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ECOLE PORTUGAISE A TOULON QUI FORME DE JEUNE FRANCAIS SANS CONCOURS
18/11/2012 à 17h31
Enki écrivait:
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> Quand comprendrez-vous que c'est mort ?
NON, la mise en oeuvre de l'Article 50 du TUE (Traité de l'Union Européenne) nous sortirait de cette "Europe" financière. Il est interdit de parler, de débattre de cet article sur nos médias actuels. Aucun politique ne veut en entendre parler. Posez-vous la question : Pourquoi ? Aucun débat possible sur les médias ? Pourquoi ? Interdit de débattre de la question sérieusement. Au moindre germe de cette idée, les pompiers-politiciens arrivent avec les grands moyens pour éteindre le tout début de flamme. Auraient-ils des intérêts particuliers ?
> C'est la transposition du droit européen !!! Vous pouvez brailler tant que vous
> voulez, c'est un fait. C'est trop tard. On a voté comme des cons pour cette
> Europe (...), celle qui allait nous apporter le règne
> infini de la croissance et du bonheur éternel...
+1 :
Oui, le droit européen a une autorité supra-nationale. Faut-il rappeler que ce droit européen a été rédigé et validé par des gens non élus... (*)
Les grands médias ne sont plus le fameux contre-pouvoir de l'époque, ils nous mentent et pratiquent la propagande.
"On a voté comme des cons pour cette Europe " :
NON, c'est encore plus fort. Dois-je rappeler le résultat du référendum de 2005 ? Non à 55 %. Ce n'était pas la bonne réponse. D'où le passage par la voie parlementaire en 2008. La voilà, la démocratie en France. Pas beaucoup de différence avec des pays tant décriés et qualifiés de sous-développés..
Aucun parti politique sur la place ne s'en émeut sauf l'UPR, que tout média cherche à cacher. Creuser, lire, débattre, réfléchir par soi-même sinon d'autres le feront pour nous.
(*) : J'étaye mon propos dans la réponse suivante.
18/11/2012 à 17h33
Prendre de la hauteur, car NOUS SOMMES TOUS CONCERNES :
Comment Bruxelles impose sa politique de la santé, des retraites, des salaires et de l’énergie en France
M. REGLING est l’une des personnes essentielles qui a contribué à fixer la politique économique et sociale de la France. Il est l’auteur des « Recommandations spécifiques à la France » faites par la Commission européenne dans son Rapport COM (2003) du 8 avril 2003 concernant les Grandes orientations des politiques économiques des États-membres (période 2003-2005).
Les principaux points de ce rapport consistaient à IMPOSER à la France, quel que soit son gouvernement (UMP, PS, etc.,peu importe) les politiques suivantes :
—————
1- abaisser le déficit public sous la barre de 3 % du PIB en 2004 au plus tard,
=> d’où les appels incessants à réduire le déficit public, appels qui se sont soudain arrêtés avec la crise de 2008 : dès lors qu’il s’est agi de “sauver les banques”, rien n’a été trop beau et le déficit public est monté, en France et en Europe, jusqu’à 8% du PIB dans le silence médiatique général !
—————
2- “réduire le coût de la main d’œuvre, notamment pour les bas salaires” [sic !],
=> d’où les plans pour développer les “petits boulots”, les CDD et les contrats à temps partiel. Le prétendu “gouvernement français” a récemment annoncé qu’il travaillait sur des contrats à temps partiel de 7 heures de travail par semaine…
—————
3- “réformer le marché du travail en « simplifiant » la protection de l’emploi et en imposant des schémas d’emploi et de carrière « plus flexibles » [re-sic !],
=> d’où les plans visant à faciliter les licenciements (cf. le contrat CPE de M. de Villepin, qui avait jeté 2 millions de Français dans les rues, et qui n’était que la mise en œuvre des instructions européennes)
—————
4- réformer complètement notre système de retraite,
=> d’où le forcing fait, par tous les relais d’opinion médiatiques, pour inciter la France à adopter un système de retraites par capitalisation au lieu de notre système par répartition. Ceci n’a pour l’instant pas été suivi d’effets importants, et heureusement car la crise survenue en 2008 a prouvé, dans des cas dramatiques aux Etats-Unis, que des retraités dont les retraites avaient été investies en actions pouvaient se retrouver sans ressources en quelques semaines.
