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MARRE MARRE DE MES PROCHES
16/05/2012 à 13h38
hier je prends des empreintes pour mon oncle; aujourd'hui il revient vis de cicatrisation dans la main (je sais c'est ma faute je n'ai pas bien vissé, le truc qui m'énerve à mort c'est qu'il n'arrête pas de se maugréer disant qu'on a perdu bcp de temps, et il n'arrête pas de me stresser malgré tout ce que je fais pour que tout soit nickel, il se dit très pressé... pas un mot pour me remercier, malgré que tout est gratos à part les frais que vous connaissez et qui sont pas bon marché, je pense qu'il pense que je mets une partie dans ma poche
Grrrrrrrrrrrrrrr
16/05/2012 à 13h55
Bah dis lui ! L'avantage si c'est un proche c'est que tu peux lui parler comme tu le fais ici.
16/05/2012 à 14h14
Règle de base de la profession libérale : NE JAMAIS SOIGNER LES SEMI-PROCHES !
On est bien obligés de soigner nos "vrais proches" (conjoint, enfants, parents) et déjà c'est souvent la merde, mais alors avec les "semi proches" (cousins, oncles, ...) tu as tous les ingrédients pour que ça soit une galère sans fin !
Ces gens se sentent beaucoup trop à l'aise et se permettent plus de choses qu'ils ne devraient, et tu as beau leur faire toutes les remises du monde ils penseront toujours que tu abuses ("bah oui Jacky, tu comprends le petit neveu bah je l'invite à manger des fois le dimanche, il pourrait bien me faire mon bridge gratuit quand même ! Y'a plus de respect!").
De ton côté tu seras toujours mal à l'aise pour les soigner, tu n'arriveras pas à leur imposer la moindre contrainte et tu auras toujours envie de leur faire plaisir en choisissant les solutions les plus "indolores" même si elles sont bancales.
16/05/2012 à 15h59
Ne pas soigner ses demi-proches, mais ses proches non plus !
La relation de soin est faussée et s'établit souvent dans l'excès (les médecins connaissent bien ça): soit un excès d'attention, la peur de passer à côté du moindre truc, des radios au moindre soupçon naissant, soit l'excès de désinvolture : "oui oui, c'est bon" sans regarder trop près de peur d'y découvrir quelque chose à soigner.
La LEM = Loi des Emmerdements Maximum nous dit que c'est avec les proches, semi-proches, fils d'amis etc. qu'arrivent les complications qui n'arrivent jamais d'habitude. Et leur gestion est encore plus délicate.
16/05/2012 à 16h17
doagui: pourquoi serait-on "bien obligé de soigner nos proches" ?
Personnellement, c'est justement parce que ce sont des proches que je ne les soigne pas: je les envoie à un confrère dont je sais qu'il est bien bien bien bien meilleur que moi.
16/05/2012 à 19h27
bah mais les envoyer cela laisse entendre "les renvoyer" :-)
il n'y pas "une" manière délicate pour les renvoyer euh... les envoyer
16/05/2012 à 20h09
toutounette écrivait:
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> bah mais les envoyer cela laisse entendre "les renvoyer" :-)
> il n'y pas "une" manière délicate pour les renvoyer euh... les envoyer
Effectivement, il faut parfois savoir ne pas être délicat. Comme avec tout patient. Une fois que les choses sont posées ("je ne soigne ni la famille ni les amis, point."), ça finit par se savoir et c'est plus reposant.
17/05/2012 à 01h16
"Dans ce métier si on évite la famille et les amis, on peut vivre à peu prés heureux"
Sortir cette phrase dés la moindre tentative de cette p. de famille et de mes amis de mes c. de se faire soigner.
17/05/2012 à 02h03
par extension, ne pas s'installer dans la ville où on a grandi évite bien des situations pénibles (soins sur des amis des parents qui nous ont connu tout petit, sur des copains d'enfance qui ont mal tourné etc...) Parfois je rêve de m'être installé dans une ville comme un parfait inconnu.
Mais là il faut que je me coltine les neveux, les frères et soeurs, ma Maman (qu'est-ce qu'elle est hyper chiante à soigner, mais je l'aime évidement), mes ex (là ça va encore), Mr le maire etc...
Heureusement qu'il y a plein d'autres patients.