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le nouveau cerec
30/03/2010 à 16h36
"- une rentabilité inégalable "
alors là je ne demande qu'à lire votre démonstration.
30/03/2010 à 17h20
mais si puisque tu payes le Cerec avec 3 couronnes...
--
Dr Cingulum
-----Ancien interné----
----Attaché à l'apex----
www.clinic-all.fr formation par passion
29/06/2010 à 02h38
Avec les nouveaux systemes de fraisage CFAO, on commnece a utiliser les materiaux en "leucite" ou "disilicate de lithium" les vitro-ceramiques usinables, malgre leur durete plus faible que celle de la zircone.
Et avec cette technique soit disant"chair side" les laboratoires vont disparaitre car la prothese peut etre realisee a cote du feuteuil chez un dentiste, et je suppose que, un jour nos blocs en zircone pre-frittee ne seront plus utilisables...
--
blocs dentaires zircone pre-frittee compatibles divers systemes (Sirona Cerec etc.). Bonne translucite,marquages CE et FDA.
29/06/2010 à 21h57
Cingulum écrivait:
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> mais si puisque tu payes le Cerec avec 3 couronnes...
3 couronnes? T'as un leasing sur 40 ans...? Si le différentiel de consommable Cerec et le coût labo d'une couronne CCM ou Zircone est de 100 euros environ. çà fait 300 euros d'économie pour 3 couronnes. donc on est loin des mensualités proposées par sirona.Je pense qu'il faut tabler sur une 12aine de couronnes et quelques inlays supplémentaires pour rentrer dans la rentabilité. Ce qui reste toutefois possible.
Moi je suis bien tenté mais j'aimerais avoir des avis de praticiens sur la courbe d'apprentissage car c'est trop facile selon les démonstrateurs Sirona, et j'ai peur d'avoir un QI trop bas pour en profiter rapidement.
30/06/2010 à 09h48
C'est vrai Li,
Les céramiques feldspathiques ont de telles qualités de mimétisme qu'elles suplantent les céramiques à armature zircone. Cependant ce n'est valable que pour des unitaires. Les bridges doivent avoir une armature suffisament solide et pour l'instant,on a besoin de zircone qui est quasi incassable ( sauf si le protho n'a pas respecté les épaisseurs requises)Ce qui peut casser est le cosmétique sur la zircone.
La solidité des unitaires feldspath est très "opérateur-dépendant" , à savoir
- respecter des formes de tailles lisses avec un congé large, pas d'arêtes vives, laisser un espace conséquent en occlusal.
-L'occlusion peut être testée avec des masses d'essayage dans l'intrados et avec bcp de prudence
- Le collage : si le protocole n'est pas respecté scrupuleusement, on perd toutes les qualités de solidité et d'esthétique énoncées. (perso je mets 20 mn pour coller une facette !!)
La cuisson de la glasure à 960°C augmente les propriétés de dureté du matériau.
Pour de meilleurs rendus esthétiques:
- il existe des blocs (pour cerec) constitués de strates de céramiques avec des dégradés de saturation très subtiles.
- les reconstitutions corono-radiculaires doivent être blanches (compo) ou faux moignons céramisés
- Il faut apprendre à maquiller les céramiques ( ce n'est pas si simple, on ne s'improvise pas prothésiste en 2 jours de stage !)
-De nouveaux blocs sont arrivés sur le marché avec une stratification en forme d'olive (noyau plus saturé ) , interessant pour les facettes (mais la mise à jour du cerec n'est pas encore arrivée)
Pour les bridges : Je prends l'empreinte optique des piliers ( on peut faire un bridge complet si on veut) et j'envoie les datas par "yousendit.com" à mon protho qui est équipé de l'unité d'usinage MC XLab.Une empreinte optique 6 éléments fait environ 50 mégas. Il réalise une armature cadcam usinée en plastique calcinable et transparente. Je fais l'essayage de cette armature (avec possibilité de couper et ressouder ou rebaser à la duralay) puis une surempreinte à l'alginate afin que le protho puisse réaliser le cosmétique sur des modèles classiques en platre...
12/07/2010 à 06h34
Bonjour,
Parmi les blocs que nous fournissons actuellement, je dois dire que ces "petits" morceaux (20S, 40S, etc) sont destines a la seule unite, et pour des blocs plus larges, disons des morceaux 55S ou 65S, type MCXL, c'est pour plus d'unites par example de 4 a 7 unites.