—————
5- élever l’âge effectif de la retraite [la Commission a indiqué successivement 65 puis 67 ans et vise désormais 70 ans...],
=> d’où la récente déclaration de François Fillon, qui a annoncé qu’il fallait harmoniser avec l’Allemagne l’âge de départ à la retraite en le portant à 70 ans ; d’où aussi la grande discrétion des socialistes sur cette question des retraites.
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6- “enrayer la spirale des dépenses dans le secteur de la santé”,
=> d’où les décisions régulières de “dérembourser” de plus en plus de médicaments, la création d’un “droit d’entrée” de 30 euros pour avoir accès à l’aide médicale d’État, etc.
—————
7- “mettre en concurrence les marchés de l’énergie, notamment gaz et électricité”.
=> d’où la décision, scandaleuse entre toutes, du prétendu “gouvernement français” d’ouvrir en janvier 2010 le marché du gaz à JP Morgan et Goldman Sachs : des hausses considérables du gaz et de l’électricité sont à prévoir de cette prétendue “ouverture à la concurrence” qui devrait bien plutôt s’appeler “feu vert pour procéder au racket des consommateurs français”
————————————
Il est à noter que M. Klaus REGLING, qui a quitté ses fonctions à la Commission européenne en 2008, est l’actuel Directeur Général du trop fameux Fonds européen de stabilité financière (FESF)… !
18/11/2012 à 17h51
tu as tout dit, tu as raison sur tout
on en a deja parle ici meme il y a un mois, bien avant qu'elle n'ouvre
c'est parti, et l'annee prochaine il y aura les belges qui ouvriront auusi une fac, juste de l'autre côte de la frontiere, comme ça ils n'ont meme pas besoin de faire un autre centre de soins , ils l'ont deja
c'est l'europe, ils ont le droit et puis voilà
tout le monde s'en fout à part nous et nos familles
les autres se disent " de toutes faconbs, ils sont gavés, et nous on paiera nos soinsmoins chers "
Enki écrivait:
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> Ca y est ? Vous commencez à comprendre ?
>
> On va gagner du temps : insultez moi, traiter moi de tous les noms, balancez moi
> les pires insultes, y compris le "tu parles comme Ameli"...c'est bon ? C'est
> fait ? Je peux y aller ?
>
>
> Quand comprendrez-vous que c'est mort ?
>
> C'est la transposition du droit européen !!! Vous pouvez brailler tant que vous
> voulez, c'est un fait. C'est trop tard. On a voté comme des cons pour cette
> Europe d' Erasme, l'Europe des Lumières, celle qui allait nous apporter le règne
> infini de la croissance et du bonheur éternel...
>
> La richesse et le pouvoir se calcule aujourd'hui à l'aune de nos connaissance, à
> la quantité d'information d'un système.
>
> Il y a 50 ans, seul un ouvrier européen ou américain savait plier une tôle ou
> mettre le bon couple dans le serrage d'un boulon de culasse. Les ouvriers des
> pays en voie de développement ont appris à le faire, en partie grâce à nous,
> nous avons alors pu délocaliser cette compétence pour notre plus grand bonheur.
> Nous avons pu acheter ainsi des produits manufacturés à bon compte, de toute les
> façons la marges réelle se trouvant dans le service. Puis est venu petit à petit
> le tour du tertiaire. Au fur et a mesure que les pays du Sud développaient les
> compétences, nous avons perdu les plateformes d'appel, puis certaines
> entreprises se sont mis à externaliser leur comptabilité, leur bureaux
> d'études....
