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Revue de presse
04/06/2012 à 09h26
L'Ondam 2012 devrait être tenu, estime le comité d'alerte
PARIS, 1er juin 2012 (APM) - L'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) pour 2012, fixé à 171,1 milliards d'euros (+2,5%), devrait être tenu, a annoncé vendredi le comité d'alerte dans un communiqué.
04/06/2012 à 16h12
dentalproject a écrit :
"Après avoir passé un concours au rabais, voire même ne pas l'avoir passé du tout et être rentré dans les facs grâce au rib de papa, après ne pas avoir énormément cotisé pour la retraite, les vieux continuent à faire chier les jeunes et à avoir une attitude méprisante envers eux.
La seule chose, c'est que les jeunes n'ont pas la mémoire courte et que cela se payera.
La CARMF est au bord de l'explosion et les jeunes le savent et ne se dirigent plus vers le libéral donc si ces petits décideurs (qui se prennent pour des grands hommes) ne réfléchissent pas un peu, ils se feront torcher par leurs propres enfants car la maison de retraite sera nettement au-dessus de leurs moyens. Et là se sera marrant.
Actuellement, faire du médical, me fait penser à Coluche qui disait : "faut pas nous prendre pour des cons, si on avait réfléchi on aurait pas signer."
Quel tas d' âneries !
concours au rabais, ben voyons,
fils à papa et compagnie.....quel mépris lorsque la réalité est tout autre
ne pas avoir énormément cotisé: des chiffres pour étayer cela ?
Dans notre CDO il y a aussi des jeunes confrères, titulaires et suppléants, bien sûr il faut se présenter, bien sûr il faut se faire élire, qu' est ce que vous attendez pour vous y coller ?
04/06/2012 à 19h37
CREUGNIE écrivait:
------------------
> ne pas avoir énormément cotisé: des chiffres pour étayer cela ?
>
Réflexion tout à fait pertinente : ce n'est pas "pas énormément" mais "ridiculement peu" ou "scandaleusement peu" cotisé qu'il fallait écrire.
04/06/2012 à 19h48
Des chiffres pour étayer ?
J'ai beau chercher , je n'en trouve pas sur le net. On se demande pourquoi ils sont effacés et on ne trouve pas de tableau de l'évolution sur 40 ans. Faut reprendre le livre de Maudrux, tout y est.
J'ai la chance inouïe de ne plus cotiser à ce racket depuis 15 ans, mais j'ai le souvenir de mes premières années (85...) avec des taux ridicules, la cotisation complémentaire était anecdotique en ce temps, pas besoin de la provisionner, un ASV qui avait en gros triplé début des années 90.
Et puis tout simplement, c'est un machin par répartition sans réserve à l'époque, un peu aujourd'hui, donc les anciens n'avaient cotisé que pour payer la retraite de quelques très très rares retraités, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui: vous cotisez pour la retraite de nombreux retraités et aussi pour faire des réserves.
04/06/2012 à 22h42
Pour une fois je suis pas tout seul.
Ce qui est marrant, c'est que je parlais bien des médecins,ah ah ah!
05/06/2012 à 10h19
Les délais de rendez-vous pour faire un examen IRM toujours aussi longs
PARIS, 1er juin 2012 (APM) - Les délais de rendez-vous pour faire un examen par imagerie à résonance magnétique (IRM) sont toujours particulièrement longs en France et très variables d'une région à l'autre, déplorent les professionnels de l'imagerie, alors que l'écart se creuse entre la France et les autres pays européens en termes d'équipement.
Remarque : Oui, mais...
Si l'écart se creuse effectivement, les IRM en place ne sont pas exploités correctement, et les engagements qu'ont signé certains établissements ne sont pas respectés.
Ainsi, certains IRM ne sont exploités que du lundi matin au vendredi après-midi, soit 5 jours sur 7 ! Les radiologues ne voulant pas travailler le samedi et dimanche sauf urgence...
