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Revue de presse
25/10/2010 à 15h21
Le monde 23/10/10
Le levée de l'anonymat est une erreur.
Interview cinglante de Mme Dudkiewiecz, psychanalyste à l'hopital Tenon.
Il s'agit de la proposition de loi présentée par le ministère sur le don de gamètes, et la levée de l'anonymat du donneur que la pyschanaliste descend en flèche.
Elle se demande d'où vient une idée aussi farfelue, et s'étonne de l'absence de protestations.
Elle donne l'exemple de la Suède où ce système est en vigueur et où les dérives notées sont importantes.
Les parents, afin d'éviter de donner un nom et de perdre l'amour de leur enfant ou l'irruption d'un inconnu dans la famille, n'informent plus l'enfant de l'existence d'un père extérieur au couple. L'abus de transparence a provoqué une opacité complète du système.
Quant aux donneurs, contrairement à ce que prétend le ministère, ils demandent bien à ce que leur anonymat soit respecté.
25/10/2010 à 15h29
Le généraliste 22/10/10
Mais où est donc passé le rapport Hubert ?
Le chef de l'état avait confié un rapport sur la médecine de ville à Mme Hubert, rapport qui devait sortir début octobre.
Il semblerait que le chef de l'état soit seul maitre du tempo, et que la sortie de ce rapport tombe mal.
Entre les mouvements sociaux et les remaniements ministériels, le moment serait mal choisi. En effet, mme Hubert fait partie des ministrables possibles.
Mme Hubert a bien dévoilé, ça et là, certains contenus de son rapport, mais rien n'a été dit officiellement, et les syndicats de médecins font part de leur impatience.
25/10/2010 à 15h56
La Tribune 25/10/10
Limitations en vue de l'Aide Médicale d'Etat
5 amendements seront déposés d'ici une dizaine de jours afin de renforcer les dispositifs de contrôle.
470 millions avaient été dépensés en 2007, et 570 millions le seront à la fin de l'année.
Un timbre fiscal de 30 € par adulte sera demandé.
Un panier de soins sera défini, excluant tout "traitement à service médical rendu" faible, par exemple les cures ou les traitement pour la stérilité.
Ces exclusions de certains traitements visent à réduire l'attractivité du système.
Une demande d'entente préalable devra être faite pour toute opération chirurgicale, hospitalisation programmées ou soins couteux.
Le bénéficiaire devra demeurer en France après les soins.
On attend maintenant les réactions des organisations humanitaires.
25/10/2010 à 16h06
La Tribune 25/10/10
la Hongrie remet en cause le système privé
V Orban, premier ministre conservateur, ne va plus transférer les cotisations de 4 millions d'actifs aux fonds de pension privés, afin de poursuivre le financement de la retraite par répartition.
La Commission Européenne pense que cette solution n'est pas pérenne. Les fonds de pension hurlent à la renationalisation du système.
25/10/2010 à 16h13
La Tribune 25/10/10
Les japonais fatalistes sur leur retraite.
Confrontés à un énorme problème démographiques, les japonais sont fatalistes. Ils savent que leurs cotisations vont augmenter et que les prestations vont diminuer.
Le gouvernement caresse l'idée d'une TVA sociale, mais chaque nouvel impot provoque une chute de gouvernement.
65 est donc un nouveau départ dans la carrière professionnelle : c'est l'occasion de contrats de travail précaires. Les hommes prennent leur retraite effective vers 70 ans, et les femmes vers 66.
Le gouvernement mise sur l'emploi des seniors... mais n'a pas d'autre choix : il n'y a guère de juniors.
25/10/2010 à 16h28
La Tribune 25/10/10
Le régime à prestations définies, une promesse à risque pour les sociétés américaines.
Parmi les différentes variantes de la retraite par capitalisation, il y a la retraite dont le montant a été fixé par contrat avec le fond de pension.
Le trou financier, provoqué par la crise économique est de 428 milliards de dollars à la fin septembre. Le taux de couverture des pensions promises est de 78%.
Pour assurer leurs engagements, les entreprises devront cotiser davantage, ce qui aura une influence sur leurs résultats.
Le congrès américain a permis d'étaler le remboursement de cette dette sur plusieurs années, allant jusqu'à 15 ans (normalement, c'est 7 ans), sous la condition d'un contrôle des rémunérations des dirigeants d'entreprise, stock options, et dividendes.
