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Revue de presse
16/11/2016 à 13h29
barbabapat écrivait:
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> Ameli, la convention est un contrat entre deux partie.
Evidemment, je te donne un accord de principe. Mais il y a le principe et la réalité. J'ai du mal à croire que la Cour des Comptes mette en avant ces "recommandations" sans avoir conscience des conséquences. Il doit y avoir des dérapages dans les pratiques, et elle doit vouloir les freiner.
Parmi ces impairs, en voilà un, trouvé dans la presse d'aujourd'hui... : des toubibs qui scannent sans nécessité ou avec des procédures vaseuses !
http://www.techopital.com/story.php?story=2454
16/11/2016 à 14h31
ameli écrivait:
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> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > Ameli, la convention est un contrat entre deux partie.
>
> Evidemment, je te donne un accord de principe. Mais il y a le principe et la
> réalité. J'ai du mal à croire que la Cour des Comptes mette en avant ces
> "recommandations" sans avoir conscience des conséquences. Il doit y avoir des
> dérapages dans les pratiques, et elle doit vouloir les freiner.
>
> Parmi ces impairs, en voilà un, trouvé dans la presse d'aujourd'hui... : des
> toubibs qui scannent sans nécessité ou avec des procédures vaseuses !
> http://www.techopital.com/story.php?story=2454
C'est réglé ces histoire de panoramiques systématiques réalisées avant même l'examen médical par les assistantes dans les centres dentaires low cost.
Car tu as le même problème à la base, ca prend plus de temps de voir la patient et de faire la radio puis de revoir le patient que de faire la radio et de voir une seule fois le patient dans des contexte tendus par rapport aux rendez vous médicaux.
Le low cost sécurité sociale à un cout aussi.
16/11/2016 à 15h41
ameli écrivait:
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> Charge de Marisol Touraine contre les propositions des candidats de droite et du
> centre aux primaires
> Remarque : cette charge s'est faite avec humour, mais c'est de l'arme lourde !
> Elle a mis en avant les incohérences de certains programmes.
> J'ai lu son intervention, c'est vraiment drôle mais très méchant.
C'est vrai qu'avec son bilan elle peut charger les autres.
La pire ministre de la santé de tous les temps, (et y avait pourtant du lourd avant...) détestée aussi bien dans le public que dans le privé, qui a réussi à mettre toutes les professions médicales dans la rue par son sectarisme et son autoritarisme.
Et pour quel bilan ?
Des chiffres truqués ne suffiront pas à faire croire l'inverse de la réalité...
Venir faire maintenant de la retape à tout prix pour son gouvernement de bras cassés dénote son aveuglement... pourtant elle est bien équipée... :-)
17/11/2016 à 08h53
Neuf organisations lancent une Fédération des soins primaires
Il s'agit de médecins (MG France), de centres de santé, d'infirmiers, de sages-femmes, de MSP, de pharmaciens, podologues, etc.
Les dentistes (et kinés) ne sont pas encore inscrits comme membres de cette "fédération", y sont favorables, mais veulent d'abord consulter leurs bases.
Cette fédération a pour objectif de mieux coordonner les soins primaires entre les différents intervenants potentiels, et mieux organiser les liaisons entre ces acteurs. Il s'agit de s'occuper de la prise en charge globale des patients et de le guider dans un parcours de soins parfois complexe.
A titre personnel, j'y suis très favorable... parce que c'est inévitable ! Donc, autant l'organiser entre les acteurs plutôt que d'attendre les choix financiers (la sécu) ou administratifs (les ars ou le ministère).
Attention cependant, car on entre dans le monde relationnel. Pour avoir piloté des réunions inter-pro dans le monde de la santé, les médecins ont tendance à devenir des dictateurs : ils disent tout savoir ! il va falloir manoeuvrer en douce et préparer les sujets de discussion... la diplomatie ne passe pas en force, donc faut être malin.
17/11/2016 à 09h02
Le conseil régional d'Ile-de-France alloue 1,6 million d'euros à la lutte contre les déserts médicaux
Remarque désobligeante : au vu du nombre de MSP préprogrammées dans cette région, des centres de santé prévus, des difficultés dans certaines zones, cette somme est ridicule, très largement sous-évaluée.