>
> Comment avons nous pu imaginer que la dentisterie en réchapperait ? Mais pardi,
> parce que nous sommes les meilleurs, nous sommes des docteurs avec un diplômes
> vachement dure de 6 ans et un concours hyper balèze....et puis nous sommes une
> profession protégées, on ne peut pas s'improviser demi-dieu...pathétique !!!
>
> Ho surprise, l'inéluctable se produit....mais que fait mon député, que font ces
> gros nuls de syndicats et ces abrutis de viocs du CdO ? Et bien ils appliquent
> les lois européennes pour lesquels NOUS leur avons donné mandat ! On a essayé de
> nous faire peur avec le "plombier polonais" alors qu'en fait on nous préparait
> le "dentiste roumain".
>
> Il va falloir finir par arrêter de nous tirer sur le chibre en nous gargarisant
> de nos précieuses compétences pour nous rendre à l'évidence que dans une
> civilisation où 99% des gens savent lire écrire et compter, apprendre à soigner
> des chicots ne demande pas de sortir de la cuisse de Jupiter.
>
> Dentistes étrangers, formations privées, réseau de soins, centres de soins
> détenus par des capitaux externes à la profession...tout ça c'est des FAITS, pas
> des projets, pas des risques..DES FAITS !!!
> Faits qui aujourd'hui accouchent de leurs avatars : confrères qui ont plus que
> du mal à gagner leur croûte, régions ou villes saturées conduisant des confrères
> à signer des protocoles ou des contrats de travail salariés, choses impensables
> il y a moins de 20 ans. Nous sommes devenus un secteur concurrentiel que ça nous
> plaise ou non.
>
> Face à ça nous pouvons gémir, accuser la CNSD, l'Ordre, nos députés, les facs et
> que sais-je encore ; nous pouvons nous draper dans nos belles paroles sur la
> qualité de notre artisanat... ou nous pouvons nous adapter. Nous adapter ou
> crever la bouche ouverte, voila l'alternative qui nous est proposée.
> Alors bien sûr on va me dire que nous c'est pas pareil c'est la santé. Quand
> comprendrez vous que tout le monde se contre fout de l'image que nous nous
> faisons de la Santé ? Nos politiques ont lâcher la rampe (l'ont-ils au moins
> tenue)face à des groupes de pression économiques dont la puissance nous dépasse
> à un point qu'il est difficile d'imaginer. Nous n'avons même pas le poids
> politique et économique pour faire élire un député que nous avons la prétention
> de tenir tête à des gens qui font et défont des gouvernements.
> Les réseaux de soins vous révoltent parce que le patient n'aura plus le libre
> choix de son praticien ? Faites donc en sorte que se soit lui qui le regrette
> par votre technicités, vos innovations, mais n'attendez pas que notre
> gouvernement continue de vous protéger comme en 1950 !!! Regardez les
> restaurateurs et ne croyez pas que nos gouvernants nous considèrent mieux :
> certaines personnes sont prêtes à payer une fortune un menu dans un resto à 500
> bornes de Paris parce que c'est au top, pas parce que le ministère de
> l'agriculture aura dit que dans tous les resto c'est pareil et que le client
> doit choisir puisque de toute façon on lui servira le même cassoulet quelque
> soit l'adresse. Et ne venez pas me dire que tout le monde ne peut pas se payer
> un menu à 250€ et que ça fait de la médecine à deux vitesses, parce que c'est
> déjà le cas chez nous, vous le savez très bien.
>
> Nous sommes aujourd'hui exactement dans la même situation que ces ouvriers aux
> gilets oranges qui brûlent des palettes devant leur usine et gueulant dans un
> français approximatif que la Capital les affament. Il y a aussi du fric à faire
> avec la santé, c'est même un fond inépuisable et certains ne vont pas de gêner.
