Cookie Consent byPrivacyPolicies.comRevue de presse - Eugenol

Revue de presse

jaune

01/05/2016 à 16h15

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/saone-et-loire/chalon-sur-saone/centres-dentaires-bas-cout-les-patients-sont-ils-abandonnes-par-l-etat-987546.html

Marisol va laisser les sans dents longtemps sans dents, elle n'a pas l'intention de se bouger
une mission donnera son rapport avant le 31/7

Dans un tout autre registre,
Alors qu'elle avait reconnu lui avoir volé une sacoche, une femme de 52 ans a décidé de porter plainte contre sa victime après qu'il a publié une vidéo l'incriminant
http://www.bfmtv.com/societe/nancy-apres-avoir-reconnu-un-vol-une-femme-porte-plainte-contre-sa-victime-970949.html
la voleuse est très affectée d'avoir été reconnue !! ça pourrait être une blague belge, mais c'est à Nancy que ça se passe;


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

01/05/2016 à 16h51

Une solution simple beaucoup moins onéreuse que les implants , d'ailleurs retenue par la majorité des français, existe pourtant pour que les "dentexia" reprennent une vie normale avec des dents : la prothèse mobile.
Je pense que c'est la solution qui sera retenue à la fin de l'enquete de l'IGAS car elle pourra de plus leur faire profiter à plein des prestations de la sécurité sociale et de leur mutuelle, (contrairement à la solution implantaire qui est remboursée que dalle) qu'ils continuent du reste à payer. -)))


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

06/07/2016 à 12h10

D'où l'importance capitale de poser la digue en termes de santé publique:

http://www.20minutes.fr/sante/1881959-20160705-sante-sexuelle-comment-utiliser-digue-preservatif-cunnilingus-anulingus


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

13/09/2016 à 07h48

http://www.huffingtonpost.fr/andre-grimaldi/politique-sante-securite-sociale_b_11970922.html?utm_hp_ref=france

Réfléchissez-bien pour qui vous allez voter l'année prochaine.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

13/09/2016 à 08h04

dentino écrivait:
-----------------
> http://www.huffingtonpost.fr/andre-grimaldi/politique-sante-securite-sociale_b_11970922.html?utm_hp_ref=france
>
> Réfléchissez-bien pour qui vous allez voter l'année prochaine.

Réfléchissez bien aussi avant de signer une nouvelle convention avec la sécu.

"........

D'un côté François Fillon et Nicolas Sarkozy veulent accroître la place des assureurs complémentaires. Le premier propose carrément que les soins courants ne soient plus financés par l'Assurance maladie mais seulement par les assurances privées complémentaires. Le second propose de réduire de trois points les remboursements par la Sécurité sociale (6 milliards), transférés sur les complémentaires.


........."


".........

En attendant cette indispensable clarification, les assurés qui le souhaitent devraient pouvoir choisir la Sécurité sociale comme complémentaire moyennant une majoration de leur cotisation. Pour eux la Sécu serait à la fois l'Assurance maladie obligatoire et l'Assurance maladie complémentaire (comme le propose la Charte pour une santé solidaire : www.charte-sante.fr ). Cette simplification entraînerait une réduction importante des coûts de gestion. La singularité française d'un double système de financement pour le même soin explique qu'on paie 7 milliards de frais de gestion pour la Sécu (moins de 5% du chiffre d'affaire) et près de 7 milliards de frais de gestion pour les assurances privées complémentaires (environ 20% du chiffre d'affaires !).

..........."

Ok pour le coté simplification des frais de gestion, mais quel personne prendrait une complémentaire qui calcul ses montants en fonction des revenus des patients.

A ce niveau, les seuls qui prendront l'option sont ceux déjà qui payent pas ou peu la sécu avec les exonérations fiscales sur les faibles salaires qui ne payeraient pas plus la complémentaire.

Les payeurs eux voyant leur primes continuer à augmenter n'iraient pas dans ce systeme qui s’écroulerait naturellement.


ameli

07/10/2016 à 12h52

Pour réanimer ce fil, des extraits de la revue CAIRN

Maladies transmissibles
Face aux résistances aux antibiotiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie de nouvelles directives pour le traitement de trois infections sexuellement transmissibles courantes : la chlamydiose, la gonorrhée et la syphilis.
Ces trois infections ne sont souvent pas diagnostiquées et deviennent plus difficiles à traiter à cause des résistances aux antimicrobiens.
Ces nouvelles directives insistent sur la nécessité de traiter ces infections avec le bon antibiotique, au bon dosage et au bon moment, pour limiter leur propagation et éviter les complications. L’OMS encourage les services de santé nationaux à revoir leurs directives et à suivre l’évolution des schémas d’antibiorésistance de ces maladies dans leur pays.

