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Avantages centre municipal
23/09/2012 à 15h20
Non, on ne va pas t'incendier mais ne peux-tu pas déplacer un peu ton lieu d'exercice ?
Paris intra-muros faisant partie des zones les plus dotées en praticiens est donc une des plus difficiles n'y a-t-il pas d'autres possibilités ?
Une banlieue sympa d'où tu pourrais facilement te rendre à Paris si tu aimes y passer du temps?
Souvent le bon plan est de travailler en "campagne" et si l'on peut et si ça nous plaît vivre "en ville"
Qu'en penses-tu?
23/09/2012 à 16h02
Le manque de solidarité de certains confrères fait peur quand même. Tous les CD libéraux qui gagnent entre 1500€ et 2000€, en bossant tard le soir et avec tous les inconvénients du monde libéral, on leur crache dessus c'est ça ?? C'est pourtant la situation de la majorité des jeunes installés dans les grandes villes.
Et quand on a un conjoint/conjointe ingénieur ou technicien, vous croyez qu'on peut s'exiler au fin fond de la cambrousse ? Non parce que le boulot il existe quand dans les grandes villes pour ces métiers là.
Donc c'est parfaitement normal que certains préfèrent un poste salarié, 2500/3000€ net assuré à la fin du mois, 35h et pas une de plus, congés-payés, congés mater', pas d'administratif à gérer, statut cadre avec les avantages qui vont avec... Bref, une situation qui ferait rêver de nombreux jeunes libéraux, dont anabal apparement. Mais bon, certains n'ont pas conscience de ça ici apparemment...
23/09/2012 à 16h37
Il faut juste savoir ce qu'on veut.
A Paris en libéral, faire son trou ça doit être très dur, voire impossible.
Mais même si on a un conjoint qui travaille à Paris, on peut faire le choix d'aller habiter, et travailler en banlieue, ou même juste y travailler.
Et en banlieue, pas loin de Paris, on peut créer ou racheter et que ça fonctionne correctement.
Quant aux jeunes qui travaillent tard le soir et gagnent 1500€ par mois, au bout d'un certain temps, il faut peut-être se remettre en question.Peut-être effectivement le libéral n'est pas pour eux?
Il y a beaucoup de jeunes aussi pour qui ça fonctionne très bien. Oui au début il faut emprunter, il faut oser, la conjoncture est dure, c'est certain, et on ne va pas gagner tout de suite beaucoup de sous.
Le libéral, c'est aussi savoir gérer une entreprise.Si on n'en est pas capable, soit on se forme,on prend des conseils auprès de cabinets qui tournent correctement (et oui, il y a même des vieux qui sont ravis d'aider des jeunes à démarrer, ça existe en j'en fais partie).
Si on n'est pas capable, mieux vaut envisager un salariat, effectivement.
Vouloir s'installer à Paris,ou sur la côte d'Azur, près de la côte, et espérer que ça va tomber tout seul, ça me paraît un peu "léger".
chicot67 écrivait:
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> Le manque de solidarité de certains confrères fait peur quand même. Tous les CD
> libéraux qui gagnent entre 1500€ et 2000€, en bossant tard le soir et avec tous
> les inconvénients du monde libéral, on leur crache dessus c'est ça ?? C'est
> pourtant la situation de la majorité des jeunes installés dans les grandes
> villes.
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> Et quand on a un conjoint/conjointe ingénieur ou technicien, vous croyez qu'on
> peut s'exiler au fin fond de la cambrousse ? Non parce que le boulot il existe
> quand dans les grandes villes pour ces métiers là.
>
> Donc c'est parfaitement normal que certains préfèrent un poste salarié,
> 2500/3000€ net assuré à la fin du mois, 35h et pas une de plus, congés-payés,
> congés mater', pas d'administratif à gérer, statut cadre avec les avantages qui
> vont avec... Bref, une situation qui ferait rêver de nombreux jeunes libéraux,
> dont anabal apparement. Mais bon, certains n'ont pas conscience de ça ici
> apparemment...