C'est plutot la limite du systeme Sirona Cerec si on le compare avec d'autres systemes Wieland, Zirkonzahn ou autres CFAO 3-d etc, qui traitement des blocs plus larges en rectangulare ou circulaires (nos disques D98), pour la confection des armatures etc.
Merci.
--
blocs compatibles divers systemes (Sirona etc.) Marquage CE et FDA.
15/08/2010 à 11h24
ivetol écrivait:
----------------
> Pour les bridges : Je prends l'empreinte optique des piliers ( on peut faire un
> bridge complet si on veut) et j'envoie les datas par "yousendit.com" à mon
> protho qui est équipé de l'unité d'usinage MC XLab.Une empreinte optique 6
> éléments fait environ 50 mégas. Il réalise une armature cadcam usinée en
> plastique calcinable et transparente. Je fais l'essayage de cette armature (avec
> possibilité de couper et ressouder ou rebaser à la duralay) puis une
> surempreinte à l'alginate afin que le protho puisse réaliser le cosmétique sur
> des modèles classiques en platre...
>
>
Ca veut dire que ton protho coule un modèle en plâtre directement dans l'intrado de l'armature, ce qui veut dire qu'il est obligé de l'isoler et crée ainsi un espace entre l'armature et le plâtre...tout comme sur certains bord.... on obtient donc un modèle en plâtre aproximatif...avec un vide entre l'armature et le modèle en plâtre...
Une fois ce modèle en plâtre réalisé il doit enlever les bavures de la résine qui a été utilisée pour faire les raccords...ou les fameux rebasages peu précis... ( car souvent lorsqu'on rebase ça se souleve légèrement sous un autre piller et si vous rebasez tout ça devient une grosse M..... surtout si à certains endroits la résine n'est pas uniforme.....après le protho met tout ça en revetement, l'armature est coulée et ajustée sur ce modèle en plâtre peu précis....qui montre encore les traces des bavures de la résine de rebasage...en espérant que sous les pontiques le matériaux à empreinte ne présente pas de manque...et tout ça en espérant que le bridge n'ait pas bougé lors de la prise d'empreinte....et pkoi pa le sceller avec un peu de ciment provisoir tant qu'on y est , pour etre sur qu'il bouge pas lors de la prise d'empreinte??????????????
ET pourquoi faut il envisager de couper l'armature et la rebaser? si l'empreinte numérique est précise pas la peine de couper et rebaser...
15/08/2010 à 11h31
Est ce que le patient a le droit d'exiger que sa prothèse en céramique soit réaliser par un prothésite qualifié plutot que par un dentiste ayant suivi 2 jours de formation à l'utilisation du CAD/CAM ou par une assistante passionnée de beaux art ?
15/08/2010 à 12h10
QI écrivait:
------------
> Est ce que le patient a le droit d'exiger que sa prothèse en céramique soit
> réaliser par un prothésite qualifié plutot que par un dentiste ayant suivi 2
> jours de formation à l'utilisation du CAD/CAM ou par une assistante passionnée
> de beaux art ?
Un chirurgien dentiste qui se donne la peine est largement aussi qualifié que la majorité des prothésistes. Faut pas oublier qu'on est sensé juger de la qualité du travail du prothésiste, donc on connait tous les critères d'une bonne prothèse, après c'est juste une question d'entrainement. De toute façon faut pas que les prothésistes s'inquiètent, on préfère passer notre temps à travailler en bouche plutôt que de monter de la céramique.
15/08/2010 à 12h31
Le problème c'est qu'il s'entraine sur des cas réels... et en attendant qu'il manie bien le truc, quelques patients seront déja passé sous son pinceau...
Ma question ne remettait pas en cause les compétences du dentiste, je voulais juste savoir si le patient peut exiger ou non que sa prothèse en céramique soit réaliser par un prothésiste qualifié plutot que par son dentiste avec sa nouvelle machine.
15/08/2010 à 15h20
QI écrivait:
------------
>>
> ET pourquoi faut il envisager de couper l'armature et la rebaser? si
> l'empreinte numérique est précise pas la peine de couper et rebaser...
>
Ton exemple est un peu poussé...
L'empreinte est optique, mais sur un modèle de plâtre, imprecis, car coulé sur une empreinte aussi imprecise...
Une vraie empreinte optique est direct en bouche, et crois moi, la marge d'erreur est bcp plus faible, de l'ordre de 10 micron, et le modèle aussi. J'utilise i-Tero.