Lutte contre l’alcool
La Cour des comptes vient de rendre public un rapport analysant sévèrement les politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool. Alors que la consommation d’alcool est à l’origine de 46 000 décès chaque année, la Cour explique qu’il existe une tolérance diffuse vis-à-vis de la consommation de boissons alcoolisées dont les effets négatifs sont largement sous-estimés.
Le rapport juge que l’État ne s’est pas donné les moyens d’infléchir les comportements à risque. Il évoque notamment l’inadaptation de la réglementation de la distribution face à l’évolution des habitudes de consommation, les assouplissements successifs de l’encadrement de la publicité des boissons alcooliques mis en place avec la loi Évin, ou encore la régression du dépistage de l’alcool au volant. Le rapport déplore, plus largement, des politiques mal coordonnées et ne reposant pas sur des bases solidement établies.

Pilotage de la démocratie sanitaire
Partant du constat de lacunes entravant le développement de la démocratie sanitaire sur les territoires, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a été missionnée pour évaluer le pilotage de la démocratie sanitaire au sein du ministère des Affaires sociales et de la Santé. L’Igas vient de remettre son rapport de mission, dans lequel elle dresse un état des lieux et des acteurs de la gouvernance de la démocratie sanitaire. L’Inspection y qualifie le développement sanitaire de « dispersé ». Au niveau régional, les ARS se sont mobilisées pour intégrer et faire vivre le débat démocratique. Cependant, la charge de travail conduit à un essoufflement de ces équipes. Au niveau national, le pilotage est éclaté entre les directions d’administration centrale, et peu propice au développement de la démocratie sanitaire. Le rapport établit ensuite des propositions pour passer de l’administration de la démocratie sanitaire à son animation.

Remarque personnelle : je n'ai rien contre cette vision démocratique, mais je m'interroge sur sa nécessité ! A quoi ça sert de demander l'avis des ignorants quand on parle de la pertinence d'un projet de soins, ou d'une localisation d'un service hospitalier ?


ameli

07/10/2016 à 12h58

Idem, de la revue CAIRN

Baisse du reste à charge
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient de publier un rapport documentant le niveau de consommation de soins et de biens médicaux, ainsi que la part des dépenses de santé supportée par les ménages. La croissance de la consommation de soins et de biens médicaux a ralenti en 2015 : elle était de 1,8 % contre 2,7 % en 2014. Ces dépenses de santé ont été financées à hauteur de 76,8 % par la sécurité sociale. Ce taux est l’un des plus élevés parmi les pays de l’OCDE. La part assurée par les organismes complémentaires diminue depuis deux ans, pour représenter 13,3 % des dépenses de santé en 2015. Pour la quatrième année consécutive, la part du reste à charge des ménages diminue légèrement, s’abaissant à 8,4 % en 2015. Ainsi, malgré la progression des dépenses de santé, les dépenses à la charge des ménages ont globalement diminué en valeur absolue depuis 2011.

Remarque : on râle souvent contre l'inefficacité de la sécu, la baisse de tous les remboursements... Bref, la sécu reste très haut. ... donc, faudrait faire un effort sur le dentaire !
Cela dit, il faut revoir les demandes de rémunération aux "actes"... il faut penser à la "prise en charge globale". La sécu le voudrait, mais les syndicats ne la demandent pas....


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

07/10/2016 à 13h11

ameli écrivait:
---------------
>
>
> Remarque : on râle souvent contre l'inefficacité de la sécu, la baisse de tous
> les remboursements... Bref, la sécu reste très haut. ... donc, faudrait faire un
> effort sur le dentaire !
> Cela dit, il faut revoir les demandes de rémunération aux "actes"... il faut
> penser à la "prise en charge globale". La sécu le voudrait, mais les syndicats
> ne la demandent pas....

Très peu de reste à charge et pourtant tous les français disent qu'ils n'ont pas accès aux soins.

Très peu de reste à charge et pourtant, on a un moins bon accès aux soins que dans des pays qui ont plus de reste à charge.

