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Mon approche de l’occlusion
09/08/2011 à 02h52
Comme tout le monde, à mes débuts en occluso, j’ai eu des succès et des échecs, sans savoir pourquoi, puisque j’appliquais les m techniques
L’ortho m’a fait progresser, je vais essayer de vous expliquer mon approche
Une mâchoire peut être comparée à un châssis de voiture, il ya des règles, comme pour le rapport longueur/empâtement d’une voiture
Ricketts les a bien mises en évidence dans sa chartre de 5 formes d’arcades,
Une distance inter-canine, une distance inter-molaire trop étroite diminue l’empâtement physiologique, si on n’a qu’un seul de ces facteurs on a un châssis de voiture trop étroit de l’avant ou de l’arrière
Et si on a des arcades asymétriques, on a un châssis voilé, il faut passer le châssis au marbre, c’est ce que l’on fait avec le reformage d’arcade
Tous les orthodontistes ne sont pas occlusodontistes, mais aucun occlusodontiste ne se préoccupe des formes d’arcades
J’ai constaté que plus un châssis est voilé, plus le travail d’équilibration est instable et plus on aura des récidives rapides
C’est peut être pourquoi, découragés, beaucoup de spécialistes en occlusion se tournent vers les facteurs Psy
Mon exemple de châssis de voiture est, comme toutes les comparaisons, imparfait, mais je n’ai pas trouvé mieux
@+ Bjc.
09/08/2011 à 11h11
Bjc. écrivait:
--------------
>
> Mon exemple de châssis de voiture est, comme toutes les comparaisons, imparfait,
> mais je n’ai pas trouvé mieux
>
C'est une théorie à la mords-moi-le-noeud :))
09/08/2011 à 13h39
Ce n'est pas un jeu d'approche.
Il faut élaborer un modèle qui intègre des entrées très différentes.
Tu évacues le vécu du patient alors que le consensus est général sur son importance. Mais par quelle voie ?
Il faut comprendre le rôle de l'épigénétique. Il faut mettre en évidence le chemin que suivent l'induction hypnotique et les courants électriques type TENS. Il faut comprendre la place des gouttières de tous types. Il faut arriver aussi à maîtriser les modifications du tonus qui changeront la position de la mandibule. Quel sera le chemin suivi par le trismus ? Comment un rhabdovirus arrive-t-il à la même chose ?
Pourquoi le tonus des oculomoteurs n'est-il jamais affecté dans la sla alors que la langue ne fait plus son travail et que la déglutition se déglingue ?
Etc... Et la liste n'est pas terminée.
Tant que tout ça n'est pas clair, les théories occlusales sont des émanations d'un paradygme inadéquat.
09/08/2011 à 19h30
""" Tant que tout ça n'est pas clair, les théories occlusales sont des émanations d'un paradygme inadéquat."""
Il ne viendrait à l’idée d’aucun garagiste de réparer une carrosserie sur un châssis faussé
il ne sait pas ce qu’est un paradigme, aussi, il utilise son bon sens
Faire compliqué c’est facile
C’est faire simple qui est difficile
@+ Bjc.
P.S. : remplacer les (i) par des (y), ça fait plus scientifique ?
09/08/2011 à 20h30
le bon sens c'est que la terre est plate vu qu'on ne tombe pas.
ça fait qd mm 30 ans que les publications et les etudes deferlent les unes aprs les autres et ecartent le volet mecaniste des Pb d'occlusions, ce qui indirectement confirme bien qu'on est pas des garagistes..
09/08/2011 à 23h24
Pourquoi vouloir faire rentrer dans un moule une spécificité humaine ? Chaque être humain est unique, regardons les empreintes digitales, pourquoi n'en devrait-il pas être de même de la configuration spatiale de l'occlusion dento-dentaire ?
Un patient atteint de SLA depuis 27 ans et qui, à la suite d'un réglage occlusal assez particulier, peut immédiatement de nouveau marcher seul et sans ses cannes alors qu'il avait fallu le tenir à deux personnes pour le descendre au cabinet dentaire. Je n'ai pas touché "au chassis", je n'ai pas "reformaté les arcades", certes il y a eu, notamment, des meulages, meulages ciblés selon des critères précis, la décision de meuler ici ou là est issue de mesures particulières, mesures répétées à chaque micro-meulage, et au final de l'ordre de quelques dizaines de microns tout au plus.