>
> D'un point de vue personnel nous pouvons militer, alerter et lutter. Mais en
> tant que professionnels avec une entreprise à faire tourner et une famille à
> nourrir nous devons nous adapter. Créer des structures plus grandes pour
> rationaliser les coûts, répondre à la demande esthétique d'une patientèle
> (clientèle ?) solvable....
>
> Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dis. Je souhaiterai comme vous tous que
> tout soit comme nous le rêvons, je l'ai déjà dis. Je ne me réjouis pas de voire
> qu'après nous avoirs tordu avec un numerus clausus implacable, garantie,
> parait-il, d'un monopole nous mettant à l'abris de la concurrence, on ouvre
> grand les vannes pour palier à un déficit démographique, savamment entretenu,
> masquant au passage le fait que nous n'avons plus les moyens de former
> gratuitement à la fac le nombre suffisant de dentistes, médecins...
>
> Arrêtons de nous monter le bourrichon les uns les autres et faisons tous en
> sorte pour que le samedi soir dans les dîner en ville on dise :
> "Moi ? je me fais soigner chez un super dentiste qui a fait ses études en
> France, il a un super cabinet, il m'a fait des superbes facettes en céramique,
> je peux vous dire que c'est quand même autre chose que les usine à dents de la
> mutuelle...". Là nous aurons gagner. Ou alors nous pouvons continuer à gémir et
> nous planter.
18/11/2012 à 18h41
king_zoulou écrivait:
---------------------
> J'ajouterai même que c'est rigolo de voir des gens réclamer à corps et à cri de
> l'intervention de l'Etat quand ça les arrange et en même temps hurler quand
> l'Etat ose intervenir sur des domaines qui les dérangent.
>
> Des écoles privées ? Et alors ? Soit les mecs seront meilleurs que nous et tant
> mieux pour les patients et tant pis pour nous. Et réciproquement.
-------------
j' en connais qui vont demander des quotas à l'installation , ce n'est pas ce que pense l'ARS pour lutter contre les déserts médicaux ?
18/11/2012 à 19h09
seespan écrivait:
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> Non le CO est indépendant en France, il peuvent refuser ou admettre qui ils
> veulent. Et j'ajoute au passage que la maîtrise du Français bien que necessaire
> un minimum n'est pas le seul critére sur lequel un dentiste étranger est jugé.
Si, c'est le seul critère sur lequel un dentiste avec un diplôme EUROPEEN est jugé. Et je me marre à l'idée d'entendre les explications d'un président d'un cdo quelconque expliquer devant la cour européenne de justice qu'un étudiant FRANCAIS ayant fait ses études en FRANCE a été recalé sur le critère de la maîtrise linguistique.
18/11/2012 à 19h39
JE m attendais pas à autant de reponse de votre part et aussi precise merci les confrères y a t il moyen de les empecher de faire ca ou on est vouer a se frapper des dentistes portugais roumains et j en passe a priori d apres les messages que j ai recu des syndicat on pourrai faire intervenir le conseil de l ordre national ainsi que la drass je vais me renseigner....
18/11/2012 à 19h50
les 2 francais respnsables juridique et dentaire sont des pointures dans leurs domaines, en charge d'ebseignement dans des facs
ils n'ont pas du se lancer à lalégère
18/11/2012 à 19h53
+1, il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter le fait que c'est inéluctable, analyser la situation, prévoir ses conséquences et faire ce qu'il faut faire pour limiter l'impact des dites conséquences sur toi.
Et non pas vaguement espérer une intervention miraculeuse des syndicats et de l'ordre et venir chialer dans dix ans parce que la vague te frappera de plein fouet.
18/11/2012 à 19h58
king_zoulou écrivait:
---------------------
> +1, il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter le fait que c'est inéluctable,
> analyser la situation, prévoir ses conséquences et faire ce qu'il faut faire
> pour limiter l'impact des dites conséquences sur toi.
> Et non pas vaguement espérer une intervention miraculeuse des syndicats et de
> l'ordre et venir chialer dans dix ans parce que la vague te frappera de plein
> fouet.
