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Mise en charge immédiate en implantologie guidée en 2013
08/01/2013 à 09h21
alapex imagine que se soit ton ou ta fille qui se retrouve dans cette situation et qu’à la suite d’une recherche sur internet il lise ton post. Je ne pense pas qu’il aura la distance nécessaire pour comprendre que tes propos sont plus prés d’une discussion de bout de comptoir que celle d’un professionnel. « . Je passe sous silence les 20 interventions complémentaires après intégration », « mais devra se contenter d'une paille »au lieu de perturber un post avec ton camarade, tu pourrais au moins le lire.
Tu posé la question « il en âges d’être scolarisé » non, ni en âges de me retrouver dans une cour d’école.
Mon amabilité a des limites celle du respect des patients ainsi que des professionnels.
PS : Sur le fonctionnement du forum, je pensai qu’après avoir présenté une cinquantaine de mise en charge immédiate avec un suivi sur plusieurs années, cicatrisation gingivale, osseuse avec scan post-opératoire… avoir participé au partage d’information.
08/01/2013 à 10h45
Pépélaratiche écrivait:
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> 1. Origine de la perte de la mandibule : traumatique ou tumorale ? Vu que l
> arcade supérieure est intacte cela donne envie de pencher pour tumorale mais
> rien n est impossible ( une plaie balistique ou une brûlure pourrait engendrer
> aussi la perte de la mandibule sans toucher le maxillaire )
>
> 2. Enjeu réel d une implantation : dis nous si ces fragments osseux sont du
> péroné greffé par technique micro-vascularisée à partir de péroné en palette
> myo-cutnaée ou si par hasard ce sont des côtes du patient? Le pronostic
> implantaire serait très différent en effet
>
> 3. Le patient éprouve sans doute de grandes difficultés à vivre avec une
> prothèse amovible mais même si ds ce cas l enjeu neurologique est néant l enjeu
> vasculaire en allant implanter une telle mandibule est absolument crucial : si
> on se rate et que l os se nécrose par défaut de revascularisation
> post-implantaire , c est la misère absolue!!!
>
> Bon j espère de vraies réponses
posit, stp, réponds à ces questions qui sont fort intéressantes, parfaitement dans le sujet, et non des "brèves de comptoir"...
le cas sort de l'ordinaire, il serait intéressant de comprendre le pourquoi du comment sur cette gestion de cas clinique...merci
08/01/2013 à 12h55
Tout les cas cliniques que nous présentons sont susceptibles d’être vu par les patients concernés aussi j’ai une certaine exigence dans les critiques. Si tout peut être dit, la forme ainsi que la justification sont un minimum.
Je suis désolé que la modération n’attache pas autant d’importance à ces principes à la fois comme participant et annonceur.
Je vous pris de m’excuser si je ne peux toujours répondre rapidement à une question par un emploi du temps chargé ou par devoir de réserve.
Je remercie chacun, qui par leur participation contribue à l’accroissement des mes connaissances.
cordialement Alain
posit
08/01/2013 à 15h38
jeff écrivait:
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> Pour revenir sur le cas, je trouve la mandibule reconstruite super large ( bon,
> ce ne doit pas etre facile, comme chir, c'est sure ).
>
> Cela ne vas pas poser de problème pour la prothèse ?
En observant une mandibule, sa partie basale qui dessine l’angle de joue est plus large que l’arcade dentaire. Sur une reconstitution totale mandibulaire il n’est pas possible d’utiliser la technique dite « canon de fusil » étant limité par la longueur du greffon. Privilégier une position d’axe implantaire conduit à avoir une esthétique avec une mâchoire étroite. Prophétiquement je pense qu’il est possible de contourner la difficulté lié à l’axe implantaire idéal.
08/01/2013 à 16h53
Bonjour,
Je me permet de rentrer dans votre discussion forte intéressante car j'ai moi même pu participer avec un épithésiste et un chirurgien stomato à la reconstruction faciale d'un patient qui suite à un cancer du palais c'est vu retirer la moitié de son visage.