(hop va râler contre le contrôle étatique de ces congressistes commnunistes)
25/10/2010 à 16h55
ameli écrivait:
---------------
> La Tribune 25/10/10
>
> la Hongrie remet en cause le système privé
>
> V Orban, premier ministre conservateur, ne va plus transférer les cotisations de
> 4 millions d'actifs aux fonds de pension privés, afin de poursuivre le
> financement de la retraite par répartition.
> La Commission Européenne pense que cette solution n'est pas pérenne. Les fonds
> de pension hurlent à la renationalisation du système.
Y compris les patrons limogés de edge-funds depuis la crise des subprimes?
25/10/2010 à 16h57
ameli écrivait:
---------------
> La Tribune 25/10/10
>
> Les japonais fatalistes sur leur retraite.
>
> Confrontés à un énorme problème démographiques, les japonais sont fatalistes.
> Ils savent que leurs cotisations vont augmenter et que les prestations vont
> diminuer.
> Le gouvernement caresse l'idée d'une TVA sociale, mais chaque nouvel impot
> provoque une chute de gouvernement.
>
> 65 est donc un nouveau départ dans la carrière professionnelle : c'est
> l'occasion de contrats de travail précaires. Les hommes prennent leur retraite
> effective vers 70 ans, et les femmes vers 66.
> Le gouvernement mise sur l'emploi des seniors... mais n'a pas d'autre choix : il
> n'y a guère de juniors.
C'est une bonne nouvelle pour tous ces vieillards SDF qui survivaient grâce à des petits boulots... voire de délinquance.
25/10/2010 à 17h13
L'Humanité 25/10/10
Rama Yade aux sports ? 5/20, pas plus.
Le journal a noté Rama Yade.
Présentation : 3/5
Oral : 1/5
Implication : 1/5
Résultats : 0/5
Remarque : la note de présentation est sous-évaluée. Le journaliste (c'est un monsieur) doit être marié à une mégère.
Jamais un célibataire n'aurait donné une telle note.
26/10/2010 à 09h23
APM 25/10/10 18:38
L'UNOF d'élève contre une proposition de loi imposant l'accès au généraliste en moins de 30 minutes en voiture
L'Union Nationale des Omnipraticiens français a vivement protesté contre la propsition déposée par M Morel (UMP) et une vingtaine d'autres députés UMP visant à "normaliser" les schémas régionaux d'organisation des soins (SROS).
Ce texte vise aussi l'accès à l'obstétrique (45 minutes) et aux services d'urgence (20 minutes).
L'UNOF réclame un retrait du texte, qui constitue une provocation visant une mise au pas de la médecine libérale.
M Morel défend son texte en plaidant un échec des mesures incitatives actuelles avec une pléthore de médecins en Ile de France, Paca, et Languedoc-Roussillon et l'apparition de déserts médicaux.
26/10/2010 à 09h31
APM 25/10/10 17:38
Le recours occasionnel à l'automédication a augmenté entre 2000 et 2010, selon un sondage.
Sondage réalisé par opinionway, pour le site doctissimo.
En 10 ans on est passé de 44% à 51%.
Suivent une suite de chiffres ininteressants que vous pouvez aller chercher, surement, sur Doctissimo où je ne mets jamais ni les pieds ni les yeux.
Par ailleurs, j'ai une conjonctivite à force de lire des âneries sur eugenol, et je compte bien passer à la pharmacie tout à l'heure.
26/10/2010 à 09h35
60 millions de consommateurs 01/11/10
Des milliers d'implants mammaires défectueux.
J'ai bien dit mammaires.
Ouf.
J'en ai pas.
26/10/2010 à 09h58
La Croix 26/10/10
L'expertise médicale au défi des conflits d'intérêts.
Le 23 septembre, l'agence européenne a fait retirer des pharmacies le médicament anti-diabétique Avendia de Glaxo, à cause de risques cardio-vasculaires importants.
Cette affaire est révélatrice du problème posé par les conflits d'intérêts en santé. Une nouvelle fois, un médicament non dénué de risques a pu être mis sur le marché et largement promotionné auprès de médecins prescripteurs sous l'influence d'experts ayant des liens étroits avec l'industriel. Mais on peut difficilement envisager de se passer de gens à l'expertise reconnue.