Pour enfoncer le clou, certains examens IRM (genou-arthrose) sont inutiles -mais bien rémunérés- et entravent l'accès à la machine, donc allongent la file d'attente.
Autre article sur le sujet, dans "espace social européen" :
IRM : toujours des inégalités !
Les conclusions de la neuvième enquête de l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) sont claires : « l’accès à un examen IRM reste encore difficile en France ». Certes des progrès ont été faits. Le parc d’appareils est passé de 230 en 2003 à 618 l’année dernière. Mais, selon les calculs de l’association, il en faudrait le double pour atteindre la moyenne européenne et résorber le retard. Conséquence : seules 4 régions ont atteint l’objectif du Plan Cancer 2 de 10 IRM par million d’habitants : l’Ile-de-France, Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais. Et dans 5 régions, les délais d’attente sont encore de 50 jours, pour un délai moyen de 29,1 jours au niveau national.
L’enquête d’ISA ne portait que sur deux dimensions : le nombre d’IRM et les délais d’attente. Elle ne reflète donc pas toute la réalité. L’imagerie serait-elle une discipline sinistrée ?
05/06/2012 à 10h23
E-santé : la Mutualité Française lance son site santé pratique
Après un débat avec 30 experts, Étienne Caniard lancera officiellement www.prioritesantemutualiste.fr demain sur Internet, lors d’une journée spéciale experts santé, au cours de laquelle les internautes pourront poser toutes leurs questions . De 8 heures 30 à 21 heures 30, 30 experts des domaines de la santé et du médico-social leur répondront en direct. Au programme également de cette journée spéciale, 13 « chats » ainsi que des forums permettant « aux internautes d’échanger sur différents thèmes notamment le médicament, la nutrition et l’équilibre alimentaire, l’accès à la complémentaire et la fin de vie », précise la Mutualité Française. Certifié HON Code, ce site apporte "des informations santé, objectives, transparentes et validées ».
La demande d’informations fiables sur la santé est de plus en plus importante. La Mutualité Française y apporte des réponses !
05/06/2012 à 10h24
Drogues : en hausse chez les jeunes!
Selon une étude européenne dont Le Monde vient de publier les résultats, la consommation de drogues chez les jeunes est en hausse en France. Sur le cannabis, notre pays a même repris le 1er rang européen avec des niveaux de consommation identiques à ceux des années 2000. 67% des jeunes déclarent avoir consommé de l'alcool dans le mois contre 64% en 2004. Enfin, 38% des Français de 16 ans fument, contre 30% en 2007. La France a donc rejoint « le camp des pays où les jeunes sont fortement consommateurs de tabac ». En janvier dernier, le président de la MILDT, Etienne Apaire, déclarait pourtant que l'objectif de faire baisser « le nombre des entrées en consommation » avait « été atteint ». Et il avait persisté dans son message d'adieu en mai.
La tendance ne semble manifestement pas à la baisse! Avec Etienne Apaire, la MILDT avait pris une orientation répressive. Que va faire la gauche?
05/06/2012 à 10h29
Générique: la mention "non substituable" dans 22% des prescriptions, selon le Gemme
PARIS, 4 juin 2012 (APM) - Les médecins généralistes utiliseraient la mention "non substituable" pour 22% de leurs prescriptions, selon un sondage mené par le Gemme (Générique même médicament), association regroupant les industriels du générique.
05/06/2012 à 10h37
L'Unof, le SML et l'INPH critiquent les recommandations de l'Ordre des médecins
PARIS, 4 juin 2012 (APM) - L'Union nationale des omnipraticiens français (Unof), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) se sont élevés lundi dans des communiqués distincts contre les recommandations de l'Ordre des médecins visant à réguler les dépassements d'honoraires et la démographie médicale.
06/06/2012 à 10h01
Le handicap tire les dépenses des départements vers le haut
Si les dépenses sociales ont marqué une légère accalmie en 2011, leur rythme de progression demeure soutenu, constate l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) dans une étude publiée le 5 juin. Les dépenses liées au handicap, mais aussi celles liées à l’enfance et à l’hébergement, expliquent en large partie cette hausse.
