Cookie Consent byPrivacyPolicies.comMa patiente de 66 ans - Eugenol

Ma patiente de 66 ans

1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

11/06/2012 à 15h28

"""mais je crois que tu es dangereux."""

déjà fini le temps des mamours !

;-)


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

11/06/2012 à 20h59

je suis dangereux

dangereux pour ceux, qui sous prétexte que l’on ne sait pas tout, refusent de prendre en compte, de connaitre et reconnaitre ce que l’on sait déjà.

dangereux pour les hâbleurs, les beaux parleurs, les bonimenteurs de la pierre philosophale, et ceux, qui atteints de diarrhée verbale, imitent le chant des sirènes.

Du moins, je l’espère.

@+ Bjc.


Bul

12/06/2012 à 21h33

conclusion?


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

13/06/2012 à 03h02

Apres 30 ans d’occlusion, voici mes constatations cliniques, qui ne découlent pas que de réussites :

Les SADAM. ont des conséquences variées et multiples selon les individus. Aussi s’attaquer à ces conséquences sans en soigner la cause est prendre le Pb. à l’envers.

Cependant, il arrive que des patients présentent des Pbs. de chemin d’ouverture, d’ATM. etc…, et que leurs migraines ou leurs acouphènes ne proviennent pas de leur malocclusion.
( voir diagnostic différentiel dans les livres ORL.)
Comme le traitement est long, si on n’obtient pas de résultats au bout de 6 mois, il faut savoir abandonner (ce que je n’ai pas su faire à mes débuts)

Maintenant, il y a aussi les conséquences installées, celles qui ne disparaissent pas immédiatement avec la remise en état de l’occlusion et de l’ATM. (plus les douleurs sont anciennes, plus elles sont installées). C’est pourquoi, pendant mes traitements, je me fais compléter par un ostéopathe.

Et c’est là, si les recherchent d’Isaïe aboutissent, qu’elles peuvent être utiles pour compléter, éventuellement, un traitement occlusal, en agissant sur les conséquences installées.

Comme l’hypnose et autres.

@+ Bjc.


isaïe

13/06/2012 à 07h47

Un syndrome (S de SADAM) est un ensemble de symptômes.
Arriver à considérer un ensemble de symptômes comme un facteur étiologique primaire est une contorsion mentale assez curieuse. Sans doute unique dans l'histoire médicale et propre au monde dentaire.
Acouphéniques, migraineux, suicidaires, myopes, etc... si vous ne changez pas vos dents, pas de salut.
C'est le même discours que Guy Cotton sur son site, la technique sera différente, mais l'argumentaire est le même. Ou plutôt le boniment.
Une seule étude recevable qui indique le lien causal entre occlusion et acouphène, rien qu'une seule, merci d'avance.


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

13/06/2012 à 18h56

No comment.

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Img 3141 qwicmr - Eugenol

isaïe

13/06/2012 à 21h50

Merci pour cette référence.
Jette un coup d'oeil sur ce qui suit et qui vient de quelqu'un qui ne doit pas être un perdreau de l'année. Il a collaboré avec ta tête d'affiche.

Paul PIONCHON, Docteur en Chirurgie-dentaire, Maître de Conférences des Universités, Directeur de la Faculté Dentaire de Clermont-Ferrand, Praticien Hospitalier (Consultation de douleurs orofaciales et rééducation fonctionnelle de l’appareil manducateur, CHU de Clermont-Ferrand), ex-président du Collège National d’Occlusodontologie.


"Le chirurgien-dentiste, en particulier lorsqu’il est spécialisé dans la prise en charge des pathologies temporo-mandibulaires se trouve fréquemment sollicité par des patients porteurs d’acouphènes. La fréquence de ces consultations, la demande insistante des patients prêts à tout pour trouver un traitement rapide, radical et simple à leur trouble conduirait assez facilement le praticien à proposer toute l’étendue de son arsenal thérapeutique.
(...) notre expérience clinique nous a amené à faire le constat des résultats aléatoires de ces traitements. S’il n’est pas question de mettre à priori en doute la bonne foi des praticiens souvent animés par un désir sincère de soigner leurs patients et de sauvegarder l’équilibre économique de leur cabinet, le chercheur en sciences biomédicales ne saurait se satisfaire de quelques succès thérapeutiques apparents. (...)

