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Sur la théorie du genre...
25/07/2013 à 15h27
mark écrivait:
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> tu habites à Trappes OU QUOI?! :))
Justement, c'est une conséquence eton en est à la force et à la violence parceque ce gouvernement n'a pas de crédibilité donc pas d'autorité naturelle et légitime, et ce n'est que le début.
Pour éviter la guerre il faut /fallait s'y préparer au lieu de faire de la récup démago à tour de bras, et la distribution de bons points à ses électeurs, les soi disant martyrs sauvés de l'opprobre etc.
Là c'est un peu tard, les bombes à retardement commencent à exploser.
25/07/2013 à 17h01
ouais... la mèche est lente... et surtout longue:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_urbaines_fran%C3%A7aises
Les "sauvageons", eux, sont bien différenciés... genre: "pas d'pédés, ni de putes" ^^
26/07/2013 à 01h35
la théorie du genre est d'après ses "créateurs" quelque chose de beaucoup plus pervers, comme un droit d'être une femme alors qu'on a un zizi ou inversement.
C'est une volonté d'effacer la différence sexuelle biologique et non une réflexion de l'impact de la société sur le psychisme des petits garçons ou des petites filles.
L'objectif est d'intégrer cette théorie, ce concept à tout enfant dès ses premières années d'école.
Je trouve vos reflexions digne d'intérêt mais j'ai bien peur que la reflexion sur ce sujet soit déjà arrêtée sur des bases de négation de la réalité biologique qui signe, pour moi, la lente décadence de notre société à travers la perversion et la corruption de ceux qui nous dirigent et dictent les lois.
26/07/2013 à 11h48
joseph23 écrivait:
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>
> Je trouve vos reflexions digne d'intérêt mais j'ai bien peur que la reflexion
> sur ce sujet soit déjà arrêtée sur des bases de négation de la réalité biologique
http://ipubli-inserm.inist.fr/bitstream/handle/10608/2242/MS_1995_4_529.pdf
26/07/2013 à 12h03
mark écrivait:
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> http://ipubli-inserm.inist.fr/bitstream/handle/10608/2242/MS_1995_4_529.pdf
Dans leur conclusion : "De nombreuses questions restent en effet non résolues pour le moment."
Donc, imposer cette théorie du genre sans même en connaître les enjeux ni imaginer ses dérives que l'on peut en partie entrevoir, c'est de l'iressponsabilité totale
Entièrement d'accord avec Joseph. Plutôt que d'imposer à des mômes et à des enseignants une théorie dont bien peu peuvent et pourront comprendre les véritables enjeux, il serait plus sain et salutaire de remettre l'ouvrage sur l'établi
Là on est train de s'engoufrer comme des apprentis sorciers dans des voies dont les conséquences peuvent nous mener à la fin de l'humanité bien plus vite qu'on ne le croit. On sait que les enjeux sont, à terme, le brouillage entre naturel et artificiel, et on voit pointer le prochain chapitre et peut-être le dernier de l'humanité, les NBIC, si la responsabilité de décider est, encore une fois, confisquée à la majorité des humains, tous concernés, faute de pouvoir comprendre de quoi il s'agit.
Il ne peut y avoir aucun débat public constructif car la grande majorité est infantilisée. Même les sujets les plus sensibles sont abordés sur le mode débile ou sensationnel : êtes vous pour on contre ? tapez 1, tapez 2. Que ça soit pour ou contre les cravates à pois, le port de la burqa, les homos ou hétéros, les biotechnologies, on met tout dans le même panier et on traite tout ça dans la grande moulinette de la machine médiatique afin de faire de nous des idiots dociles qui débattent sur tout sans ne rien y comprendre mais trouvent malgré tout le moyen de se caillasser pour soutenir leurs opinions.
Plutôt que d'enseigner la théorie du genre ils feraient mieux de revoir leurs programmes de fond en comble afin de permettre aux populations d'avoir accès à la culture scientifique et technique qui leur échappe. La tolérance ça ne s'enseigne pas juste comme on enseignait aux enfants de dire bonjour et aurevoir. Ca commence dès le plus jeune âge, mais à l'opposé d'enseigner des idéologies, il faut enseigner aux enfants les méthodes pour qu'ils deviennent capables de raisonner par eux-mêmes, tous sujets confondus.
En ce moment tout est en train de dégénérer dans la plus grande confusion.
26/07/2013 à 12h11
mark écrivait:
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>
> http://ipubli -inserm.inist.fr/bitstream/handle/10608/2242/MS_1995_4_529.pdf
je n'arrive pas à lire ton lien et ne le retrouve pas sur le site de l'inserm..il faut chercher où sur le site ?