23/09/2012 à 17h16
chicot67 écrivait:
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> Le manque de solidarité de certains confrères fait peur quand même. Tous les CD
> libéraux qui gagnent entre 1500€ et 2000€, en bossant tard le soir et avec tous
> les inconvénients du monde libéral, on leur crache dessus c'est ça ?? C'est
> pourtant la situation de la majorité des jeunes installés dans les grandes
> villes.
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> Et quand on a un conjoint/conjointe ingénieur ou technicien, vous croyez qu'on
> peut s'exiler au fin fond de la cambrousse ? Non parce que le boulot il existe
> quand dans les grandes villes pour ces métiers là.
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> Donc c'est parfaitement normal que certains préfèrent un poste salarié,
> 2500/3000€ net assuré à la fin du mois, 35h et pas une de plus, congés-payés,
> congés mater', pas d'administratif à gérer, statut cadre avec les avantages qui
> vont avec... Bref, une situation qui ferait rêver de nombreux jeunes libéraux,
> dont anabal apparement. Mais bon, certains n'ont pas conscience de ça ici
> apparemment...
Je suis tout à fait d'accord avec cela , un peu de tolérance pardi !
Chacun a le droit de choisir sa façon d'exercer ou salarié ou libéral et je ne comprends pas cette hostilité récurrente de certains !
Et si une de nos consoeurs trouve que l'obtention d'une carte cantine est un plus à son mode d'exercice , pourquoi pas , même si cela fait un peu sourire !
De la même façon , si certains sont satisfaits avec un salaire assuré de 2 ou 3ooo € , je ne comprends pas ces moqueries incessantes : ils sont satisfaits de leur sort et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
C'est tout à fait possible que la consoeur n'ait pas été "rentable" dans son exercice libéral : peut être est elle tout simplement consciencieuse , un peu lente , et cherche à faire de son mieux !...
23/09/2012 à 17h18
Le libéral en région parisienne c'est encore largement possible, à condition de choisir le lieu. Je suis en banlieue relativement proche (45 min du centre de Paris en transports en commun), et ça a tourné très correctement dès le 1er jour, puisque j'ai eu la chance de trouver un poste qui était déjà existant et déjà lancé par plusieurs prédécesseurs. Je n'ai aucun mérite là dedans, la patientèle était là, n'importe qui aurait donc réussi à ma place, que la personne soit un gestionnaire né ou pas du tout. La seule difficulté c'était de choisir le bon cabinet et le bon endroit, avec le facteur chance évidemment, mais au delà de ça on gagne bien plus que 1500-2000€ si le cab tourne normalement.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas perdre espoir, il suffit de prendre le temps de trouver le bon poste, et de ne pas s'acharner dans un cab qui ne marche pas.
23/09/2012 à 17h31
doagui écrivait:
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> Le libéral en région parisienne c'est encore largement possible, à condition de
> choisir le lieu. Je suis en banlieue relativement proche (45 min du centre de
> Paris en transports en commun).
La notion de "proche" est différente pour tout le monde je pense. Moi je suis à 4min en voiture de mon cabinet (2min si je roule à 50km/h dans les zones 30). Pour moi passer 1h30 dans les transports tous les jours pour aller au boulot, ça me parait inhumain. Mais j'ai bien conscience que pour d'autres, c'est une broutille.
En 1h30, on a le temps d'en faire des choses avec sa femme et/ou ses enfants :)
24/09/2012 à 00h12
caredent écrivait:
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> chicot67 écrivait:
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> > Le manque de solidarité de certains confrères fait peur quand même. Tous les
> CD
> > libéraux qui gagnent entre 1500€ et 2000€, en bossant tard le soir et avec
> tous
> > les inconvénients du monde libéral, on leur crache dessus c'est ça ?? C'est
> > pourtant la situation de la majorité des jeunes installés dans les grandes
> > villes.
> >
> > Et quand on a un conjoint/conjointe ingénieur ou technicien, vous croyez qu'on
> > peut s'exiler au fin fond de la cambrousse ? Non parce que le boulot il existe
> > quand dans les grandes villes pour ces métiers là.