Ce n'est pas cette somme qui va aider au recrutement des toubibs !
Ce Conseil régional semble ne pas connaître sa région.
17/11/2016 à 09h16
Députés et sénateurs LR saisissent le Conseil constitutionnel sur la loi Sapin 2
Des députés et sénateurs des groupes Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que le Président du Sénat, ont saisi le Conseil constitutionnel sur la loi relative "à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique", dite "Sapin 2", a annoncé la haute juridiction mardi en fin de journée.
Remarque : certaines de ces oppositions à cette loi sont étonnantes et bien peu glorieuses. A croire qu'ils veulent flinguer les "lanceurs d'alerte" et cacher les corruptions.
Parfois, les politiques m'énervent...
17/11/2016 à 13h55
bill écrivait:
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> La pire ministre de la santé de tous les temps,
Bof, je crois que c'est une responsabilité énorme, et probablement la pire des fonctions politiques !
Je ne suis pas de ton avis.
Elle a mené une politique paradoxale qui ne pouvait que conduire à des conséquences désagréables, mais qui était inévitable.
Elle a débuté (ce n'est pas encore en place et ça va continuer !) une politique unanimement décidée par les économistes de la santé. Ce n'est pas la politique qui décide, c'est l'économie. On approuve ou pas, on râle ou pas, mais c'est le pognon qui compte.
Après ce sont les conséquences qu'il faut examiner : la prise en charge de la santé, les finances, la sociologie.
Et si on examine ces conséquences aujourd'hui, bin... c'est plutôt pas mal du tout. Bien entendu, y a les mécontents, car il faut s'habituer à ces modifications comportementales et organisationnelles. On préfère l'immobilisme.
Paradoxalement, au niveau de l'OMS et ses stats, on est en haut du panier sur le plan sanitaire pur. Au point que l'OMS suggère aux pays émergents d'adopter un système de santé qui me semble être une copie du nôtre ! Au niveau financier (sécu et le reste), c'est franchement pas mal, et c'est confirmé par l'OMS.
Au niveau dentaire, je n'apprécie pas du tout cette mutation vers le privé (assurances, mutuelles). J'admets (à regrets) que les économistes veulent et pilotent ce choix. ça me fait râler, mais je comprends ce choix à regrets.
Par contre, je nous (nous, dentistes) mets en cause. On a été mauvais. On aurait du prévoir ça depuis très longtemps, et on a tout fait pour que cet inconvénient nous tombe dessus. On n'a pas voulu changer nos perspectives, on n'est plus des médicaux, mais des commerciaux. On manque d'ambition. On va devenir des employés des assurances privées, on est entré dans le libéralisme économique. On veut remplacer un conventionnement sécu par des multiples conventions avec des assureurs privés lucratifs ! Où passe notre liberté ?
17/11/2016 à 15h39
ameli écrivait:
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> On manque d'ambition. On va devenir des employés
> des assurances privées, on est entré dans le libéralisme économique. On veut
> remplacer un conventionnement sécu par des multiples conventions avec des
> assureurs privés lucratifs ! Où passe notre liberté ?
C'est le payeur qui décide. Du cout et de fait de la qualité des soins prodigués.
Dans notre domaine je ne vois pas de raison à la mutualisation du "risque".
On a fait le choix de mutualiser la santé dentaire (mais sans la financer...), rendre accessible le soin a tous, résultat: des soins de bases de très faible qualité et des soins de qualité inaccessible aux classes moyennes. C'est un échec critique.
18/11/2016 à 09h00
Le coût de la surconsommation d'antibiotiques en France estimé entre 168 et 489 millions d'euros
Il s'agit d'une étude faite par l'ANSM, et fondée sur les données et comparaisons européennes.
L'unité choisie était la DDJ (dose définie journalière). En France, elle est de 29, et la moyenne en Europe est de 22. Pour les 12 pays comparatifs les plus "riches", la moyenne est 17,3. Pour les trois pays les plus vertueux, elle est de 12,1.
Ces 3 pays vertueux sont la Suède, la Hollande, l'Autriche.