06/06/2012 à 10h05
http://www.fhf.fr/Informations-Hospitalieres/Actualites/A-la-Une/Resultats-de-l-enquete-Les-medecins-et-la-reforme-du-systeme-de-sante
Les médecins jugent l'évolution du système de santé
Faire une pause dans les réformes hospitalières, lutter contre les déserts sanitaires, réduire les actes médicaux injustifiés. Telles sont quelques-unes des préconisations des médecins interrogés sur l'évolution du système de santé en France par la Fédération hospitalière de France.
06/06/2012 à 10h11
Dépassements tarifaires, quelques questions
Après une série de consultations, la ministre de la Santé laisse entrevoir que la voie de la négociation conventionnelle pour règler la question de la limitation des dépassements tarifaires.
Plusieurs questions demeurent en suspens:
1.Une obligation de résultat, a dit la ministre à ses interlocuteurs. Certes, mais quel est le résultat attendu par la ministre ?
Réparer en 3 mois ce qui s'est dégradé en 32 ans, raisonnable ?
2.Le secteur 2 sera maintenu dans son principe. Ce qui sous-entend qu'on aura droit soit un aménagement interne (on décline enfin le tact et la mesure), soit à un nouveau secteur optionnel...
3. Trois mois de négociations donc, pas plus, aurait indiqué Marisol Touraine aux syndicats médicaux, ce qui nous conduit vers la mi-septembre. En cas d'échec, le PLFSS 2013 intégrerait des dispositions. De quelle nature juridique et financière seraient ces dispositions législatives ? Sans risquer une annulation par le Conseil constitutionnel, un texte forcément a minima et de portée générale. La loi peut difficilement (dans sa configuration actuelle) se substituer aux nuances possibles d'un accord conventionnel forcément plus souple et plus adapté qu'une loi rigide par définition. Pas simple à bâtir.
4. Pas d'accords régionaux, semble-il, ce qui centralise la négociation (on renforce la Cnamts et les syndicats médicaux habituels), la simplifie, mais la rigidifie aussi. Les différences des situations de terrain pourront-elles être prises en compte ?
5. Pas d'accord sur les dépassements si pas de revalorisation des tarifs en secteur 1 disent grosso modo les syndicats médicaux. Avec un tel oukase, on est mal parti. Hollande accordera t-il aux médecins spécialistes ce que Nicolas Sarkozy ne leur a pas accordé au nom de la rigueur ?
6. Et les complémentaires dans tout cela, à quoi ont-ils droit ? (voir brève suivante)
7. Que fait-on sur les dépassements excessifs (le volet le plus simple à règler) sauf à Paris et au sein de l'AP-HP (que conseille le professeur Olivier Lyon-Caen, maintenant à l'Élysée ?)
8. Qui contrôlera quoi dans cette histoire au final ?
Quelques questions, il en est beaucoup d'autres encore.
Le scepticisme est de rigueur.
Ce qu'on aimerait aussi, c'est que le gouvernement ouvre la réflexion, à un moment donné du quinquennat, sur la réforme structurelle de la rémunération des professions de santé en soins de ville. Ce qui renvoie à une réflexion globale, donc à une réforme de fond.
06/06/2012 à 10h13
Troc TSCA contre dépassements ?
Information inexacte en dépit de l'information de notre excellent confrère Les Échos.
Recevant hier Étienne Caniard, président de la Fédération nationale de la Mutualité française et une délégation, Marisol Touraine n'aurait pas laissé entendre au président de la FNMF qu'elle pourrait moduler la TSCA (Taxe sur les conventions d'assurance) imposée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, en contrepartie d'une prise en charge des dépassements tarifaires par les mutuelles.
Le communiqué de presse de la FNMF est clair: "la ministre veut enrayer la banalisation et l'augmentation des dépassement d'honoraires, véritable frein à l'accès aux soins".