> >
> > Donc c'est parfaitement normal que certains préfèrent un poste salarié,
> > 2500/3000€ net assuré à la fin du mois, 35h et pas une de plus, congés-payés,
> > congés mater', pas d'administratif à gérer, statut cadre avec les avantages
> qui
> > vont avec... Bref, une situation qui ferait rêver de nombreux jeunes libéraux,
> > dont anabal apparement. Mais bon, certains n'ont pas conscience de ça ici
> > apparemment...
>
> Je suis tout à fait d'accord avec cela , un peu de tolérance pardi !
> Chacun a le droit de choisir sa façon d'exercer ou salarié ou libéral et je ne
> comprends pas cette hostilité récurrente de certains !
> Et si une de nos consoeurs trouve que l'obtention d'une carte cantine est un
> plus à son mode d'exercice , pourquoi pas , même si cela fait un peu sourire !
> De la même façon , si certains sont satisfaits avec un salaire assuré de 2 ou
> 3ooo € , je ne comprends pas ces moqueries incessantes : ils sont satisfaits de
> leur sort et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
> C'est tout à fait possible que la consoeur n'ait pas été "rentable" dans son
> exercice libéral : peut être est elle tout simplement consciencieuse , un peu
> lente , et cherche à faire de son mieux !...
Et c'est tout à son honneur mais ça sous entend que les autres ne le sont pas consciencieux. D'un autre coté je suis très content de ne pas bosser tard le soir, apparemment ça paye pas !)))
La question c'est : comment le centre s'en sort-il lui si il paye ses salariés plus qu'ils ne rapportent ? les règles du jeu ne sont pas les mêmes que dans le libéral et là ça me fait vraiment chier.
24/09/2012 à 09h25
La question que nous nous posons actuellement,c'est comment nos jeunes diplômés en sont arrivés à choisir le salariat comme mode d'exercice.
Il y a plusieurs explications:
- l’absence totale à la faculté de formation à la gestion d'un cabinet dentaire considéré à juste titre comme une entreprise .Est on formé aux prélèvements URSSAF, aux régularisations de la 3ème année d'exercice,aux coûts horaires d'un cabinet avec assistante etc... ? Non . Rien n'est fait pour permettre à ces jeunes consœurs ou confrères de s'en tirer convenablement lors d'un rachat de clientèle ou une création.
- la féminisation de la profession avec des promos à 70% de futures consœurs qui choisiront un mode d'exercice plus adapté à juste titre à leur vie familiale et l'éducation de leurs enfants. On trouve plus facilement des consœurs à 2/3 jours par semaine en collabo ou en mutuelle que des créations ou des temps pleins 6 jours sur 7 comme à la grande époque de la dentisterie.Et je rajouterai même, que chez les hommes ce n'est pas mieux,la tendance est plus au "je finis tôt et je travaille 4 jours sur 7" vu les contraintes du métier et le peu de reconnaissance de la part des médias et des gouvernants.Pourquoi s'épuiser pour satisfaire un besoin sanitaire mal géré depuis 30 ans alors qu'on peut être rentable sur 4 jours seulement ? Il n'y a qu'à déposer une annonce pour trouver un collaborateur pour voir défiler une ribambelle de jeunes consœurs ou confrères effrayés par les horaires journaliers et les 30 kilomètres de distance à parcourir tous les jours.(mais bon,c'est un autre débat)
- les charges exponentielles qui plombent tout cabinet libéral (des cotisations retraites et URSSAF multipliées par 10 en 15 ans !!!) et effraient à juste titre nos jeunes diplômés
- le coût d'un plateau technique digne de ce nom en regard de la rémunération ridicule obtenue pour des soins conventionnels auquel s'ajoute le confort d'avoir une assistante dentaire à un prix exorbitant
- l'administratif qui n'en finit jamais (contrôle qualité externe ,interne,PCR,inspection du travail, extincteurs,DASRI et tout l'arsenal du cabinet contrôlé !)
