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ça me fout les boules...
29/01/2009 à 13h55
d'enlever toutes ces belles prémolaires...si au moins je ne constatais pas autant mais alors autant de récidives....pfff
29/01/2009 à 18h12
Je comprends tout à fait ce que tu ressens car avant de pratiquer l'orthodontie en omnipratique j'éxécutais les ordres de l'ortho qui décidait d'extraire telle ou telle dent. Aujourd'hui pour moi la seule indication des extractions des prémolaires à mon sens c'est le cas d'encobrement majeur dans un cas de bipro. et chez un profil convexe.Il faut refuser d'extraire des prémolaires sans comprendre le pourquoi et le raisonnement de celui qui demande ces extractions, et si c'était nos propres enfants quelle serait notre attitude devant ce choix. Pour s'en convaincre il suffit de regarder chez nos patients le vieillissement désastreux de ces profils pour lesquels nous avons éxécuter des extractions.Aujourd'hui j'ai choisi d'avoir ma conscience tranquille, je me suis investi dans cette discipline et je traite mes propres patients avec un infime pourcentage d'extraction.
Amicalement
29/01/2009 à 20h11
Dans quelques décennies, ethnologues et anthropologues considéreront avec un intérêt scientifique justifié ces pratiques esthético-culturelles douteuses,
Plateau labial et anneaux des cous de girafe.
A moins que les tribunaux ne s'en saisissent au titre de mutilations irréversibles.
Petits pieds chinois et excision.
29/01/2009 à 20h33
J'ai enlevé moi même 4 pm à mon fils...et je m'en veux enormément, bouhhhhhhhhhhhhhh!
30/01/2009 à 20h43
Personnellement, je fais extrèmement peu d'extraction( en ce moment je dois avoir 4 ou 5 cas ), je pense que mes traitements sans extraction ne sont ni moins ni plus stables que ceux avec ( il me semble que dans un rapport de la SFODF sur la récidive, des études avaient montré qu'effectivement il n'y avait pas de différence significative entre extrac et non extrac).
Il me semble qu'il y a une co-responsabilité de l'omni et de l'ortho, donc il me parait judicieux de pouvoir refuser les extractions, surtout si on ne connait pas grand chose à l'ortho ( je sais que ça ne facilite pas forcément les relations mais bon....) et qu'on ne peut les justifier.( je dis cela sans porter aucun jugement)
Je me pose régulièrement la question quand je vois de jeunes adultes où il faudrait extraire, de faire ou ne pas faire le ttt....en même temps chez l'adulte c'est parfois compliqué de ne pas extraire, mais je trouve c'est difficile à justifier d'un point de vue intelectuel!
30/01/2009 à 21h18
Si on considère le coefficient masticatoire, l'extraction d'une prémolaire ne pose pas de réel problème. Dans cette perspective, le préjudice esthétique éventuel dû à l'encombrement prime raisonnablement sur le nombre légèrement réduit de contacts utiles à la mastication : on peut se passer d'une paire de prémolaires pour manger efficacement.
Mais le problème se situe à un autre niveau : dans la fourchette des fréquences générées par la mise en contact des arcades dentaires va apparaître un trou, celui occupé par une des deux prémolaires supérieures. Le glissement de la première molaire ne va pas le combler. Il va rester une impotence définitive à cet endroit. Les conséquences fonctionnelles de cette modification acoustique sont de ce fait irréversibles.
31/01/2009 à 01h45
chère Mmmm,
"en même temps chez l'adulte c'est parfois compliqué de ne pas extraire, mais je trouve c'est difficile à justifier d'un point de vue intelectuel!"
comme dit isaïe: mutilation irréversible !!!
31/01/2009 à 11h07
isaïe écrivait:
---------------
> ..
> première molaire ne va pas le combler. Il va rester une impotence définitive à
> cet endroit. Les conséquences fonctionnelles de cette modification acoustique
> sont de ce fait irréversibles.
Quelles sont les pathologies réelles engendrées par cette « modification acoustique » ?
