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Revue de presse
01/10/2015 à 15h13
AINS : éviter les coxibs, le diclofénac et l'ibuprofène à forte dose
Quand un médicament de la douleur est justifié, le paracétamol est la référence. Parmi les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le naproxène ou l'ibuprofène (sans dépasser 1 200 mg par jour) sont ceux qui exposent le moins à des troubles cardiaques.
(extrait de la revue "Prescrire")
01/10/2015 à 15h40
dentalproject écrivait:
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> Autant je ne suis pas étonné que Ameli "oublie" d'en parler
Mes (pas le mien, mais l'ensemble du personnel !) accès aux sites d'info ont sauté... ! Personne ne sait pourquoi et ça ne revient pas.
Ce n'est pas que je veux pas en causer, mais je découvre avec retards.
01/10/2015 à 15h55
Des infos concernant les nouveautés médicales et les rappels ou astuces de l'année :
Hypertension artérielle essentielle chez un adulte : premiers traitements :
Diurétique thiazidique non associé, inhibiteur de l’enzyme de conversion en alternative
Acné
Selon les cas : toilette douce ; peroxyde de benzoyle en application locale ; doxycycline ; rétinoïdes, pas sans contraception efficace.
Herpès labial
En général peu d'avantages au traitement antiviral, mais parfois utile en prévention, chez les patients fortement gênés par des poussées fréquentes et chez les patients immunodéprimés
Dermatite séborrhéique
Affection bénigne, parfois gênante ; quand les cosmétiques ne suffisent pas, le kétoconazole ou le ciclopirox en application locale sont les premiers choix
Troubles intestinaux bénins récurrents
Précautions alimentaires et moyens non médicamenteux parfois utiles ; pinavérium et infusions de menthe poivrée
Otite externe aiguë bactérienne non compliquée
Évolution en général favorable sans traitement antibiotique, mais souvent lente. Une fluoroquinolone non associée par voie auriculaire est le traitement antibiotique de premier choix.
Migraine : prévention des crises
Traitement médicamenteux à proposer quand les crises de migraine sont fréquentes et invalidantes, propranolol en premier choix
Obésité
Aucun médicament n'a d'efficacité démontrée en termes de complications. Mesures diététiques équilibrées et activité physique régulière. Chirurgie parfois
Rhume
Guérison spontanée, paracétamol parfois
Sinusite aiguë infectieuse
Antibiothérapie d'emblée, par amoxicilline en premier choix, mais seulement chez des patients à risque élevé de complications
Syndrome de sevrage alcoolique : prévention
Surveillance renforcée pendant les 48 premières heures chez les patients à risque, parfois une benzodiazépine
Cystites aiguës simples chez les femmes
La fosfomycine trométamol en dose unique par voie orale est l'antibiotique de choix, et en cas de récidive dès les premiers signes
06/10/2015 à 10h10
Produits de santé: le G5 santé appelle à des réformes pour développer l'ambulatoire 18:00
PARIS, 5 octobre 2015 (APM) - Les industriels de l'association G5 santé ont appelé lundi lors d'une conférence de presse à des réformes structurelles afin d'accélérer le développement de la médecine ambulatoire et des économies qu'elle peut générer, pour ainsi faire évoluer un système "inadapté" qui fait peser l'essentiel de la régulation financière sur les produits de santé.
Remarque : La médecine (chirurgie) ambulatoire en est à 45% en France... contre 60 à 75% dans les pays nordiques : nous sommes en retard, pourquoi ?
Selon les observateurs, médicaux et économiques, c'est notre retard récurrent dans les achats de produits (très chers) permettant l'ambulatoire. Nous sommes d'accord, mais le court terme est très dépensier pour ces achats, et le long terme entraîne un bénéfice ; l'ambulatoire est économique. Or, les finances des hôpitaux ne permettent pas des achats onéreux, donc le retard est installé.
Solution, permettre les achats à crédit à moyen terme, et assouplir les critères financiers des hôpitaux ?...