- des patients qui ne viennent même plus chez vous pour vos bons soins ,votre réputation ou votre implication personnelle à délivrer une dentisterie de QUALITE,mais parce que vous avez signé un protocole MGEmerde,SantéBouse ou Groupachiottes
En conclusion, il ne faut pas s'étonner de voir tous nos jeunes diplômés s'orientaient vers des centres mutualistes et au pire des centres "low cost" où l'administratif et les contraintes financières sont supprimées (salaire correct mais moitié moins qu'un cabinet libéral à travail égal avec une moyenne de 2500 à 3500 euros par mois pour 3 à 4 jours travaillés),la possibilité d'avoir une assistante personnelle et donc un confort accru dans son travail, pouvoir commander tous les produits dont on a besoin sans se soucier des prix ,et puis l'assurance d'avoir une salle d'attente et un agenda rempli à 6 mois,et pour couronner le tout une carte de cantine scolaire ;o)
Par contre, le travail devient vite usant car les tarifs de prothèse sont fixés par la direction (proches des tarifs CMU) et surtout une rémunération indigne d'un pays civilisé 20% sur les soins ça fait quand même 6 euros pour une extraction ou un détartrage.A ce tarif de rémunération personnelle,on ne va pas batailler pour sortir une 6 mandibulaire ou enlever les 3 tonnes de tartre à Monsieur Craspouille.
La sensation de faire de l'abattage sans aucune reconnaissance des patients (dévalorisation de soi même)qui viennent dans votre cabinet mais ne connaissent même pas votre nom.
Et enfin ,une direction qui saura vous mettre la pression si les objectifs financiers ne sont pas atteints ( ce ne sont pas des philanthropes,faut pas rêver)lors d'une petite réunion trimestrielle avec le responsable dentaire et le directeur.
Bref,des inconvénients non négligeables qui à mon sens méritent de réfléchir à une possibilité de s'installer dans une zone pas trop peuplée en chirurgiens dentistes (c'est pas ça qui manque)mais avec un mode d'exercice libéral convenable plutôt que de choisir un mode "fonctionnarisé".
24/09/2012 à 10h04
A mon sens, certains commentaires sont très désobligeants et irrespectueux.
De quel droit se permet-on de juger le choix personnel que fait un confrère ou une consoeur ? N'y aurait-il que le libéral-conventionné-indépendant comme voie sacrée pour l'exercice de la profession, et le reste est pour les nuls ?
Cette prétention à détenir la Vérité fait frémir, car elle sous-entend qu'il y aurait des hérétiques.
Oui, il y a une recrudescence de recherches de salariat dans toutes les professions médicales, liée partiellement à la féminisation, mais aussi à une aspiration à la tranquillité d'esprit, car le salariat, s'il est moins rémunérateur, apporte des satisfactions en temps, en confort, et en sécurité.
Mais chacun est libre de ses choix, et aucun choix n'est condamnable a priori.
Les "centres municipaux", c'est un peu la bouteille à l'encre : aucun n'est identique à un autre. Il est donc impossible de donner un avis : certains fonctionnent très correctement, et d'autres sont catastrophiques. En fait, ça dépend, comme souvent, du facteur humain : du gestionnaire et du meneur des dentistes.
Ils ont malheureusement un point commun : l'absence de vision à terme : on est dans le fonctionnement, et pas dans la prospective, il n'y a pas de "projet", ce qui est peu enthousiasmant, et déteint sur l'ambition des participants : rien de pire qu'une routine pour casser une dynamique.
Si j'ai un conseil à donner à ce type de centre, c'est de se mettre autour d'une table, et rédiger un projet qui va au-delà de la simple distribution d'amalgames.
24/09/2012 à 11h10
Désolé mais toi qui met en avant les revenus soit disant confortable de la profession pour justifier des tarifs de sécu misérables dans les faits, parler de salariat pour bénéficier de la prise ne charge de la cantine fait réagir.
Quand même penser qu'un praticien libéral aujourd'hui grâce aux tarif du siècle dernier n'est pas en capacité de payer la cantine à ses enfants, oui cela fait réagir.
24/09/2012 à 12h43
barbabapat écrivait:
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> Désolé mais toi qui met en avant les revenus soit disant confortable de la
> profession pour justifier des tarifs de sécu misérables dans les faits,
C'est toi qui dit que je dis. Je n'ai jamais dit ça. T'en as pas marre, toi et d'autres, à me faire dire ce que je ne dis pas ?