Dans les cas fréquents d’agénésies de secondes prémolaires, ces états pathologiques sont-il automatiquement associé ou y a-t-il pu avoir des mécanismes compensatoires ?
Merci
Daniel
31/01/2009 à 12h27
C'est la mise en évidence d'un autre rôle des contacts interarcades. L'argumentation est un peu longue et nécessite une autre approche de l'occlusion sur base de l'examen de phénomènes électriques, électro-acoustiques et musculaires associés.
Une journée à Paris XII le 12/2
01/02/2009 à 03h21
"Dans les cas fréquents d’agénésies de secondes prémolaires, ces états pathologiques sont-il automatiquement associé ou y a-t-il pu avoir des mécanismes compensatoires ?"
les cas d'agénésies sont ils comparables aux cas ou on fabrique la perte de dents ?
vaut-il mieux garder les dents lactéales ou garder les espaces en attendant l'age de faire des implants, ou fermer les espaces?
@+ Bjc.
02/02/2009 à 19h33
isaïe écrivait:
---------------
> C'est la mise en évidence d'un autre rôle des contacts interarcades.
> L'argumentation est un peu longue et nécessite une autre approche de l'occlusion
> sur base de l'examen de phénomènes électriques, électro-acoustiques et
> musculaires associés.
> Une journée à Paris XII le 12/2
J’ai bien compris qu’il s’agissait d’une autre approche de l’occlusion et que son exposé demanderait plus d’espace qu’il n’est possible d’en avoir sur ce forum.
Cependant, compte tenu de tes affirmations répétées sur la nocivité des avulsions de prémolaires, peux-tu nous dire simplement quelles sont les pathologies réelles que ces « modifications acoustiques » engendreraient ?
Merci d’avance
Daniel
02/02/2009 à 21h49
En gros, ce sont des modifications de la viscosité musculaire. Non seulement pour ce qui concerne les muscles squelettiques (hypertonie masséters par exemple) mais aussi les involontaires (diamètre des vaisseaux...).
En trois mots et de ce fait péremptoire, merci de ne pas me le rappeler.
Le champ oscillant apparaît comme une information biologique. Il y a un générateur sous injonction centrale (connu depuis peu d'années) dans l'oreille interne. Les contacts dentaires régulent son fonctionnement par information de courte durée trans-osseuse à chaque déglutition (hors interposition linguale).
Si une prémolaire disparaît, il y a une fourchette du spectre qui n'est plus sous contrôle de la boucle de déglutition. Le patient ne peut plus annuler les hyperfluidités de la matière musculaire induites dans cette fourchette, une contraction de compensation s'installe. La cible exacte va dépendre de la qualité des contacts restants, mais le patient "prémolaire supérieure absente" sera inévitablement un dysfonctionnel musculaire. La gravité de l'atteinte sera fonction du mental, du vécu, dont l'effet musculaire via le nerf auditif mixte et le générateur ne pourra plus être annulé. Origine psy des bruxismes, supraclusions, disques déviés...
Les caractéristiques de la propagation du champ oscillant chez le mammifère vivant sont assez interpellantes pour remettre en question une bonne partie de notre modèle neuro-musculaire. Non seulement il n'y a aucune perte avec la distance, mais il y a une belle amplification du signal, ce qui suppose des mécanismes actifs autre que la molécule d'eau bipolaire qui ne peut que transmettre sans perte.
C'est par ce chemin qu'il faut arriver à reconsidérer les contacts interarcades et l'occlusion.
D'accord, c'est pas gagné. Mais ça permet de comprendre par exemple pourquoi le botox (qui agit chimiquement sur la plaque motrice) reste sans effet sur des viscosités augmentées qui ne sont pas des hypertonies pilotées par la boucle réflexe, mais des altérations de la matière par déficit d'émission de champ oscillant: générateur bloqué par surcharge acoustique d'origine occlusale.
Et ça, c'est pour nous: ça se règle en trois minutes sans médicament.