06/10/2015 à 15h06
Grève des médecins libéraux: Marisol Touraine évoque "quelques dizaines de médecins réquisitionnés" 10:37
PARIS, 6 octobre 2015 (APM) - La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, a assuré sur France Inter mardi matin avoir "réquisitionné quelques dizaines de médecins pour toute la France" pour faire face à la grève des médecins libéraux contre le projet de loi de santé et notamment sa mesure sur la généralisation du tiers-payant.
Remarque : La DGOS, les ARS et la sécu confirment que les conséquences étaient minimes et ont occasionnées quelques réquisitions, très peu nombreuses.
Selon cette interview : "Les médecins sont inquiets, parfois mécontents du 1/3 payant généralisé. Mais franchement, nous mettons tout en place pour que des garanties leur soient apportées. Ils étaient aussi opposés à la carte vitale et aujourd'hui la carte vitale est généralisée et elle fonctionne."
Les médecins "sont parfois un peu frileux" a-t-elle complété. (ce qui est aussi mon avis, mais c'est pire pour les dentistes, c'est des trouillards fébriles et d'archi mauvais négociateurs qui se plombent eux-mêmes)
06/10/2015 à 15h23
Plan autisme: une large part des fonds n'a pas encore été dépensée (Ségolène Neuville) 11:30
PARIS, 6 octobre 2015 (APM) - Une large part des fonds prévus dans le cadre du Plan autisme 2013-2017 n'a pas encore été dépensée, a expliqué la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, dans une interview parue sur lemonde.fr lundi.
Remarque : c'est une colère (cachée) qui vient d'en "haut" puisque les professionnels collaborent peu entre eux, et donc sont moins efficaces.
Par exemple : 75,4 millons étaient prévus, et seulement 25 ont été demandés.
Ou 25 millions prévus pour les SESSAD (aides à domicile) et 3 dépensés : personne ne les demande !
Ce n'est pas à ce rythme que la prise en charge de l'autisme sera réglée. La moutarde monte ! En Belgique, on dépense le double, et ils sont largement meilleurs que nous.
Donc, les engueulades sévères contre les pro vont tomber. L'IGAS va chercher-fouiller (mission demandée par le ministère), les ARS vont "inspecter" (les centres de soins médico-sociaux pour jeunes handicapés), et les recommandations de l'HAS seront suivies de près (sécu ? la sécu, entreprise privée, n'est pas obligée de suivre l'ordre ministériel).
Neuville veut que la France devienne un site d'excellence (et pas un site de fainéantise ?). Elle est en rogne.
06/10/2015 à 15h29
Un premier centre de santé gratuit pour les étudiants parisiens
Le centre de santé des Saints-Pères (CSSP), mis en place au sein de l'université Paris-Descartes, a été inauguré le 29 septembre, après une phase d'expérimentation menée du 1er au 25 septembre. Spécialement dédiée aux étudiants, une première dans la capitale, cette structure remplace le service interuniversitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Smiupps), qui n'était pas habilité à prescrire des médicaments ou procéder à des soins.
Au CSSP, au contraire, les sept généralistes et les spécialistes qui assurent des consultations (un dentiste, sept infirmières, neuf psychologues, deux psychiatres et deux gynécologues) peuvent proposer des traitements et pratiquent le tiers-payant.
Cet accès gratuit et de proximité doit permettre de limiter le renoncement aux soins, fréquent chez les étudiants. Selon une étude du réseau de mutuelles Emevia, menée pendant six mois courant 2015 et publiée le 23 septembre, 15,6 % des étudiants indiquaient avoir choisi de se priver d'une consultation pour des raisons financières (contre 17,4 % en 2013).
(Le Parisien, 03/10/2015)
08/10/2015 à 09h35
https://paco.intranet.social.gouv.fr/sante/dgs/Pages/France-OMS.aspx
La France revient siéger au comité exécutif de l'OMS...
20/10/2015 à 09h21
http://www.nile-consulting.eu/
Cette note factuelle décrit les articles, met en exergue les décrets précisant les dispositions de la Loi à venir, ainsi que les articles et les dispositions supprimés ou rétablis suite à l’examen en séance publique. Elle ne comporte aucun élément d’analyse ou de commentaire.