Maintenant, tomber dans le misérabilisme me fait effectivement sourire, fait carrément marrer les journalistes, et rire jaune les smicards. Je ne dis pas que la profession n'a pas de problèmes, bien au contraire, mais les revenus de la profession ne sont certainement pas une priorité : 81000€ de moyenne, y a nettement pire.
Par contre, une remise à plat de la rémunération et une meilleure prise en charge sociale des soins dentaires, ça oui, on peut en parler longuement.
> Quand même penser qu'un praticien libéral aujourd'hui grâce aux tarif du siècle
> dernier n'est pas en capacité de payer la cantine à ses enfants, oui cela fait
> réagir.
Tu connais les avantages et les inconvénients de chaque forme d'exercice : tu choisis, librement, telle ou telle forme, et je m'en fous, chacun sa vie.
Et après, tu ne viens pas pleurer, tu assumes... ou tu changes : tu ne pourras pas changer le système, il n'ira jamais vers la perfection qui te convient, il faut faire avec.
ça finit par devenir lassant, ces "libéraux" qui s'enchainent dans un système de pensée sans pouvoir changer d'un iota. On n'est pas en prison : on fait ce qu'on veut.
Il y en a qui préfèrent le libéral-conventionné, qu'ils le fassent, mais ils savent qu'une Convention, ce n'est jamais une panacée.
Il y en a qui préfèrent le salariat : qu'ils le fassent, mais ils savent qu'un patron, ça peut être pénible.
Il y en a qui pensent avoir fait une erreur de choix, qu'ils changent. Seuls les imbéciles ne changent jamais.
24/09/2012 à 13h04
j'ai été salarié dans un centre mutualiste. Celui-ci s'est retrouvé en redressement judiciaire. Ils ont effacé les chromes et sont repartis comme en 40. essayes de faire ca en libéral, les dés sont pipés si on compare les 2 formes d'exercice. En salariat Le patron te casses les couilles si tu ne fais pas assez de prothèse, en libéral c'est le banquier. merci la NGAP.
24/09/2012 à 13h05
du calme les amis,faut pas s'énerver pour une histoire de cantine gratuite ;o)
Sans juger les 2 types d'activité (il en faut pour tous les goûts),je veux juste rapporter une petite anecdote qui souligne un des inconvénients majeurs de l'exercice salariale en centre mutualiste.
Une consoeur réalise un complet haut et bas sur un patient qui rechigne à revenir pour les retouches éventuelles ne s'habituant pas à ces nouvelles prothèses ( rien de bien original vous en conviendrez). Ce dernier se plaint à la direction de la mutuelle pour dire que le travail a été mal fait et qu'il n'est pas content du tout (jusque là, que du classique mais c'est là que cela devient intéressant).
Le patient a été adressé à un autre confrère salarié travaillant dans une ville voisine pour le compte de la mutuelle pour réaliser une nouvelle prothèse toute neuve.
La où cela déconne vraiment ,c'est quand la direction de la mutuelle a retiré du salaire de la consoeur les honoraires reversés à savoir 20% du prix global.
Après réflexion et quelques questions posées "y 'a t-il dans le contrat liant la consoeur à la mutuelle une clause d'obligation de résultat sous peine de se voir infliger une amende financière ???"
"existe t-il un métier où l'on ajuste le salaire en fonction du mécontentement des clients ?"
" Ne faudrait il pas demander une expertise ou une conciliation avec la consoeur avant de décréter que l'appareil n'a pas été réalisé selon les données acquises de la science ?"
Bref, après avoir menacé la direction d'une plainte au Conseil de l'Ordre pour cette mascarade mutualiste,cette dernière a reversé illico presto les sommes retirées sur le bulletin de salaire de la consoeur .
En résumé, méfiez vous des patrons de mutuelles, car ils font ce qu'ils veulent et quand ils veulent oubliant facilement toutes les règles élémentaires du Code du Travail.