Sous la direction de Tabuteau, alors directeur, la France demande à ces experts de signer une déclaration d'intérêts, dans laquelle ils décrivent tous leurs liens avec les industriels, afin que l'agence du médicament puisse éventuellement décliner leur expertise. Mais il arrive que tous les experts consultés aient de tels liens.
Didier Tabuteau suggère que la France imite la dureté américaine, décidée par Obama : la déclaration par l'industriel de tous ses liens avec les professions médicales (Physician Payment Sunshine Act).
26/10/2010 à 10h41
ameli écrivait:
---------------
> APM 25/10/10 18:38
>
> L'UNOF d'élève contre une proposition de loi imposant l'accès au généraliste en
> moins de 30 minutes en voiture
>
> L'Union Nationale des Omnipraticiens français a vivement protesté contre la
> propsition déposée par M Morel (UMP) et une vingtaine d'autres députés UMP
> visant à "normaliser" les schémas régionaux d'organisation des soins (SROS).
>
> Ce texte vise aussi l'accès à l'obstétrique (45 minutes) et aux services
> d'urgence (20 minutes).
>
> L'UNOF réclame un retrait du texte, qui constitue une provocation visant une
> mise au pas de la médecine libérale.
> M Morel défend son texte en plaidant un échec des mesures incitatives actuelles
> avec une pléthore de médecins en Ile de France, Paca, et Languedoc-Roussillon et
> l'apparition de déserts médicaux.
>
>
le gros problème de cette proposition est qu'elle s'impose aux médecins non à la sécurité sociale. Si cela est une nécessité de santé publique alors la sécurité sociale devrait subventionner plus ces médecins pour qu'ils retrouvent un intérêt à aller s'installer dans des territoires que l'État lui même délaisse. Si c'est pour faire de la présence sans justification aucune, que la sécurité sociale finance ses désires.
sinon en même temps, la télé consultation est en même temps développée.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/26/les-francais-pourront-teleconsulter-un-medecin-des-2011_1431179_3224.html#xtor=RSS-3208
26/10/2010 à 11h02
ça m'avait échappé : une modification du CSP pour le recrutement-paye des praticiens hospitaliers, y compris les odontos.
Il était temps de redevenir attractif...
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20101016&numTexte=14&pageDebut=18573&pageFin=18575
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20101016&numTexte=17&pageDebut=18576&pageFin=18576
Ciblé sur des postes « présentant une difficulté particulière à être pourvus » (et officiellement étiquetés comme tels par les agences régionales de santé – ARS), signé par le praticien candidat avec le directeur de l’hôpital pour une durée de trois ans maximum renouvelable une fois, ce contrat d’un nouveau genre est volontiers qualifié de CDD médical hospitalier.
Outre son caractère « à durée déterminé », il introduit une part variable dans les rémunérations hospitalières (il y a eu un précédent en 2007 pour les seuls chirurgiens... sans grand succès) : pour peu qu’ils atteignent les « objectifs quantitatifs et qualitatifs » sur lesquels ils s’engagent à la signature de leur contrat, les praticiens cliniciens toucheront une part salariale fixe et une part variable. Les textes stipulent que la rémunération totale (fixe + variable) de ces médecins ne peut excéder l’équivalent du salaire d’un praticien hospitalier (PH) « au dernier échelon (...) majoré de 65 % », ce qui représente un plafond mensuel brut de quelque 12 000 euros.
Si le clinicien présente des résultats insuffisants au regard de ses engagements, le directeur de l’hôpital peut, après avis du président de la commission médicale d’établissement, mettre fin à son contrat « sans indemnité ni préavis ». Le législateur n’exclut pas que des PH fassent le choix, via un détachement, de ce statut nouveau.
Le Quotidien du Médecin du 18/10/2010
26/10/2010 à 11h18
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/guide_methodo_tome2_21072010_2010-09-03_13-59-2_321.pdf
Pour ceux qui sont adeptes de la coopération entre professionnels.
26/10/2010 à 15h06
Attention aux éclairages LED...
http://www.lesnumeriques.com/certains-eclairages-led-toxiques-yeux-news-16272.html
http://www.afsset.fr/index.php?pageid=2248&parentid=523
26/10/2010 à 16h44
barbabapat écrivait:
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> le gros problème de cette proposition est qu'elle s'impose aux médecins non à la
> sécurité sociale.
Ne t'en fais pas, le ministère va mettre un avis négatif et le texte sera retiré au dernier moment.
Au vu des sondages politiques, on ne va pas se mettre en plus des médecins sur le dos !
