Cookie Consent byPrivacyPolicies.comA-t-on besoin d'un numerus clausus ? - Eugenol

A-t-on besoin d'un numerus clausus ?

fannyB

15/12/2011 à 18h55

domi38 écrivait:
----------------
> floyden écrivait:
> -----------------
>
> > 3) La sélection se fait sur la capacité de travail.
> > Quitte à dépenser beaucoup d'argent à former un médecin, autant former un
> > bosseur qui ne se contentera pas d'un mi-temps peinard une fois sur le marché.
> >
>
>
> C'est pour ça que les filles réussissent et que beaucoup se mettent à mi-temps
> ensuite. ;-)

1) Quand on bosse dix heures par jour, prendre son mercredi n'a pas grand chose à voir avec un mi-temps, ça fait toujours plus que la durée légale du travail (des salariés ;-)

2) Si les femmes (ça reste à prouver) passent moins de temps au cabinet que les hommes c'est souvent parce que leurs chers époux, malgré leurs longues études et tout leur savoir ne sont pas foutus de retrouver( pardon : trouver) le chemin de l'école pour aller chercher leurs gosses (d'ailleurs ils terminent à quelle heure les enfants chérie ????), pensent qu'un kinder pingui devant la télé est un goûter équilibré et j'en passe ...

J'imagine que c'était de l'humour ;-)


Björn

15/12/2011 à 21h40

Aron écrivait:
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> mais à mon avis l'apparence est trompeuse:
> je crois que ce qui lui a fait faire l'erreur, c'est plutôt la réminiscence de
> cette règle du COD placé avant: l'erreur n'est donc pas d'avoir accordé avec le
> sujet, mais bien d'avoir cru que le sujet était le COD.

Ouch! Tu vas loin là! :-))


> Et mon argument est de dire que je crois que ce n'est pas un hasard si la faute
> a été commise dans cette tournure relative: je crois que si la phrase avait été:
> "Elles m'ont impressionné", il n'aurait jamais fait la faute d'accorder avec le
> sujet.
>

Qu'appelles-tu 'tournure relative"?
Si le sujet avait été "elles", je ne vois pas ce que cela aurait changé.

> Mais je spécule

Je confirme.
(On n'a vraiment que ça à foutre...)


Gbazylo1 fvg1vg - Eugenol
Aron

16/12/2011 à 17h17

Björn écrivait:
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> Qu'appelles-tu 'tournure relative"?
> Si le sujet avait été "elles", je ne vois pas ce que cela aurait changé.

Eh bien il n'y aurait pas eu ces mots placés avant le verbe qui te choppent le cerveau, tel un .dll sur windows, en lui disant "attention ici je crois bien qu'il y a une règle à appliquer, fais gaffe, accorde".

> (On n'a vraiment que ça à foutre...)

L'orthographe en général et la conjugaison en particulier, c'est très sérieux!


garnement

18/12/2011 à 21h59

Un des problèmes du numérus clausus est une question de morale, de la morale considérée comme une part de la logique. Les étudiants pris dans le nomnre des élus a dû travailler non seulement un minimum, mais encore avoir peut-être quelque peu la chance d'avoir pu s'adapter à l'esprit et à la pratique d'un concours qui lui a ouvert les portes d'une catégorie professionnelle de ce fait même privilégiée, au moins au départ, les qualités professionnelles et humaines de l'impétrant ne pouvant lui assurer le succès que si elles sont validées sur le long terme. Que dire alors de ce que le même législateur qui a instauré cette limitation de l'accès aux études pour ses ressortissants puisse tolérer que soit dévalorisé le diplôme en fin de compte obtenu suite à cette sélection, en permettant à d'autres professionnels d'exercer sur son territoire sans avoir auparavant eu à se plier à cette sélection? Je ne parle pas seulement des professionnels étrangers dont le recrutement ne se fait peut-être pas encore sur la validation des critères légalement imposés par le législateur pour un exercice en France (pratique de la langue, équivalence réelle des diplômes et pratique en accord avec les données acquises et effectivement exploitées dans notre pays, etc...), mais aussi des étudiants français recalés au concours et qui, s'ils en ont les moyens, peuvent éviter la sélection en s'inscrivant dans une université étrangère dont il serait judicieux de vérifier l'égalité de niveau d'enseignement par rapport aux nôtres, histoire de ne pas dévaloriser nos diplômes, et donc notre profession, d'abord à nos propres yeux, ensuite à ceux du public.


ameli

19/12/2011 à 11h38

garnement écrivait:
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Que dire alors de ce que le même législateur(...) permettant à d'autres professionnels d'exercer sur son territoire sans avoir
> auparavant eu à se plier à cette sélection?

C'est vrai, mais...
1. la liberté de circulation et d'installation à l'intérieur des frontières est un des critères fondateurs de l'Europe.
2. c'est grace à ces étrangers que le système de santé n'a pas explosé ! puisque nous avons pillé la Roumanie et d'autres pays européens de leurs propres ressources humaines parce que les nôtres étaient déficientes. A force de serrer le kiki avec le NC, et de décourager les étudiants-professionnels de santé de certaines voies *, on s'est sabordé : heureusement que les étrangers étaient là pour éviter la cata ! C'est pas illogique de leur renvoyer l'ascenseur social.

* il y a 2 ans : 7 départs en retraite de chirurgiens cardiaques en Ile de France. 1 seul chirurgien cardiaque "fabriqué". Manque 6.... on fait quoi ? on recrute ailleurs !!! C'est pas bête comme système : importer un produit fini coute moins cher que le made in France.