Tous les forums
Dépassements d’honoraires: il faut sauver le soldat Touraine
29/10/2012 à 18h43
Ce qui est sur c'est que si la convention disparaît, l'emploi d'Ameli aussi.
29/10/2012 à 19h01
Ameli 'Le despotisme, ce n'est pas le pouvoir politique : c'est le pouvoir économique, quand il n'y a pas de régulation étatique."
Je me demande bien pourquoi en novembre 1989 ce n'est pas tout l' Ouest qui a couru pour passer à l'Est? :-)
30/10/2012 à 08h36
Drôle d'argument que "c'est l'accord ou la loi"; je préfère refuser un accord infâme qu'en être complice...
30/10/2012 à 09h05
Vous avez vu vos salaires cochons ? Vous touchez l'équivalent de la tva net d’impôts. C'est encore beaucoup trop.
30/10/2012 à 10h05
wakrap écrivait:
----------------
> Dans un système libre comme celui que j'ai connu il y a 10 ans, ces mafias
> n'existaient pas, les patients pouvaient garder leur argent sans cotiser et donc
> sans payer les frais de gestions de ces mafias.
Dans le temps, c'était mieux. Ton idéologie de recherche de la parole perdue risque de te faire remonter dans le temps. Tu ne veux pas voir ce que tu vois.
C'est moi que tu qualifies de religieux ?
Je te souhaite de réintégrer le monde actuel, et d'arrêter de ressasser un passé idéalisé qui ne reviendra pas.
Ta vision du libéralisme, tel que tu la décris n'existe plus nulle part, à part peut être dans quelques dictatures exotiques et quelques rares micro-pays opulents. D'ailleurs, l'OMS dans ses différents rapports annuels encourage ces pays retardataires de rejoindre le camp des pays moins libres mais plus solidaires, et insiste sur l'aspect obligatoire des cotisations et sur l'aspect régulé de l'offre de soins.
Ton rêve est similaire au rêve communiste : ce sont des idéologies qui ne sont plus d'actualité. Il est temps de revenir sur terre. A défaut, tu vas reprendre le parcours historique de l'Humanité à rebrousse-poil et remonter dans les arbres.
Je suis d'accord avec toi sur un point : la liberté individuelle fait mauvais ménage avec les contraintes liées à l'intérêt général. L'équilibre est difficile à trouver. La liberté n’est pas une totale indépendance, mais une liberté citoyenne ; Rousseau l'affirmait déjà !
A défaut, tu trouveras peut-être un épanouissement libéral dans quelque pays africain. Mais dépêche-toi. L'Afrique noire a aussi, malheureusement pour toi, des aspirations démocratiques, sous le prétexte étrange que les malades et les pauvres ne peuvent pas être libres, et que l'intérêt général peut apporter une liberté. Celui qui n'a rien n'est pas libre.
J'ajoute que le libéralisme ne fait pas bon ménage non plus avec les démocraties. Tu te révoltes ainsi contre cette sécu que le peuple t'a imposée. C'est ainsi, tu n'y peux rien, la volonté populaire a parlé.
Soit tu acceptes cette volonté populaire et tu t'adaptes, soit tu pars former un pays à toi tout seul. Ce n'est que dans ce cas que tu pourras décider seul.
La question est : es-tu démocrate ? Personnellement, j'en doute.
Enfin, sur un autre sujet, ta vulgarité et tes insultes permanentes à mon encontre commencent à me lasser. Aujourd'hui c'est mafieux.
Je te ferai remarquer que c'est inutile et que ça nuit à ton argumentaire.
La liberté s'arrête quand elle nuit. Tu peux continuer à m'insulter, c'est lassant mais ça m'arrange, car tu te décrédibilises.
30/10/2012 à 11h27
Un système de santé en déficit qui paye les médecins à des tarifs de coiffeurs est pérenne par contre mais uniquement dans un monde de bisounours..
30/10/2012 à 11h36
Non non non amélie, il faut rendre a warkrap ce qui est a warkrap un système de santé libéral peut très bien marché il faut juste :
- une population très jeunes mais en age de travaillé, avec des revenues moyen elevé (l'usine de chaussure Nicke ça compte pas).
- Pas de vieux
- Pas de pauvres
Tu prend la silicone vallé, tu vires les pauvres et les plus de 50 ans, tu met une cloture autours avec des miradors et tu as tout les conditions requise pour un système de santé libéral stable sur presque dix ans.