Il est rappelé que ce projet de loi doit être examiné en seconde lecture à l'Assemblée Nationale à partir du 17 novembre 2015 .
Liens vers les dossiers législatifs du PLS :
Assemblée Nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/sante.asp
Sénat : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl14-406.html
20/10/2015 à 10h11
http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201509/evolution_du_droit_des_etrangers_en_france.html
Projet de loi relatif au droit des étrangers en France : AME
Mardi 13 octobre 2015, à l’issue des explications de vote sur le texte, un vote solennel sur le projet de loi relatif au droit des étrangers en France a été organisé en salle des Conférences. Ce texte a été adopté, avec modifications en première lecture, par 176 voix pour et 155 voix contre. Lors de la discussion des articles, les sénateurs ont notamment, remplacé l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU) qui prévoit une prise en charge plus restrictive et le rétablissement d’un forfait annuel pour les bénéficiaires de cette aide.
Il n'y a donc plus d'AME. Sont pris en charge uniquement les soins relatifs à :
- des douleurs aiguës ou à des maladies graves
- les grossesses et leurs suites
- la vaccination
- les examens de médecine préventive
Comme en Allemagne.
Je suis curieux de voir les suites... Comment gérer les difficultés et tensions ?
23/10/2015 à 09h37
Ma modeste contribution à ton post, grand maitre de la santé publique ( ca n'est pas une information qui va etre reprise par l'AFP j'imagine ! ):
"MINISTERE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS
Paris, le 20 octobre 2015 N° 487
Communiqué de presse
Arrêt de Ruyter : La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) informe les particuliers résidents et non résidents concernés par la restitution des prélèvements sociaux
La décision du Conseil d’État du 27 juillet 2015 relative à l’affaire de Ruyter, intervenant après l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 26 février 2015, a remis en cause l’imposition à des prélèvements sociaux sur les revenus du capital en France de personnes affiliées à un régime de sécurité sociale d’un autre État membre de l’Union Européenne (UE) ou de l’Espace Économique Européen (EEE) ainsi que la Suisse. En effet, le produit de ces prélèvements est destiné à financer des prestations qui ne bénéficient qu’aux seules personnes assurées au régime français de sécurité sociale.
Les impositions établies à ce titre peuvent donc faire l’objet de réclamations dans les conditions commentées ci-après.
1 – Les personnes et les revenus visés
Ces décisions s’appliquent aux personnes affiliées à un régime de sécurité sociale d’un pays autre que la France situé dans l’UE, l’EEE ou la Suisse :
– pour ces personnes domiciliées en France : aux prélèvements sociaux portant sur l’ensemble des revenus du capital imposables en France (produits de placement et revenus du patrimoine) et affectés au budget des organismes sociaux ;
– pour ces personnes domiciliées hors de France : aux prélèvements sociaux appliqués aux revenus immobiliers (plus-values immobilières et revenus fonciers) tirés de biens situés en France et affectés au budget des organismes sociaux.
Il est à noter que le prélèvement de solidarité de 2 % dû avant le 1er janvier 2015, dans la mesure où il ne finance pas des branches de la sécurité sociale, n’est pas concerné par la décision de Ruyter. Il ne fera donc pas l’objet d’une restitution.
2 – Les périodes concernées
Pour les contribuables n’ayant pas encore saisi l’administration fiscale, les réclamations introduites en 2015 seront recevables dans les limites suivantes
pour les plus-values immobilières : les réclamations portant sur des prélèvements sociaux acquittés spontanément à compter du 1er janvier 2013 ;
– pour les impositions recouvrées par voie de rôle (revenus fonciers, plus-values mobilières notamment) : les impositions dont les rôles ont été émis à compter du 1er janvier 2013 ;
– pour les revenus de capitaux mobiliers ayant fait l’objet d’une retenue à la source, les réclamations relatives aux prélèvements sociaux payés depuis le 1er janvier 2013.