Ceci dit, si des questions et des recherches se font en France, tant mieux. Le soucis est que c'est déjà voté au niveau européen (cf lien du premier post de ce fil ).
26/07/2013 à 13h17
il faut acrobat reader pour le lire.
De quoi parle-t-on, ici ?
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/06/01016-20130606ARTFIG00384-l-egalite-de-genre-ecartee-de-la-loi-sur-l-ecole.php
On pourra toujours faire un procès d’intention contre l’Etat législateur, l’opposition dans son sens le plus large choisissant d’enfoncer un coin de plus pour faire éclater la bûche gouvernementale.
Moi j’aime assez l’idée d’éviter de clouer un modus vivendi aux gosses dès leur plus jeune âge en fonction de leur sexe, même seulement biologique.
A l’heure où les religions, à des degrés franchement divers, voudraient assigner une attitude, une apparence vestimentaire, une restriction au regard de leur éducation, profession, et considération aux filles, puis aux jeunes filles, puis aux femmes, l’enjeu qui consiste à leur conférer une égale liberté me paraît nécessiter un coup de pouce dès leur plus jeune âge.
Parallèlement, si on pouvait éviter aux garçons de devenir de gros cons machos, plus proches du rôle du mammifère mâle dominant que de l’homme libre à commencer de ses instincts naturels, leurs copines, amies, épouse ne s’en porteraient que mieux.
C’est assez tôt, me semble-t-il que le garçon doit faire la différence entre se battre pour se défendre ou s’affirmer, et mettre une branlée à sa meuf restée à la maison… par exemple.
Pour ce qui est du déterminisme du genre, j’imagine que de plus compétents que nous ont pu réfléchir à ce qui fait qu’un garçon pourra se sentir plus en sécurité dans la compagnie d’autres garçons (éducation sexes séparés, internat, camp scout, catéchisme, madrasas, etc.) et une fille farouchement opposée à la fréquentation des hommes (éducation sexes séparés, éducation chez les bonnes sœurs, ou pas d’éducation du tout, tonton entreprenant, père indigne, frères violents, etc.)
Si le déterminisme sexuel est sujet de recherches génétiques, embryologique, endocrinologique, il serait bon de s’interroger sur le déterminisme environnemental du genre (quand on pense que certaines espèces changent même de sexe uniquement par le facteur environnemental…), déjà pour le comprendre, éventuellement le prévenir, et, en désespoir de cause permettre de s’en remettre ou de l’assumer sans procès sociétal.
26/07/2013 à 14h36
Guadeloupe écrivait:
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Plutôt que d'imposer à des mômes et à des
> enseignants une théorie
Je crois que tu fais fausse route. D'abord, il n'y rien d'imposé. Cette "théorie" n'a pas de contenu et ne peut s'enseigner ni à des enfants ni à des adultes.
Ensuite, le mot même de "théorie" est très mal traduit de l'américain "theory". Dans les faits, et on peut vérifier facilement, les universitaires utilisent le terme "gender studies".
Il ne s'agit pas d'une théorie selon le sens français du mot (ce mot a été choisi à dessein par les milieux catholiques durs), mais d'une étude de socio-psycho-anthropologie se mêlant à la linguistique...
Je ne vois vraiment pas en quoi un travail de recherche peut influencer ou diriger la marche du monde. Les seuls opposants crédibles sont les religieux qui cherchent à maintenir les traditions de prédominance masculine.
On fait bien du bruit pour pas grand chose...
26/07/2013 à 14h42
mark écrivait:
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>
>
>
> De quoi parle-t-on, ici ?
>
> http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/06/01016-20130606ARTFIG00384-l-egalite-de-genre-ecartee-de-la-loi-sur-l-ecole.php
>
effectivement cela date du 6 juin et c'est une petite victoire des opposants.
Malgré tout, un faisceau d’éléments nourrit l’inquiétude, même s’ils reconnaissent que rien dans la loi n’oblige les professeurs à enseigner une telle « théorie » : la référence au gender dans certains manuels scolaires et l’insistance du syndicat SNUipp pour une éducation prenant en compte la théorie du genre restent inquiétantes.
http://www.snuipp.fr/Un-rapport-etroit-avec-le-sexisme
J'ai beau être d'accord avec toi globalement, je pense que tu es légèrement hors sujet, car le but réel de cette théorie est bien une négation de la biologie.
