très bien et quasi jamais de saignement... en tout cas plus du tout pour l'empreinte.
Je n'ai rien inventé et remercie le Dr Babel d'Epinal qui m'a transmis cette technique par l'intermédiaire du Dr Gerdolle qui sont l'un comme l'autre loin d'être des manches.
11/01/2009 à 13h52
Il y a aussi une fraise cylindrique active uniquement sur son extrémité (parois lisses), permettant de supprimer les becquets, et qui ne prend pas le fil en tournant.
Maintenant, quand le saignement n'est pas contrôlable, je préfère différer l'empreinte.
En séchant à mort et en prenant garde d'INJECTER LE LIGHT DANS LE SULCUS, il est rare d'avoir à utiliser un artifice d'éviction gingivale , qui est souvent plus iatrogène pour l'attache épithéliale qu'autre chose (et souvent générateur de saignement finalement...); souvent, si on a besoin d'une éviction c'est qu'on a trop enfoui la limite cervicale, cela donne un résultat immédiat satisfaisant mais à long terme la santé gingivale est mise à mal.
(je sais mac, il faut que je publie... :-)))
11/01/2009 à 16h05
steph écrivait:
---------------
> Marc Apap écrivait:
> -------------------
> Mais quand je lis qu'il suffit de faire gaffe, donner du bain de bouche et faire
> l'empreinte au bout de qq jours je suis stupéfait.
> Alors qu'il existe des instruments spécifiques qui facilitent grandement le
> travail et surtout la qualité, tu devrais être sensible à ça Marco.
Steph, je voudrais faire une petite mise au point et te faire comprendre ma philosophie.
1/ Je n'ai pas parlé de temporiser et de donner des bains de bouche, mais pourquoi pas si le cas l'y oblige. Il faut savoir parfois baisser les bras et accepter de différer une intervention. De là à en faire une attitude systématique, il y a une marge. D'autre part, le fait que la gencive saigne n'est pas forcément le signe qu'on l'a exagérément maltraitée : elle est le signe d'une inflammation souvent inévitable. La papille interdentaire n'étant pas kératinisée, c'est quasi naturel et ne reflète pas une manoeuvre terriblement iatrogène.
2/ Ce serait une bonne raison effectivement pour user d'un dispositif qui évite ce genre de problème. Personnellement, je ne l'ai jamais utilisé. Je n'en connais donc pas les avantages. Mais j'en connais les inconvénients : prix d'achat élevé et durée de vie limitée, obligation d'un instrument et de manipulations supplémentaires, lenteur d'action et bruit déagréable.
3/ Le problème réel, dont je n'ai pas la solution, est de savoir si ce dispositif apporte un avantage significatif pour le patient ou le praticien, et cela en termes objectifs.
Les avantages pour le patient seraient d'avoir au final une couronne significativement mieux adaptée, avec un état gingival ou parodontal significativement meilleur, et cela à court et moyen terme, ainsi qu'un rendu esthétique meilleur dans le même laps de temps.
Les avantages pour le praticien seraient d'éviter de différer la prise d'empreinte plus souvent, s'il peut mieux contrôler la préparation en évitant le saignement gingival.
4/ De par mon expérience personnelle, je constate très rarement l'obligation de différer la prise d'empreinte lorsque j'ai décidé qu'elle aurait lieu le jour de la préparation. Au pire, j'utilise de l'Expasyl qui est un bon hémostatique. Et lorsque je n'y arrive pas, ce n'est pas parce que j'ai maladroitement lésé la gencive, mais parce qu'elle était déjà un peu enflammée. Je ne me sens donc aucunement coupable de l'avoir blessée.
5/ Ce que font Magne et autres me laisse totalement indifférent. Ce sont des spécialistes de dentisterie esthétique qui est pour moi du coupage de cheveux en quatre pour ne pas utiliser d'expression plus vulgaire. Je trouve au passage que c'est un brin indécent quand il vaudrait mieux consacrer son énergie à améliorer la santé dentaire de la population en général : j'ai discuté récemment avec un pathologiste travaillant en Suisse (c'est là que travaille Magne, je crois), qui me disait que la santé dentaire a sérieusement chuté dans ce pays depuis quelques années alors qu'autrefois, on y distribuait des tablettes fluorées dans les écoles et que c'était un modèle de médecine préventive. Mais enfin, c'est comme ça : en France, il y a aussi des gens qui achètent des sacs Vuitton tandis que d'autres perdent encore leurs dents par manque de soins.