--
หมอจัดฟัน
30/10/2012 à 11h41
chicot29 écrivait:
------------------
> Un système de santé en déficit qui paye les médecins à des tarifs de coiffeurs
> est pérenne par contre mais uniquement dans un monde de bisounours..
Tout est là!
30/10/2012 à 11h45
Asphodèle écrivait:
-------------------
> http://www.muzeumkomunismu.cz
Non la je suis pas d'accord l'ennemis ce n'est pas l'état (de tout manière il est endetter donc ne peut pas payer), c'est le capital = les mutuelles avec leur frais de fonctionnement de 25% et leur budget de publicité supérieure a ce qu'elles reversent au patient.
Les mutuelles avec leur lobby plus qu'actif envers les politiques de droite comme de gauche.
Les mutuelles avec leur conventions illégales.
Les mutuelles avec leur futures centres de soins, pour faire de la merde pas chers.
Ne nous trompons pas d'ennemis les gouvernement changes, la politiques piloté par les mutuelles sont la pour rester, si nous nous attaquons seulement au gouvernement.
--
หมอจัดฟัน
30/10/2012 à 11h54
chicot29 écrivait:
------------------
> Un système de santé en déficit qui paye les médecins à des tarifs de coiffeurs
> est pérenne par contre mais uniquement dans un monde de bisounours..
Oui mais ... qui paie ce déficit sinon tout le monde, y compris les bisounours et ceux qui sont dans le monde réel ?
On ne peut à la fois demander avec une insistance de bon aloi que les comptes sociaux et fiscaux soient équilibrés, et de l'autre dépenser sans compter pour la santé.
La droite comme la gauche exigent de la rigueur, avec raison, et que les dépenses soient raisonnées et réduites à l'indispensable
Donc, ne nous faisons pas d'illusions : ce qui est prioritaire sera fait et payé, et pas le reste.
La question est : qu'avons nous fait pour nous rendre prioritaires ?
30/10/2012 à 12h02
ameli écrivait:
---------------
> On ne peut à la fois demander avec une insistance de bon aloi que les comptes
> sociaux et fiscaux soient équilibrés, et de l'autre dépenser sans compter pour
> la santé.
> La droite comme la gauche exigent de la rigueur, avec raison, et que les
> dépenses soient raisonnées et réduites à l'indispensable
> Donc, ne nous faisons pas d'illusions : ce qui est prioritaire sera fait et
> payé, et pas le reste.
> La question est : qu'avons nous fait pour nous rendre prioritaires ?
Désoler mais nous somme des soignants pas des politiques, pour le dentaire une bonne partie du problème tiens
1 les patients ne font pas la prévention et laisse pourrir la situation ET RIEN N EST FAIT POUR LES Y CONTRAINDRE, ça c'est le devoir des politiques pas des dentistes. Les dentiste n'ont pas a subir les conséquences d'une politiques inadapté. La prévention nous essayons de la faire a notre niveau mais ce n'est clairement pas suffisant.
2 La dentisterie est en partie médicale et en partie un bien de consommation. La population doit comprendre que certain option thérapeutique sont un luxe, car faisant appelle a des technique nécessitant un savoir faire et du matériel coûteux. Donc ça a une prix. Je suis désolé mais une couronne même en métal c'est un luxe. Pour manger et parler un appareil en résine suffit.
--
หมอจัดฟัน
30/10/2012 à 12h14
Désolé ameli, mais pourquoi veux tu que le remboursement soit obligatoirement identique au cout des soins. Le problème des dépassements, c'est pas qu'ils existent, c'est qu'ils existent sur trop peu de soins et qu'ils deviennent alors impossibles à financer par les patients sur les trop faible nombre de soins qui le permettent.
Après regarde ce que fait le gouvernement socialiste sur les tarifs de l'eau et de l’électricité. Dans les deux cas, il considère que les surconsommations n'ont pas à être payé par la collectivité est doivent être à la charge des patients.
De même sur l'essence, les écologistes trouve qu'elle n'est pas encore assez chère pour faire modifier les comportements des français qui sont à corriger.
Je veux bien que l'on parle d'optimisation du système, mais lorsque les patients exigent des rendez vous en urgence en dehors des heures de travail, ca nécessite un surcroit de médecins pour absorber cette activité excédentaire sur des horaires contraints qui si elle était lissée sur la journée nécessiterait moins de personnel médical pour un meme service rendus.