Relis cette phrase de cette professeur émérite Nicole Mosconi sur le lien ci-dessus du syndicat unitaire des instituteurs, je cite:
"L’hétérosexualité n’est pas plus « naturelle » que l’homosexualité, c’est une norme historiquement créée par la société, et à transformer pour accueillir toutes les formes de sexualité."
Dans cette phrase ,cette professeur, résume totalement le fondement de la théorie du genre c'est à dire "hétérophobe et perverse", en résumé les tarés prennent le pouvoir et veulent pervertir dès le plus jeune âge quand l'humain est une éponge vulnérable et influençable.
Je trouve tes reflexions dignent d'intérêt mark mais légèrement hors sujet dans le sens où ce qui se cache derrière la "théorie du genre" est tout autre que 99% des discussions "de forum ou de comptoir" à ce sujet.
Je t'invite encore une fois à prendre le temps d'écouter en entier le premier post de ce sujet.
26/07/2013 à 14h46
joseph23 écrivait:
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> C'est une volonté d'effacer la différence sexuelle biologique et non une
> réflexion de l'impact de la société sur le psychisme des petits garçons ou des
> petites filles.
Mais non, il s'agit d'effacer ou de réduire une différence de droits fondée sur un sexe, et de se libérer de certains carcans traditionnels ou culturels.
Pour rappel, la France a signé en 2011, sous l'ère du précédent Président, la Convention d'Istambul, comme la majorité des pays dits civilisés.
L'article 12, alinéa 1 de cette Convention est directement inspiré de cette étude du genre.
Le voilà :
Article 12 – Obligations générales
1 Les Parties prennent les mesures nécessaires pour promouvoir les changements dans les modes de comportement socioculturels des femmes et des hommes en vue d’éradiquer les préjugés, les coutumes, les traditions et toute autre pratique fondés sur l’idée de l’infériorité des femmes ou sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes.
ça choque quelqu'un ?
Moi pas !
La biologie n'est pas le sujet. Elle n'est pas contestée.
26/07/2013 à 14h55
joseph23 écrivait:
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> Dans cette phrase ,cette professeur, résume totalement le fondement de la
> théorie du genre
Non, c'est une folle qui détourne et utilise cette étude de genre pour faire passer ses idées farfelues.
Autant cette étude peut être intéressante sur certains aspects, autant elle se prête facilement au détournement par des excités de tous genres !
C'est pourquoi ce sujet est autant polémique : il est détourné en permanence, soit par ses opposants, soit par certains de ses partisans.
Il faut vraiment y aller avec des pincettes...
26/07/2013 à 15h00
merci pour cette précision Ameli mais est-ce bien tout ?
Il me semble que non car il en parle sur le lien du premier post de ce fil justement.
Sinon sur ce que tu cites effectivement rien de choquant.
Par contre que penses-tu Ameli de la pensée de cette professeur que j'ai cité plus haut ?
Ne trouves tu pas inquiétant qu'un syndicat d'instit propage ce genre d'idées sur le "genre" ?
26/07/2013 à 15h11
ameli écrivait:
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> joseph23 écrivait:
> ------------------
> > Dans cette phrase ,cette professeur, résume totalement le fondement de la
> > théorie du genre
>
> Non, c'est une folle qui détourne et utilise cette étude de genre pour faire
> passer ses idées farfelues.
Je pense que tout le problème est là.
La France bien pensante débat sur des notions louables comme toi Ameli, pas de soucis.
Par contre la théorie si je peux l'appeler ainsi est, elle, complètement folle comme tu le dis.
Or ne trouves-tu pas inquiétant qu'une professeur relaye cela via le syndicat des instituteurs ?
Car c'est justement l'enseignement dont il est question!
Qu'une folle délire dans son coin à la limite je m'en fiche mais là ce n'est pas n'importe qui (professeur émérite) et ce n'est pas n'importe ou (syndicat des instituteurs et professeurs des écoles)!
26/07/2013 à 16h19
Je rappelle cette phrase (parmis d'autres) de Nicole Mosconi professeur émérite en science de l'éducation Paris ouest Nanterre La défense, diffusée sur le site "www.snuipp.fr" syndicat d'instituteurs et professeurs des écoles, avec pour but évidemment d'enseigner ces "valeurs" aux enfants:
"L’hétérosexualité n’est pas plus « naturelle » que l’homosexualité, c’est une norme historiquement créée par la société, et à transformer pour accueillir toutes les formes de sexualité."
Cette pensée est dans la parfaite lignée de Judith Butler, féministe, homosexuelle, hétérophobe affirmée et surtout initiatrice de la théorie du genre.