3 – Les modalités de dépôt des réclamations
– pour les personnes ayant supporté des prélèvements sociaux à l’occasion du paiement d’une plus-value sur la cession d’un bien immobilier : si elles ne l’ont pas encore fait, elles peuvent déposer dès maintenant leur réclamation auprès de la direction départementale des finances publiques où l’acte a été enregistré ;
– pour les personnes ayant acquitté des prélèvements sociaux sur des revenus du patrimoine (revenus fonciers, plus-values mobilières, bénéfices industriels et commerciaux non professionnels, etc.) : elles peuvent déposer leurs réclamations au service des impôts dont elles dépendent (le service des impôts des particuliers mentionné sur l’avis d’imposition pour les résidents en France ou le service des impôts des particuliers de la DRESG pour les non-résidents). Les réclamations relatives aux revenus 2014 peuvent être déposées dès la réception de l’avis d’imposition 2015.
Ces réclamations peuvent être présentées depuis l’espace Particulier du site internet Impots.gouv.fr, rubrique « Réclamer », ou par courrier, en y joignant l’ensemble des pièces nécessaires.
Dans tous les cas, la réclamation devra être accompagnée d’un justificatif du montant des prélèvements sociaux contestés ainsi que d’un justificatif de l’affiliation du contribuable à un régime de sécurité sociale d’un pays autre que la France dans l’UE, EEE ou en Suisse.
En outre, afin de vérifier que les prélèvements sociaux contestés ont été appliqués à des revenus dont le titulaire est affilié hors de France, la réclamation devra comporter tous éléments permettant d’identifier ce titulaire (bien propre à la personne non affiliée à un régime de sécurité sociale française, régime matrimonial des demandeurs, bien indivis détenus à la fois par des affiliés et non affiliés en France, etc.) ;
– pour les prélèvements sociaux opérés sur les produits de placement et retenus à la source notamment par les établissements de crédit ou les entreprises d’assurance (comptes et livrets d’épargne réglementée, dividendes, intérêts, contrats d’assurance vie, etc.) : les modalités de dépôt des réclamations sont en cours de définition et seront prochainement communiquées.
Pour plus de renseignements, les contribuables (résidents et non résidents) peuvent s’adresser à Impôts Service, du lundi au vendredi de 9H00 à 17H00, hors jours fériés, au 0812 04 00 95 (communication banalisée + 6 cts d’€ par minute)" "
27/10/2015 à 10h02
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SEVE_048_0057&WT.mc_id=SEVE_048
Un article-témoignage très intéressant sur le 1/3 payant. On aborde les avantages et les inconvénients... et on y montre les exemples concrets sur les avantages comme sur les bidouillages actuels qui emmerdent les patients comme les médecins.
A titre personnel, ces refus de 1/3 payant ne sont pas "sanitaires" mais politiques. On ne veut pas parce qu'on ne veut pas, pas parce que ça ne marche pas. On est dans l'envie personnelle, ce qui me parait comparable à la domination de l'aristrocratie sur le bas-peuple. C'est Versailles l'aristo d'un coté, et la populace de l'autre... et la guillotine peut revenir à la mode.
Pourquoi dans les autres pays, la question ne s'est jamais posée, et ça marche ?
Quand on examine les faits, ce 1/3 payant est une solution face aux difficultés d'accès aux soins. C'est certain, il faudra régler les dérapages administratifs artificiellement et culturellement installés par les Caisses, mais c'est largement faisable !
27/10/2015 à 10h11
Extrait d'une interview du Président du Conseil de l'Ordre des médecins... qui souhaite que la sécu s'impose !
Vous insistez ensuite sur le rappel du principe de solidarité nationale. Avez-vous des craintes sur l’avenir de notre modèle de protection sociale ?
Patrick Bouet :
Disons que je m’interroge. Les compagnies d’assurance, qui sont appelées à financer de plus en plus le système, revendiquent une capacité de régulation. Certaines proposent des parcours de soins spécifiques à leurs assurés. Il convient donc de réaffirmer très clairement que le financeur principal, garant de l’accès aux soins et de leur qualité, est l’assurance maladie.