La kinésithérapeute qui l'accompagnait et qui a vu ce qui a été fait, a compris pourquoi la plupart de ses tests étaient soit impossibles, soit empêchés pour plusieurs de ses patients. Rendez-vous est pris pour conjuguer nos savoirs.
Qu'est-ce qui importe vraiment dans l'occlusion dento-dentaire et pourquoi certains contacts dento-dentaires induisent-ils chez certaines personnes et pas chez d'autres, hypothèse personnelle, l'apparition de symtômes très variés ?
Si plan il y a, si patron il y a il doit se situer plus profondément, plus intimement que dans la forme d'arcade.
--
Petit Prince
10/08/2011 à 06h04
Je suis beaucoup plus modeste, je ne cherche pas à faire marcher les paralytiques,
tu es un grand myto, ou un futur prix Nobel !
je crois plutôt que tu as un don, comme les barreurs de feu, et que tu cherches des bases scientifiques à ce don.
Tu es l’exemple m de l’opérateur dépendant
@+ Bjc.
10/08/2011 à 09h40
Bjc. écrivait:
--------------
> Tu es l’exemple m de l’opérateur dépendant
tout ce que l'on fait Bjc, est "opérateur dépendant", pour chacun de nous, parce que l'on a pas la même formation, la même expérience, le même vécu, la même sensibilité, etc...
et même en allant plus loin, tout ce que l'on fait est aussi patient dépendant (stressé ou non, impliqué ou non, bruxo ou non, etc...)
et donc tu mets le tout dans un shaker, patient + praticien et çà te donnera le résultat qui sera + ou - qualitatif suivant l'ensemble des paramètres....pas simple hein? Alors pourquoi en serait-il autrement pour l'occluso?
10/08/2011 à 10h47
Amibien écrivait:
-----------------
> Un patient atteint de SLA depuis 27 ans et qui, à la suite d'un réglage occlusal
> assez particulier, peut immédiatement de nouveau marcher seul et sans ses cannes
> alors qu'il avait fallu le tenir à deux personnes pour le descendre au cabinet
> dentaire. Je n'ai pas touché "au chassis", je n'ai pas "reformaté les arcades",
> certes il y a eu, notamment, des meulages, meulages ciblés selon des critères
> précis, la décision de meuler ici ou là est issue de mesures particulières,
> mesures répétées à chaque micro-meulage, et au final de l'ordre de quelques
> dizaines de microns tout au plus.
J'ai rencontré un jour un praticien "occlusodontiste", en observation pendant une journée. Un bonhomme d'apparence très sympathique, présentant son travail avec humilité, simplicité.
Au fil de la matinée, il me parle sur un ton anodin des cas de guérison qu'il a régulièrement, allant plus loin que du simple dento-dentaire.
Il me paraît très bien connaître sa discipline. Il me donne parfois quelques explications mais toujours par bribes : des phrases courtes, évasives et qui laissent entendre qu'elles veulent dire plus qu'il n'y paraît...
Avec ses patients, il a ce même discours qui fonctionne à merveille. Il les soulage de divers maux, sans jamais rien promettre, mais suggère beaucoup. Le tout, toujours, avec simplicité, humilité.
A midi, je suis subjugué par ce praticien qui par quelques meulages, ressorts sur gouttière, agit sur des dents qui, par des mécanismes de chaîne vont induire des modifications à distance d'autres parties du corps.
L'après-midi, je lui demande son parcours professionnel. Il voulait intégrer l'université pour enseigner aux autres ce qu'est l'occulosontie. Mais toute la faculté s'était liguée contre lui car son savoir était différent, il dérangeait les esprits fermés.
Après quelques déboires avec le monde libéral, il choisit alors de s'exiler et d'exercer en hospitalier. Dans ce service, il va très vite se brouiller avec les médecins et dentistes qui ne le comprennent pas. Il travaille alors plus avec des kinés qui comprennent bien les effets de chaîne (musculaire, neurologique).
Ces merveilleux effets de chaîne.
Pour me prouver une partie de sa théorie (rapport direct muscles masticateurs et muscles du bras), il m'installe au fauteuil, m'attrape le bras et me demande de le lever malgré la force qu'il exerce dessus.
La première fois, dents non serrées : il me dit "tu vois, là tu peux lever le bras".
La seconde fois, dents serrées : il me dit "et là, tu vois, tu ne peux plus lever !".
La première fois, il n’exerçait quasiment pas de force sur mon bras.