26/07/2013 à 16h44
joseph23 écrivait:
------------------
> Je rappelle cette phrase (parmis d'autres) de Nicole Mosconi professeur émérite
> en science de l'éducation Paris ouest Nanterre La défense, diffusée sur le site
> "www.snuipp.fr" syndicat d'instituteurs et professeurs des écoles, avec pour but
> évidemment d'enseigner ces "valeurs" aux enfants:
>
> "L’hétérosexualité n’est pas plus « naturelle » que l’homosexualité, c’est une
> norme historiquement créée par la société, et à transformer pour accueillir
> toutes les formes de sexualité."
>
> Cette pensée est dans la parfaite lignée de Judith Butler, féministe,
> homosexuelle, hétérophobe affirmée et surtout initiatrice de la théorie du
> genre.
Bien sûr que c'est "naturel". Il en va de la survie de l'espèce. Pas de bol pour elle, mais pour faire un gniard, faut un homme et une femme, même si ça lui fout des boutons.
Le "genre", c'est l'ensemble des comportements sensés être l'apanage de l'un ou l'autre sexe. Le garçon est dur, la fille sensible, on réprimande le garçon qui pleure "comme une fille", etc. Rien a voir avec la sexualité (enfin si, mais autrement plus que ça). Au passage, parler de "théorie du genre", ce serait supposer que ça puisse être vrai ou faux, ce qui est idiot, le genre est un concept, il "est". Etre d'accord ou pas avec ça n'a aucun sens.
Mme Mosconi n'a rien compris ;)
26/07/2013 à 16h54
ameli écrivait:
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> Il ne s'agit pas d'une théorie selon le sens français du mot (ce mot a été
> choisi à dessein par les milieux catholiques durs), mais d'une étude de
> socio-psycho-anthropologie se mêlant à la linguistique...
> Je ne vois vraiment pas en quoi un travail de recherche peut influencer ou
> diriger la marche du monde.
"Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe" constatait Einstein, donc pas n'importe qui.
Pour cette théorie c'est la même chose. Une hache ça n'est pas dangereux en soi mais ça dépend de l'usage qu'on en fait, et QUI s'en sert et l'exploite.
Enseigner des rudiments d'études en socio-psycho-anthropologie se mêlant à la linguistique...pour reprendre tes mots, c'est vraiment la porte ouverte à tout et n'importe quoi vu que rien n'est fondé à ce jour concernant cette "théorie" faute d'autre appellation.
Et certaines motivations reprennent le politiquement correct et les montagnes d'absurdités et situations bien cocasses, mais exploitées par les petits malins, comme toujours. Des petits noyaux, des minorités mais fortement actives et organisées
27/07/2013 à 01h21
L'idéologie du genre est le sujet de mon blog.
Vous y trouverez une vidéo norvégienne traduite en français qui a mis a mal cette idéologie et qui surtout donne bcp d'éléments sur les différences biologiques hommes/femmes.
Vous y trouverez aussi un article sur le fondement politique de cette idéologie.
Tout cela se trouve sur la colonne de droute du blog dnas la partie articles de référence
www.homme-culture-identite.com
Questionner l'identité masculine - Combattre l'idéologie du genre
27/07/2013 à 09h25
J'ai relevé ceci:
La sénatrice qui a déclaré pendant les débats parlementaires qu'il fallait offrir autre chose que la société "patriarcale, hétérosexuelle et blanche" ne disait pas autre chose : la loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d'usure aux hommes (tout cela derriére une égalité "tarte à la crème", c'est un peu fort de café !).
Pour les féministes radicales (des lesbiennes et des femmes en guerre contre les hommes), l'idéologie du genre tient lieu de religion. Rappelons que cette théorie féministe a pour objectif politique "la libération d’une hétérosexualité fabriquée par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine". Madame Bachelot (autre pro-gender mais côté droite) n'a pas dit autre chose sur les ondes d'Europe 1 en janvier 2013 lorsqu'elle a déclaré que la famille est une construction sociale qui permet aux hommes de dominer les femmes.
27/07/2013 à 16h07
Un post intéressant.
Je viens de le lire.
12 pages tout de même.
et il y a des trucs qui me piquent un peu les yeux.
En vrac et grosso modo par ordre chronologique :
Le "statut hormonal femelle" de nombreux homosexuels mâles pour isaïe
avec une "origine biologique" de l'homosexualité.