D'où ces variations sur les chiffres économiques : ça dépend avec qui on compare ! Mais on est très loin des premières places : on est des cancres !
En France, les pénicillines (à large spectre) représentent 37,5% des choix, alors que dans les autres pays c'est 22,8%, et seulement 12,4% chez les 3 vertueux. Eux choisissent de préférence les céphalosporines (de 3è génération) moins employées en France.
On remarque que, même en tenant compte de ces différences de choix, le surcout varie peu.
L'ANSM note que ce surcout non négligeable ampute d'autant le financement d'autres services médicaux importants. Elle note aussi que les résistances de plus en plus nombreuses sont sans doute dues à cette surconsommation.
18/11/2016 à 09h15
L'Igas et l'IGF font une série de recommandations pour faire évoluer le réseau officinal.
Un groupe de travail en cours de constitution sur la répartition pharmaceutique (Marisol Touraine)
Remarque : ces "recommandations" ne sont pas publiées. Avant les élections, c'est peut être génant !
Cependant on en peut en deviner le contenu : le nombre de pharmarcies est suffisant, mais la répartition territoriale est mauvaise. Elles sont concentrées en ville, et zone surdense.
J'ajoute que la réglementation des installations est ancienne, obsolète. C'était bon il y a cinquante ans, il est temps d'en changer !
Les fermetures de pharmacies sont stabilisées. Maintenant, elles se regroupent, s'allient.
On peut supposer que ce groupe de travail va également aborder les transferts d'activité surtout en zones desertes : les pharmaciens auront un rôle médical.
18/11/2016 à 14h28
http://www.renaissancenumerique.org/images/stories/Publications/rn_note%20primaire%20droite.pdf
Santé et numérique: les propositions des candidats à la primaire de la droite et du centre passées au crible
Sur les 432 mesures numériques présentes dans les programmes des candidats à la primaire de la droite et du centre, 11% portent sur le secteur de la santé, selon les résultats d'une analyse détaillée, publiée mercredi par le think tank Renaissance numérique.
Analyse par un "think tank !?" d'informatique (?) des diverses propositions numériques des candidats de droite.
Comme mon aspect profane ne me le permet pas, et que je souffre de méconnaissance de la langue usuelle, je me suis abstenu de cette lecture. Pour le vote de dimanche aussi.
Je ne savais même pas qu'ils avaient des idées numériques. Faut que j'aille chez un psychiatre, j'en ai peut être aussi. Une inquiétude : est-ce contagieux ? douloureux ?
23/11/2016 à 09h38
Hausse de 1,8% des dépenses du régime général d'assurance maladie à fin octobre
Les dépenses du régime général d'assurance maladie ont progressé de 1,8% à fin octobre (taux corrigé des jours ouvrés -CJO) en année mobile, comme à fin septembre, a annoncé vendredi la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) dans un communiqué.
A noter que pour le dentaire, c'est +2,7%. Pour les généralistes, c'est +1,1%
23/11/2016 à 09h49
Trois textes concernant les pharmaciens adoptés prochainement (Marisol Touraine)
La ministre des affaires sociales et de la santé a annoncé lundi, lors de la journée de l'ordre des pharmaciens, l'adoption prochaine de plusieurs textes portant sur les bonnes pratiques de dispensation, le réseau officinal et les pharmaciens hospitaliers.
A noter que ces textes (décret, ordonnance ?) sont étudiés par le Conseil d'Etat et n'ont pas été contestés par l'Europe.
Le Conseil de l'Ordre est partisan de ces textes, et veut les voir paraitre : il attend ! Ce Conseil de l'Ordre s'est montré très agressif envers certains de ses propres membres (des épiciers), et contre les fournisseurs qui fabriquent des médicaments aromatisés à la confiture (ou aux bonbons ?)
En bref, on ne veut plus rigoler. Le Conseil de l'Ordre veut une "législation" sur les bonnes pratiques, donc des sanctions !