30/10/2012 à 12h26
Chez moi (6000 habitants)la piscine à 8 millions d'euros est prioritaire (budget prévisionnel 1 million d'euros par an sur 20 ans). Elle fait suite à la construction d'une salle polyvalente à 6 million d'euros qui se superpose aux 6 déjà existantes. Dans chaque élu il y a un pharaon qui sommeille.
Apparemment ça ne fait pas chier la population d'aller nager avec des dents en moins et au mieux avec le berlingot en résine au vestiaire.
30/10/2012 à 13h10
ameli écrivait:
---------------
> Il faut lutter contre le rêve idéologique du libéralisme, et affronter la
> réalité. Jamais notre nation ne se défera de la sécu, aussi imparfaite
> soit-elle.
La réalité nous rattrape à toute vitesse, les caisses sont vides, aujourd'hui la Grèce est en faillite, l'Espagne sent le vent du boulet, et nous on fait quoi ? On augmente encore les dépenses ! L'iceberg est droit devant et on augmente encore la vapeur !
> On a besoin de la sécu, même si elle rembourse mal ou peu, simplement parce
> qu'on a besoin d'une règle dictant les bases de la concurrence.
La sécu n'a plus les moyens d'édicter quoi que ce soit, comme tu l'as justement dit ce sont ceux qui payent qui ont le pouvoir. La sécu est déjà morte et les assurances et mutuelles manoeuvrent pour savoir qui aura les plus gros morceaux du cadavre.
> Travaillons plutôt avec les réalistes, ceux qui ont compris que plus la sécu est
> forte, plus les dentistes seront protégés contre les rapaces qui veulent nous
> mordre : les low-cost, les assureurs, les cabinets "supermarchés"...
On voit pourtant le résultat inverse là, maintenant !
> Notre avenir est lié aux médecins généralistes...
D'autres te diront plutôt qu'ils sont notre problème, et je suis d'accord avec eux.
> Nous devons faire de la qualité, ce qui va à l'encontre de ce que veulent faire
> les supermarchés. Donc, on doit vouloir et réclamer du contrôle, car eux n'en
> veulent surtout pas : c'est sur la m qu'ils font leur beurre !
> Et tout ça doit se faire dans une Convention avec la sécu, qui piloterait les
> autres conventions-protocoles, qui sont à mon sens inévitables.
Avec quel argent ?
Demain on rase gratis ?
> ça ne frappe personne que ce que certains demandent est exactement conforme à ce
> que demandent les centres low-cost et les assureurs qui vont faire leurs centres
> dentaires ?
Tu conteste l'analyse faite par certains selon laquelle les socialistes sont téléguidés par les assurances ?
Quand la ministre parle de structure de conseil sur les tarifs (reprenant mot pour mot l'auto descriptif fait par Santéclair), tu crois que c'est un hasard ?
> Ils paient, donc ils ont la main. Heureusement que c'est un pouvoir politique
> (donc démocratique) ! si on n'est pas content, on les vire !
> Si ça avait été les assurances, ça aurait été les assurances qui auraient eu la
> main. Tu penses que ça aurait été mieux ? Et eux, impossible de les virer !
> Le despostisme, ce n'est pas le pouvoir politique : c'est le pouvoir économique,
> quand il n'y a pas de régulation étatique.
Bienvenue dans la réalité !
Ceux qui ont raison sont ceux qui financent les campagnes politiques, aux US c'est officiel, en France c'est officieux.
30/10/2012 à 13h19
chicchique écrivait:
--------------------
> Je me demande bien pourquoi en novembre 1989 ce n'est pas tout l' Ouest qui a
> couru pour passer à l'Est? :-)
Tu sais que c'était l'excuse officielle pour les soviétiques de l'existence du rideau de fer, empêcher trop de gens de l'ouest de venir dans le paradis de l'est.
Je ne suis pas pour une société anarchique et je pense que la loi protège, mais dans le système de santé Français et encore plus en dentaire, avant qu'il y ait trop de libertés il y a de la marge...
30/10/2012 à 13h20
A votre avis quand son tour viendra, elle craquera ou pas ?
http://www.wat.tv/video/ministre-italienne-fond-en-4l6mf_2exyv_.html
30/10/2012 à 15h08
Le Choixpeau magique écrivait:
------------------------------
> La réalité nous rattrape à toute vitesse, les caisses sont vides, aujourd'hui la
> Grèce est en faillite, l'Espagne sent le vent du boulet, et nous on fait quoi ?