Mon travail (je suis ingénieur et non profession médicale) consistait à partir de l'emplacement des implants et de l'IRM de reconstruire en 3D sa symétrie faciale afin de réaliser une prothèse par procédé de micro fusion laser qui viendrait se rattacher sur les os présents pour servir de support à une peau en silicone. Une fois la validation faite, la prothèse faciale c'est vu transformer en barre afin d'alléger la structure au complet. Nous n'avons pu finir le travail car le patient déprimé par sa défiguration a souhaité repartir dans son pays d'origine donc la pose de la prothèse et épithèse n'a pas pu être finaliser. Nous avions 10 jours à partir de la rencontre avec le patient pour prendre les empreintes, les IRM, concevoir en 3D, réaliser en micro fusion laser (ça m'a pris 18 heures de fabrication).
J'ai tellement été passionné par cette réalisation que si certains d'entre vous travaille dans ce milieu et souhaiterai un partenariat pour d'autre cas je suis vraiment intéressé.
Un brevet personnel a été déposé suite à ce cas.
Jean-Michel BERTIN
08/01/2013 à 22h14
Jean-Michel BERTIN écrivait:
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> Bonjour,
> Je me permet de rentrer dans votre discussion forte intéressante car j'ai moi
> même pu participer avec un épithésiste et un chirurgien stomato à la
> reconstruction faciale d'un patient qui suite à un cancer du palais c'est vu
> retirer la moitié de son visage.
>
> Mon travail (je suis ingénieur et non profession médicale) consistait à partir
> de l'emplacement des implants et de l'IRM de reconstruire en 3D sa symétrie
> faciale afin de réaliser une prothèse par procédé de micro fusion laser qui
> viendrait se rattacher sur les os présents pour servir de support à une peau en
> silicone. Une fois la validation faite, la prothèse faciale c'est vu transformer
> en barre afin d'alléger la structure au complet. Nous n'avons pu finir le
> travail car le patient déprimé par sa défiguration a souhaité repartir dans son
> pays d'origine donc la pose de la prothèse et épithèse n'a pas pu être
> finaliser. Nous avions 10 jours à partir de la rencontre avec le patient pour
> prendre les empreintes, les IRM, concevoir en 3D, réaliser en micro fusion laser
> (ça m'a pris 18 heures de fabrication).
>
> J'ai tellement été passionné par cette réalisation que si certains d'entre vous
> travaille dans ce milieu et souhaiterai un partenariat pour d'autre cas je suis
> vraiment intéressé.
> Un brevet personnel a été déposé suite à ce cas.
>
> Jean-Michel BERTIN
Waowwwww voilà du beau boulot !!!!!!!
Quelle est la matière de votre prothèse reéalisée par microfusion ???
Je serai intéressé de savoir si on pourrait par ce processus réaliser un type d implant grille sous préisotée à recouvrir de biomat pour intégration osseuse... Avec des post en filetage M2 0.40 pour pouvoir y visser des post d implants sur lesquels on pourrait visser des piliers interface classique de notre système implantaire et de là pouvoir y visser des transferts pour réaliser une prothèse
Ca peut paraître complexe mais ds des cas de résorption extrême de maxillaire ou de mandibule, ce type d implant sur mesure aurait sans doute un sens...
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Pp, bon en rien, mauvais en tout ...
Sed Fortuna audaces iuvat ...
08/01/2013 à 23h03
Non ça parait pas compliqué. Tout est possible avec la fusion laser.
La matière était du cocr mais on peut tout fusionner : titane - cocr - Inconel - Alu - inox 316l ... Le prototypage rapide permet de réaliser n importe quel type de pièce en n importe quelle matière.
Parlons en de vive voix. Mon téléphone est 0672368639.
08/01/2013 à 23h45
Grade du titane fusionné ???
Est il possible de "fusionner" les post avec des fliets M2 0.40 ou bien ce filetage devrait il être préférenteillement usiné après fusion, pour des raisons de précision le passage par un filetage mécanique serait sans doute utile ...