24/09/2012 à 13h11
On ne parlera pas non plus des multiples témoignages de gens qui ont bossé quelques jours dans certains centres et qui en sont repartis horrifiés parce qu'ils y avaient vu... Il y a évidemment de tout dans les centres, par exemple on m'a dit que le centre municipal d'Ivry sur seine était tout à fait correct et que le travail y était fait honnêtement et dans de bonnes conditions, mais il y en a aussi où seuls les praticiens les moins scrupuleux peuvent s'épanouir (et quand je dit s'épanouir c'est peu dire au regard des rémunérations franchement indécentes de certains "confrères" qui acceptent de faire de l'abatage à grande échelle sur le dos de la CMU, au mépris de la plus élémentaire déontologie, mais c'est un autre débat).
24/09/2012 à 17h54
Ah ah, vous m'avez fait bien rire ce matin à lire tout ceci.
Pas un pour relever que ce n'est pas le fait d'être salarié qui a choqué mais l'histoire de ticket de cantine qui n'est en réalité que le reflet de "salarié de machin public".
Bref, de passer du côté obscur qui bouffe du contribuable, où la productivité est un gros mot.
Je vais vous dire, si une candidate à un poste d'assistante me dit , si tu me formes pour faire aussi ce travail dans le cabinet(comme bosser à la vali), aurai-je une augmentation, elle a le poste de suite; si elle me demande des tickets restaurants, elle peut aller se faire voir.
Bref, deux mondes s'affrontent, ceux qui veulent produire et ceux qui veulent que d'autres produisent et financent leurs avantages sans contrepartie de production.
On aurait eu comme question: que va m'apporter ce travail, vais-je évoluer dans ma pratique, le confort de vie apporté permettra-t-il de ne pas sombrer dans la médiocrité du boulot de base, et si c'est le cas, comment en sortir un jour, vos expériences à ce sujet...?
Mais, le ticket cantine, pourquoi pas aussi demander notre avis sur l'arbre de noël de la mairie, la taille de la place de parking, ou le cuir du fauteuil du bureau.
25/09/2012 à 10h22
Patatrasse écrivait:
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> La question que nous nous posons actuellement,c'est comment nos jeunes diplômés
> en sont arrivés à choisir le salariat comme mode d'exercice.
> Il y a plusieurs explications:
> - l’absence totale à la faculté de formation à la gestion d'un cabinet dentaire
> considéré à juste titre comme une entreprise .Est on formé aux prélèvements
> URSSAF, aux régularisations de la 3ème année d'exercice,aux coûts horaires d'un
> cabinet avec assistante etc... ? Non . Rien n'est fait pour permettre à ces
> jeunes consœurs ou confrères de s'en tirer convenablement lors d'un rachat de
> clientèle ou une création.
C'est faux. Avant peut-etre mais dorénavant il existe une 6e année.
En T1 on a des cours de comptabilité (declaration 2035, AGA...), de nomenclature (NGAP/CCAM), de législation (juridictions ordinales, expertises en cas de litige). On a meme des cours de communication (comment présenter un devis...).
On est formé dans ce domaine (du moins dans la fac où j'ai fait mes études).
25/09/2012 à 12h05
En 6eme année, il y a eu une journée gestion sur un séminaire. Bcp d'informations à assimiler en peu de temps.
Après là où la fac pêche selon moi, c'est qu'elle définit des normes qualité sur les traitements mais ne veux pas définir les couts liés à ses normes qui s'appliqueront en cas de litige.
Enfin si certaines interventions (comme vendre une prothèses dentaire comme une piscine ou une cuisine) sont intéressantes. Si on souhaitait réellement les faire appliquer cela mériterait des travails en atelier avec des mises en situation. Et certains points de comparaison ne sont pas applicables comme la remise exceptionnelle accordé par le responsable si le devis est signé à la fin du rendez vous et un acompte versé.
25/09/2012 à 13h13
moriani écrivait:
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> C'est faux. Avant peut-etre mais dorénavant il existe une 6e année.
> En T1 on a des cours de comptabilité (declaration 2035, AGA...), de nomenclature
> (NGAP/CCAM), de législation (juridictions ordinales, expertises en cas de
> litige). On a meme des cours de communication (comment présenter un devis...).