L’apport des neurosciences dans les années 80 conduit peu à peu à la notion d’un modèle bio psychosocial, selon lequel le dysfonctionnement est une conséquence et non une cause de la douleur ; elle correspond à un effet protecteur d’adaptation plutôt qu’à un véritable dysfonctionnement. Ce modèle remet en question les représentations étiologiques, les procédures d’évaluation et les traitements. Ce qui marque principalement les concepts depuis le début des années 80, c’est l’abandon de modèles linéaires avec une cause unique et l’adoption de modèles plurifactoriels d’interaction entre différents facteurs, génétiques, physiologiques, traumatiques, pathologiques, environnementaux, culturels…, ceux-ci pouvant jouer un rôle de facteur prédisposant, de facteur précipitant ou de facteur d’entretien ; un même facteur pouvant avoir selon les cas une valeur étiologique différente.

La place des malocclusions.

Historiquement, les malocclusions ont été considérées comme la cause unique des ADAM et des symptômes associés (acouphènes compris). Au début des années 90, divers travaux ont fortement relativisé le rôle des malocclusions dans l’apparition de cette entité pathologique, comme dans le bruxisme (serrage et grincement des dents). Il s’agirait d’un facteur contributif parmi d’autres, et la question des traitements de modifications irréversibles de l’occlusion pour ces raisons est controversée.

(...) aucune de ces études n’envisage sérieusement à l’aide d’échantillons aléatoires, de groupes témoins et de traitements placebo l’influence des facteurs non spécifiques sur les résultats mitigés. Les différentes catégories d’acouphènes et d’ADAM qui répondraient à des thérapeutiques connexes devraient être précisées avec des critères rigoureux. Il ressort donc de ces constats qu’il n’a pas été mis en évidence à ce jour de relations simples et directes entre les affections de l’appareil manducateur et les acouphènes.

CONCLUSION

Il est notable qu’en ce qui concerne tant les acouphènes que les arthromyalgies faciales idiopathiques beaucoup de certitudes manquent encore pour pouvoir recommander honnêtement, et à fortiori s’engager, dans des thérapeutiques lourdes, complexes et onéreuses. La rencontre entre des patients avides de résultats rapides et efficaces de leurs acouphènes avec des praticiens enclins à étendre leur champ de compétence à des secteurs nouveaux et lucratifs peut certainement susciter de part et d’autres un enthousiasme propre à mobiliser des effets non spécifiques, mais tout autant à entraîner ces mêmes patients dans des impasses thérapeutiques. En ce qui concerne les ADAM douloureux, les recommandations thérapeutiques actuelles incitent les praticiens à utiliser des méthodes d’évaluation simples et des thérapeutiques réversibles. On ne saurait que trop recommander que la même prudence s’applique aux traitement oro-faciaux des acouphènes."



Quousque tandem abutere...


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

14/06/2012 à 15h08

Je te rappelle que ma patiente de 66 ans n’avait pas d’acouphènes.
Si tu veux dériver sur ce sujet, ce sera avec plaisir,
va dans mon autre post ou je parle d’un cas d’acouphène.

@+ Bjc.

P.S.: C’est vrai qu’il faut être très prudent avec les cas d’acouphène
(voir mon post)


isaïe

14/06/2012 à 21h47

Bul écrivait:
-------------
> conclusion?


