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la consultation
07/09/2010 à 13h31
Bonjour,
Dans quel(s) cas peut on coter une consultation et que comprend celle ci?
merci pour vos éclaircissements..
07/09/2010 à 21h44
Une consultation se cote à la fin d'une consultation
Il en est de même pour le detartrage
pour se faire enfiler il faudra verifier la nomenclature ou appeler les bureaux de la CNSD
à+
07/09/2010 à 21h49
A tout hasard un examen exo endobuccal , des radios (non cotables le jour de la consult) , le tout à 21 € , faut mériter .
07/09/2010 à 22h07
Alginate peut aussi s'il le désire faire des empreintes pour étude de cas ;)
Bon , une consult ne dure pas 10 secondes , le dentiste conseil peut en demander la justification .
07/09/2010 à 22h13
Le contenu réglementaire de la C (art 15 des dispositions générales de la NGAP) en fait un acte sous-évalué.
Le contenu habituel de la C en fait un acte nettement sur-évalué.
07/09/2010 à 22h53
ah bon réserver une demi_heure pour un premier rendez vous c'est sur évalué ? pour moi un bilan sans status radio c'est zero. Je compte donc rarement des C .
08/09/2010 à 07h27
ameli écrivait:
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> Le contenu réglementaire de la C (art 15 des dispositions générales de la NGAP)
> en fait un acte sous-évalué.
A bon, il y aurait donc des actes qui sont "correctement évalués"??????????????????????????????????????????
08/09/2010 à 10h10
dgn écrivait:
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> A bon, il y aurait donc des actes qui sont "correctement
> évalués"??????????????????????????????????????????
La rémunération des soins par les textes est sous-évaluée, si on tient compte des recommandations HAS. Pourtant la jurisprudence considère que ces recommandations sont obligatoires.
La rémunération des soins par les praticiens est, malheureusement parfois sur-évaluée, car certains mettent un contenu dans l'acte qui s'éloigne largement des recommandations. Ils sont très largement payés quand ils s'abstiennent de considérer l'aspect qualitatif.
Il s'agit dans ce cas, non seulement de cochonner le travail, ce qui est condamnable, mais aussi de distorsion de concurrence. Le praticien qui se sur-paye en bâclant les soins peut se permettre de se sous-payer sur la prothèse, et ainsi attirer le chaland. Il y a un double effet pervers.
C'est l'énorme défaut de notre système : nous tenons compte de l'acte, et non de la qualité de l'acte. Nous avons notre seule éthique personnelle comme modérateur à notre éventuelle cupidité. Est-ce suffisant ? Car le système en lui-même encourage les malfaçons.
Mais il y a pire : quand quelqu'un vérifie cette qualité des actes, il se met la profession à dos, comme si la masse des praticiens cautionnait l'absence de références qualitatives et encourageait la médiocrité.
08/09/2010 à 10h50
Pour revenir au sujet, il n'y a que deux cas pour lesquels une consultation est inattaquable :
1°) le patient vient pour un contrôle annuel: interrogatoire, examen clinique, éventuellement radiographique, il n'a rien, au-revoir monsieur, à l'année prochaine, c'est 21€ svp.
2°) un patient extérieur vient en urgence pour un dépannage: interrogatoire, examen clinique, éventuellement radiographique, acte de dépannage (ZOE, drainage, pulpéryl...), la suite se passe avec le dentiste habituel, point.
Toutes les autres justifications peuvent être jugées irrecevables par les chir-dent conseils, qui peuvent donc réclamer des indus.
Lorsque l'on voit en urgence un patient que l'on revoit ensuite pour la suite du soin (endo...), on cote à la fin le soin "acte global", donc le SC34 de l'endo comprend toutes les séances passées sur cette dent, y compris la consult d'urgence de départ, qui ne peut donc pas se cumuler avec un "C".
Quand on réalise ponctuellement un acte au cours de la consultation, on peut le coter mais pas le cumuler avec C. Dans ce cas, on peut donc coter l'acte le plus rémunérateur. Ainsi, si on fait deux radios lors d'un contrôle annuel, on cote C. Si on en fait trois, on cote 3 fois Z6 (23,94€). Ainsi si on enlève une dent de lait, on cote C. Si on en enlève deux, on cote SC8 + SC4 (25,08€).
Lors d'un contrôle, on ne peut pas justifier un "C" par "rescellement de couronne en urgence" ou bien "drainage d'abcès paro en urgence". Il y a eu des redressements de ce type.
Je précise que ce n'est pas moi qui fais les règles et j'ai bien conscience de l'absurdité de ce que j'écris... L'argument des CPAM est que le "C" n'est pas fait pour les dentistes mais pour les médecins (surtout généralistes) qui n'ont que ça comme rémunération, alors que la rémunération des dentistes est "à l'acte". Comme c'est la NGAP qui décide ce que c'est qu'un acte, "bilan", "établissement d'un plan de traitement", "réévaluation", "motivation à l'hygiène", "anesthésie locale ou LR", "rescellement", "obturation provisoire" ne sont pas des actes, et la liste est longue.
Pour terminer, lorsqu'on fait un déplacement et une visite (rare mais avec l'augmentation de la population âgée dépendante, ça va augmenter), on ne peut coter que "V" soit 16,76€, et non "C". Chez nous la CPAM, magnanime, ferme les yeux quand on cote "C". Ah, qu'ils sont sympas...