Désolé, mais un faible reste à charge sur tous les actes serait bien mieux pour L’accès aux soins qu'un faible reste à charge sur un très petit nombre d'actes et permettrait de dégager du financement et des baisses de charges sociales.


ameli

10/10/2016 à 08h07

Dans "Prescrire", des infos sur la pharmaco :

Palifermine (Kepivance°) : retrait du marché bienvenu
La palifermine (Kepivance°), un médicament censé prévenir les complications orales de certaines traitements anticancéreux, plus dangereuse qu'utile, est enfin démunie d'autorisation de mise sur le marché.
1er octobre 2016

Vaccin contre le paludisme (Mosquirix°) : efficacité mineure et risques encore mal cernés
Fin 2016, la balance bénéfices-risques du vaccin paludique est très incertaine. Son évaluation est à poursuivre là où le besoin est majeur.
1er octobre 2016

Douleurs après zona : pas de médicaments très efficaces
En traitement des douleurs postzostériennes (après un zona), l'efficacité des médicaments à visée antalgique est faible au-delà de l'effet placebo, sans supériorité solidement établie d'un médicament sur un autre en termes de balance bénéfices-risques.
1er octobre 2016

Angor : nicorandil à retirer du marché
Le nicorandil (Adancor°, Ikorel° ou autre) n'apporte pas de progrès clinique dans le traitement de l'angor, mais expose à de graves ulcérations cutanéomuqueuses.
1er octobre 2016

Levure de riz rouge : déconseillée dans le cholestérol
Des pays européens ont pris des mesures d'interdiction des "compléments alimentaires" à base de levure de riz rouge.
1er octobre 2016


ameli

10/10/2016 à 08h14

Mouvement dans les ARS :

Jean-Yves Grall devrait succéder à Véronique Wallon à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes
Jean-Yves Grall, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, devrait succéder à Véronique Wallon comme directeur général de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, a-t-on appris de sources concordantes

à ma connaissance, Grall est le seul professionnel de santé (cardiologue) qui est devenu grand patron d'une ARS (Lorraine, puis ministère, puis Nord, et maintenant Rhone-Alpes).


ameli

10/10/2016 à 08h15

Attractivité des carrières médicales: trois des cinq intersyndicales de PH lèvent leur préavis de grève pour le 12 octobre
Trois des cinq intersyndicales de praticiens hospitaliers (PH) - l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH), la Coordination médicale hospitalière (CMH) et le Syndicat national des praticiens des hôpitaux publics (Snam-HP) - ont annoncé mardi soir qu'elles levaient leur préavis de grève pour le mercredi 12 octobre, suite à l'annonce, plus tôt dans la journée, de premières mesures en faveur de l'attractivité de l'exercice médical hospitalier par la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine.

ça se calme...


ameli

10/10/2016 à 08h19

L'ordre des pharmaciens propose d'expérimenter la vaccination des adultes contre la grippe en officine .

Remarque : La logique transforme le commercial en professionnel de santé. Il était temps !


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

10/10/2016 à 08h29

barbabapat écrivait:
--------------------

> Désolé, mais un faible reste à charge sur tous les actes serait bien mieux pour
> L’accès aux soins qu'un faible reste à charge sur un très petit nombre d'actes
> et permettrait de dégager du financement et des baisses de charges sociales.

Aucun rapport entre le montant des charges sociales et le prix des soins. Tu as vu combien nous coute la sécu et combien tu es remboursé pour un soin ? Que dalle.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/10/2016 à 08h30

ameli écrivait:
---------------
> L'ordre des pharmaciens propose d'expérimenter la vaccination des adultes contre
> la grippe en officine .
>
> Remarque : La logique transforme le commercial en professionnel de santé. Il
> était temps !

Connerie pour regagner la confiance envers la vaccination de même que son intégration dans une quelconque rémunération sur objectif.

Là ou le medecin était de toute façon payé qu'il fasse ou non la vaccination, cela va amplifier la défiance envers les professionnels de santé et envers les vaccins en général en augmentant le lien d’intérêt financier.


ameli

10/10/2016 à 08h39

barbabapat écrivait:
--------------------
> Très peu de reste à charge et pourtant tous les français disent qu'ils n'ont pas
> accès aux soins.

Oui, mais ces stats sont justes, car elles ne comptent que le travail sanitaire réalisé, et non celui qui ne l'est pas !
Le non-accès n'est pas compté.
En dentaire, il y a un vrai problème, qui n'est pas uniquement dû au manque de financement supposé, mais également à la sociologie et à l'éducation. On ne peut pas... ou on ne veut pas. Personne âgée, ma mère ne veut pas alors que le besoin sanitaire est là, mais elle n'a pas envie d'en chier pour les mois qui lui restent !