> On est formé dans ce domaine (du moins dans la fac où j'ai fait mes études).
Mais alors c'est super,vive la 6ème année !
Donc tu savais en sortant de la fac que 70% des soins que tu prodiguerais seraient à perte,et que seulement 30% de ton activité te ferait vivre à savoir la prothèse et les actes hors nomenclature ?
Tu savais aussi que si tu voulais délivrer des soins de qualité avec l'aide d'une assistante,les charges trimestrielles sur celle ci te coûteraient grosso modo 2 mois et demi de salaire en plus ?
Tu étais donc prévenu qu'en mutuelle ,les contrats proposés se basent sur une rémunération brute de 20% du CA mais qu'au final en net ,tout cela est ramené à 17% du CA sur ta feuille de paye ,soit 5 euros et 10 centimes pour une extraction d'une 6 mandibulaire après anesthésie intra septale ou loco régionale, une séparation radiculaire,un contrôle du saignement et une 2ème visite gratuite de contrôle de la plaie,soit 1 heure de boulot au minimum quand il ne faut pas placer de l'alvogyl après avoir cureté une seconde fois l'alvéole au second rendez vous en cas de mauvaise cicatrisation ?
Oui ,tout ça pour 5 euros et 10 centimes en mutuelle.
Rassures moi,quand vous avez appris cela,vous avez déclenché une "bronca" gigantesque dans l'amphi ?
Non ? Bon ,ben alors c'est normal que la CNSD n'ait pas trop de mal à recruter de jeunes confrères.
Je plaisante,bien sur ......
25/09/2012 à 13h37
wakrap écrivait:
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> Pas un pour relever que ce n'est pas le fait d'être salarié qui a choqué mais
> l'histoire de ticket de cantine qui n'est en réalité que le reflet de "salarié
> de machin public".
> Bref, de passer du côté obscur qui bouffe du contribuable, où la productivité
> est un gros mot.
En échange de sa productivité, un salarié a droit à un salaire. La productivité n'est pas un gros mot, et les avantages salariaux non plus.
On semble oublier que les tickets-resto (ou accès à une cantine) sont des avantages salariaux, et à ce titre, sont formellement inscrits sur la fiche de paie. Il ne me semble pas, à moi du moins, indécent pour un salarié de vouloir savoir exactement combien il va gagner. Que l'employeur refuse ou accepte de co-financer ces tickets n'est pas anodin.
Le droit du travail est très clair sur ce point : un ticket resto fait partie du salaire !
Un salarié moyen en France ayant accès à ces tickets resto touche une petite centaine d'€ (en part employeur sur ces tickets) quand il travaille à temps plein. La somme n'est pas non plus anodine. Il me parait normal qu'il sache s'il y a accès.
25/09/2012 à 13h50
Amusant de te voir argumenter sur cela sachant que le gros intérêt de ces avantages en nature est sur leur fiscalisation qui servira à financer ton salaire.
25/09/2012 à 13h57
Patatrasse écrivait:
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> Donc tu savais en sortant de la fac que 70% des soins que tu prodiguerais
> seraient à perte,et que seulement 30% de ton activité te ferait vivre à savoir
> la prothèse et les actes hors nomenclature ?
Pour les 70/30 malheureusement oui c'est inculqué (malheureusement, car il n'est pas proposé d'autre solutions) sachant que les profs ont soit le DP (et il va être amusant de voir la question des dépassements hors normes sachant que le traitement endo est alors facturé 100 euros le canal, les patients ne pouvant payer étant envoyé à l’hôpital) ou sont des hospitalo universitaire purs qui peuvent se permettre d’Être en déficit structurel tout au cour de l'année.
25/09/2012 à 14h01
......Ou les indemnités des députés justifiées "sur l’honneur" sans fournir aucunes pièces. Il en pense quoi de ça notre champion républicain ?
25/09/2012 à 14h24
"justifiées sur l'honneur",c'est vrai qu'elle est bien bonne ;o)
L'année prochaine pour ma déclaration aux impôts,je certifierai sur l'honneur que je n'ai pas fait de bénéfice, juré ,craché ! (ça peut passer tu crois ?)