27/10/2015 à 10h17
http://www.ouest-france.fr/soins-dentaires-les-tarifs-eleves-font-renoncer-38-des-francais-3796528
Soins dentaires. Les tarifs élévés font renoncer 38% des Français
A noter l'intervention de la directrice de Saintéclair qui dénonce une « profession figée sur ses pratiques qui laisse les patients sur le carreau ».
27/10/2015 à 10h24
Cette revue "cairn" est vraiment très très bien, c'est à lire.
Ce n'est pas une revue médicale ou dentaire, c'est une revue de sociologie qui concerne le monde de la santé.
Le rédacteur est le prof Tabuteau, qui est mondialement connu comme spécialiste de ce domaine.
Si j'ai bien compris, cairn fait partie de la bibliothèque informatique de sciences po...
Dans cette revue, il y a un long article sur les évolutions et les obligations de la déontologie... et ses conséquences.
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SEVE_048_0023&WT.mc_id=SEVE_048
27/10/2015 à 10h46
Totor06 écrivait:
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> http://www.ouest-france.fr/soins-dentaires-les-tarifs-eleves-font-renoncer-38-des-francais-3796528
>
> Soins dentaires. Les tarifs élévés font renoncer 38% des Français
>
>
> A noter l'intervention de la directrice de Saintéclair qui dénonce une «
> profession figée sur ses pratiques qui laisse les patients sur le carreau ».
http://www.eugenol.com/sujets/411809-statistiques-selon-santeclair
Bien oui, la "pseudo étude sur 500 dossiers sur des devis prothétiques chez des praticiens non affiliés santéclair" est réalisée par santéclair sans aucunes référence au materiel et méthodes solide.
27/10/2015 à 11h29
Totor06 écrivait:
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> A noter l'intervention de la directrice de Saintéclair qui dénonce une «
> profession figée sur ses pratiques qui laisse les patients sur le carreau ».
En complément... ! relire le post précédent avec la position du Président de l'Ordre des médecins qui affirme que les "compagnies d'assurance" veulent tout réguler et tout diriger !
Ces compagnies sont libérales (sur le plan économique), et elles veulent que leur propre liberté dirige les choix des malades-patients qui deviennent des payeurs obéissants.
Le Président préfère que la sécu finance mais ne dirige pas et n'ordonne pas la pratique médicale (ou dentaire) des soins.
J'ajoute que c'est aussi mon opinion. Pour moi, si la sécu devient inexistante, le praticien entre forcément dans la dépendance aux ordres des assureurs privés.
Ceux qui souhaitent la disparition de "l'obligation sécu" sont des naïfs !
Par contre, hélas, la directrice de Santéclair n'a pas tort. Notre profession est figée, nous avons des pratiques qui se rapprochent du commerce et s'éloignent de la santé publique, donc on donne des munitions à nos adversaires... qui sont de meilleurs commerciaux que nous. Nous oublions nos obligations "sanitaires". Sommes nous des professionnels de santé ou des vendeurs de prothèses ?
Nos adversaires privilégient les apparences du bien public, et pas la réalité : ils ne pratiquent pas la santé publique, mais affirment la pratiquer ! ... et nous, on oublie même de faire semblant de la pratiquer. On est très mauvais dans ce jeu, même les syndicats y jouent mal, et ce n'est pas étonnant qu'on perde.
27/10/2015 à 11h40
Totor06 écrivait:
-----------------
> http://www.ouest-france.fr/soins-dentaires-les-tarifs-eleves-font-renoncer-38-des-francais-3796528
>
> Soins dentaires. Les tarifs élévés font renoncer 38% des Français
>
> A noter l'intervention de la directrice de Saintéclair qui dénonce une «
> profession figée sur ses pratiques qui laisse les patients sur le carreau ».
Bin oui, la dame, elle, ne veut laisser personne sur le carreau, faut ratisser large,le gâteau est trop bon.
C'est à vomir ces pseudo philanthropes qui sous couvert d'humanisme ne pensent qu'au pognon et reportent sur les autres leurs propres turpitudes.
Et puis n'essayez pas de mettre un commentaire sur le "blog" santéfric, pensée unique obligatoire !