Si on commence à comparer au niveau international, il faut jeter un oeil sur le site de l'OMS pour se rendre compte de l'efficacité de la sécu, et de son importance financière. La sécu (et l'état) sert bien les maladies graves et les blessures (et l'écologie, eau, air et tout le toutim), mais est beaucoup moins efficace dans les bobos, ce qui est normal quand on calcule dans le "sanitaire". Il vaut mieux tomber malade en France qu'aux Etats Unis !
A titre d'exemple, aux EU, il y a presque 20% du PIB qui passe dans les dépenses de santé. En France environ 12%. Puis tu compares avec l'efficacité et les résultats sanitaires... et t'as l'impression que les EU frisent les excellents résultats du Burundi... et la France est quasiment au sommet.

> Très peu de reste à charge et pourtant, on a un moins bon accès aux soins que
> dans des pays qui ont plus de reste à charge.

D'où l'importance sous-estimée du facteur sociologique.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/10/2016 à 08h49

ameli écrivait:
---------------
>
>
> > Très peu de reste à charge et pourtant, on a un moins bon accès aux soins que
> > dans des pays qui ont plus de reste à charge.
>
> D'où l'importance sous-estimée du facteur sociologique.

C'est amusant car la presse n'en parle pas et ne veux pas de méthode contraignante pour lutter contre certaines de ces causes sociologiques ou personne au ministère ne communique dessus en faisant croire que les problèmes d’accès aux soins sont exclusivement financière quitte à valoriser des études bidons comme l’étude UFC, CISS, Santéclair sur le secteur 2 qui était utilisée par la ministre de la santé le lendemain de sa publication dans une communication officielle du ministère de la santé.


pharmacien75

10/10/2016 à 11h06

barbabapat écrivait:
--------------------
> ameli écrivait:
> ---------------
> > L'ordre des pharmaciens propose d'expérimenter la vaccination des adultes
> contre
> > la grippe en officine .
> >
> > Remarque : La logique transforme le commercial en professionnel de santé. Il
> > était temps !
>
> Connerie pour regagner la confiance envers la vaccination de même que son
> intégration dans une quelconque rémunération sur objectif.
>
> Là ou le medecin était de toute façon payé qu'il fasse ou non la vaccination,
> cela va amplifier la défiance envers les professionnels de santé et envers les
> vaccins en général en augmentant le lien d’intérêt financier.

Pourquoi la vaccination en officine serait une connerie pour regagner la confiance des français ? Les mieux formés pour passer un message positif de confiance sur les vaccins sont les pharmaciens puisque ce sont eux qui connaissent le mieux les produits d'un point de vue théorique et pharmacologique (beaucoup mieux que les médecins, c'est comme pour les génériques).

Et comme 92% des français font confiance à leur pharmacien (à leur dentiste aussi d'ailleurs...).


odon54

10/10/2016 à 11h21

J'envisage de vendre des médicaments à mon cabinet. Est ce une connerie ? sachant que des pharmaciens vont effectuer des actes médicaux. Comme ça je pourrai faire de la pub pour les produits dentaires dans mon cabinet (affiches promotions....)


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/10/2016 à 11h29

La question des conflit d''intérêt à été monté en épingle par les journalistes sur le seul problème des liens financier. Et on le voit bien avec les génériques, les liens qui poussent financièrement les pharmaciens à vendre les génériques sont un désastre dans l'acceptation des génériques par la population en général.

Car cela augmente au final, l'effet nocebos et tu te retrouve avec des patients qui réclament le princeps au final.

En plus des médecins, tu as les infirmiers et les sage femmes qui font déjà cette vaccination, donc les refus ne sont pas liés à une difficulté d'accès mais à des croyances liés par une communication journalistique débile sur les méchants labos qui se font du fric.