Ensuite, on peut faire du labo traditionnel ou du CAD/CAM, selon la solution choisit (Zircone, e-max CAD, etc)
---------
Est ce que le patient a le droit d'exiger que sa prothèse en céramique soit réaliser par un prothésite qualifié plutot que par un dentiste ayant suivi 2 jours de formation à l'utilisation du CAD/CAM ou par une assistante passionnée de beaux art ?
La encore tu places des extrêmes en exemple...
Tient, va voir ce site sur le cerec...
tu me diras si c'est OK comme résultat
http://www.cadstar.org/photogallery-2a.php?gno=16&pmax=4&disp=1&gname=Customized CAD/CAM Ceramics
QI écrivait:
------------
> Le problème c'est qu'il s'entraine sur des cas réels... et en attendant qu'il
> manie bien le truc, quelques patients seront déja passé sous son pinceau...
>
et tout les proto sont top le 1er jour où ils commencent à faire des cas...
--
Céramik
15/08/2010 à 16h53
QI écrivait:
------------
> Le problème c'est qu'il s'entraine sur des cas réels...
Bah tu veux qu'on s'entraine sur quoi? Si c'est pas bien, on le pose pas c'est tout.
15/08/2010 à 20h43
Céramik écrivait:
-----------------
> Ton exemple est un peu poussé...
> L'empreinte est optique, mais sur un modèle de plâtre, imprecis, car coulé sur
> une empreinte aussi imprecise...
> Une vraie empreinte optique est direct en bouche, et crois moi, la marge
> d'erreur est bcp plus faible, de l'ordre de 10 micron, et le modèle aussi.
> J'utilise i-Tero.
On ne peut pas comparer la précision d'un modèle en plâtre coulé directement dans une empreinte et un modèle en plâtre réalisé à partir d'une armature en résine calcinable vaselinée ou cirée.
Concernant l'empreinte optique en bouche, je me demande si la salive résiduelle sur le moignon ou au fond de la limite cervicale est traversée par les rayons du scanner ou est ce qu'elle est prise en compte comme quelque chose de "dur" en venant perturber la prise d'empreinte?
De même, faut il recouvrir la zone à scanner en bouche d'un produit en spray afin que la lecture optique soit optimum? dans ce cas, que se produit il lorsque ce produit se mélange à la salive résiduelle? est ce que cela "densifie visuellement" la salive qui pourrait alors apparaitre comme un élément "dur" du moignon une fois numérisé ?
> ---------
> Est ce que le patient a le droit d'exiger que sa prothèse en céramique soit
> réaliser par un prothésite qualifié plutot que par un dentiste ayant suivi 2
> jours de formation à l'utilisation du CAD/CAM ou par une assistante passionnée
> de beaux art ?
>
>
> La encore tu places des extrêmes en exemple...
> Tient, va voir ce site sur le cerec...
> tu me diras si c'est OK comme résultat
Encore une fois, le fond de ma question n'est pas lié au résultat esthétique de la couronne ou à la compétence de celui qui la fabrique ou du système utilisé. Meme si la céramique est de qualité exceptionnelle et qu'elle a une intégration parfaite en bouche, je m'interroge sur les droits des patients avec l'arrivée sur la marché de ces moyens de production interne au cabinet dentaire.
Etant moi même "patient" à certaines heures et le dentiste "fabricant de prothèse dentaire" à d'autres heures, je me demandais si le dentiste laissait le libre choix au patient du fabriquant de sa prothèse, proposant en toute transparence, soit de la faire avec sa fraiseuse au cabinet, soit de la faire faire par un laboratoire de prothèse dentaire ? ou alors, est ce que le dentiste occulte totalement la concurence en ne proposant que sa prothèse céramique au patient afin de vendre facilement son produit?
D'autre part, étant donné qu'il serait apparement obligatoire d'informer le patient du prix de la prothèse dentaire séparement du reste des soins (je n'ai pas les infos actuelles à ce sujet, je peux me tromper) A quel prix vendez vous la couronne en céramique que vous avez fabriqué avec votre appareil? et lorsque vous fabriquez vous même la prothèse, est ce que vous indiquez ce prix de vente sur votre devis ou facture?
> QI écrivait:
> ------------
> > Le problème c'est qu'il s'entraine sur des cas réels... et en attendant qu'il
> > manie bien le truc, quelques patients seront déja passé sous son pinceau...