24/11/2016 à 13h35
Convention dentaire: les syndicats prêts à des revalorisations étalées dans le temps
(extrait d'une longue dépêche de l'APM)
Mercredi : conférence de presse dans le cadre de l'ADF, à laquelle la FSDL ne participe pas, car elle ne fait pas partie de l'ADF.
Cependant les 3 syndicats se sont mis d'accord, car ont des revendications communes avant ces négociations qui commencent demain. L'UNCAM devrait y présenter des modifications plus "claires".
Le gouvernement comme l'assurance maladie espère un plafonnement des tarifs prothétiques en contrepartie d'un meilleur remboursement des soins.
L'UNCAM souhaite une grille tarifaire fondée sur des "paramêtres objectifs" (?), négocier des tarifs "maxima" atteints progressivement, et inscrire de nouveaux actes au remboursement. Un dispositif d'ajustement régulier permettrait aux partenaires de corriger les tarifs au fil du temps ; un texte dans ce sens a été remis aux syndicats.
Selon les syndicats, l'enveloppe allouée n'a pas encore été définie. Selon Mojaïsky, elle serait dans les 800 millions sur année pleine, mais Revel (UNCAM) dit que cette somme est surévaluée.
Il semble acquis que la revalorisation des soins sera sur des "paquets d'actes" afin d'éviter un saupoudrage.
Les conditions du plafonnement sont posées par les syndicats : pas sur tous les actes prothétiques !
De plus, les tarifs maximum doivent être revalorisés automatiquement d'année en année pour éviter de recommencer la stagnation. Denoyelle confirme que certains tarifs sont bloqués depuis 30 ans, et qu'on ne tient pas compte des nouvelles techniques de soins.
Un groupe de travail a commencé à définir les tarifs-cibles (valeur souhaitée de l'acte). L'UNCAM et l'UNOCAM participent à ces études et confirment qu'il faudrait (en théorie) investir 2,5 milliards d'€ !
"quand la sécu et les complémentaires ont vu les tarifs que ça allait engendrer, ils ont failli avoir une crise d'apoplexie !" (Mojaïsky). Pour une petite carie, on passerait d'un tarif de 19,28 à 57.
Dès lors, l'enjeu de la négociation est de trouver comment répartir les sommes de façon intelligente par étapes.
Les deux présidents des syndicats se sont montrés plutôt optmiste pour la signature d'un avenant avant fin janvier, disant vouloir éviter un réglement arbitral en cas d'échec.
Selon M Denoyelle, M Revel (UNCAM) aurait compris la problématique à laquelle les dentistes font face.
Jusqu'ici, les complémentaires (UNOCAM) ont fait peu de propositions, hormis celle d'intégrer l'orthodontie à la CCAM (paiement par acte et non à la séance). Mme Mojaïsky pense que l'UNOCAM fera d'autres propositions vendredi.
25/11/2016 à 08h49
Par curiosité, littérature, un atlas médical édité par l'IRDES ! :
Parution d'un "Atlas de variations des pratiques médicales" en France pour 10 interventions chirurgicales
Un "Atlas de variations des pratiques médicales" qui se penche sur la fréquence de réalisation de 10 interventions chirurgicales département par département a été rendu public jeudi par la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnamts) et l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).
(marrant, je viens d'ajouter ce complément ci-dessus ! j'avais trouvé le texte ci-dessous sur le site de l'IRDES, et je retrouve un vague résumé sur les infos)
Pertinence des soins : un atlas pour comprendre les variations de pratiques médicales en France
A problèmes de santé identiques, les Français sont soignés de manière très différente selon leur lieu de résidence. Cela est vrai dans notre pays comme ailleurs dans le monde. Pour autant, lorsqu’elles ne sont pas justifiées par le besoin des patients, ces variations de pratiques médicales posent un problème de nature éthique, thérapeutique et économique. Elles soulèvent la question de la qualité des soins dispensés, de l’équité d’accès aux soins et de l’efficience dans l’allocation de ressources humaines et financières limitées.
L’Atlas des variations de pratiques médicales, premier du genre en France, vise à illustrer les écarts de pratiques chirurgicales existant entre les départements et à interroger leurs causes afin de les réduire. Dix interventions chirurgicales* ont été sélectionnées : le choix s’est porté sur des thématiques prioritaires en termes de pertinence et de qualité des soins, identifiées dans la littérature internationale comme sensibles à l’offre de soins et dont les prises en charge varient selon les patients.