La seconde fois, il maintenant très fermement mon bras.
La supercherie est magnifique. Je comprends alors qu'il n'était même pas conscient d'en commettre une : il était foncièrement honnête, mais concrètement déconnecté de la réalité.
Je pense qu'au fil des années, il s'est persuadé qu'il existerait une Vérité dont il serait plus proche que les autres, qu'il pouvait aller "plus loin", une volonté d'être un messie, le tout mêlé à de la paranoïa et à une théorie du complot.
Il était devenu d'accord avec son propre point de vue, satisfait de lui-même. Au final, il n'a fait que se couper de ses confrères, s'isoler.
10/08/2011 à 11h39
éternelle discussion...
admettons que le patient présentant un dysfonctionnement occlusal soit légèrement perturbé de la cafetière, rien n'indique que la mise en place d'un articulé adapté réglera le problème.
isaïe, amibien & Co confondent cause et effet et explorent des pistes qui d'après eux en feront des héros.
dans le meilleur des cas, c'est infantile !
quand j'étais petit, je voulais trouver le remède pour ressusciter mon grand-père... mais j'étais petit.
10/08/2011 à 11h46
TiGabi écrivait:
----------------
> Amibien écrivait:
> -----------------
> > Un patient atteint de SLA depuis 27 ans et qui, à la suite d'un réglage
> occlusal
> > assez particulier, peut immédiatement de nouveau marcher seul et sans ses
> cannes
> > alors qu'il avait fallu le tenir à deux personnes pour le descendre au cabinet
> > dentaire. Je n'ai pas touché "au chassis", je n'ai pas "reformaté les
> arcades",
> > certes il y a eu, notamment, des meulages, meulages ciblés selon des critères
> > précis, la décision de meuler ici ou là est issue de mesures particulières,
> > mesures répétées à chaque micro-meulage, et au final de l'ordre de quelques
> > dizaines de microns tout au plus.
>
> J'ai rencontré un jour un praticien "occlusodontiste", en observation pendant
> une journée. Un bonhomme d'apparence très sympathique, présentant son travail
> avec humilité, simplicité.
> Au fil de la matinée, il me parle sur un ton anodin des cas de guérison qu'il a
> régulièrement, allant plus loin que du simple dento-dentaire.
> Il me paraît très bien connaître sa discipline. Il me donne parfois quelques
> explications mais toujours par bribes : des phrases courtes, évasives et qui
> laissent entendre qu'elles veulent dire plus qu'il n'y paraît...
> Avec ses patients, il a ce même discours qui fonctionne à merveille. Il les
> soulage de divers maux, sans jamais rien promettre, mais suggère beaucoup. Le
> tout, toujours, avec simplicité, humilité.
>
> A midi, je suis subjugué par ce praticien qui par quelques meulages, ressorts
> sur gouttière, agit sur des dents qui, par des mécanismes de chaîne vont induire
> des modifications à distance d'autres parties du corps.
>
> L'après-midi, je lui demande son parcours professionnel. Il voulait intégrer
> l'université pour enseigner aux autres ce qu'est l'occulosontie. Mais toute la
> faculté s'était liguée contre lui car son savoir était différent, il dérangeait
> les esprits fermés.
> Après quelques déboires avec le monde libéral, il choisit alors de s'exiler et
> d'exercer en hospitalier. Dans ce service, il va très vite se brouiller avec les
> médecins et dentistes qui ne le comprennent pas. Il travaille alors plus avec
> des kinés qui comprennent bien les effets de chaîne (musculaire, neurologique).
>
> Ces merveilleux effets de chaîne.
>
> Pour me prouver une partie de sa théorie (rapport direct muscles masticateurs et
> muscles du bras), il m'installe au fauteuil, m'attrape le bras et me demande de
> le lever malgré la force qu'il exerce dessus.
>
> La première fois, dents non serrées : il me dit "tu vois, là tu peux lever le
> bras".
> La seconde fois, dents serrées : il me dit "et là, tu vois, tu ne peux plus
> lever !".
> La première fois, il n’exerçait quasiment pas de force sur mon bras.
> La seconde fois, il maintenant très fermement mon bras.
>
> La supercherie est magnifique. Je comprends alors qu'il n'était même pas
> conscient d'en commettre une : il était foncièrement honnête, mais concrètement
> déconnecté de la réalité.