La « réalité biologique » serait une « réalité première », la « construction culturelle est secondaire »,
Il y a un « choix de la préférence sexuelle » pour plusieurs intervenants.
L'homosexualité est devenue « une anomalie répandue » pour Marc Apap.
Le mariage gay « gâche des années de pacification » pour Guadeloupe, qui va « énormément perturber l'intégration et le bien-être » des homosexuels.
Le déterminisme sexuel est un « fait de nature » pour joseph23.
Jo s'énerve un peu et nous déclare que « les tarés prennent le pouvoir et veulent pervertir les enfants dès leur plus jeune âge, quand ils sont des éponges influençables et vulnérables ».
Quand c'est un peu synthétisé c'est assez percutant.
Vous voulez mon avis ? Ca vous donnera un point de vue différent de celui que vous contemplez habituellement de vos fenêtres. Je suis un homme et je suis gay. Je ne me sens pas homo. Pour moi Omo ça évoque une marque de lessive, un sketch de Coluche et une chanson d'Aznavour à se pendre. Celui qui m'appellera homo se ramassera une beigne. Vous voilà prévenu.
Vu de ma fenêtre , la sexualité humaine est une construction culturelle et sociale, comme une très grande part de nos activités.
La biologie ne participe que très peu à ces activités.
Même l'alimentation échappe en grande part aux impératifs biologiques. On mange ce qui comestible et désirable pour nous, on mange ce qui est bon à penser.
De la même manière on désire ce qui est bon à désirer dans un contexte culturel et social donné.
Faut-il rappeler que même chez les hétéros les plus orthodoxes, on fait plus souvent l'amour qu'on ne fait des enfants ? Et tant mieux pour ceux qui, après 20 ans de mariage, ont deux enfants.
Lorsque je digère ou que je sursaute parce que je suis en train de me brûler, c'est la biologie qui est à la manœuvre exclusivement. Toutes les autres activités humaines sont des constructions culturelles et sociales. C'est en tous cas ma conviction.
Il n'y a pas d'origine biologique démontrée de l'homosexualité, pas plus que d'origine génétique, hormonale, psychologique ou environnementale.
S'il y a une ou des causes de l'homosexualité on ne les a toujours pas trouvées. Et ce n'est pas faute d avoir cherchér. Le sujet a passionné les scientifiques et les médecins au XIX° siècle et jusqu'à la moitié du XX°. Après ça s'est calmé un peu.
On ne connaît donc pas les causes de l'homosexualité. C'est aussi bien, car quand on croit les connaître, on essaie d'y remédier, en faisant de gros dégâts au passage. Et au final il y a toujours peu ou prou dans les 5% d'homosexuels dans nos sociétés, plus entre 5 et 10 % de personnes qui font leur vie dans les marges et qui naviguent à droite et à gauche, même après de solides thérapies aversives/éducations à la baguette/injections d'hormones/intenses éducations religieuses, etc...
En l'absence de soins énergiques pour guérir de leur penchants coupables les homosexuels, donc dans les sociétés les plus tolérantes et les moins répressives dans le domaine de la sexualité, ce sont toujours les même 5% de garçons sensibles et de filles intéressées par la mécanique auto qui resurgissent comme des bouchons. Pas beaucoup plus, pas beaucoup moins.
Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas les pédés, en Arabie Saoudite par exemple, qu'il n'y en a pas, Ils sont juste cachés (et on les comprend...)
Ce n'est pas parce qu'on les voit, comme en Thailande par exemple où tout le personnel masculin de l'aéroport de Bangkok a l'air gay, y compris les flics et les agents de nettoyage, qu'ils sont plus nombreux. Ils sont juste visibles.
Les homosexuels ne sont pas prosélytes. L'homosexualité n'est pas une secte, ou un parti politique qui recrute. Pas plus qu'on ne sait guérir les homosexuels, on ne sait en fabriquer (sauf peut-être les Mormons, qui avec leur figure de père tout-puissant et représentant de l'autorité divine, et qui semble aux yeux d'un petit garçon de 4 ans détenir les pleins droits y compris celui à qui vous pensez sur toutes les femmes et filles de la famille, les Mormons donc ont une proportion surprenante d'homosexuels parmi leur population masculine. Genre les filles déjà c'est pas pour moi, si je veux me faire aimer de mon papa je sais ce qui me reste à faire).