Co-édité par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) et l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), l’Atlas s’adresse tant aux professionnels de santé qu’aux usagers du système de soins, aux institutions de santé et aux chercheurs. Les premiers pour les inciter à questionner leurs pratiques, les deuxièmes pour leur apporter des informations transparentes, les derniers pour les encourager à alimenter la réflexion par la production de données objectives afin de mieux comprendre les déterminants des différences observées.
Cet atlas est également l’occasion d’œuvrer en faveur du droit fondamental des patients de disposer de données sur leurs soins leur permettant d’opérer des choix éclairés.
*Ablation des amygdales, chirurgie de l’appendicite, césarienne, chirurgie de l’obésité, chirurgie de la prostate, chirurgie du syndrome du canal carpien, ablation de la vésicule biliaire, ablation de l’utérus, prothèse totale de genou, ablation de la thyroïde
http://www.irdes.fr/recherche/2016/ouvrage-002-atlas-des-variations-de-pratiques-medicales-recours-a-dix-interventions-chirurgicales.html
25/11/2016 à 08h55
Hausse d'au moins 6,2% pour le numerus clausus des médecins en 2017 (Marisol Touraine)
Le numerus clausus des médecins devrait progresser d'au moins 6,2% en 2017, avec une augmentation de 478 places dans 22 facultés par rapport à 2016, a annoncé jeudi matin aux députés la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine.
25/11/2016 à 09h13
Politique de santé: la France a besoin d'une "révolution" (Emmanuel Macron)
La politique de santé française doit faire l'objet d'une "révolution", estime l'ancien ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, Emmanuel Macron, dans son livre paru jeudi.
Remarque : il donne des pistes de réflexion (3 pages de texte dans son livre) :
- favoriser la complémentarité entre hopital et médecine de ville.
- le modèle économique doit changer, la rémunération à l'acte ne doit plus être essentielle
- la prévention doit devenir un acteur principal
- hopital public : l'organisation-gestion ne doit être plus être faite par l'état, mais par les acteurs locaux (politiques, et médecins) afin d'améliorer la prise en charge selon le contexte local.
- pousser davantage les MSP, et améliorer la médecine scolaire (dépistage)
- la dépendance va devenir de plus en plus couteuse (vieillissement de la population), il faut réorganiser la solidarité.
- un changement du statut des fonctionnaires est indispensable afin d'améliorer l'efficacité : il faut intégrer une mobilité et une variabilité des profils nécessaires, donc de la souplesse est nécessaire pour que les profils puissent changer.
25/11/2016 à 09h32
Les députés rejettent une proposition de loi centriste coercitive sur l'accès aux soins
Les députés ont rejeté jeudi matin, en votant une motion de procédure, la proposition de loi centriste sur l'accès aux soins, dite "Vigier", qui prévoyait notamment des mesures coercitives à l'installation.
Remarque : il s'agissait d'une contrainte de s'installer 3 ans au moins dans une zone sous-dotée, dès l'obtention du diplome de médecin.
De plus, dans zones fortement dotées, toute installation d'un professionnel de santé (sont cités les médecins, les infirmiers, les kinés et les dentistes !) devait être validée par les ARS (et non par les Ordres !)
Le ministère s'y est fermement opposé, affirmant que les mesures incitatives sont libérales, et que les mesures coercitives ne le sont pas. Il paraitrait que Touraine a piqué une colère.
Les 14 partisans de cette contrainte étonnante étaient les UDI, un écolo, 2 du front de gauche, et un LR. Les autres (42) ont voté pour le rejet. Les absents étaient en promenade ou à la cantine.
25/11/2016 à 10h50
- REVALORISATION ETALEE DANS LE TEMPS ???
Si je comprends bien , on nous refait le "coup" de la merveilleuse convention signée sous la houlette de Mme AUBRY Martine il y a quelques années . Il y avait plusieurs étapes de revalorisation et après la 1ere , Mme AUBRY a déclaré qu'il y avait "dérapage des dépenses dentaires" .