>
> Je pense qu'au fil des années, il s'est persuadé qu'il existerait une Vérité
> dont il serait plus proche que les autres, qu'il pouvait aller "plus loin", une
> volonté d'être un messie, le tout mêlé à de la paranoïa et à une théorie du
> complot.
> Il était devenu d'accord avec son propre point de vue, satisfait de lui-même. Au
> final, il n'a fait que se couper de ses confrères, s'isoler.
Belle tranche de vie et joliment écrit, j'ai rencontré l'un ou l'autre praticien détenteur du "Saint Grall", parfois à la limite de l'ésotérisme, leur discours devient monologues et les décrédibilisent, alors je veux bien écouter ce que Bjc. veut nous dire, mais ne rien ériger en dogme, une partie de la vérité peut être, ou encore un arbre qui cache la forêt, mais rien de plus.
10/08/2011 à 12h33
Ce qui me frappe, dans les écrits de bjc, isaie ,amibien ou d'autres qui se disent connaisseurs en occluso, c'est la confusion permanente entre l'état normal, l'état pathologique, le diagnostic, et le traitement. Aucune hiérarchie ni progression chronologique, mélange complet de tout cela à la fois et fouillis incompréhensible.
Bjc nous donne sa vision des choses sur l'état normal et pathologique. C'est un peu plus clair, mais tellement incomplet ! Il y a de jolies personnes avec un beau châssis et rien dans la tête : elles ne fonctionnent pas si bien que ça. Et puis il y a des personnes boiteuses pleines de bon sens.
Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement, etc...
Pour l'instant, tout n'est que fatras, chaos et bavardage.
10/08/2011 à 15h17
Cher TiGabi,
Quand il s'agit de porter un jugement sur une chose nouvelle l'esprit humain va nécessairement chercher dans sa mémoire un élément qui s'en approche d'une manière comme d'une autre comme élément de comparaison. Il faut que cette chose nouvelle soit appréhendée et "comprise" pour pouvoir être "valorisée", "cataloguée" et que finalement elle ne dérange plus la conscience par le caractère mystérieux qu'elle revêt au départ. Au terme de cette démarche intellectuelle l'angoisse se calme. J'ai le sentiment que l'exemple que tu donnes ici rentre dans ce cadre, sans vouloir critiquer aucunement ta réaction, tenons-le pour dit.
Ce qui me semble dommageable ici c'est le rejet automatique de la chose nouvelle qui intervient au terme de cette réflexion, certes sensée mais peut-être fausse !
Je peux te montrer un exemple de reproductibilité d'un symptôme invalidant, un surcontact sur une cuspide DL d'une 47, qui déclenche directement après la première déglutition un trouble dissociatif de la marche chez une patiente qui en souffrait depuis 32 ans. Je l'ai reproduit deux fois par apport de composite, après l'avoir corrigé, une fois sans le dire à la patiente et j'ai pu observer le trouble au lever de fauteuil alors que la dame était soulagée depuis trois mois, j'ai ensuite corrigé le contact pour voir le symptôme se lever immédiatement, une seconde fois avec l'accord de la patiente et avec les mêmes effets. Cet exemple unique actuellement est, à mes yeux, un révélateur puissant de l'impact possible d'une malocclusion. Et partant j'émet l'hypothèse que des contacts dento-dentaires pourraient bien être à la source de troubles métaboliques divers et variés, troubles apparemment sans rapport direct avec une sur occlusion. D'autres observations semblent confirmer cela. Le trouble dissociatif de la marche semble être reproductible par une sur occlusion en 47 et pas sur une autre cuspide que la DV de la 47 chez UN SEUL ET UNIQUE PATIENT, spécificité de l'être humain (?). Maintenant, on ne peut pas jouer 36 fois le même jeu avec cette patiente qui revit (on ne peut pas imaginer ce qu'elle a ressenti) au terme de 32 ans de handicap lourd, je ne joue pas ici, je relate une observation curieuse et qui,je l'admet volontiers, heurte les consciences des praticiens qui me lisent.
Je n'ai rien inventé, je me suis mis à suivre une piste en concertation étroite avec Isaïe. Ce fil d'Arianne, je l'ai suivi patiemment avec tous mes patients, les observations recueillies tout au long des huit dernières années au travers de cette recherche appliquée ont aboutit à une compréhension clinique du modèle de travail utilisé actuellement.