> On augmente encore les dépenses ! L'iceberg est droit devant et on augmente
> encore la vapeur !
Tu plaisantes ? tous les investissements sont en berne. L'Ondam est plafonné sévèrement. Il n'y a plus de recrutements, les remboursements sont bloqués au minimum.
Tu veux un exemple qui nous (te) concerne ?
> La sécu n'a plus les moyens d'édicter quoi que ce soit, comme tu l'as justement
> dit ce sont ceux qui payent qui ont le pouvoir.
Le pouvoir financier, oui. Donc celui de fixer les objectifs et celui de la mise en oeuvre.
Par contre, l'état (donc la sécu) peut fixer les garde-fous, et conserver le pouvoir réglementaire.
Exemple : fixer la CCAM et le panier de soins remboursable, et garder la main sur le contrôle-qualité. Donc, l'état serait le garant d'une concurrence juste, puisqu'on sait que les "low-cost" aimeraient bannir toute notion qualitative.
> On voit pourtant le résultat inverse là, maintenant !
Oui, ça me contrarie, et le mot est faible ! Mais c'est de notre faute : nous n'avons pas su ni nous protéger, ni faire la promotion de notre coeur de métier : le soin.
La sécu a profité de notre inertie pour couper tout le secteur dentaire, alors qu'elle aurait pu conserver une voie conservatrice et fixant une réglementation.
> > Notre avenir est lié aux médecins généralistes...
>
> D'autres te diront plutôt qu'ils sont notre problème, et je suis d'accord avec
> eux.
Nous sommes alors en désaccord. Nous avons des points communs avec les médecins généralistes que nous refusons d'exploiter : le premier recours, une profession "médicale". Infirmiers, médecins, pharmaciens et sage-femmes vont toucher des rémunérations complémentaires pour prendre en charge (en coordination) des maladies chroniques, et pas nous !!! Pourquoi ? parce que nous n'envisageons pas de travailler en coordination, nous voulons boucher des trous, et non soigner ! Cet abandon "médical" est entièrement de notre faute : nous nous sommes centrés sur le "dentaire" strict.
C'est à cause de ces 2 points cruciaux que la sécu ne veut pas abandonner la médecine dans la nature.
C'est donc sur ces points communs avec eux qu'on pouvait gagner du terrain contre nos opposants.
Mais nous avons construit une barrière entre les médecins et nous, et on se prend la barrière dans la gueule. On n'aura même pas les miettes qu'on était en droit d'espérer sur la coordination des soins... car nous ne voulons rien coordonner : nous sommes à part.
A force d'être à part, on s'est isolé.
tout ça doit se faire dans une Convention avec la sécu, qui piloterait les
> > autres conventions-protocoles, qui sont à mon sens inévitables.
>
> Avec quel argent ?
> Demain on rase gratis ?
Il n'y a pas besoin d'argent pour construire une CCAM, pour fixer des règles de travail (type recommandations), ou pour fixer les modalités d'un vrai contrôle-qualité efficace et préventif.
Si le remboursement va passer aux complémentaires par l'intermédiaire de "protocoles", il doit se faire sur une base juste, équitable, raisonnée, scientifique. La sécu (en accord avec la profession et l'HAS) peut fixer cette base "conventionnelle" qui servirait d'obligation fondamentale aux divers protocoles.
> Tu conteste l'analyse faite par certains selon laquelle les socialistes sont
> téléguidés par les assurances ?
Oui. La droite avait le même programme. Dois-je rappeler le buzz de la "dépendance" des frères Sarko ?
C'est du réalisme.
La sécu doit maintenant prioriser. Elle a fait un choix logique : le MCO, les chroniques, l'hospitalier.
L'ambulatoire va passer progressivement (et sans le dire) aux complémentaires, mais l'état veut garder la main dans l'organisation, sinon l'assurance va dégager les gens (les malades couteux) vers l'hospitalier et embouteiller le système. Il faudra donc des règles claires pour que l'assurance ne se défausse pas.
Idéologiquement, le PS est proche des mutuelles, "non lucratives", ça aide.
Idéologiquement, l'UMP est proche des assurances privées, ça aide aussi.
Mais il n'y aura guère de différences au final. Des chamailleries sont à prévoir au départ, mais des compromis seront trouvés.