Les autres étapes n'ont jamais été appliquées mais les contraintes (pour nous) l'ont été ....
Comme dit le poète :"et la marmotte , elle met le chocolat dans le papier d'alu ..."
25/11/2016 à 11h51
@what a fair foot: excellent pseudo. ;))
La fonction de recherche étant (toujours...) HS, et ça fait ièch, je n'ai pas retrouvé le post de Cyber sur les meilleurs pseudos mais là je vote pour "what a fair foot".
Avec Carie Grant et Brad Pitre, on a le trio de tête !
29/11/2016 à 09h40
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000033479591
La déclaration des événements indésirables graves étendue à "tout professionnel de santé" et au secteur médico-social
Un décret, publié au Journal officiel de dimanche, étend le champ de la déclaration des événements indésirables graves associés à des soins, notamment à "tout professionnel de santé" et au secteur médico-social.
Remarque : c'est une obligation qui nous impose "d'informer" l'ARS de tout évenement grave.
Le formulaire de déclaration est composé de 2 parties distinctes :
- nature de l'évenement, mesures prises pour le contrer, et informations du patient
- descriptif de la gestion de l'évenement, retour d'experience, correctifs futurs envisagés.
Cette deuxième partie est "envoyée" à l'ARS dans les 2 mois après la première partie.
L'ARS envoie copie du (des) formulaire à l'HAS.
Remarque personnelle : ça parait pénible, mais c'est très utile afin de définir et de connaitre les difficultés, et surtout pour éviter des récidives d'ennuis. J'ai géré pendant des années les "signalements" et "plaintes" des établissements... et leurs conséquences et prises en charge des ennuis. Inévitablement, j'ai guidé parfois les correctifs, car l'expérience des uns peut aider les autres.
Rappel : un signalement est un évenement indésirable (conflit grave, sté bancale, blessure d'un patient ou d'un personnel...) et l'information (obligatoire) est fournie par l'établissement. Vous n'imaginez pas à quel point ces informations peuvent aider à éviter d'autres ennuis. J'ai même vu un "décès" provoqué par une négligence banale, un oubli de ranger l'eau de Javel (!)... forcément, c'est un rappel pour tous les autres : les procédures sont des obligations, il faut se surveiller soi-même autant que les autres !
Une plainte, c'est quand une information est transmise non par l'établissement mais par un patient. Le mot "plainte" est erroné voire faux. Pour l'administration, c'est une "note" qui mérite une vérification ou des questions. On y répond toujours, soit pour en dire le moins possible, soit pour dire qu'on va corriger les ennuis...
29/11/2016 à 13h41
Election présidentielle: les principaux points du programme santé de François Fillon
Voici les principales mesures en matière d'assurance maladie et de santé proposées par François Fillon, qui a remporté dimanche la primaire de la droite et du centre face à Alain Juppé avec environ deux tiers des suffrages.
1. rationalisation de la carte hospitalière.
2. focaliser l'assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée et l'assurance privée sur le reste.
3. introduire une franchise médicale universelle pour remplacer le ticket modérateur et la franchise de 1 €.
4. suppression de l'AME
5. privilégier les parcours de soins coordonnés, la construction des MSP, les HAD et les soins ambulatoires.
6. renforcer les incitations à s'installer dans les deserts
7. encourager les accords d'association entre public et privé
8. supprimer la généralisation du tiers payant.
9. méfiance envers les ARS (car non-intervention des politiques), et leur pilotage par une "Agence Nationale de Santé".
10. renforcer le rôle et les moyens de l'HAS, en particulier sur le contrôle des pratiques médicales.
remarques personnelles :
1. c'est en cours depuis des années... avec les inconvenients sociaux pour les personnels. Il veut accélérer ce qui se fait déjà..?.. : on ferme les hostos, et les personnels sont contents !? C'est nécessaire, mais aller encore plus vite, c'est les pavés qui volent !
2. libéralisme économique ou libéralisme sanitaire ? Médecine de premier recours qui sort de la sécu et passe au privé et aux conventionnements privés. Inconvénients évidents sur la morbidité : refus de soins car les cotises assurancielles coutent cher. D'habitude, les assurances privées veulent faire du bénéfice, encaisser les cotises, et pas payer.