> >
>
>
> et tout les proto sont top le 1er jour où ils commencent à faire des cas...
>
>
> --
> Céramik
15/08/2010 à 21h39
Encore un prothésiste nourri d'amertume à cause de la technologie..
Le métier de prothésiste dentaire, au fil de l'évolution technique , va trouver de moins en moins de place dans le monde dentaire :
-Tous les jeunes praticiens sont formés pour effectuer des soins à minima
-Les nouvelles technologies nous permettent dans certains cas de s'affranchir d'un prothésiste
-Les labos low-cost
-Une nouvelle convention peut-être ,axé sur les soins .
Les grands laboratoires de prothèse trouveront toujours des chirurgiens dentistes pour des travaux spécifiques
15/08/2010 à 21h58
QI écrivait:
------------
> Céramik écrivait:
> -----------------
>> On ne peut pas comparer la précision d'un modèle en plâtre coulé directement
> dans une empreinte et un modèle en plâtre réalisé à partir d'une armature en
> résine calcinable vaselinée ou cirée.
100 % avec toi, mais je compare un modèle classique et modèle usiné CAD/CAM (i-Tero)
I-Tero gagne.
>
> Concernant l'empreinte optique en bouche, je me demande si la salive résiduelle
> sur le moignon ou au fond de la limite cervicale est traversée par les rayons du
> scanner ou est ce qu'elle est prise en compte comme quelque chose de "dur" en
> venant perturber la prise d'empreinte?
Non, pas du tout, tu vois le résultat en 3D direct à l'écran, c'est nettement mieux qu'une empreinte, j'ai testé puis adopté i-Tero, bye bye le silicone et le plâtre.
Tu analyse en 3D ton travail, tu vois tes erreurs en direct, tu corriges et tu re-scan la portion corrigée.
Tu peux même voir les pts d'occlusion à 0,2 mm, de n'importe quels angles.
>
> De même, faut il recouvrir la zone à scanner en bouche d'un produit en spray
> afin que la lecture optique soit optimum? dans ce cas, que se produit il lorsque
> ce produit se mélange à la salive résiduelle? est ce que cela "densifie
> visuellement" la salive qui pourrait alors apparaitre comme un élément "dur" du
> moignon une fois numérisé ?
Pas de poudre, pas de spray, direct sur les dents.
>
>
>
>> Encore une fois, le fond de ma question n'est pas lié au résultat esthétique de
> la couronne ou à la compétence de celui qui la fabrique ou du système utilisé.
> Meme si la céramique est de qualité exceptionnelle et qu'elle a une intégration
> parfaite en bouche, je m'interroge sur les droits des patients avec l'arrivée
> sur la marché de ces moyens de production interne au cabinet dentaire.
Je ne comprend pas le fond de ta question...de quel droit ?
Réveille toi, le cerec fête 25 ans !
i-Tero a fait 1,6 millions de cas et ça grimpe de plus en plus vite...
On aura tjs besoin d'un bon labo, mais pas comme dans le passé, faut avancer.
>
> Etant moi même "patient" à certaines heures et le dentiste "fabricant de
> prothèse dentaire" à d'autres heures, je me demandais si le dentiste laissait le
> libre choix au patient du fabriquant de sa prothèse, proposant en toute
> transparence, soit de la faire avec sa fraiseuse au cabinet, soit de la faire
> faire par un laboratoire de prothèse dentaire ? ou alors, est ce que le dentiste
> occulte totalement la concurence en ne proposant que sa prothèse céramique au
> patient afin de vendre facilement son produit?
>
Le patient donne la permission de faire un travail "X"
après cela, c'est le dentiste qui fait le travail et choisit la technique, c'est tout. Il y a pas de "droit" du patient dans la démarche du dentiste, s'il suit les règles et la déontologie de sa profession.
> D'autre part, étant donné qu'il serait apparement obligatoire d'informer le
> patient du prix de la prothèse dentaire séparement du reste des soins (je n'ai
> pas les infos actuelles à ce sujet, je peux me tromper) A quel prix vendez vous
> la couronne en céramique que vous avez fabriqué avec votre appareil? et lorsque
> vous fabriquez vous même la prothèse, est ce que vous indiquez ce prix de vente
> sur votre devis ou facture?
>
Sorry, bla bla administratif, peut-importe le coût de la prothèse, ce n'est la pas le sujet ici.