> Quand la ministre parle de structure de conseil sur les tarifs (reprenant mot
> pour mot l'auto descriptif fait par Santéclair), tu crois que c'est un hasard ?
Je ne crois pas au hasard en politique !
Le problème n'est pas le conseil tarifaire, il est dans "l'éclairage" donné au patient. Et là, c'est un point noir : on ne veut pas éclairer le patient. Y a qu'à voir cette histoire de devis.
Je maintiens qu'il vaut mieux bien informer le patient, complètement. Il en va de notre image. Et il y aura moins de contestations tarifaires... Logique, non ?
> Ceux qui ont raison sont ceux qui financent les campagnes politiques, aux US
> c'est officiel, en France c'est officieux.
Faut pas tomber dans la parano. Les assurances ont plus d'argent en réserve que les mutuelles. Elles auraient donc du gagner l'élection présidentielles ?
Les lobbys sont surtout idéologiques, culturels ou intellectuels.
30/10/2012 à 15h41
ameli écrivait:
---------------
> Le Choixpeau magique écrivait:
> ------------------------------
> Par contre, l'état (donc la sécu) peut fixer les garde-fous, et conserver le
> pouvoir réglementaire.
> Exemple : fixer la CCAM et le panier de soins remboursable, et garder la main
> sur le contrôle-qualité. Donc, l'état serait le garant d'une concurrence juste,
> puisqu'on sait que les "low-cost" aimeraient bannir toute notion qualitative.
>
> > On voit pourtant le résultat inverse là, maintenant !
>
> Oui, ça me contrarie, et le mot est faible ! Mais c'est de notre faute : nous
> n'avons pas su ni nous protéger, ni faire la promotion de notre coeur de métier
> : le soin.
> La sécu a profité de notre inertie pour couper tout le secteur dentaire, alors
> qu'elle aurait pu conserver une voie conservatrice et fixant une réglementation.
La sécu qui fixerait des gardes fous. Y a t'il une obligation de prise en charge des urgences en 30 minute dans les futurs centre mutualistes selon la soit disant volonté du PS.
Non les centre mutualistes vont faire du chiffre avec la prothèse et délaisser la prise en charge des urgences sur les libéraux. En plus on va devoir le faire sans dépassement avec le sourir.
Deja la sécu ne respecte pas les recommandation de la HAS dans la définition des tarifs de soins, comment va elle selon toi obliger les mutuelle à les respecter sachant qu'elles n'ont deja pas signé la CMU bis sans influence sur leur qualité de partenaire conventionnel.
30/10/2012 à 16h19
ameli écrivait:
---------------
> Le Choixpeau magique écrivait:
> ------------------------------
> > La réalité nous rattrape à toute vitesse, les caisses sont vides, aujourd'hui
> la
> > Grèce est en faillite, l'Espagne sent le vent du boulet, et nous on fait quoi
> ?
> > On augmente encore les dépenses ! L'iceberg est droit devant et on augmente
> > encore la vapeur !
>
> Tu plaisantes ? tous les investissements sont en berne. L'Ondam est plafonné
> sévèrement. Il n'y a plus de recrutements, les remboursements sont bloqués au
> minimum.
> Tu veux un exemple qui nous (te) concerne ?
>
> > La sécu n'a plus les moyens d'édicter quoi que ce soit, comme tu l'as
> justement
> > dit ce sont ceux qui payent qui ont le pouvoir.
>
> Le pouvoir financier, oui. Donc celui de fixer les objectifs et celui de la mise
> en oeuvre.
> Par contre, l'état (donc la sécu) peut fixer les garde-fous, et conserver le
> pouvoir réglementaire.
> Exemple : fixer la CCAM et le panier de soins remboursable, et garder la main
> sur le contrôle-qualité. Donc, l'état serait le garant d'une concurrence juste,
> puisqu'on sait que les "low-cost" aimeraient bannir toute notion qualitative.
Mouaaaah ! controle qualité comme les DEP à l'époque ou l'endo molaire était à scp 25 ? Les dentistes conseils ont controlé effectivement, de la merde pour un tarif de merde, normal ! bon pour accord.
> > On voit pourtant le résultat inverse là, maintenant !
>
> Oui, ça me contrarie, et le mot est faible ! Mais c'est de notre faute : nous
> n'avons pas su ni nous protéger, ni faire la promotion de notre coeur de métier
> : le soin.