Non, la zone euro et l'UE explosera bien avant.
18/11/2012 à 20h06
j ai prévenu les syndicats d etudiant à marseille et a paris en dentaire et pharmacie la colere monte les amis....
18/11/2012 à 20h53
bzz écrivait:
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> king_zoulou écrivait:
> ---------------------
> > +1, il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter le fait que c'est
> inéluctable,
> > analyser la situation, prévoir ses conséquences et faire ce qu'il faut faire
> > pour limiter l'impact des dites conséquences sur toi.
> > Et non pas vaguement espérer une intervention miraculeuse des syndicats et de
> > l'ordre et venir chialer dans dix ans parce que la vague te frappera de plein
> > fouet.
>
>
> Non, la zone euro et l'UE explosera bien avant.
Ah bah ça, on est bien d'accord. J'espère d'ailleurs que tu y es aussi bien préparé que moi :)
Mais le débat n'est pas là ^^
18/11/2012 à 21h55
@ king zoulou :
En aparté alors. Investissement de type Au ou Ag ? Dom-Tom ?
Quid ?
18/11/2012 à 22h09
Enki écrivait:
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>Nous sommes devenus un secteur concurrentiel que ça nous
> plaise ou non.
Je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit, mais tu oublies un tout petit détail décrit plus haut: la liberté pour les autres, les contraintes pour nous.
Liberté d'étudier, liberté de fixer ses tarifs, liberté de communiquer au public, tout ça c'est pour les autres....
Contrainte du numérus, études plus longues, tarifs à perte imposés, CMU,AME et bientôt ACS, limitation de la liberté d'installation, limitation du choix des patients....
La France est très forte pour se tirer des balles dans le pied.
On a la première industrie nucléaire du Monde, zéro émission de CO2, ah mais non c'est très mal, et pourquoi on n'imposerait pas plutôt du solaire (avec notre ensoleillement record ça devrait être super rentable), de l'éolien (dans notre climat tempéré ça va marcher du tonnerre) et surtout pas de gaz de schiste parce qu'on risquerait d'en trouver....
Ce pays est foutu(c)(tm).
19/11/2012 à 01h56
Le problème reste qu'a l'heure actuelle nos structures sont inadaptée. Ce n'est pas au niveau de la France que ça doit se jouer mais au niveau européen.
Le système du dental board, marche pour les U.S et l'asie. Il faut le transposer au niveau européen.
Si on arrive a faire fermer cette école, il va se passer quoi ? Rien d'autre établissement s'ouvriront dans les pays limitrophe et nous ne pourrons riens faire.
Les syndicats français fsdl et ujcd doivent s’unir avec les pharma et orthophoniste et contacter leur collègue européen.
Sinon l'autre solution le quebec, on l'a l'équivalence, par contre c'est pas juste je me pointe j'ai un entretien et j'ai le droit de bosser.
1 examen de tout les document relatif a la scolarité et a la partique professionnelle, si c'est validé étape deux
2 Examen théorique sur l'ensemble des connaissance (les même que passe les québécois) et je ne sais pas si il y a de la pratique.
3 Pratique encadrer avec un praticien québécois pendant un ans.
A l'heure actuelle il y a 7 Français qui ont suivit se cursus. Les quebecois sont aussi sur du niveau des participant et la supervision pendant un ans permet de s'assurer qu'il n'y a pas de problème.
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หมอจัดฟัน
20/11/2012 à 18h53
Y me semble qu'a été abordé quelque part un sujet faisant etat de la possible mise en place d'un numerus closus concernant la possibilité de s'installer n'importe où..... pour ce que j'en sais on peut pas poser sa pharmacie n'importe où n'importe comment et c'est cela qui garantit leur bon fonctionnement financier et une bonne distribution sur le territoire.