>> >
> > et tout les proto sont top le 1er jour où ils commencent à faire des cas...
> >
> >
Tient pas de réponse ici...
--
Céramik
16/08/2010 à 00h34
> > > et tout les proto sont top le 1er jour où ils commencent à faire des cas...
> > >
> > >
>
> Tient pas de réponse ici...
>
>
>
>
> --
> Céramik
Faut comparer ce qui est comparable, un protho qui comence ouvre très rarement son propre labo dès le début. Il devient salarié et son travail est supervisé par des pro-protho. D'autre part la formation se fait souvent par apprentissage de 3 ans en alternance avec le lycée pro.
D'ailleur, pour info, la formation de prothésiste évolue, le CAP de prothésiste dentaire laissera bientot sa place au BEP d'auxiliaire en prothèse dentaire pour ensuite se diriger vers le BTM et BTMS. La formation est diplômante en plusieurs étapes... si si on comule le tout on arrive vite à 5 ou 7 ans d'étutes professionnelles.
Autant d'années nécessaires pour bien faire une prothèse...
En comparaison avec votre baguage prothétique en sortant de la fac et les quelques jours de formation au CAD/CAM ça laisse à réfléchir...
16/08/2010 à 00h45
> 100 % avec toi, mais je compare un modèle classique et modèle usiné CAD/CAM
> (i-Tero)
> I-Tero gagne.
>
tu vois le résultat en 3D direct à l'écran, c'est nettement
> mieux qu'une empreinte, j'ai testé puis adopté i-Tero, bye bye le silicone et le
> plâtre.
Une empreinte optique c'est comme une empreinte au silicone sans compression, en cas de taille sous gingivale vous faites comment avec votre scanner otpique? avec du fil de rétraction je suppose... par contre je doute fort que le balayage otpique passe à travers le sang qui vient recouvrir le zone préparée.
La précision de l'empreinte optique pour être optimale devrait être faite sur un environnement propre et sec.
Et pour info ça met combien de temps pour scanner un moignon?
16/08/2010 à 01h51
> > Etant moi même "patient" à certaines heures et le dentiste "fabricant de
> > prothèse dentaire" à d'autres heures, je me demandais si le dentiste laissait
> le
> > libre choix au patient du fabriquant de sa prothèse, proposant en toute
> > transparence, soit de la faire avec sa fraiseuse au cabinet, soit de la faire
> > faire par un laboratoire de prothèse dentaire ? ou alors, est ce que le
> dentiste
> > occulte totalement la concurence en ne proposant que sa prothèse céramique au
> > patient afin de vendre facilement son produit?
> >
>
>
> Le patient donne la permission de faire un travail "X"
> après cela, c'est le dentiste qui fait le travail et choisit la technique, c'est
> tout. Il y a pas de "droit" du patient dans la démarche du dentiste, s'il suit
> les règles et la déontologie de sa profession.
>
>
oui certes, mais les règles et la déontologie de la profession prévoient l'interdiction de tout compérage entre professionnel de la santé et auxiliaire de santé (article R.4127-23 du code de la santé publique)
Le nouveau texte de loi relatif à l'information du patient sur le prix de la prothèse vient renforcer ce premier texte en mettant en avant le coût de la prothèse dentaire et sépare ainsi la prothèse des soins dentaires.
De ce fait, avec la technologie CAD/CAM au cabinet dentaire, le dentiste devient prescripteur et fabriquant de prothèse dentaire. Il est alors professionnel de santé préscripteur et également fabriquant de prothèse dentaire.
Utilisant sa première fonction pour alimenter sa deuxième fonction, il ne laisserait pas trop le choix au patient d'acheter sa prothèse de sa fabrication, ce qui deviendrait la peut être une forme de compérage...notament en préscrivant à son patient les prothèses qu'il va réaliser lui même...
Mais bon.. je ne suis pas un professionnel du droit et tout cela est à vérifier, je cherche juste à m'informer.
En tout cas je ne pense pas que le dentiste puisse à long terme prescire et fabriquer des prothèses pour ses propres patients sans se heurter au problème du compérage. Croire que les prothésistes vont petit à petit disparaitre à cause de ce monopole bien gardé à venir relève du pur fantasme et sont des arguments de vente pour que vous achetiez du CAD/CAM .
Cela ne dit toujours pas à combien vous vendez votre couronne en céramique CAD/CAM au patient. (je parle uniquement de la prothèses sans le reste de la prestation) Ce prix est également utile dans votre comptabilité pour calculer le chiffre d'affaire réalisé en fabriquant ces prothèses dentaires.