Personnellement je ne me brouille pas avec des confrères ou consoeurs, des médecins commencent à m'envoyer des patients chez lesquels ils suspectent une entrée occlusale vicieuse, des kinés aussi mais nous ne parlons pas de "chaînes musculaires", c'est quoi au fait une chaîne musculaire ? Je ne m'isole pas, curieusement un petit réseau se tisse.
On ne s'amuse pas avec des démonstrations de kinésiologie, l'application d'un champ externe suffit déjà pour savoir si la machine humaine fonctionne ou non et de découvrir pourquoi est là le côté vraiment passionnant du travail. Pas de lever le symptôme mais d'approcher de la compréhension du pourquoi il est apparu toujours en tenant compte de la spécificité relative du patient.
Le protocole de travail est précis, l'outil de mesure clinique est ce qu'il est mais il est là. Sans vouloir critiquer les autres approches de l'occlusion il me semble que cette méthode fournit des critères importants et fiables permettant de juger si oui ou non un contact dento-dentaire émet trop d'énergie lors de l'impact. Et un contact "pointe d'aiguille" est souvent plus vicieux qu'une surface "plat de marteau".
Pour conclure, je ne crois pas au Messie, je ne souffre pas de paranoïa, je n'ai aucun problème avec les réactions diverses et variées des confrères et consoeurs qui me lisent, je les comprends, je les accepte. Il est devenu pour moi impossible d'oeuvrer sans me servir de ce modèle, la liste des symptômes levés peut paraître impressionnante au novice mais déjà cela devient routine et cela ne déclenche plus chez moi la même émotion qu'au départ.
Que le patient aille mieux est une chose qui ne nous motive pas essentiellement, c'est naturellement important puisque le symtôme peut déjà guider le patient vers le cabinet dentaire mais chercher à comprendre ce qui se passe est autrement plus captivant.
J'ai 52 ans et je voudrais avoir encore 25 ans comme cette dentiste qui réclame que je lui montre comment nous travaillons. Elle vient de sortir de l'Université, que dois-je faire ? Dîtes-moi, lui dire d'attendre que ce soit prouvé scientifiquement ? D'utiliser les gouttières d'Abjean ? Mais attendez, c'est prouvé scientifiquement ça ?
Essayez chez vous de vous coller un bout de composite successivement sur chaque contact dento-dentaire, attendez quelques heures et vous m'en direz des nouvelles, si ce n'est pas après quelques minutes et inutile de mettre le paquet, collez juste un feuil, 50 microns. Essayez en NT sur une 14, c'est fabuleux ! Mais ... attendez, peut-être qu'il y a déjà malocclusion au moment où je vous écris et que vous n'en êtes pas conscients ? (:-))
10/08/2011 à 21h43
Amibien écrivait:
Il est devenu pour moi
> impossible d'oeuvrer sans me servir de ce modèle, la liste des symptômes levés
> peut paraître impressionnante au novice mais déjà cela devient routine et cela
> ne déclenche plus chez moi la même émotion qu'au départ.
>
pas possible que tu perdes ton enthousiasme.....
10/08/2011 à 23h49
"""Je peux te montrer un exemple de reproductibilité d'un symptôme invalidant, un surcontact sur une cuspide DL d'une 47, qui déclenche directement après la première déglutition un trouble dissociatif de la marche chez une patiente qui en souffrait depuis 32 ans. Je l'ai reproduit deux fois par apport de composite, après l'avoir corrigé, une fois sans le dire à la patiente et j'ai pu observer le trouble au lever de fauteuil alors que la dame était soulagée depuis trois mois, j'ai ensuite corrigé le contact pour voir le symptôme se lever immédiatement, une seconde fois avec l'accord de la patiente et avec les mêmes effets. Cet exemple unique actuellement"""
C’est reproductible sur la m patiente,
Remarques
1°) chez un autre patient, on aura des migraines ou des douleurs au bras ou rien …, cela dépend du seuil de tolérance
2°) tous les troubles dissociatifs de la marche ne proviennent pas d’une 47, malheureusement
3°) je connais ces techniques, qui m’ont enthousiasmé au début, les récidives ont calmé mon enthousiasme,
je suis devenu garagiste, sans récidives, et je dors comme un bébé
@+ Bjc.
11/08/2011 à 10h19
Marc Apap écrivait:
-------------------
> Ce qui me frappe, dans les écrits de bjc, isaie ,amibien ou d'autres qui se
> disent connaisseurs en occluso, c'est la confusion permanente entre l'état
> normal, l'état pathologique, le diagnostic, et le traitement. Aucune hiérarchie
> ni progression chronologique, mélange complet de tout cela à la fois et fouillis
> incompréhensible.