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27/10/2015 à 11h41
Désolé mais la sécu est une assurance privée comme le sont les mutuelles.
Donc la dépendance à la sécu ou aux mutuelles est tout aussi néfaste pour les patients puisque la sécu ayant décidé que c’était du petit risque, elle n'avait pas à le financer.
Petit risque ou grand risque, santé publique ou non, quand tu décide de ne pas le financer ca ne change rien au problème.
Après, je ne vais pas te faire du de Gaulle sur l’Europe, mais tu parle de santé publique de la même façon que les chèvres de de Gaulle baillaient sur l’Europe.
Que l'argent de la sécu soit mal fléché et soit dépensé en pure perte dans des projets mal ficelés, mal suivit et pas entretenus dans le temps c'est certain.
Le problème est de financer les soins réalisé pas de détourner du fric mal fléché par des gestionnaires incapable d’équilibrer un budget, et incapable de financer l'entretient de ces projets dans le temps.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/27/2205119-ils-veulent-garder-la-maison-de-sante.html
27/10/2015 à 15h19
barbabapat écrivait:
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> Désolé mais la sécu est une assurance privée comme le sont les mutuelles.
C'est vrai, c'est une assurance privée... mais avec des obligations de service public. Cette assurance privée se contraint, par ordre et délégation, de faciliter les obligations de l'état de respecter la constitution, donc tout l'aspect social et sanitaire.
Cette assurance privée (... et étatisée ?) est dans l'impossibilité juridique et réglementaire d'entrer dans une voie commerciale.
Ni les assurances ni les mutuelles ne sont soumises à cette "délégation" constitutionelle qui est une obligation très dure.
> Donc la dépendance à la sécu ou aux mutuelles est tout aussi néfaste pour les
> patients puisque la sécu ayant décidé que c’était du petit risque, elle n'avait
> pas à le financer.
La sécu est dans l'obligation de choisir ce qu'elle finance car elle y est contrainte par les finances. Tant qu'elle finance le droit à la santé, elle doit le faire. Financer une couronne céramique, elle n'est pas obligée, car on est entré dans la décoration ou la beauté, et non dans le soin indispensable qui permet de vivre. Sur le plan sanitaire, une couronne en inox a la même utilité, car elle permet de se nourrir.
> Que l'argent de la sécu soit mal fléché et soit dépensé en pure perte dans des
> projets mal ficelés, mal suivit et pas entretenus dans le temps c'est certain.
Non, c'est suivi et entretenu... mais il faut savoir et comprendre ; c'est souvent compliqué. On reste loin de la perfection et on tombe parfois sur des solutions correctes a priori mais incertaines voire mauvaises.
L'argent est bien dirigé... mais l'exemple des traitements de l'hépatite explosant financièrement (à cause du cout devenu brutalement astronomique-stratosphérique des médicaments) est parlant : tout ne peut pas se savoir par anticipation, et il y a des conséquences à court terme.
Il y a d'autre part l'aspect sociologique qui est mouvant et couteux ; on est à la limite du médico-social. Tu crées une incertitude sur la prise en charge d'une maladie, et tu crées une révolte inutile mais bruyante... donc tu continues à payer non par utilité médicale mais par utilité sociale ! C'est bête, mais c'est logique ; il faudrait changer l'aspect éducatif originel, c'est évident quand on parle des handicaps et de leurs prises en charge. Je pense (pour l'exemple ironique) à l'homéopathie : ça ne sert à rien, on est dans la crédulité moyenageuse, mais les médecins sont payés pour le faire et les remèdes magiques sont payés... parce que un refus-sécu créerait une révolte des croyants et du chômage... A mon avis, il faudrait oser ce refus et ridiculer ces croyances, car on est des laïcs.
27/10/2015 à 15h53
Homéopathie n'est pas prise ne charge par la sécu.Par les mutuelles peut être, ce de l'ordre du contrat privé encore aujourd'hui.
Après au niveau des médecins, cela permet d’éviter de donner des médicaments à des patients qui n'en ont pas besoin et qui sinon réclameraient de vrais médicaments avec de vrais effets secondaires.