> La sécu a profité de notre inertie pour couper tout le secteur dentaire, alors
> qu'elle aurait pu conserver une voie conservatrice et fixant une réglementation.
>
> > > Notre avenir est lié aux médecins généralistes...
> >
> > D'autres te diront plutôt qu'ils sont notre problème, et je suis d'accord avec
> > eux.
>
> Nous sommes alors en désaccord. Nous avons des points communs avec les médecins
> généralistes que nous refusons d'exploiter : le premier recours, une profession
> "médicale". Infirmiers, médecins, pharmaciens et sage-femmes vont toucher des
> rémunérations complémentaires pour prendre en charge (en coordination) des
> maladies chroniques, et pas nous !!! Pourquoi ? parce que nous n'envisageons pas
> de travailler en coordination, nous voulons boucher des trous, et non soigner !
> Cet abandon "médical" est entièrement de notre faute : nous nous sommes centrés
> sur le "dentaire" strict.
> C'est à cause de ces 2 points cruciaux que la sécu ne veut pas abandonner la
> médecine dans la nature.
> C'est donc sur ces points communs avec eux qu'on pouvait gagner du terrain
> contre nos opposants.
> Mais nous avons construit une barrière entre les médecins et nous, et on se
> prend la barrière dans la gueule. On n'aura même pas les miettes qu'on était en
> droit d'espérer sur la coordination des soins... car nous ne voulons rien
> coordonner : nous sommes à part.
> A force d'être à part, on s'est isolé.
>
> tout ça doit se faire dans une Convention avec la sécu, qui piloterait les
> > > autres conventions-protocoles, qui sont à mon sens inévitables.
> >
> > Avec quel argent ?
> > Demain on rase gratis ?
>
> Il n'y a pas besoin d'argent pour construire une CCAM, pour fixer des règles de
> travail (type recommandations), ou pour fixer les modalités d'un vrai
> contrôle-qualité efficace et préventif.
> Si le remboursement va passer aux complémentaires par l'intermédiaire de
> "protocoles", il doit se faire sur une base juste, équitable, raisonnée,
> scientifique. La sécu (en accord avec la profession et l'HAS) peut fixer cette
> base "conventionnelle" qui servirait d'obligation fondamentale aux divers
> protocoles.
>
> > Tu conteste l'analyse faite par certains selon laquelle les socialistes sont
> > téléguidés par les assurances ?
>
> Oui. La droite avait le même programme. Dois-je rappeler le buzz de la
> "dépendance" des frères Sarko ?
> C'est du réalisme.
> La sécu doit maintenant prioriser. Elle a fait un choix logique : le MCO, les
> chroniques, l'hospitalier.
> L'ambulatoire va passer progressivement (et sans le dire) aux complémentaires,
> mais l'état veut garder la main dans l'organisation, sinon l'assurance va
> dégager les gens (les malades couteux) vers l'hospitalier et embouteiller le
> système. Il faudra donc des règles claires pour que l'assurance ne se défausse
> pas.
> Idéologiquement, le PS est proche des mutuelles, "non lucratives", ça aide.
> Idéologiquement, l'UMP est proche des assurances privées, ça aide aussi.
> Mais il n'y aura guère de différences au final. Des chamailleries sont à prévoir
> au départ, mais des compromis seront trouvés.
>
> > Quand la ministre parle de structure de conseil sur les tarifs (reprenant mot
> > pour mot l'auto descriptif fait par Santéclair), tu crois que c'est un hasard
> ?
>
> Je ne crois pas au hasard en politique !
> Le problème n'est pas le conseil tarifaire, il est dans "l'éclairage" donné au
> patient. Et là, c'est un point noir : on ne veut pas éclairer le patient. Y a
> qu'à voir cette histoire de devis.
> Je maintiens qu'il vaut mieux bien informer le patient, complètement. Il en va
> de notre image. Et il y aura moins de contestations tarifaires... Logique, non ?
T'inquiètes pas pour nous on informe. Notamment la colonne base et remboursement sécu dont les montants sont inchangés depuis 25 ans.
30/10/2012 à 16h52
Maffieu n'est pas une insulte mais une description objective d'un système qui prive de liberté, vole, en échange d'une sécurité.
C'est exactement ton discours sur la sécu maman qui coûte un pont, vole notre argent, violence et prison si tu ne cotises pas, sous couvert de te protéger des vilains assureurs.