Si, comme je le pense, on ne pourra pas empêcher des facs étrangères de former ici il reste à empêcher la surinstallation dans les zones déjà chargées et ensuite il faudra sans doute légiférer sur le fait qu'on ne peut pas former plus de dentistes qu'il n'y a d'emplacements possibles.... avec si possible une préférence à ceux formés ici à la fac d'ici.
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"On a toujours le choix! Mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!"
20/11/2012 à 20h15
Le numerus clausus d'installation générerait autant de problème qu'il en résoudrait.
Par exemple il serait possible de s'installer au centre ville de Nice seulement en rachetant un cabinet pas en créant. Donc, en plus de ne pas régler le problème de la surmédicalisation cela entraînerait une "sur-valorisation" des cabinets installés dans les coins jugés "sympas", même une étable se vendrait sans problème. Ce n'est qu'un exemple.
La liberté d'installation s'accompagne de la liberté de se planter. Un jeune qui s'installe doit procéder comme n'importe quel professionnel : étude de marcher, zone de chalandise, prévisionnel....De toute façon les banques ne prêtent plus aveuglément, même pour créer un cabinet dentaire. S'installer aujourd'hui dans une zone sur-médicalisée expose à ne pas avoir de travail et a devoir par exemple signer tous les protocoles....
On ne peut pas empêcher cette école dentaire d'ouvrir et en effet, même si c'était possible, elle ouvrirait ailleurs et les confrères pourraient à loisir revenir en France, on a connu ça avec la Belgique.
D'un point de vue pratique il semblerait que les étudiants feront leurs 3 premières années à Toulon et 2 ans de cliniques à Porto dans un centre francophone.
Si nous voulons maintenir un numérus clausus il ne peut être qu'Européen.
Concernant le poste qui parle de faire appel à la FSDL et l'UJCD....bon...la guéguerre "la CNSD ça pue c'est que des nases"...ça commence à être fatigant....Bref, j'ai parlé hier, avec le président de la CNSD de mon département, de cette école. Il a déjà interpellé le CNO à ce sujet. Je préfère ne pas vous donner la réponse d'un membre de ce dernier....les cardiologues sont fermés à cette heure ci.
Je crois qu'un fois de plus il va falloir se débrouiller seuls. Je suis assez d'accord qu'il est compliqué de se battre quand les adversaires disposent de l'arme nucléaire et nous de fourchettes. Nos syndicats (tous) doivent maintenant se mobilisé pour que nous ayons tous les mêmes droits, même si nous n'auront jamais les même moyens. En attendant, au CDO, je refuse dorénavant qu'on emm...un confrère pour un papier logoté ou un site web pas exactement dans "la charte". C'est une capitulation, mais que faire d'autre quand il coûte 1000€ d'amende, obtenus au bout de deux ans de procédure, à une mutuelle pour un mailing ?
21/11/2012 à 02h23
Je rejoins Enki la seule solution sera européenes et pas Française.
Sur ce cout le CO ne peut rien faire car il n'a aucun pouvoir a ce niveau.
Il faut faire appelle au politique. Après tout pour l'état que le dentiste est était formé en France et au Portugal il lui coûte le même prix a l'acte, pareil pour les mutuelles.
Les mutuelles ne manque pas non plus de dentiste pour venir travailler dans leur centres.
Par contre aussi bien pour l'état que pour les mutuelles ils n'ont aucun intérêt a voir baisser le niveau des prestations médical en France. Il faut bien comprendre que nous ne somme pas dans le cas d'une usine d'assemblage de boulons il faut un niveau minimum de qualité.
Par exemple la Thaïlande a perdue il y a quelque année pas mal d'emplois dans la bijouterie, ils sont partie en chine car les coûts sont moindre. Puis ils sont revenues car a coût moindre qualité moindres.
Si les politiques ne sont pas foutue d'assurer un minimum de qualité pour les soins dispensé a leur population a quoi servent t ils ?