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08/01/2013 à 23h56
Zorglub écrivait:
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> Bonjour à tous...
>
> Où se trouvent les photos du cas ?
Ahhh Zorg est de sortie... Le niveau monte très bien ça
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08/01/2013 à 23h57
Pépélaratiche écrivait:
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> Grade du titane fusionné ???
>
> Est il possible de "fusionner" les post avec des fliets M2 0.40 ou bien ce
> filetage devrait il être préférentiellement usiné après fusion, pour des raisons
> de précision le passage par un filetage mécanique serait sans doute utile ...
Soit des posts pour y faire des filetages externes
Soit des posts plus "massifs" pour y fileter en interne des filets M2 0.40
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> --
> Pp, bon en rien, mauvais en tout ...
> Sed Fortuna audaces iuvat ...
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09/01/2013 à 00h28
Pour le titane c est du grade 2. Mais la biocompatibilité de la matière peut être faire par de la projection thermique d une poudre de céramique afin d etancheifié le tout. Comme le mandibule réalisé l an dernier en hollande.
Pour le filetage des reprise manuelles peuvent être refaites. Quand on travaille en fusion il faut concevoir la pièce en fonction de l orientation de fabrication pour les supports et des strategies de fusion. Si besoin des reprises peuvent toujours être faites.
09/01/2013 à 07h49
Pensez vous pouvoir utiliser du grade 3 ou 4 ??
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09/01/2013 à 08h32
Jean-Michel BERTIN écrivait:
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> Comme le mandibule réalisé l an dernier en hollande.
S’agit-il de la patiente de 84 ans implanté avec une reconstruction totale de la mandibule ?
Quel est le résultat clinique de sont intégration à 1 ans ?
09/01/2013 à 08h56
Jean-Michel BERTIN écrivait:
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> Pour le titane c est du grade 2. Mais la biocompatibilité de la matière peut
> être faire par de la projection thermique d une poudre de céramique afin d
> etancheifié le tout. Comme le mandibule réalisé l an dernier en hollande.
> Pour le filetage des reprise manuelles peuvent être refaites. Quand on travaille
> en fusion il faut concevoir la pièce en fonction de l orientation de fabrication
> pour les supports et des strategies de fusion. Si besoin des reprises peuvent
> toujours être faites.
Oh !!!!pour le plaisir des yeux qques photos de cette mandibule svp
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09/01/2013 à 09h06
Oui on peut fusionner n importe quel grade. La matière première en fusion est du métal qui est mis en poudre via un atomiseur sous argon. On fait son mélange dans un creuset et on envoi le tout dans l atomiseur qui va après l avoir fondu transformer la matière première en poudre. Cette poudre ensuite nous l introduisons dans une machine de fusion laser et en réglant la puissance laser, la distance focale, le temps d exposition .... On va pouvoir construire la pièce en couche par couche.
Concernant le cas de l an dernier l intégration est toujours bonne.
09/01/2013 à 09h39
Nous étions sur une première mondiale donc oui des conférences et article étaient en cours. Comme le patient à préféré retourner dans son pays (et je pense qu il c est suicidé depuis) nous n avons pas pu faire la pose au complet. Décevant mais content de ce que nous avons essayé de faire.
A défaut de conférence, on commence à parler de notre travail dans les DU d épithesistes à la salpetriere.
Pour les photos j ai le cas clinique au complet mais je ne sais pas trop les responsabilités à afficher ça sur un forum ?
09/01/2013 à 10h12
En MP alors ...
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09/01/2013 à 13h29
Oui j'ai monté une coopérative appelée Coopérative Technologies Dentaires permettant aux laboratoires de prothèses dentaires d'accéder aux matériels cad cam et de pouvoir produire sur la coopérative pour de l'usinage et de la micro fusion laser.
L'activité de conception et fabrication de prothèse (hors dentaire) est une activité que je mène en parallèle en solitaire.
09/01/2013 à 13h47
c'est bien ce qu'il me semblait ..
ne pensez vous pas que le haut degré de précision requis pour
ce type de construction soit un frein concernant la technologie que vous utilisez ?