Bienvenu dans le monde réel.
Et le monde réel c'est ton système en faillite car il est incapable de se réformer et s'écroule.
Ensuite je n'ai jamais écrit nulle part avant c'est mieux, mais j'écris chaque fois: la perte de liberté c'est moins bien, laisse la liberté entre citoyens c'est mieux que la contrainte entre citoyen.
Et oui, je n'aime pas la démocratie qui pille et prive de liberté les hommes.
Tu es toujours dans l'argument d'autorité jusqu'au pathétique quand tu parles de l'OMS(organisation multi-étatique) responsable de la mort de millions d'hommes en ayant interdit le DDT, avant de faire marche arrière 30 ans après.
Effarant de te voir écrire que je me révolte contre la sécu. je n'en ai rien à foutre de la sécu, je me révolte contre son monopole que un coco a imposé à la France il y a 60 ans de manière non démocratique(toi qui a ce mot à bouche), et que des gouvernements démocratiques maintiennent contre toute logique et bon sens.
On en a parlé, la démocratie n'est en rien respectable, le jour où une majorité de parlementaires élus écriront qu'il faut exterminer les long nez, ce sera parfaitement démocratique. Tiens c'est déjà démocratiquement arrivé.
"Je suis d'accord avec toi sur un point : la liberté individuelle fait mauvais ménage avec les contraintes liées à l'intérêt général. L'équilibre est difficile à trouver. La liberté n’est pas une totale indépendance, mais une liberté citoyenne ; Rousseau l'affirmait déjà ! "
Rousseau était pathétique dans bien de ses positions.
L'intérêt général fait que des millions de personnes sont morte de la décision démocratique d'interdire le DDT.
Arrête de péter plus haut que ton anus, personne ne peut le définir cet intérêt, pas plus toi que quiconque.
Le résultat ce cette prétention grotesque c'est le système actuel, sa faillite et la guerre de tous contre tous qui détruit notre société.
30/10/2012 à 17h01
seespan écrivait:
-----------------
> Non non non amélie, il faut rendre a warkrap ce qui est a warkrap un système de
> santé libéral peut très bien marché il faut juste :
>
> - une population très jeunes mais en age de travaillé, avec des revenues moyen
> elevé (l'usine de chaussure Nicke ça compte pas).
> - Pas de vieux
> - Pas de pauvres
>
> Tu prend la silicone vallé, tu vires les pauvres et les plus de 50 ans, tu met
> une cloture autours avec des miradors et tu as tout les conditions requise pour
> un système de santé libéral stable sur presque dix ans.
>
> --
> หมอจัดฟัน
Jeune padawan, je t'en veux moins qu'à ameli, car lui a eu le temps de s'instruire et il préfère la laideur de la contrainte et du pouvoir au bon sens. Mais tu sembles parti sur la même voie que lui.
Toi qui voyage, clique sur google santé singapour.
Système organisé par l'Etat, système qui marche en capitalisation (les jeunes épargnent pour leur santé), l'épargne accumulé permet de financer les énormes dépenses à la vieillesse, pas de redistribution entre les personnes sauf accident, simplement gestion libérale d'un système qui reste obligatoire. C'est déjà un premier pas de bon sens.(au fait 5% du pib et une excellente santé).
Pour les pauvres, je te rappelle que la sécu ne les a jamais, absolument jamais soignés, seule la charité peut les prendre en charge, qu'elle soit libre ou organisée par l'Etat donc les impôts(c'est l'Etat et les impôts qui financent la CMU, l'aide sociale...)
30/10/2012 à 17h09
Ameli, t'en as pas marre de répéter les mêmes inepties cent cinquante fois par semaine?
On t'a déjà expliqué que les bouchages de trous dans les dents sont de la médecine, au même titre que la plomberie digestive ou vasculaire.
Tu délires complètement avec tes histoires de "chroniques" et de généralistes, comme d'hab... ;-)
--
Faut savoir faire autre chose que de regarder toute sa vie dans la bouche des gens. (Ameli, 7/12/11)
30/10/2012 à 17h23
uɹöɾq écrivait:
---------------
>
> Ameli, t'en as pas marre de répéter les mêmes inepties cent cinquante fois par
> semaine?
Ca fait partie du boulot.
En tout cas, larbin des médecins (faut pas rêver on ne sera pas sur un pied d'égalité) c'est moyennement intéressant :-)