*********************************************************
L'état normal ? Justement, comment le définir ? Tu peux très bien avoir un patient où tu ne suspectes rien et qui ne répondra pas à l'application d'un champ externe et là ne n'est déjà plus normal. Et la norme, qui ou quoi la définit ? La norme telle que tu la définirais, toi, tient-elle compte de ce premier élément de test ?
Le diagnostic ? si déjà tu ne décèles pas ce qui est écrit au premier paragraphe alors inutile de vouloir poser un diagnostic, il sera incomplet et risquera de t'entraîner vers un traitement faux.
Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas quelque chose que c'est nécessairement un fouillis. S'y intéresser permettrait peut-être d'y voir plus clair.
Rappelle-toi les premiers cours de dentisterie, qui ne s'est pas dit au départ: "je suis largué, je ne comprends rien" ? Et pour cause, quand je repense à certains cours je comprends mieux maintenant pourquoi je n'y comprenais rien... (:-))
--
Petit Prince
11/08/2011 à 10h21
damdam écrivait:
----------------
pas possible que tu perdes ton enthousiasme.....
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Hello,
tu vis toujours ???
quelles nouvelles ?
Heureux de te lire.
Tu as revu le vieux ?
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Petit Prince
11/08/2011 à 16h19
3°) je connais ces techniques, qui m’ont enthousiasmé au début, les récidives ont calmé mon enthousiasme,
je suis devenu garagiste, sans récidives, et je dors comme un bébé
>
> @+ Bjc.
>
>
Tu sais donc comment nous travaillons, mais alors quand tu dis "sans récidives", de quelles récidives parles-tu, parce que là je ne comprends pas.
--
Petit Prince
11/08/2011 à 16h25
Une fois que j’ai passé mon châssis au marbre, (M.B.), il faut que je règle mon parallélisme
Les gouttières ont un rôle de décontraction musculaire des muscles spasmés, on les appelle aussi gouttières de recentrage. On les règle de différentes manières, j’utilisais avant les tests kinésiologiques
Les tests kinésiologiques ne sont une indication sure que quand ils sont négatifs, lorsqu’ils sont positifs, il ne faut pas croire que c’est gagné, car si vous refaites le m test, à des moments différents, dans la m journée, sans avoir rien modifié, vous pourrez avoir un test négatif.
Ces tests veulent seulement dire que vous êtes sur la bonne voie. Ils sont longs, contraignants et très opérateur-dépendant
De plus, ils sont difficilement compatibles avec un M.B.
Ma vie a changé quand Ceramik m’a fait redécouvrir l’appareil de Jenkelson qui s’appelle maintenant le J5, il agit sur les Trigger point, décontracte les muscles spasmés de la mâchoire et permet ainsi d’enregistrer une relation articulaire avec muscles au repos, sans contacts dentaires, J’INSISTE, sans contacts dentaires
Tout ceci est confirmé par des électromyogrammes et les résultats cliniques
@+ Bjc.
11/08/2011 à 17h43
et pourquoi pas de contacts dento-dentaires ? il faut bien qu'il se fassent à un moment donné, pour déglutir...
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Petit Prince
12/08/2011 à 07h32
"""et pourquoi pas de contacts dento-dentaires ? il faut bien qu'il se fassent à un moment donné, pour déglutir..."""
c’est de la m veine que :
"""la terre est plate vu qu'on ne tombe pas."""
Tu vois hallboy, le bons sens, ce n’est pas ça
Je vais quand m essayer de répondre (sans me faire zapper) !
@+ Bjc.
12/08/2011 à 10h22
"Les tests kinésiologiques ne sont une indication sure que quand ils sont négatifs,"
Un test kinésiologique n'est une indication de rien du tout et on lui prête une signification qui n'est pas justifiée par la physiologie. Négatif ou positif, ça ne veut rien dire.
Tu aurais dû creuser un peu plus ces manipulations pour essayer de comprendre à quel niveau se situe le mécanisme qui en fait le succès.
Et tu n'y aurais pas perdu ton temps.
Pareil pour les courants. Essayer de comprendre à quel endroit ça peut agir et bien en identifier les limites, compte tenu de l'origine d'une hypertonie... dans les cas où il s'agit bien d'une hypertonie.