Je ne voudrais pas passer pour un trouble fait sur ce post , mais je peux néanmoins apporter quelques précisions , j'ai déjà eu dans les mains des éléments sortis de votre coopérative , il s'avère que la résultat obtenue est loin , très loin d'être au niveau de certaines entreprises (bego) pour ne pas la citer , spécialiste en micro fusion lazer ...
Je me demande donc comment votre système serait à même de produire des pièces NON poreuses , car c'est là la limite de votre système , je ne pense pas que combler les "vides" avec de la céramique soit une solution acceptable dans ce champ d'application
09/01/2013 à 14h35
Alors pour bien comprendre, Bego n'est pas un spécialiste en fusion laser et loin de là. Bego vend de l'alliage et ils se sont associé avec la société EOS afin de pouvoir leur fournir la matière première qu'ils atomisent par la suite afin qu'elle soit exploitable sur les machines EOS. Donc Bego est comme dentaurum pour les machines concept laser qu'un fournisseur de matière première à qui on récupère le nom car c'est une garantie commerciale pour la profession. Ils ont des centres qui utilisent des machines EOS mais ils ne font que les utiliser comme beaucoup de centre mais ne rentrent pas dans le développement de la fusion.
Donc plutôt que parler de Bego il faut parler d'EOS. EOS fabrique des machines exceptionnels qui sont réellement au point et qui sort des pièces (dans tous les domaines) de qualité. Le problème d'EOS est la fermeture et le cout des machines: matière première 3 fois plus cher qu'en système libre(je parle de CoCr pour application dentaire), machine autour de 450 k€ pour une charge de production de 600 prothèses par jour.
Quand j'ai démarré la CTD, je ne pouvais pas lancer cette activité sur une machine à ce prix là donc je suis parti sur une machine que je développe depuis maintenant 2003 et je l'ai développé pour des applications dentaire de pièce de petite taille (pas haute car construction en couche par couche).
J'admet complètement que vous n'ayez pas reçu la qualité que vous attendiez en travaillant avec nous car ça peut arriver et n'hésitez pas de réessayer car entre le démarrage de la coop et aujourd'hui des développements ont été apporté mais il ne faut pas s'arrêter qu'au dernier maillon de la chaîne qui est la fabrication car c'est une chaîne au complet partant du scanner 3D, du logiciel de conception e la fabrication. J'ai dans mes adhérents tous type de système cad cam et quand je regarde la production (et pourtant sur la même machine) on voit des différences de qualité dû à l'équipement en amont. Donc ça c'est pour la partie conception de la prothèse.
Maintenant si on parle de porosité, je suis pas d'accord avec vous. J'ai fait caractérisé mes développements avant la mise sur le marché des prothèses et je suis à 99,8 % de densité à coeur. En surface c'est différent car sur certaines zones nous avons des supports de fabrication que nous retirons par la suite et donc les surfaces sont différentes mais si concernant la densité on est même au dessus de la fonderie.
Concernant la machine que j'utilise car on en parlait avant par rapport à EOS, je fais fabriquer la machine en Allemagne et je passe 2 mois dessus après afin de la développer pour une matière et une couche données. J'utilise une certaine stratégie de fabrication pour des prothèses dentaires mais une tout à fait différente pour de la fabrication de pièce volumique comme une prothèse faciale par exemple sinon j'aurai un temps de fabrication proche de 100 h pour une prothèse et ça c'est pas possible.
Maintenant l'usinage est plus précis que la fusion laser mais on est limité à la conception de la pièce. Par exemple, une sphère dans une sphère n'est pas possible en usinage alors qu'en prototypage rapide ça pose pas de problème. En fonction des pièces à réalisé, je travaille avec des usineurs qui eux peuvent rattraper les surfaces fonctionnelles si besoin. Donc on peut mixer les deux technologies voir d'autre avec la projection thermique pour recouvrir. Chaque pièce est différente et demande des spécifications qui peuvent changer.