Si pour un SADAM ou un des autres symptômes évoqués par bjc, tu décides de modifier fondamentalement l'occlusion par de l'orthodontie ou de la prothèse fixe et que le patient a envie de déposer une plainte au bout du traitement, tu auras beaucoup de mal à justifier ton traitement irréversible.
Et lui avoir conseillé l'ostéopathe pour parachever ton oeuvre n'apportera pas grand chose à ta défense.
Les fondements scientifiques manquent pour justifier ces manoeuvres, c'est tout. Ni plus ni moins. La bibliographie dans ce sens est suffisamment explicite.
Maintenant c'est à toi de voir.


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

15/06/2012 à 05h49

"""tu décides de modifier fondamentalement l'occlusion par de l'orthodontie ou de la prothèse fixe"""

tu ne connais rien à l’ODF., comment peux tu parler de traitements fondamentaux ou pas fondamentaux, rien que la formulation est une hérésie, comme beaucoup de tes formulations.
De plus, je ne fais ni prothèse fixe, ni meulage, donc rien d’irréversible.

"""Les fondements scientifiques manquent pour justifier ces manoeuvres, c'est tout. Ni plus ni moins. La bibliographie dans ce sens est suffisamment explicite."""

40 ans d’expérience,20 ans de recul et les milliers de cas de LVI. ne te suffisent pas.

"""le patient a envie de déposer une plainte au bout du traitement,"""

Mais pourquoi veux tu qu’ils portent plainte puisqu’ils sont guéris
Ce serait plutôt dans tes expérimentations PRIVEES, que les preuves scientifiques manquent, il y aurait matière à plainte, pour incompétence et perte de chance.
tu es dangereux pour tes patients car tu fais une rétention d'information en ne leur fournissant pas un consentement éclairé avec choix de techniques éprouvées.

Maintenant c'est à toi de voir.

Bjc.





Amibien

19/06/2012 à 13h46

Bjc. écrivait:
--------------
Mais pourquoi veux tu qu’ils portent plainte puisqu’ils sont guéris ?
***********************************************************

Bjc. écrivait plus haut encore:
-------------------------------

Cependant, il arrive que des patients présentent des Pbs. de chemin d’ouverture, d’ATM. etc…, et que leurs migraines ou leurs acouphènes ne proviennent pas de leur malocclusion.
( voir diagnostic différentiel dans les livres ORL.)
Comme le traitement est long, si on n’obtient pas de résultats au bout de 6 mois, il faut savoir abandonner (ce que je n’ai pas su faire à mes débuts)
***********************************************************


Ceux qui ont eu six mois de traitement sans résultat, ils pourraient porter plainte puisqu'ils ne sont pas guéris, surtout ceux que tu n'as pas su abandonner au terme des six mois. Mais pourquoi six mois ? Pourquoi pas trois ou douze ? Si à six mois pas de résultat, comment savoir si celui ci ne va pas arriver à sept ou huit voire neuf mois ?


« L’homme est un animal crédule qui a besoin de croire. En l’absence de raisons valables de croire, il se satisfait de mauvaises. »

de Bertrand Russell


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

20/06/2012 à 14h35

"""Si à six mois pas de résultat, comment savoir si celui ci ne va pas arriver à sept ou huit voire neuf mois ?"""

J’aurais du écrire: si à 6 mois pas de progrès …

Car les impressions subjectives, du patient et du praticien ne suffisent pas.

C’est pourquoi, je vous ai montré ce cas pas à pas, avec Tomos successives, que vous avez eu bien du mal à lire, (ou à accepter)

;-) Bjc.



Amibien

20/06/2012 à 14h42

ta patiente, lui as-tu seulement pris la tension et demandé ce qu'elle mange et ce qu'elle boit ?


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

22/06/2012 à 05h57

Depuis le début de son traitement, elle prend de l’Ambroisie

Chuuuuuuuuuuuut …

Secret défense


Amibien

25/01/2013 à 19h21

Et maintenant, ça donne quoi ? Je parle de ta patiente de 67 ans...


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

27/01/2013 à 16h44

A ton avis ?

;-)


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