Car oui, l’éducation n'est pas faite quand tu as des journalistes qui n'arrivent pas à intégrer qu'un médicament efficace n'est pas un bonbon sans risques aussi pour la santé.
Enfin tu parle de santé publique comme ci ce terme recouvrait une unique et seule vérité alors que la santé publique en Norvège n'est pas la santé publique que tu défend pour être appliquée en France comme elle n'est pas la santé publique en en grande Bretagne ou aux états unis.
Pas mal de pays de par le monde pour faire de la santé publique pénalisent les patients qui ne suivent pas les recommandations de base en terme de santé publique et peuvent alors moduler les prises en charge en fonction.
Enfin , non il suffit de voir les problèmes généraux à avoir des budgets d’entretien pour pas mal de locaux publiques pour se rendre compte que les élus dans leurs généralité et les fonctionnaires ne savent pas faire faire un budget équilibré à un moment T et savent encore moins intégrer dans des projets les couts d’entretien sur le long terme.
27/10/2015 à 19h09
15/09/2015.
Selon la Fédération française de cardiologie, « le foie, organe essentiel, est extrêmement sensible aux mauvaises graisses contenues dans ce que nous mangeons, qui le poussent à fabriquer plus de cholestérol que nécessaire et qui diminuent ses capacités à l’éliminer. Ces mauvaises graisses, ou graisses saturées, se trouvent dans tous les produits de type laits entiers (fromages à plus de 45 % de matières grasses, crème fraîche entière), dans les viandes grasses (travers de porc, épaule d’agneau, côte de bœuf...), dans les abats (cervelle, rognons, foie) qui sont riches en cholestérol, toutes les graisses animales et charcuteries grasses (gras de la viande, du jambon, du saucisson, dans les rillettes, boudin, andouillette, saucisse,etc.), dans les pâtisseries, les gâteaux apéritifs, les barres chocolatées et dans les plats industriels cuisinés quand ils apportent plus de 10 grammes de lipides par portion ».
Voilà la doxa, serinée par tous les cardiologues depuis des décennies.
Et puis voilà autre chose : « La consommation de graisses saturées n’est pas associée à la mortalité, à la maladie cardiovasculaire, à la maladie coronaire, à l’infarctus ni au diabète ».
C’est la conclusion d’une méta-analyse publiée cet été dans le British Medical Journal. Trois mois plus tôt, la très officielle Académie américaine de nutrition et de diététique félicitait l’organisme chargé de publier les recommandations alimentaires d’être en train de virer sa cuti et d’enlever le cholestérol et les graisses saturées des aliments à risques, « vu le manque de preuve d’un effet sur la maladie cardiovasculaire ».
Kim Allan Williams, président de l’American College of Cardiology, mange son chapeau : «
Le LDL [le «mauvais» cholestérol] est peut-être ou peut-être pas corrélé à des effets cardiovasculaires », a-t-il déclaré à Reuters. Peut-être ou peut-être pas !
C’est un formidable dogme qui se voit ébranlé, l’un des plus puissants consensus scientifiques de ces dernières décennies. Non, il n’y a aucun lien entre l’absorption de graisses saturées et la maladie cardiaque. Ni, incidemment, avec l’absorption de sel. Ce sont là des mythes scientifiques, des illusions collectives d’experts.
Comme l’ont montré de nombreuses études, et plusieurs livres des deux côtés de l’Atlantique, la double fiction de l’effet des graisses saturées et du mauvais cholestérol s’est construite sur une cathédrale d’études biaisées, qui ont été prises pour argent comptant, ont fait la fortune des industries pharmaceutiques et agroalimentaires, et ont poussé la carrière des ténors de la cardiologie. Cette réalité est connue depuis longtemps mais a fait l’objet, jusqu’à présent, d’une omertà, tant les intérêts en jeu sont considérables.
Les connaisseurs aiment bien citer le docteur George Mann, qui a dirigé la plus célèbre des études épidémiologiques américaines, l’étude de Framingham, présentée dans les cours de médecine comme la référence à l’appui de la doxa : « L’idée que les graisses saturées et le cholestérol causent la maladie cardiovasculaire est la plus grande tromperie scientifique de notre temps. » C’était en 1977...