16/08/2010 à 02h35
QI écrivait:
------------
>> Une empreinte optique c'est comme une empreinte au silicone sans compression, en
> cas de taille sous gingivale vous faites comment avec votre scanner otpique?
> avec du fil de rétraction je suppose... par contre je doute fort que le balayage
> otpique passe à travers le sang qui vient recouvrir le zone préparée.
>
> La précision de l'empreinte optique pour être optimale devrait être faite sur un
> environnement propre et sec.
>
> Et pour info ça met combien de temps pour scanner un moignon?
>
Comme toute technique, il y une courbe d'aprentissage, mais l'effort est minime. Une empreinte au silicone sur une dent qui saigne, c'est de la m... de toute façon.
Le laser tu connais ? les limites supra ou juxta ?
Bref, c'est pas très compliqué de bien faire une empreinte optique.
Pour le temps, une dent 15-20 secondes je pense.
Une arcade 5 minutes. Le temps n'est pas un facteur, la qualité, si.
--
Céramik
16/08/2010 à 02h54
QI écrivait:
------------
> > > Etant moi même "patient" à certaines heures et le dentiste "fabricant de
> > > prothèse dentaire" à d'autres heures,
Tu es dentiste ou prothésiste ?
je me demandais si le dentiste laissait le
> > > libre choix au patient du fabriquant de sa prothèse, proposant en toute transparence, soit de la faire avec sa fraiseuse au cabinet, soit de la faire faire par un laboratoire de prothèse dentaire ? ou alors, est ce que le
dentiste occulte totalement la concurence en ne proposant que sa prothèse céramique au patient afin de vendre facilement son produit?
C'est tordu ton truc...libre choix au patient du labo...pourquoi pas lui remêttre l'empreinte et lui demander de trouver son propre labo, via internet (tient en Chine, pourquoi pas)
>les règles et la déontologie de la profession prévoient
l'interdiction de tout compérage entre professionnel de la santé et auxiliaire de santé (article R.4127-23 du code de la santé publique) Le nouveau texte de loi relatif à l'information du patient sur le prix de la prothèse vient renforcer ce premier texte en mettant en avant le coût de la prothèse dentaire et sépare ainsi la prothèse des soins dentaires.
Aucune idée, mais le cerec existe depuis 25 ans.
> De ce fait, avec la technologie CAD/CAM au cabinet dentaire, le dentiste devient
prescripteur et fabriquant de prothèse dentaire. Il est alors professionnel de
santé préscripteur et également fabriquant de prothèse dentaire.
On parle d'une fraction des soins...les unitaires en céram,
au pire les petits bridges.
> Utilisant sa première fonction pour alimenter sa deuxième fonction, il ne laisserait pas trop le choix au patient d'acheter sa prothèse de sa fabrication,
De toute façon, le patient ne choisit pas sa prothèse, ni son labo.
> ce qui deviendrait la peut être une forme de compérage...notament en préscrivant à son patient les prothèses qu'il va réaliser lui même... Mais bon.. je ne suis pas un professionnel du droit et tout cela est à vérifier, je cherche juste à m'informer.
Croire que les prothésistes vont petit à petit disparaitre à cause de ce monopole bien gardé à venir relève du pur fantasme et sont des arguments de vente pour que vous achetiez du CAD/CAM .
Reli ma réponse, on aura tjs besoin d'un bon labo (celui qui évolue et qui sera équipé pour recevoir les fichier CAD/CAM et concevoir virtuellement une arcade complête par exemple). Mon labo cire de moins en moins. Au pire, il fait un cirage virtuel, imprimante 3D en résine calcinable et injection de E-Max. Ou bien E-Max Cad à partir du modèle scanné...même chose pour les stelittes, les bridges zircone, les pilliers implants CAD/CAM, etc...
>
> Cela ne dit toujours pas à combien vous vendez votre couronne en céramique CAD/CAM au patient. (je parle uniquement de la prothèses sans le reste de la prestation) Ce prix est également utile dans votre comptabilité pour calculer le chiffre d'affaire réalisé en fabriquant ces prothèses dentaires.
Même prix qu'un labo et pourquoi pas plus cher, car service ajouté : une céram en 1 rdv VS 2.
