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Jeune dentiste demande aide cas onlay !
17/02/2013 à 11h51
Bonjour,
J'aimerais avoir votre avis sur un cas qui s est présenté:
Lésion carieuse stade 3 en distal de 36 sous gingival et.juxta pulpaire sans exposition et un amalgame MO Stade 1. Au 1er rdv, j ai fais la éviction carieuse +pose d' un IRM.
Au 2e rdv, 3 semaines après, pas de symptomatologie, la dent répond au froid. Le patient est d'accord pour faire un inlay composite
Je déposé donc l IRM mais étant vraiment juxta pulpaire j ai eu peur de provoquer une réaction inflammatoire en retirant tout le matériau et de provoquer une pulpite. J ai donc laisser une couche de IRM d environ 1mm sur la paroi pulpaire et le fond de cavité et j ai obturer au CVI. J'ai prevu la fois prochaine de préparer la cavité superficielle pour la prise de l empreinte.
Ma question est :ai-je bienfait de laisser un fond d'Irm ? Est ce que ce matériax est pérenne dans le temps ? Est ce compatible avec un onlay si une couche CVI est intermédiaire ? Merci de vos réponses !
Jeune (très jeune) confrère :)
17/02/2013 à 12h28
J'ai déja fait des techniques sandwich avec des onlay résine, mais seulement avec du CVI en fond de cavité. IRM + CVI ca va commencer à être pas terrible pour l'adhésion. Enfin tout dépend de la taille de l'IRM résiduel et du CVI.
En tout cas, bon réflexe d'avoir temporisé à l'IRM.
17/02/2013 à 13h12
G-P écrivait:
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> J'ai déja fait des techniques sandwich avec des onlay résine, mais seulement
> avec du CVI en fond de cavité. IRM + CVI ca va commencer à être pas terrible
> pour l'adhésion. Enfin tout dépend de la taille de l'IRM résiduel et du CVI.
>
> En tout cas, bon réflexe d'avoir temporisé à l'IRM.
+11
tout dépend des surfaces d'émail résiduelles: s il te reste une grande surface pour assurer un bon collage, alors pourquoi pas, si tout est asymptomatique, mieux vaut ne pas embêter la pulpe.
17/02/2013 à 13h46
G-P écrivait:
-------------
> J'ai déja fait des techniques sandwich avec des onlay résine, mais seulement
> avec du CVI en fond de cavité. IRM + CVI ca va commencer à être pas terrible
> pour l'adhésion. Enfin tout dépend de la taille de l'IRM résiduel et du CVI.
J'ai laissé une épaisseur d'IRM d'environ 1 mm contre la paroi pulpaire et le fond de la cavité. Il y a une marge de dentine d'1 mm autour de l'IRM. Le CVI occupe le reste de la cavité et recouvre entièrement l'IRM. Donc je pense que pour le collage ca devrait aller...
Mais mon inquiétude porte surtout sur le fait qu'en ayant laisser un peu d'IRM ça crée une interface supplémentaire IRM-CVI peu étanche et que les propriétés mécaniques de l'IRM n'altèrent la pérennité de la reconstruction par onlay...
>
> En tout cas, bon réflexe d'avoir temporisé à l'IRM.
Merci :)
17/02/2013 à 15h07
multiplier les interfaces ne me semble pas une bonne idée pour la longévité de ta reconstruction. Une fois la temporisation j'aurais déposé l'IRM et réalisé un IDS avec prise d'empreinte dans la séance. Si la dent doit réagir je ne pense pas que ça soit le fait de déposer ton millimetre d'IRM qui va engendrer une pulpite.Dans le pire des cas si pulpite, cavité d'acces au travers de ton onlay en prevenant le patient que tu as tout fait pour garder sa dent vitale
17/02/2013 à 15h10
Bonjour à toi;
une limite sous gingivale est une contre indication relative pour un onlay. Quel age a ton patient, si plus de 30 ans, regardes pour une couronne, tu risques moins de PB pour les suites.
A bientôt.
17/02/2013 à 15h41
une limite sous gingivale (= dans l'espace biologique) est une contre indication de n'importe quelle restauration.....une limite intra sulculaire par contre peut se gérer. Si ton patient est jeune ne vaut-il mieux pas réaliser une technique adhésive avec une remontée des limites avec une technique sandwich et dans 3,4 ,6 voir +++ quand ( si ) la dent a un problème, réaliser une coiffe?
17/02/2013 à 19h46
Dans ce genre de cas, plutôt que de me poser la question de la position exacte de ma limite, la question que je me pose est surtout: est-ce que je peux poser une digue proprement? Si oui, ok pour inlay, sinon voir une autre solution.
Effectivement dans ton cas j'aurais déposé l'IRM totalement avant CVI; néanmoins, à mon humble avis, rien de dramatique à l'avoir laissé, tant que tes limites externes sont propres.
Enfin, 3 séances pour prendre une empreinte d'inlay, c'est longuet je trouve... Chaque fois qu'on retouche une dent, c'est une nouvelle agression, pour la dent comme pour le patient.
18/02/2013 à 18h30
Le collage va en effet être difficile: utilise un Fuji 2 LC par exemple (un cvimar de resto, quoi) pour recouvrir l'IRM et pour créer une marge supra compatible avec la pose de la digue.
La Prochaine fois, au lieu d'utiliser un IRM à la première séance, utilise directement un cvimar en substitut dentinaire pour remonter ta marge, ça sera plus simple.