6/ Le véritable problème, c'est de déterminer selon une vision basée sur l'évidence comme on dit maintenant, si ces inserts sont oui ou non significativement efficaces, nécessaires, utiles, indispensables pour le but recherché.
Pour le moment, je suis satisfait et mon prothésiste aussi et je n'ai aucun sentiment d'imperfection en utilisant une fraise diamantée de finition Komet 856 018 à grains fins sur un contre-angle multiplicateur pour mes limites cervicales. Le contre-angle multiplicateur vibre moins que la turbine et permet d'obtenir des surfaces plus lisses que la turbine. Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui car les turbines actuelles sont beaucoup plus douces que par le passé. Mais j'ai fait un certain nombres d'observations à ce sujet et j'ai publié avec mon ami Laurent Scherman un article sur la finition des composites il y a longtemps, où nous avons constaté une nette différence de comportement entre la turbine et le contre angle multiplicateur, en faveur de ce dernier.
7/ En conclusion, je reste avec mes outils que je maîtrise bien et mets en doute pour l'instant la nécessité absolue de recourir à un procédé qui exige l'utilisation de matériel supplémentaire. Ma philosophie est de travailler avec le minimum d'équipements et non le contraire. Nous pourrions reparler un autre jour des raisons et justifications de ces choix.
11/01/2009 à 16h36
les inserts diamantées ne servent pas à prendre l'empreinte le jour de la préparation mais à avoir une surface de la dent beaucoup plus lisse et nette.
marco tu es satisfait de ton travail, j'en doute pas, comme tous les dentistes...
Magne est à Los Angeles.
ah oui, je préfère Hermes;)
11/01/2009 à 16h51
Je m'en doutais un peu à te lire (que tu préfères Hermes).
Quant à LA, c'est encore plus la frime qu'ailleurs, tu dois le savoir et ces gens là jouent à fond dans ce registre.
Et cela me conforte encore plus dans mes positions.
Tant qu'on n'a pas démontré l'intérêt réel du truc, je ne change pas d'attitude.
11/01/2009 à 17h06
Marc Apap écrivait:
-------------------
> Je m'en doutais un peu à te lire (que tu préfères Hermes).
c'était une boutade marco.
> Quant à LA, c'est encore plus la frime qu'ailleurs, tu dois le savoir et ces
> gens là jouent à fond dans ce registre.
gurel est à Istanbul, je suis pas sur que cela soit la frime à donf là bas.
> Et cela me conforte encore plus dans mes positions.
> Tant qu'on n'a pas démontré l'intérêt réel du truc, je ne change pas d'attitude.
je te prendrais bien une photo mais je suis pas sûr que cela soit très parlant.
11/01/2009 à 17h17
Pour montrer que c'est mieux significativement, il faut :
prendre des photos à fort grandissement de limites tracées à la fraise normale, fraise à finir, avec une turbine et un contre angle multiplicateur, puis avec l'insert diamanté.
Il faut ensuite évaluer les différences d'irrégularités et les mesurer (dénivelé, nombre).
Cela, c'est pour le résultat brut.
Ensuite, il faut voir le rendu de l'empreinte (la définition est de l'ordre de 10 à 20 µm je crois. Si le dénivelé est inférieur, on voit déjà que la différence n'est pas significative)
Ensuite, il faut des données concernant la précision d'adaptation des prothèses réalisées au labo, ou en CFAO (je ne les connais pas et je ne sais pas quel est le degré de précision et les tolérances).
Admettons qu'il y ait une différence significative.
Ensuite, il faut prendre des photos et enregistrer les paramètres qui déterminent le degré de réaction/ non réaction de la gencive à 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 1 an au minimum.
Je ne connais pas non plus ces paramètres à évaluer (indice de saignement gingival, couleur de la gencive ...?).
Naturellement, toutes choses égales par ailleurs (même type de prothèses, même labo de prothèse, même ciment de scellement...).
Un autre angle est de mesurer le temps passé tout compris avec et sans les inserts, pour chiffrer le gain de rentabilité/ efficacité/ ergonomie.
Après, on en reparle. Moi, je n'ai pas les moyens de faire ce type d'expérimentation.
11/01/2009 à 17h39
moi non plus mais il suffit de regarder avec un microscope opératoire les préparations pour voir une différence très nette.