Donc ne vous faites pas trop de soucis de ce côté-là. Sauf si vous êtes Mormon. Les pédés ne cherchent pas à subvertir les petites classes pour en faire d'amusants compagnons de jeu dans quelques années. Quand on veut se retrouver entre mecs, on va passer la soirée au Marais, ou on réserve une semaine à Samui. Pas besoin d'infiltrer le conseil d'administration du collège. Trop de boulot. Trop long. Trop chiant. En plus si ça tombe le soir de la rediff de Desperate Housewiwes, c'est la tasse.
L'orientation sexuelle ne se choisit pas. Franchement, à 14 ans, quel gamin irait choisir d'être homosexuel ? Qui choisirait de périr d 'amour (en silence) pour le sportif de la classe, au lieu de vivre sa life avec les copines et de leur envoyer 150 SMS par jour ? Pas moi à cet âge.
Apparemment de nombreux intervenants sur ce post sont hétéros. Lequel d'entre vous a choisi consciemment d'être hétéro ? Et à quel âge ? A part Marc Apap, qui a fait un vigoureux effort de volonté dans le choix de son orientation sexuelle et qui vient en témoigner sur ce post (merci Marc), personne ne choisit son orientation sexuelle. Personne à part Marco qui vient de la planète Dentisto aux confins de la galaxie donc ça ne compte pas.
Le mariage gay qui gâcherait des années de pacification des relations entre hétéros et gays me reste en travers de la gorge. Je suis un très ardent partisan du mariage gay, pour des raisons d'égalité de droits principalement. Je me fous complètement d'avoir la possibilité d'élever des enfants ou pas. Si j'avais besoin d'affection inconditionnelle, de traces de pattes sur les coussins de mon canapé et de bons yeux confiants dans les miens, j'irais m'acheter un labrador. Mais on est en République, et soit tout le monde a le droit de se marier, soit personne. Je rappelle aux biologistes et aux natalistes de Nonol qu'on ne se marie pas que pour avoir des enfant, et même qu'il est assez connu même des plus innocents qu'on peut avoir des enfants sans se marier. Que les hommes et femmes inféconds (femmes ménopausées, hommes ayant laissé leurs capacités génésiques au fond d'une bouteille de ricard ou à la branche d'un platane sur la nationale 7) ont le droit de se marier. Que je ne vais pas recopier tout le code civil, mais que l'article qui mentionne le devoir de se porter mutuellement soin et assistance est attractif aux yeux des pédés comme à ceux des gens normaux. Que l'imposition commune et la demi-part qui va avec sont assez intéressants aussi, et que la réduction d'impôt est sympa et que je ne cracherai pas dessus si on me la donne. Encore une fois si cette disposition fiscale est destinée exclusivement à élever les enfants, alors il faut la supprimer aux couples infertiles. Sinon merci d'en laisser bénéficier les copains.
Enfin bon vous saisissez l'esprit.
La « perturbation de mon intégration et de mon bien-être » est un curieux pervertissement de la réalité. Les moqueries, les insultes grossières et l'accusation de vouloir niquer les petits enfants dont nous avons été abreuvés lors des polémiques sur le mariage gay, ont davantage perturbé mon bien-être que la perspective de voir arriver une disposition légale intéressante, qui n'a pas contribué à la destruction de la famille dans tous les pays où elle a été adoptée, qui sécurise concrètement les couples de longue date et participe à ce que les homosexuels devienne une composante paisible du paysage sociologique français au lieu d' être la cible d'une curiosité ricanante et malveillante, comme si on vivait comme des peigne-culs au fond d'une vallée au Pakistan au lieu d'être en France en 2013.
Ainsi donc à Guadeloupe je dis : « occupe toi de ton bien-être et laisse moi m'occuper du mien ».
à isaie « la biologie n'est pas tout mon gars ».
à marcapap « gros bisous, de la part d'une anomalie répandue »
à joseph23 « moi ex-enfant éponge, aujourd'hui adulte taré et pervers, je te salue bien »
27/07/2013 à 17h44
Pgc,
Tu es agréable à lire, merci :-)
Par contre, tu ne parles que d'homosexualité.
Serais-tu l'un des rares avec Guadeloupe ou Alexis777 a avoir saisit les liens étroits de cette théorie du genre avec le mouvement féministe, lesbienne et hétérophobe ?
Ou es-tu simplement hors sujet en n'ayant pas trouvé un fil où parler de ta sexualité gay ?
PS: Quand je parle d'enfants éponges et de tarés je ne parle pas des homos ou des gays comme toi mais des enfants à qui l'on risque de bourrer le crâne à l'école en toute légalité avec des idées du style "l'hétérosexualité n'est pas plus naturelle que l'homosexualité" ou "la famille a été créé par les hommes pour assouvir leur désir de soumettre la femme" etc etc
27/07/2013 à 17h46
pgc écrivait:
-------------
> Ainsi donc à Guadeloupe je dis : « occupe toi de ton bien-être et laisse moi
> m'occuper du mien ».