Ouvre les yeux, le CAD/CAM est là pour rester.
http://www.dreamdirectdesign.com/prothesistes/Article_Technologies_Dentaires.pdf
http://www.cnifpd.fr/guidecfao/cao.html
http://www.byosys.com/Im-pression-3D.html
http://www.dentpourdent.net/files/ZENO_f_1107.pdf
Bonne lecture
--
Céramik
16/08/2010 à 10h09
> laisserait pas trop le choix au patient d'acheter sa prothèse de sa fabrication,
> ce qui deviendrait la peut être une forme de compérage...notament en préscrivant
>
>
> Cela ne dit toujours pas à combien vous vendez votre couronne en céramique
une prothèse est acte global, le coût de fabrication n'est qu'une partie de cet acte. On ne vend pas une prothèse mais la prestation. Maintenat si le patient veut "s'acheter" une prothèse, il prépare sa dent, sa gencive fait sa provisoire, son empreinte et la pose sous digue tout seul.
16/08/2010 à 12h17
Bonjour, Céramik
Dans un futur plus ou moins proche, j'envisage de m'équiper de CAD-CAM.
J'ai déjà eu une démonstration Cerec mais je vois que tu utilise le système I-Tero. Quels sont ses avantages par rapport à celui-ci?
Merci.
16/08/2010 à 12h48
Je ne sais pas s'il est pertinent de comparer iTero au Cerec (ou alors juste à la partie blue cam). A mon avis ça se rapproche plus du Lava COS, sans avoir à poudrer la préparation, ce qui est très intéressant.
Je ne sais pas si iTero est disponible en france par contre.
[edit] distribué par Straumann en Europe.
Quant au prothésiste aigri du dessus, il ferait mieux de revoir son attitude, une prothèse n'est pas un objet ni une marchandise, c'est un soin réalisé sur prescription du dentiste. Le top c'est le raisonnement délirant sur la dualité prescripteur/fabricant de prothèse. Jusqu'à preuve du contraire, l'exercice illégal du métier de prothésiste dentaire n'existe pas.
Le choix du patient se fait entre différents plans de traitements, pas entre différents matériaux/techniques/protocoles. Le dentiste est responsable de son traitement devant le patient, le prothésiste l'est devant la prescription du dentiste.
C'est surtout un problème d'attitude : je sais faire des choses que ne sait pas faire mon technicien de laboratoire, il sait faire des choses que je ne sais pas faire. Nous sommes des partenaires en tout honnêteté et transparence. Quand j'ai quelque chose qui ne me convient pas je lui dis, et inversement. Je préfère qu'on me renvoie une empreinte plutôt que de mal travailler.
La bonne attitude est celle décrite par Ceramik : il faut évoluer en permanence, se former, suivre les nouveautés, être curieux. C'est aussi valable pour les dentistes, ce forum en est la preuve.
Par contre il y a toujours des cas particuliers. Je connais un dentiste qui a aussi une formation de prothésiste. Certains prothésistes sont extrêmement calés en CAD/CAM (je pense aux formateurs employés par les sociétés par exemple).
Les généralités et les accusations ne mènent nulle part.
16/08/2010 à 14h16
radich_a_tord écrivait:
-----------------------
> Je ne sais pas s'il est pertinent de comparer iTero au Cerec (ou alors juste à
> la partie blue cam). A mon avis ça se rapproche plus du Lava COS, sans avoir à
> poudrer la préparation, ce qui est très intéressant.
>
+1
>
> La bonne attitude est celle décrite par Ceramik : il faut évoluer en permanence,
> se former, suivre les nouveautés, être curieux. C'est aussi valable pour les
> dentistes, ce forum en est la preuve.
>
> Par contre il y a toujours des cas particuliers. Je connais un dentiste qui a
> aussi une formation de prothésiste. Certains prothésistes sont extrêmement calés
> en CAD/CAM (je pense aux formateurs employés par les sociétés par exemple).
> Les généralités et les accusations ne mènent nulle part.
+10
A+
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Céramik
16/08/2010 à 19h51
>
> De toute façon, le patient ne choisit pas sa prothèse, ni son labo.
>
C'est bien la le problème...du moment qu'il y a une prescription, le patient est libre de la confier au professionnel compétent qu'il aura choisi...lorsqu'un médecin fait une prescription de médicament le patient va dans n'importe quelle pharmacie et si le médecin l'oblige à se fournir dans sa propre pharmacie alors il se fait taper sur les doigts par le conseil de l'ordre...