26/10/2010 à 16h55
APM 25/10/10 18:34
Economie de l'officine : le ministère propose un plan de revalorisation de près de 200 millions.
Exemple : l'indemnité de garde va passer à 150€.
Mais c'était déjà prévu dans la Convention, rétorquent les pharmaciens.
Un fond de 10 millions sera créé, destiné à aider les pharmacies situées dans les zones rurales.
Une augmentation de 3cts est actée par boite délivrée, ainsi qu'un doublement de ce forfait pour les médicaments opiacés de substitution, afin de permettre de suivi des ventes.
Les syndicats sont très mitigés. Les solutions adoptées sont les pires, disent certains.
Augmenter le prix de 3 centimes, c'est plus cher en revignettage !
Le chiffrage est contesté par les syndicats qui, suivant leurs comptes, tombent sur 100 millions.
27/10/2010 à 09h53
APM 26/10/10 18:39
Les députés veulent inciter les médecins à acquérir un logiciel d'aide à la prescription
A la demande de M Bur (UMP), ils ont accepté un amendement visant de favoriser l'aide à la prescription de génériques.
Les médecins pourront déduire de la contribution sociale sur les revenus d'activité "les frais afférents à l'acquisition ou à l'utilisation d'un logiciel d'aide à la prescription médicale certifié".
Ce logiciel devra suivre les recommandations de l'HAS.
Dans la foulée, M Door (UMP) a fait adopter un amendement qui permet, lors d'un conflit caisse-praticien, au praticien de venir présenter son argumentaire accompagné d'un avocat devant la "commission des conflits" avant une éventuelle pénalité.
La commission des affaires sociales a validé un amendement visant à vérifier le respect des engagements conventionnels pris par les professions de santé avec l'assurance maladie.
La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale devra présenter un rapport d'évaluation du respect des engagements financiers contenus dans les Conventions conclues par les professionnels de santé avec l'assurance maladie. le Parlement, au vu de ce bilan, prendra les mesures financières adéquates.
remarques :
1. Il faut obtenir la même chose pour tous les professionnels de santé
2. incohérent : on transforme cette "commission des conflits" en tribunal, or elle avait été créée pour s'en passer. Autant aller à l'Ordre dans ce cas. Pas grave, le fonctionnement de cette commission n'est pas très clair, et elle ne devrait pas exister, à mon avis.
3. pas normal : on vérifie les engagements conventionnels des professionnels... mais on ne vérifie pas les engagements conventionnels de la sécu ? J'espère que la rédaction de l'amendement va évoluer sous la pression des syndicats de professionnels...
27/10/2010 à 10h00
APM 26/10/10 18:08
radioprotection : amélioration mais limitée des pratiques d'optimisation des doses reçues par les patients en radiologie.
L'IRSN a publié son bilan 2007/2008.
La situation progresse, mais lentement. De nombreux établissements ne transmettent pas les dosimètres !
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Documents/IRSN_Mise-a-jour-NRD-radiologie-medecine-nucleaire_102010.pdf
27/10/2010 à 10h15
ameli écrivait:
---------------
> APM 26/10/10 18:39
>
> Les députés veulent inciter les médecins à acquérir un logiciel d'aide à la
> prescription
>
> A la demande de M Bur (UMP), ils ont accepté un amendement visant de favoriser
> l'aide à la prescription de génériques.
> Les médecins pourront déduire de la contribution sociale sur les revenus
> d'activité "les frais afférents à l'acquisition ou à l'utilisation d'un logiciel
> d'aide à la prescription médicale certifié".
> Ce logiciel devra suivre les recommandations de l'HAS.
>
> Dans la foulée, M Door (UMP) a fait adopter un amendement qui permet, lors d'un
> conflit caisse-praticien, au praticien de venir présenter son argumentaire
> accompagné d'un avocat devant la "commission des conflits" avant une éventuelle
> pénalité.
>
> La commission des affaires sociales a validé un amendement visant à vérifier le
> respect des engagements conventionnels pris par les professions de santé avec
> l'assurance maladie.
> La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale devra présenter un rapport
> d'évaluation du respect des engagements financiers contenus dans les Conventions
> conclues par les professionnels de santé avec l'assurance maladie. le Parlement,
> au vu de ce bilan, prendra les mesures financières adéquates.
