Combien est-on rémunéré

bravo anthony pour ta pêche et c'est vrai qu'il vaut mieux l'avoir par les temps qui courrent mais l'aveuglement socio-économique en général n'est pas bon.
Le drame de notre profession c'est que nous nous croyons très forts ( culure d'études ok) mais notre individualisme nous le payons cash ( aujourd'hui l'urssaf) et tu auras encore plus d'obligations demain (de soins, de prix..) car l'ordre, la cnsd et ujcd ,les politiques(sarko,ton maire ,ton député...) t'obligeront à soigner.Bien sûr que tu peux t'en sortir mais difficilement la profession et plus celle-ci sera vulnérable plus tu seras seul face aux pouvoirs en place.Dans d'autres domaines on appelle cela une bulle.

Bonjour,

Tout le monde connait ou a connu des pb de tréso. C'est dur à vivre mais c'est pas non plus une raison pour tout balancer.

Aujourd'hui, l'exercice libéral impose certaines règles auxquelles il faut se plier (voir les magazines ou formations d'organisation/coatching).
L'alternative c'est l'exercice salarié. avec des heures, un salaire et moins de surprises.
Mais pas les deux. Parcequ'on ne paie pas des charges avec un salaire ! C'est un gouffre sans fin.

La vrai question c'est la suivante :
Passer en salariat ça impliquerait de vendre le cabinet combien (pour pouvoir tout rembourser) ? bien au dessus de la valeur marché (en ce moment 1/3 du CA annuel) ?

En attendant de pouvoir le faire dans de meilleures conditions il faut dynamiser, il faut jouer au jeu du dentiste :
-proposer plus de bilans (panoramique+1ere consult pour tout les monde !),
-des plan de traitement globaux (on prend le temps d'expliquer et on propose de la paro, des onlays, tout ce qui est indiqué, on laisse au patient la possibilité de dire "non je n'en veux pas"),
-soigner la présentation des devis (les dentistes sont nuls, c'est bien connus, laissons faire nos assistantes !),
-accompagner les patients (envoi des devis à la mutuelle, EF : laissons faire nos assistantes !),
- augmenter le nombre de jours travaillés (pour ne laisser passer aucune nouvelle tête),
- plus de rigueur sur les protocoles et déléguer les actes dépassant les compétences (chir, endo, paro ?) pour construire une image "pro".

Courage ce n'est qu'une mauvaise passe. Ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.

FL