On voit bien avec ce débat le caractère "déconstructeur" des honoraires du secteur2. Pour tout le monde : État, Assurance maladie, Ocam et organisations de médecins (du moins celles qui aspirent à préserver un socle élevé de sécurité sociale). Reste le que et le comment faire pour parvenir à cet objectif.
La multiplication des déclarations crée une réelle confusion sur le sens des mots et des intentions.
On voit mal la nouvelle ministre de la Santé prôner une négociation qui produirait un contresens politique incitant les Ocam à investir leurs moyens dans le financement des dépassements plutôt que sur les soins utiles et opposables.
06/06/2012 à 10h15
Génériques
Selon une étude du Gemme, 22% de refus de prescription de génériques seraient le fait de généralistes inscrivant "NS" sur les ordonnances. La Cnamts va se pencher sur cette question. Le taux de substitution est passé de 76% en 2008 (meilleur niveau) à 67% l'année dernière.
06/06/2012 à 10h17
Agenda
25 juin : Colloque Franco-Allemand sur la protection sociale organisé par la Drees et le Cirac à Paris (salle Pierre Laroque au ministère de la Santé).-
06/06/2012 à 10h19
Ils vont au cabinet !
De nouveaux changements sont possibles après les élections législatives, mais Marisol Touraine finalise son cabinet. Y figurent (la liste n'est pas complète encore) :
-Jean-Luc Nevache, préfet, est directeur;
-Aurélie Lorrain-Itty (Igas) est directrice adjointe;
-Benjamin Griveaux est conseiller politique;
-Marc Meunier et Philippine Donnely sont chef et cheffe adjointe de cabinet respectivement.
Deux pôles principalement en aval
-Le pôle Organisation des soins est animé par Christophe Lannelongue (Igas) avec Vincent Baugrand pour les soins de premier recours, Agathe Denéchère (ex-dir cab du DG de la Cnamts) pour l'assurance maladie, Elsa Ptakhine (FHP), Eve Parier (DRH du CH de Versailles) pour les personnels hospitaliers, Jérôme Clerc pour l'hospitalisation, Benjamin Voisin et Yannick Lucas en cours d'affectation.
-Le pôle Santé publique est animé par Laurent Chambaud (médecin-Igas) avec Chantal Belorgey (ex-Afssaps) pour les médicaments et produits de santé, Caroline Bismuth pour la prévention, d'autres noms sont à venir, pour la sécurité sanitaire notamment.
07/06/2012 à 11h27
Etudes médicales: les contrats d'engagement de service public vont être analysés en priorité
PARIS, 6 juin 2012 (APM) - Le dispositif des contrats d'engagement de service public (CESP) pour les étudiants et internes en médecine sera l'un des premiers sujets examinés par le cabinet de la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine dans le domaine des études médicales, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.
(il ne s'agit pas de remettre en cause le dispositif, mais de l'actualiser en fonction des cartes démographiques avant la rentrée scolaire)
07/06/2012 à 11h35
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000256/0000.pdf
Diabète: le système de soins doit s'adapter au nombre croissant des maladies chroniques (rapport Igas)
PARIS, 6 juin 2012 (APM) - Le système de soins doit s'adapter au nombre croissant des maladies chroniques comme le diabète, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) mis en ligne mardi.
remarque : normal qu'on s'y intéresse : l'augmentation du cout du diabète est de 1 milliard/an !!!
Donc, encouragements aux nouveaux modes de rémunération, aux actions de coordination dès l'entrée dans une filière, rappels téléphoniques, etc.
C'est le système qui doit être adapté, et non au malade de se plier aux desiderata des acteurs du système.
07/06/2012 à 14h01
http://www.leparisien.fr/laparisienne/beaute/la-chirurgie-esthetique-rattrapee-par-le-fisc-07-06-2012-2037120.php
Et en avant, c'est parti. Pour nous, les blanchisseurs, les réalisateurs de provisoires et autres implants HN (sans bénéfices médicaux avérés) préparons notre porte feuille car ils remontent sur 3 ans.