Et le lien financier, pharmacien-labo est le pire en terme d'exploitation des "conflits d'intérêts" par les antivaccination.


odon54

10/10/2016 à 11h40

Les postiers vont faire passer le permis (c'est sur ils ont la formation pour) pourquoi ne feraient ils pas la vaccination aussi : ils sont prêt des personnes âgées pendant leurs tournées (une formation style armée du temps du service serait possible : 1/4 heure)


pharmacien75

10/10/2016 à 13h19

barbabapat écrivait:
--------------------
> La question des conflit d''intérêt à été monté en épingle par les journalistes
> sur le seul problème des liens financier. Et on le voit bien avec les
> génériques, les liens qui poussent financièrement les pharmaciens à vendre les
> génériques sont un désastre dans l'acceptation des génériques par la population
> en général.
>
> Car cela augmente au final, l'effet nocebos et tu te retrouve avec des patients
> qui réclament le princeps au final.
>
> En plus des médecins, tu as les infirmiers et les sage femmes qui font déjà
> cette vaccination, donc les refus ne sont pas liés à une difficulté d'accès
> mais à des croyances liés par une communication journalistique débile sur les
> méchants labos qui se font du fric.
>
> Et le lien financier, pharmacien-labo est le pire en terme d'exploitation des
> "conflits d'intérêts" par les antivaccination.

S'il te plait barbabapat, pas toi... Déjà un pharmacien ne vend pas de médicaments, il les délivre ou il effectue l'acte de dispensation d'un médicament, qui est un acte intellectuel qui associe le contrôle de l'ordonnance (ou la demande du patient sans ordonnance), la correction si nécessaire, les conseils, le suivi des effets secondaires, etc... Et tout ça sous serment (serment de Galien qui est l'équivalent pour les pharmaciens du serment d'Hippocrate).

Quand un dentiste pose une prothèse, il y a aussi conflit d'intérêt puisque le dentiste est rémunéré pour sa prothèse non ? Et pourtant ça n'empêche pas que 99% des dentistes font correctement leur boulot.

Si on n'était pas persuadé de la qualité des génériques que l'on délivre, on aurait jamais accepté de les délivrer pour 99% des pharmaciens.

Et je peux te dire que si, l'accès à la vaccination est un frein à son développement : aujourd'hui pour se faire vacciner il faut aller se faire délivrer le vaccin par le pharmacien+aller chez un médecin/IDE/sage-femme. S'il suffisait d'aller directement à la pharmacie ou directement chez le médecin/infirmier/sage-femme, cela serait plus simple.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/10/2016 à 13h40

Pour une prothèse, tu as un devis un délais de rétractation possible du patient, la possibilité pour lui de prendre un autre avis.

Enfin, désolé mais la prothèse nécessite en plus de l'acte intellectuel, tout un travail du dentiste avant la réalisation des empreintes, des essayages et des retouches elles aussi réalisée par le dentiste.

Enfin, tu as plus de généralistes et d'infirmiers que de pharmaciens, souvent plus proche des patients ou se déplaçant chez les patients. Donc non, le problème de la vaccination grippale n'est pas un problème d’accès aux soins, mais bien un problème de choix des patients face à un environnement de déficience généralisé envers les professions de santé entretenus par les journalistes sur la question des liens d’intérêt surtout vus sous le spectre financiers.

Et certains éléments de négociation tarifaires avec les labo sur la vente des vaccins aux pharmaciens risquent au contraire d'augmenter cette déficience.


pharmacien75

10/10/2016 à 13h45

odon54 écrivait:
----------------
> J'envisage de vendre des médicaments à mon cabinet. Est ce une connerie ?
> sachant que des pharmaciens vont effectuer des actes médicaux. Comme ça je
> pourrai faire de la pub pour les produits dentaires dans mon cabinet (affiches
> promotions....)

Alors odon54 tu serais bien le seul à "vendre" des médicaments. Je vais répéter ce que j'ai dit plus haut :

"Déjà un pharmacien ne vend pas de médicaments, il les délivre ou il effectue l'acte de dispensation d'un médicament, qui est un acte intellectuel qui associe le contrôle de l'ordonnance (ou la demande du patient sans ordonnance), la correction si nécessaire, les conseils, le suivi des effets secondaires, etc... Et tout ça sous serment (serment de Galien qui est l'équivalent pour les pharmaciens du serment d'Hippocrate)."

Je peux rajouter aussi que le pharmacien assume la responsabilité civile et pénale d'une erreur médicamenteuse, même si l'erreur vient de la prescription du médecin (défaut de contrôle par le pharmacien de l'ordonnance).

Tu connais beaucoup de vendeurs qui assument toutes ces responsabilités (en plus d'avoir un doctorat bac+6, mais ça ce n'est qu'un détail...) ?

Maintenant qu'on a éclairci ce léger malentendu, on peut passer aux choses sérieuses, la vaccination. Le but, c'est quoi ? Améliorer la couverture vaccinale non ??