C’est cette situation qui explique la colère et la mise à l’index du professeur Philippe Even, qui vient de sortir un nouveau livre accusant l’establishment médical. Il est un sanguin, un passionné, un solitaire aussi, et la colère est parfois mauvaise conseillère. Mais, sur l’essentiel du dossier, il a raison, et vaut d’être lu et écouté. De même que le cardiologue Michel de Lorgeril, qui, lui aussi, publie un nouvel ouvrage.
Ceux qui souhaitent sortir de ce débat crispé et prendre de la hauteur peuvent lire le blog d’un médecin écossais, Malcolm Kendrick, qui avait déjà publié un excellent chapitre sur le sujet dans un livre collectif publié en 2006 en Angleterre: « Panic Nation ». Qui vaudrait d’être mis entre toutes les mains à l’heure de l’hystérie sur le bio, les OGM ou le changement climatique. Mais sur la genèse et l’histoire du mythe de l’effet des graisses saturées sur la santé cardiaque, le livre de référence est celui de la journaliste américaine Nina Teicholz, « The Big Fat Surprise ». Publiée en 2014, cette enquête minutieuse de près de 500 pages, dont 100 pages de notes et citations, explique comment est née, s’est développée et soudée pour finalement se scléroser la pensée médicale et scientifique sur le sujet. Un magnifique exemple d’illusion collective fondée sur la science. Un cas d’école.
Olivier Postel-Vinay avec Libération
07/11/2015 à 09h26
ameli écrivait:
---------------
> La sécu est dans l'obligation de choisir ce qu'elle finance car elle y est
> contrainte par les finances. Tant qu'elle finance le droit à la santé, elle doit
> le faire. Financer une couronne céramique, elle n'est pas obligée, car on est
> entré dans la décoration ou la beauté, et non dans le soin indispensable qui
> permet de vivre. Sur le plan sanitaire, une couronne en inox a la même utilité,
> car elle permet de se nourrir.
Bien sur elle n'y est pas obligée, c'est de la décoration. Tout comme la chirurgie d'ailleurs.
Ils sont aussi cons que nous les chirurgiens , ils n'ont pas convaincu la sécu de leur utilité en santé publique. -))))
Un remboursement de prothèse de genou du prix d'un ipad. ou d'une PS4......
http://www.dailymotion.com/playlist/x1udkj_ucdf_depassements-honoraires/1#video=xp9yyi
Tu vas continuer longtemps à défendre l'indéfendable et à prendre nous et les patients pour des cons ? Avoir une vision globale des remboursements sécu conduit à s'appercevoir que ce sont des remboursements de merde dans tous les secteurs.
Au fait elle ne rembourse meme pas ( 75,25 euros inchangé depuis 28 ans ou plutôt en baisse car c'est la base de rbt qui est inchangée on est passé de 75% à 70 % de la base de remboursement) le tiers du prix d'une couronne en "inox " (lol!) tarif CMU , faut se tenir informé améli. -)))
17/11/2015 à 10h42
http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/sante-publique-pratiques-et-organisation-des-soins/les-articles-de-la-revue/sante-publique-2015-n-4/maisons-de-sante-pluriprofessionnelles.php
A propos des maisons pluriprofessionnelles...
17/11/2015 à 11h19
ameli écrivait:
---------------
> http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/sante-publique-pratiques-et-organisation-des-soins/les-articles-de-la-revue/sante-publique-2015-n-4/maisons-de-sante-pluriprofessionnelles.php
>
> A propos des maisons pluriprofessionnelles...
"..............
Les métiers les plus représentés étaient les infirmiers (125), les médecins généralistes (105) et les kinésithérapeutes (59). La coopération interprofessionnelle reposait sur des réunions de concertation pluridisciplinaires dans 68 % des MSP et sur un dossier informatique partagé dans 74 % des MSP.
............"
Tu as une transversalité entre médecins et effecteurs de soins infirmiers et kinésithérapeutes qui travaillent sous la supervision des médecins.