Il faut aussi contacter les syndicats des autres pays européen. Leur expliqué les écoles privée on flinguer la dentisterie espagnol et portugaise. Maintenant c'est notre tour, pour l’instant nous ne pouvons rien faire et quand ça arrivera chez vous (car ça va arriver, plus ils ouvrent d'établissement plus ils gagnent) vue la législation actuelle au niveau européen vous ne pourrait rien faire.
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หมอจัดฟัน
22/11/2012 à 13h40
Voir baisser le niveau de prestation leur en touche une sans faire bouger l'autre sinon y'a beau temps qu’ils auraient relevés les honoraires avec obligation de qualité en retour...
Quand on voit qu'ils veulent plafonner les tarifs des actes avec dépassement sans pour autant prendre en compte l'equilibre budgetaire des cabinets (alors que ça ne leur coute RIEN) on voit bien que la priorité c'est pas la qualité des actes puisque ça revient à favoriser les mauvais!
Bref soit on laisse faire des installations sauvages et une guerre des prix soit on essaie de bloquer l'invasion à un autre niveau, le numerus à l'installation me paraissait une idée moins mauvaise que ne rien faire et susceptible d'aller dans le sens du poil des politiques.... si vous avez d'autres propositions....
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"On a toujours le choix! Mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!"
22/11/2012 à 13h57
La seul solution une réglementation a l'echelle européen comme c'est le cas dans d'autre groupe de pays ou d'état.
C'est a dire un organisme type CO pour s'assurer de la bonne pratique des professionnel de dentaire
Un autre organsime indépendant des facs devant lequel doit passer obligatoirement tout candidat voulant travailler sur le territoire. Le dental board.
Pour les diplômes médicaux l’Europe à était conçus a la va vite.
C'est école c'est un peut comme the piratebay, un détournement d'un système auquel personne n'avait pensé a l'époque.
Il faut faire notre communication auprès du grand publique que maintenant il peuvent se faire soigner par des professionnel dont la seul vérification sur leur compétence vient du fait que leur diplôme a était émis dans un pays membre de l'union.
Expliquer aussi qu'une augmentation du numerus clausus Portugais pour former des dentistes qui vont exercer en France est clairement un détournement du système.
On fait pression pour mettre en place un organisme charger de contrôler le niveau des dentistes voulant travailler sur le territoire et pouvant aussi contrôler leur nombre.
Sinon les solutions types
- Fermer les écoles
- Origine du diplome affiché
- Label qualité
Ne marche pas.
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หมอจัดฟัน
27/11/2012 à 17h56
Il semble que cela râle un peu:
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/apres-le-plombier-polonais-le-dentiste-portugais-584/?no_cache=1
http://www.cnsd.fr/services-a-outils/espace-presse/communiques/593-demande-de-fermeture-de-la-faculte-pessoa
27/11/2012 à 20h20
Sait tant bétant toussé portugués qui von venir ché nous eh qui font des fôtes d'ortograph. Fo pas ce laisser fer;
27/11/2012 à 23h16
Non sinon la lutte armée avec des idées de groupuscules:
-Union de Défense des dentistes Liberaux Français (assez Que choisir)
-Action Dentaire (très seventies)
-Armata Dentoria (trop ...corse)
-Le Davier Lumineux (trop à gauche)
-La bande de la Turbine à Air
08/12/2012 à 01h39
L'université français a décroché depuis longtemps, formation obsolète, budget ridicule, immobilisme des enseignants, immaturité des étudiants, absence de recherche.
Alors c'est pas juste de faire des face privées, mais rien ne sert de se voiler la face.
Par dessus nous nous rajoutons tous les bâtons possibles dans les roues à tous les niveaux, pas d'hygiénistes, pas d'information sur internet, pas de personnel , les praticiens travaillants seuls dans leur coins et les mutuelles qui veulent croquer le gâteau.
Il faut sortir du pays et voir ce qui se passe chez nos voisins.
Les facs privées sont inéluctables, et leur formation sera meilleure que celle des facs à cours terme.
A nous de nous former, d'être meilleurs et d'être solidaires.