Si on part de ce principe, toute mesure qui permettra d'améliorer la couverture vaccinale sera la bienvenue. Le syndicat des médecins généralistes propose que les médecins puisse délivrer le vaccin comme le font le pharmaciens, moi je dis OUI, et je dis même qu'il faudrait aussi autoriser les infirmiers, dentistes, et kinés à délivrer le vaccin à toute personne qui se présente à leurs cabinets, contre rémunération, comme en pharmacie.

Et il faut aussi autoriser les pharmaciens à réaliser l'acte d'injection du vaccin.

Toutes ces mesures permettraient d'augmenter le nombre de points de délivrances (pharmacies, cabinets d'IDE, de médecins, de dentistes, de kinés) et d'augmenter les points de vaccination (pharmacies, cabinets...).

Il faut savoir mettre son ego de côté pour améliorer la santé publique : les médecins scolaires et infirmières scolaires ont le droit de délivrer la pilule du lendemain aux jeunes filles alors qu'à la base c'est un acte pharmaceutique, est-ce une mauvaise chose pour autant ? Les médecins sont aussi autoriser à délivrer les pastilles d'iode en cas d'accident nucléaire, est-ce une mauvaise chose ? Bien évidemment que non.

Alors c'est évidement qu'il est hors de question de laisser aux pharmaciens tous les actes médicaux, ils n'ont ont pas la compétence.

Il est également hors de question de laisser les médecins et les dentistes délivrer les médicaments sans contrôle et validation d'un pharmacien : les médecins/dentistes n'ont pas du tout les compétences pharmacologiques (et de traçabilité des médicaments) nécessaires pour sécuriser la délivrance d'un médicament.

Mais il faut savoir faire des exceptions pour quelques causes de santé publique.


pharmacien75

10/10/2016 à 14h09

barbabapat écrivait:
--------------------
> Enfin, tu as plus de généralistes et d'infirmiers que de pharmaciens, souvent
> plus proche des patients ou se déplaçant chez les patients. Donc non, le
> problème de la vaccination grippale n'est pas un problème d’accès aux soins,
> mais bien un problème de choix des patients face à un environnement de
> déficience généralisé envers les professions de santé entretenus par les
> journalistes sur la question des liens d’intérêt surtout vus sous le spectre
> financiers.

Je peux te faire une petite liste des avantages que peuvent procurer les pharmaciens par rapport aux généralistes et aux infirmiers pour la vaccination :

1) Les pharmaciens sont disponibles sans rendez-vous, ce qui les rend plus facilement accessibles. En moyenne 3,2 millions de personnes par jour vont voir leur pharmacien en France, c'est beaucoup plus que pour les médecins ou les infirmiers.

2) Avec les règles d'installation des pharmacies plus strictes que pour les autres professions de santé, il y a (pour l'instant même si ça risque de ne pas durer) moins de déserts pharmaceutiques que de déserts médicaux.

3) Les pharmaciens sont en avance sur les médecins concernant les outils technologiques et informatiques permettant d'optimiser la couverture vaccinale : on a le dossier pharmaceutique informatisé qui permet de voir tous les médicaments délivrés au cours des 4 derniers mois dans n'importe quelle pharmacie (pour détecter d'éventuelles interactions ou contre-indications) et on a maintenant les vaccins délivrés qui sont inscrits pendant 21 ans dans le dossier, ce qui permet de mieux voir la situation vaccinale des patients (car certains carnets de santé ne sont pas à jour ou perdus par les patients...).

4) Comme pour les génériques, les connaissances des pharmaciens en pharmacologie et en assurance qualité du circuit des médicaments sont un atout que les médecins n'ont pas pour convaincre les français de se faire vacciner. On a bien vu que pour les génériques, ce sont les pharmaciens qui ont réussi à convaincre les patients de les utiliser majoritairement, pas les médecins. Effectivement, certains médecins s'emmêlent un peu les pinceaux entre principes actifs et excipients, excipients à effets notoires ou non, qualité des matières premières, etc... Les pharmaciens sont parfaitement formé pendant leurs études (et notamment les stages en laboratoire) à répondre à ces questions, et en plus ce sont nos propres confrères en industrie qui sont chargés d'assurer la qualité des génériques.


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bill

10/10/2016 à 14h23

ameli écrivait:
---------------
> ont annoncé mardi soir qu'elles levaient leur préavis de grève pour
> le mercredi 12 octobre, suite à l'annonce, plus tôt dans la journée, de
> premières mesures en faveur de l'attractivité de l'exercice médical hospitalier
> par la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine.
>
> ça se calme...


Encore de nouvelles victimes de la reine de l'enfumage...


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