"Quant aux inégalités face à la santé, elles ne cessent de croître, en France !" C'est acté et démontré (pas seulement en France !) ! Tous les économistes le disent, et les sociologues aussi. On s'en fout ?
4. pour ne pas aller en prison pour non-assistance à personne en danger, il faudra donc soigner gratuitement. Les soins gratuits seront obligatoires ! C'est une excellente idée.
5. c'est en cours. Changement ? aucun. A noter que pour les MSP encouragées, les fonds publics sont donnés par les régions, qui donnent moins quand elles sont tenues par la droite (voir l'Ile de France la semaine dernière, très radine). Pour l'ambulatoire, ça marche déjà, de mieux en mieux.
6. C'est fait, en progression, par la sécu !
7. C'est fait, les GHT !!! ils sont opérationnels. Il veut quoi de plus ?
8. ridicule et infaisable. Opposé à tous les économistes !
9. très risqué, cette proposition ! mettre un avis politique (incompétent ou payé ?) dans un débat économique, technique, médical et sanitaire, c'est mettre le cirque. On doit obéir aux utopistes ? J'ai assez vécu ce genre de truc, non merci.
10. flicage de la sécu + flicage de l'HAS
bill va dire que Touraine est une incompétente... et moi que Fillon veut copier, et détruire ce qui marche !
Ces projets sont une belle cata. J'ai voté Juppé !
Pour le dentaire, les négociations en cours sont inutiles. Faut négocier avec la Préviade ou machinclair et tous les autres. Amusez vous bien.
29/11/2016 à 13h57
ameli écrivait:
---------------
> 1. rationalisation de la carte hospitalière.
> 2. focaliser l'assurance publique universelle sur des affections graves ou de
> longue durée et l'assurance privée sur le reste.
> 3. introduire une franchise médicale universelle pour remplacer le ticket
> modérateur et la franchise de 1 €.
> 4. suppression de l'AME
> 5. privilégier les parcours de soins coordonnés, la construction des MSP, les
> HAD et les soins ambulatoires.
> 6. renforcer les incitations à s'installer dans les deserts
> 7. encourager les accords d'association entre public et privé
> 8. supprimer la généralisation du tiers payant.
> 9. méfiance envers les ARS (car non-intervention des politiques), et leur
> pilotage par une "Agence Nationale de Santé".
> 10. renforcer le rôle et les moyens de l'HAS, en particulier sur le contrôle des
> pratiques médicales.
>
mauvaise traduction mon ameli. Je pensais que tu novlanguais un minimum pourtant :)
1- "je fais semblant de faire bouger un truc"
2- "je fais se qui est prévu depuis 20 ans"
3- "je change le nom d'un machin"
4- "tiens ça aussi je change le nom"
5- "hop je fais comme tous le monde"
6- "un peu de pipeau"
7- "grands concerto pour flûte"
8- "une croquette pour les soignants"
9- "des postes pour les potos"
10- "une croquette pour les soignés"
Ben voila! en bon français mon François !!
29/11/2016 à 23h01
ameli écrivait:
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>
> bill va dire que Touraine est une incompétente... et moi que Fillon veut copier,
> et détruire ce qui marche !
> Ces projets sont une belle cata. J'ai voté Juppé !
MST on l'a vu à l’œuvre, elle a réussi à braquer TOUT le monde médical sans exception.
On ne réforme pas la santé par sectarisme et contre les professionnels de santé.
Fillon n'est pas encore président, l’intelligentsia bobo a décidé de le dézinguer parce qu'il veut changer les choses, moi j'attends de voir s'il le devient, pour le moment ce ne sont que des procès d'intention.
On est devenu minables en tout dans ce pays (économie, emploi, santé, éducation...) ceux qui veulent que rien ne change y ont peut-être intérêt ?
Toi qui nous parle à longueur de journée de réformes, de changement, d'adaptation, tu n'en veux plus tout à coup ? Tu as peur ?
Tu es trop vieux ? :-)