>
> à isaie « la biologie n'est pas tout mon gars ».
>
> à marcapap « gros bisous, de la part d'une anomalie répandue »
>
> à joseph23 « moi ex-enfant éponge, aujourd'hui adulte taré et pervers, je te
> salue bien »
Le bonheur ne se résume pas une simple jouissance personnelle, même si chacun est le propre artisan de son bien être individuel.
Les débats d'idées sont rares dans cette société narcissique, mais pas impossibles; cela demande quelques efforts salutaires de la part de nos médias et de nos politiques, mais ils préfèrent manipuler les masses en échange de soutien électoral obtenu en jouant avec les pulsions et les peurs des individus en souffrance, angoissés ou en quête de reconnaissance sociale.
27/07/2013 à 17h47
"L'orientation sexuelle ne se choisit pas."
Ben non, je suis tout à fait d'accord avec ça et la recherche va dans ce sens. On parle plutôt de préférence sexuelle. Quand la préférence est homosexuelle, il semble bien qu'il y ait une différence dans l'imprégnation hormonale lors du développement avec sans doute une différence du processus entre le mâle et la femelle.
Impossible sans support organique.
Dire que c'est bien ou mal relève de jugements de valeur sans fondements, ou plutôt qui ont des fondements discriminatoires puants.
27/07/2013 à 17h52
Très drôle les réponses simultanées de trois personnes sur quatre citées par Pgc!
Quel impact Pgc! Faut dire fait vraiment chaud pour sortir ce samedi ;-)
Il ne manque plus que l'homosexuel refoulé mais conscient de l'être :-)) Marc apap si tu nous regardes :-D
27/07/2013 à 20h06
joseph23 écrivait:
------------------
> Pgc,
>
> Tu es agréable à lire, merci :-)
>
> Par contre, tu ne parles que d'homosexualité.
Oh si tu lis attentivement le post je parle surtout de citoyenneté, à ma façon.
Et puis ce n'est pas moi qui a commencé. Isaîe et d'autres ont bien tendu la perche (si j'ose dire).
Le mot "homosexuel" arrive à la 5ème page.
De la page 1 à la page 4 ça discourt du sujet (la théorie du genre) et puis bing.
Comme tous les homosexuels je suis un brin paranoïaque et susceptible. Ce sont des traits de caractère qu'on acquiert à l'école, au lycée, à la fac et en ce qui me concerne au service militaire Je réagis au quart de tour. Là c'est clairement l'homosexualité masculine qui est recrutée pour servir une argumentation où elle n'a pas sa place. Vous me tendez le sujet je m'en empare.
> Serais-tu l'un des rares avec Guadeloupe ou Alexis777 a avoir saisi les liens
> étroits de cette théorie du genre avec le mouvement féministe, lesbienne et
> hétérophobe ?
Les féministes radicales et historiques étaient effectivement à 90 % lesbiennes et hétérophobes. Elles étaient folles à lier, castratrices monomaniaques et revanchardes, mais elles ont ouvert la voie à un féminisme plus large et plus modéré dont la société occidentale a largement bénéficié jusqu'à aujourd'hui.
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> Ou es-tu simplement hors sujet en n'ayant pas trouvé un fil où parler de ta
> sexualité gay ?
Jésus Christ. Si je n'avais qu'Eugénol pour parler de ma sexualité, je serais dans de sales draps!
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> PS: Quand je parle d'enfants éponges et de tarés je ne parle pas des homos ou
> des gays comme toi mais des enfants à qui l'on risque de bourrer le crâne à
> l'école en toute légalité avec des idées du style "l'hétérosexualité n'est pas
> plus naturelle que l'homosexualité" .....
1) Je suis extrêmement convaincu qu'en effet l'hétérosexualité, pour largement majoritaire qu'elle soit, n'est pas plus naturelle que l'homosexualité.
Je le répète, elle est une construction culturelle et sociale. C'est ma conviction.
Sans recruter ici les Grecs Anciens, qui ont le dos large (et le reste hin hin hin) mais qui doivent être fatigués d'être cités chaque fois que ce type de débat arrive sur le tapis,je vous propose la Chanson de Roland dont nous sont parvenus 4000 vers .