07/06/2012 à 17h08
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20120607&numTexte=8&pageDebut=09616&pageFin=09627
Parution d'une série de modifications de la nomenclature
PARIS, 7 juin 2012 (APM) - Une décision de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) entérinant une série de modifications et revalorisations de tarifs dans la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) et la Classification commune des actes médicaux (CCAM) technique a été publiée jeudi au Journal officiel.
(ex : les radios)
07/06/2012 à 17h43
"Tout est parti du Vaucluse. L’offensive du fisc n’aurait pas eu lieu si une femme, médecin esthétique du Vaucluse, n’avait réglé la TVA sur les conseils de son expert-comptable. Intriguée d’être la seule à payer la TVA, la jeune femme s’était tournée vers le fisc. Après trois ans de réflexion, l’administration a donc mis fin au privilège en s’appuyant sur un arrêt de la Cour de justice européenne de 2003 qui stipule que doivent être soumis à TVA tous les actes médicaux à visée non thérapeutique"
Voila un expert comptable qui pourrait voir le réservoir de sa voiture plein de sucre :p
08/06/2012 à 09h48
Dasri: un hôpital qui trie plus pour dépenser moins
LILLE, 7 juin 2012 (APM) - Un hôpital a rapporté comment il avait réussi à améliorer sa gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri), dans une étude présentée à Lille au congrès de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H).
En moyenne, avant une formation destinée au personnel, les erreurs de tri se montaient à 47% des déchets (en poids).
20% peut être considéré comme une bonne performance.
Le surcout de cette mauvaise (et difficile) gestion des déchets était de 20 000€/an dans cet hopital.
08/06/2012 à 09h52
L'AP-HP table sur un déficit en baisse à 73,7 millions d'euros en 2012
PARIS, 8 juin 2012 (APM) - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) prévoit pour 2012 une baisse du déficit de son compte de résultat principal (CRP) à 73,7 millions d'euros, soit 1,1% de ses produits, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Remarque :
ce n'est pas en faisant un déficit qu'on rembourse une dette !... ni qu'on trouve un financement bancaire pour cette dette.
Point positif : le pourcentage (1,1%) est faible. Dans les ARS, on commence à s'inquiéter (et à proposer des solutions énergiques) quand il tourne autour de 3%.
08/06/2012 à 10h25
Grand conseil de la Mutualité: les syndicats optimistes à l'issue d'une table ronde à l'ARS Paca
MARSEILLE, 7 juin 2012 (APM) - Les syndicats du Grand conseil de la Mutualité (GCM), joints par l'APM, se sont montrés optimistes sur la possibilité d'éviter la liquidation judiciaire de la société, à l'issue de la table ronde organisée jeudi par l'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca)
Remarque : notre confrère Fabien Cohen a participé à cette négociation.
Les collectivités territoriales ont proposé de combler le trou,... si l'état apporte lui-même sa contribution. La balle est dans le camp de Marisol.
L'ARS a conditionné cette subvention potentielle d'équilibre à un engagement ferme de la structure à entrer dans une démarche vertueuse. Elle exige que cette subvention soit la dernière, et a présenté cette exigence aux syndicats qui l'ont acceptée !
Remarque perso : le dossier est beaucoup plus complexe qu'il y parait.
- J'ai appris que des cliniques de la mutualité pourraient être vendues, et il y a un repreneur (privé non lucratif) qui négocie en ce moment même.
- la mutualité (qui a l'argent) n'a pas le droit de le mettre dans la structure, sauf à se prendre une grosse amende de l'Europe. Pourtant les collectivités locales le demandent (hypocrisie ou méconnaissance du dossier ?) !
- la mutualité est un énorme offreur régional de soins . Fermer cette structure et créer postérieurement une alternative serait tout simplement impossible et provoquerait une catastrophe sanitaire. L'ARS n'a donc aucun choix : elle est obligé d'accepter, et la surveillance rigoureuse des comptes (et du personnel) est ce qu'elle peut faire de mieux !