>
> remarques :
> 1. Il faut obtenir la même chose pour tous les professionnels de santé
> 2. incohérent : on transforme cette "commission des conflits" en tribunal, or
> elle avait été créée pour s'en passer. Autant aller à l'Ordre dans ce cas. Pas
> grave, le fonctionnement de cette commission n'est pas très clair, et elle ne
> devrait pas exister, à mon avis.
> 3. pas normal : on vérifie les engagements conventionnels des professionnels...
> mais on ne vérifie pas les engagements conventionnels de la sécu ? J'espère que
> la rédaction de l'amendement va évoluer sous la pression des syndicats de
> professionnels...
Gros problème avec les logiciels professionnels, c'est que ce n'est pas seulement leur achat qu'il faut prendre en compte mais aussi leur renouvellement régulier. Le meilleur exemple est le vidal qui représente une dépense chaque année et en plus reste à voir l'interfaçage avec les autres logiciels professionnels.
Cas concret, si on note qu'un patient est allergique à la pénicilline dans le module de kodak, le vidal ne prend pas en compte l'information dans la rédaction des ordonnances et ne lance pas d'alerte en raison d'une non normalisation des information entre les deux logiciels qui existent sous des entités différentes.
Finalement il faut normaliser contre les éditeurs de logiciel.
Pour ce qui est de vérifier des engagements de la sécu, rien ne sera fait.
27/10/2010 à 10h34
Alternatives économiques 01/11/10
La France en fait-elle trop ?
La France dépense-t-elle trop en prestations sociales ? la question est saugrenue car on sait désormais que ce fort taux de couverture sociale a permis à la France de s'en tirer correctement face à la crise, car ces prestations ont servi d'amortisseur en maintenant la consommation à un niveau acceptable.
Mais on peut se poser la question face à cette crise qui dure, et face à la mondialisation et à la concurrence.
Il faut comparer ce qui est comparable :
Ramenés en parité de pouvoir d'achat, les chiffres des prestations sociales parlent : (chiffe/personne)
Italie 6460€
Finlande 7090€
Royaume Uni 7320
Allemagne 7640
France 7870
Belgique 8240
Autriche 8380
danemark 8400
Pays Bas 8770
Suède 8840
En réalité, ce n'est pas la protection sociale qui plombe notre économie, c'est le chômage qui rend son financement difficile.
Nous sommes victimes d'une illusion d'optique.
Dans un pays comme la Bulgarie, dont le retard économique est important, il est normal de privilégier la croissance au dépend de la protection, mais cela va jusqu'à un certain seuil. Dans un pays développé et stabilisé, au contraire, la protection sociale représente un investissement financier profitable, bon pour l'homme et pour la société.
Car un homme en bonne santé produit mieux et plus longtemps, et un chômage compensé par un revenu permet de prendre un risque de flexibilité.
Mais ne poussons pas le bouchon trop loin : répondre aux besoins sociaux est une chose, faire comme si les contraintes budgétaires n'existaient pas en est une autre.
Est-on allé trop loin ? pas en valeur absolue, mais notre taux en PIB impose la prudence.
La marge de manoeuvre est le chômage : il faut subventionner les créations d'emploi et non les heures supplémentaires. Il faut rationnaliser les dépenses, mais surtout faire évoluer le mode de financement qui repose à 68% sur des cotisations sur le travail. Les autres pays de la zone € sont à 64%, le reste étant financé par une fiscalisation non attachée au cout du travail : CSG ou TVA sociale comme nos voisins.
Ce n'est pas en taillant dans les dépenses que se réglera ce problème.
27/10/2010 à 10h50
Alternatives économiques 01/11/10
L'hopital malade de la T2A
La tarification à l'activité dans les hopitaux publics désorganise les établissements et s'adapte mal à leur activité.
Contrairement à ses objectifs initiaux, elle entretient une logique inflationniste et aveugle.
3 pistes pour mieux réguler :
- les priorités de soins doivent être définies en fonction du contexte sanitaire local, sur un document contractualisé avec les ARS.
- le financement doit être varié, et modulé suivant les spécialiéts. Il ne doit plus être centré exclusivement sur la T2A.
- Si on veut réguler l'activité hospitalière, il faut réguler d'abord la médecine de ville. Car l'hopital est "gratuit", la médecine de spécialité en ville est "payante", donc, l'hopital est un aspirateur pour des problèmes qu'il n'a pas à prendre en compte mais qu'il ne peut refuser.