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psychocclusodontologie

isaïe

29/01/2009 à 09h08

http://www.seret-medecine.org/PSYCHOLOGIE.htm
J'extrais la première ligne.
"Nombre de personnes présentant un S.A.D.A.M. sont considérées comme des malades psychosomatiques. Cette considération est très pénible car il leur faut ajouter, à une détresse physique réelle, une détresse psychologique. Souffrir et être pris pour un malade (imaginaire) psychosomatique est encore plus pénible que de souffrir en étant reconnu."

Affirmation qui indique clairement un déficit de compréhension du terme psychosomatique. Une maladie psychosomatique n'est pas une maladie imaginaire du tout : "Le terme psychosomatique désigne une relation de l'esprit au corps, un trouble psychique pouvant se répercuter sur la santé physique" Wikipédia.
L'excellent ouvrage des confrères Le Gall et Lauret resitue bien la problématique du dysfonctionnement occlusal au sens large en identifiant clairement 4 facteurs étiologiques et le mental du patient y figure en bonne place.

Un peu plus loin dans l'article du net, l'auteur associe stress et hypertonie des masséters. Deux remarques. Il n'est pas certain que le lien soit systématique, ni qu'il ne concerne que les masséters.
Je stresse, donc je serre. Peut-être. Même probable. Mais je peux aussi peut-être propulser, rétracter, basculer. Ou combiner le tout. Je peux temporaliser, ptérygoïder etc...
Avec les incidences que l'on peut entrevoir sur la position discale.
Envisager dès lors une thérapie de repositionnement du disque par gouttière, par manipulations ostéoposturales, par semelles orthoprprioceptives, par réflexologie plantaire, etc... ne prend pas en compte l'étiopathogénie de la plainte ou des dysfonctionnements mesurables du patient.
Généralement quand on ne traite pas la cause, on se plante. Pire, on masque le problème.

Voilà. C'est ce que je voulais communiquer au confrère mouradbenabdelkader en lui demandant indulgence pour le ton inapproprié de mon intervention. Quand on devient plus vieux, on râle plus vite.


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

29/01/2009 à 11h48

Excuse moi Isaïe, mais il me semble que tu enfonces un peu des portes ouvertes. Je pense que la plupart des occlusosceptiques comme moi, considèrent que le fait de serrer les dents est une conséquence du stress. Si par ton intervention tu suggères de supprimer le stress considéré comme la cause, tu n'auras aucun mal à mettre (presque) tout le monde d'accord.
Ensuite, c'est peut être au niveau des moyens utiles pour supprimer cette cause qu'on risque de ne pas être d'accord...


isaïe

29/01/2009 à 12h44

Je pense que le "serrage des dents" est plus complexe qu'on ne l'imagine.
Tout d'abord on peut considérer qu'il n'est pas raisonnable de focaliser sur les masséters, il n'y a pas de raison d'exclure a priori les temporaux ant qui sont également élévateurs. Et pourquoi pas les temporaux post ou les pté etc...
Revenons aux masséters. Tout le monde sera d'accord pour dire que le problème vient d'une variation de la viscosité, d'une perte de la fluidité, hypertonie, ... on peut le formuler de différentes façons.
Nous partons d'un postulat qui est de dire que le stress modifie la boucle réflexe du contrôle postural des masséters. Mais ce n'est qu'un postulat. Nous n'avons pas de certitude que ce soit vrai chez tout le monde. C'est un premier point. Mais alors pourquoi ?
Un deuxième postulat discutable est que stress = variation de viscosité, re-stress = re-variation de viscosité. Il est possible de montrer que ce lien est facile à éliminer définitivement sans aucunement modifier l'origine du stress, sur lequel plus personne n'a de prise s'il s'agit d'une "agression ancienne". L'acceptation intellectuelle ne peut pas non plus modifier la variation de viscosité concomitante.
Ensuite, il faut se demander s'il peut y avoir variation de viscosité des masséters sans stress. Tu auras subodoré que si je pose la question...
Et enfin se demander si la fluidité musculaire peut être affectée par une information d'un autre type que du potentiel d'action. Si je pose la question...

En résumé, si stress = variation de viscosité, c'est qu'il y a un chemin. Je pense que ce chemin n'est pas neuromusculaire pour plusieurs raisons (et l'utilisation du botox actif sur le métabolisme de L'ACh est un bel exemple) et que nous pouvons agir, non pas sur le stress, mais sur le chemin suivi par l'info.




Cuisinier2 vnbbxx - Eugenol
jeff2

29/01/2009 à 22h38

on dirait presque un apophtegme.