La santé BUCCO-DENTAIRE associée aux résultats scolaires

La santé BUCCO-DENTAIRE associée aux résultats scolaires
American Journal of Public Health

Une mauvaise santé bucco-dentaire, les maladies et la douleur dentaires peuvent aller jusqu’à mettre les enfants en situation d’échec scolaire, selon cette étude de l’école de médecine dentaire de l’Université de Californie. Ces résultats, publiées dans l’édition de septembre de l'American Journal of Public Health montrent aussi ou surtout l’impact d'un accès insuffisant aux soins, lui-même associé à un niveau socio-économique défavorisé lui-même lié à une performance scolaire moindre.

L’étude a porté sur la santé bucco-dentaire, les résultats scolaires et l’assiduité de près de 1.500 enfants socio-économiquement défavorisés des écoles primaires et secondaires de Los Angeles. La même équipe avait déjà démontré que 73% des enfants défavorisés (de Los Angeles) présentent des caries dentaires, leur nouvelle étude montre le lien entre santé buccodentaire et la performance scolaire.

dentino

16/08/2012 à 17h01

Plus qu'un problème d'accès aux soins, il s'agit surtout d'un problème de prévention.
Instaurer une visite de contrôle bucco-dentaire dans le cadre de l'école (en plus du BBD annuel qui sera rendu obligatoire), obliger les bambins à se brosser les dents après le repas de midi et le goûter pour ceux qui restent à l'étude, intégrer toutes les notions d'hygiène et de prévention dans le programme scolaire (pourquoi pas une nouvelle matière intitulée "santé et prévention" à partir du collège et sanctionnée au bac?), bref, prendre fermement en main certaines catégories de population pour qu'elles restent en bonne santé, que ce soit dentaire ou autre, et du coup améliorer les performances de l'ensemble, que ce soit au niveau scolaire ou plus tard professionnel...
Mais certains diront qu'on empiète alors sur la sacro-sainte liberté individuelle...

dentino

16/08/2012 à 17h01

Plus qu'un problème d'accès aux soins, il s'agit surtout d'un problème de prévention.
Instaurer une visite de contrôle bucco-dentaire dans le cadre de l'école (en plus du BBD annuel qui sera rendu obligatoire), obliger les bambins à se brosser les dents après le repas de midi et le goûter pour ceux qui restent à l'étude, intégrer toutes les notions d'hygiène et de prévention dans le programme scolaire (pourquoi pas une nouvelle matière intitulée "santé et prévention" à partir du collège et sanctionnée au bac?), bref, prendre fermement en main certaines catégories de population pour qu'elles restent en bonne santé, que ce soit dentaire ou autre, et du coup améliorer les performances de l'ensemble, que ce soit au niveau scolaire ou plus tard professionnel...
Mais certains diront qu'on empiète alors sur la sacro-sainte liberté individuelle...

Les gosses de pouilleux, en moyenne, sont plus gros, plus cons et ont plus de caries que ceux des plus riches.
Rien de nouveau.

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Faut savoir faire autre chose que de regarder toute sa vie dans la bouche des gens. (Ameli, 7/12/11)

...Dans l'absolu, l'etude en question n'est pas denuée de sens.
Il n'est plus a demontrer qu'en moyenne (ne pas generaliser), moins le niveau socio economique est elevé, moins les regles de prevention sont mises en application, et ce pour differentes raisons.

Je ne suis qu'assistante, neanmoins, cela ne m'empeche pas d'etre choquée quand je vois certains enfants de parents avec un niveau "socio-economique" elevé (professions liberales, cadres superieurs) arriver avec un nombre invraisemblable de caries.

Je suis dans un cabinet que l'on qualifie de "grand standing", pourtant.

Et j'ai entendu regulierement les parents dire "ce n'est pas grave, ce ne sont pas les definitives", et, pire, ne pas savoir de quand date la derniere brosse a dent des enfants....

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...Chez l'opticien, le choix est vaste: des lunettes griffées, des invisibles, des ecaillées....Mais pas de lunettes qui font voir la realité en face..xD

Une étude de plus sur les dents et le niveau socio-professionnel.

La vraie question c'est toujours la même, l'histoire de la poule et de l'oeuf.

Si on soignre tous ces enfants demain et qu'on les obligent à être suivis de très près pour éviter toute nouvelle carie d'apparaître, est-ce que leurs résultats scolaires vont être meilleurs, toutes choses égales par ailleurs biensûr.

Et puis si on injecte des bactéries hypercariogènes à des gosses de riches indemnes de caries, est-ce que demain leurs résultats scolaires vont être moins bon.

Là on aurait de la vraie bonne étude, dommage on a pas le droit de le faire.

Donc en gros, on résume : on explique aux pauvres enfants qu'ils ont une bouche pas très clean car ils sont nés sous une mauvaise étoile et qu'en plus ils auront du mal à s'en sortir demain dans la vie et la bonne nouvelle pour eux c'est qu'on peut pas y changer grand chose.

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Canin

Bah quand même, un gamin qui a mal aux dents pendant un contrôle, ça doit pas l'aider à appliquer le peu de trucs qu'il a pu apprendre à la maison.
Ce qui me fascine par contre, c'est de voir que des mecs sont payés pour démontrer des évidences pareilles ;)

Grâce au BBD tous les petits français vont devenir énarques.
Voilà une étude débile qui ne veut rien dire sauf dans l'autre sens mais ça on le savait déjà.

Pourtant, le bilan bucco dentaire permet aux enfants de beneficier gratuitement ou presque de soins conservateurs...

Le problème, c'est que les parents ne savent parfois pas quoi faire de ce precieux papier, et n'en comprennent pas toujours les enjeux.

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...I HaTe MySeLf aNd nObOdY cAn LiKe Me...

barbabapat

17/08/2012 à 14h54

Le deuxième gros soucis c'est la nullité de la campagne de la sécu sur le sujet avec un message débile faisant croire qu'il suffit de faire une visite chez le dentiste pour éviter le développement des caries alors que cela demandera en plus de modifier son hygiène alimentaire et corporelle.

Enfin autant un BBD généralisé à 6 et 9 ans se justifient.
Autant à 12, 15 et 18 ans il ne devrait être réalisé qu'envers des populations spécifiques présentant un risque supérieure.
On a le même problème avec le BBD grossesse qui est généralisé à une population complète alors que le gynéco devrait se mettre en relation avec le dentiste traitant pour voir l'utilité de ce bilan en fonction des facteurs de risque de la patiente.