La plus grande partie de ces vers sont consacrés à l'amitié de Roland pour Olivier. Et que je te baise. Et que je te rebaise (dans le sens que ce mot avait au XIème siècle s'il vous plait). Et que je plonge mes yeux dans les tiens (ils sont d'une eau si pure! je me vois dedans). Et qu'on dort ensemble,collé-serré, le soir au bivouac. Et que je donne ma vie pour la tienne. Et que je me lamente des semaines durant quand un sarrasin t'a coupé le kiki.
La belle Aude au bras blanc (a soeur d'Olivier), n'a droit qu'à quelques vers (je crois 4 ou 5 !).
Suivez mon regard.
Les preux paladins du XIème siècle étaient de fières pédales à mon avis, ce qui ne les empêchait pas de faire des petits de la façon la plus naturelle qui soit. Un papa, une maman pour faire des petits soldats, mais pour les choses sérieuses ça se passait entre hommes.
2) Les enseignements tirés des gender-studies, surtout quand ils sont régurgités sans discernement par des enseignants légèrement dérangés, ou qu'ils sont distordus et pervertis pour servir à des basses vengeances entre hommes et femmes, n'ont rien à faire à l'école.
Si on leur apprend déjà à lire, à écrire et à compter ça ne sera pas si mal.
En attendant, un peu d'éducation civique ne peut pas faire de mal à nos petites têtes blondes.
Dans un milieu (l'école) où les injures sexistes et graveleuses fusent dans les cours de récréation comme des étourneaux au sortir d'une haie, on peut consacrer quelques minutes de temps en temps pour leur expliquer que "pédé"(voire "pédé sexuel" quand ils sont encore bien petits et ignorants des choses de la vie!) et "sale pute" sont des injures grossières et blessantes et ne peuvent pas servir à ponctuer le discours, comme ils le croient trop souvent.
Sous quelle forme cet enseignement doit leur être apporté, je n'en sais rien. C'est pas mon boulot. Pédé oui, mais pas pédagogue.
.....ou "la famille a été créée par les hommes
> pour assouvir leur désir de soumettre la femme" etc etc .
>
Les hommes avaient l'occasion de prendre le pouvoir ils l'ont pris, et ont cogné dur pour le garder. C'est indéniable. Mais si les femmes avaient pesé 20 kg de mieux (on parle de muscle) et avaient eu un soupçon d'agressivité en plus la situation aurait été exactement la même, vue en miroir, et on aurait eu une société matriarcale des anciens romains jusqu'en 1970.
De même qu'un courant américain appelle de ses voeux une société post-raciale, je fonde des espoirs sur une société post-sexiste. Ou le pouvoir au sein de la famille, ce hochet, ne soit pas sans cesse arraché des mains du père par la mère, puis confisqué par l'enfant, pour revenir au père, dans une ronde épuisante et néfaste pour les trois protagonistes.
27/07/2013 à 20h22
isaïe écrivait:
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> "L'orientation sexuelle ne se choisit pas."
> Ben non, je suis tout à fait d'accord avec ça et la recherche va dans ce sens.
La recherche devrait peut-être se préoccuper de choses plus sérieuses et ôter ses grosses pattes de ce sujet, pour le laisser aux sciences humaines.
Chaque fois que les scientifiques et les médecins se sont emparés du sujet, il y a eu de la casse. On parle d'êtres humains et pas de verrerie de laboratoire.
Ils n'y ont trouvé que ce qu'ils avaient apportés avec eux-même, à savoir:
- les filles sont décoratives, nerveuses et idiotes, mais on les garde quand même parce qu'elles sont bien utiles pour la reproduction. On a pas trouvé mieux, et pourtant on est des grosses têtes.
- il y a une indéniable supériorité de l'homme sur la femme, sur tous les plans (plus fort, plus rapide, plus intelligent!)
- comme la nature est bien faite. D'ailleurs, n'est-ce pas là une preuve de l'existence et de la sagesse de Dieu?
- tout ce qui dépasse (les invertis, les lesbiennes, les masturbateurs et autres fornicateurs) doivent être raccourcis et occis.
Bref, des idées du 19ème siècle.
> On parle plutôt de préférence sexuelle. Quand la préférence est homosexuelle, il
> semble bien qu'il y ait une différence dans l'imprégnation hormonale lors du
> développement avec sans doute une différence du processus entre le mâle et la
> femelle.
> Impossible sans support organique.
A défaut d'avoir été imprégné d'hormones femelles, je suis quelque peu imprégné de psychanalyse (que tu méprises), et naturellement je vois les choses assez différemment. C'est un euphémisme.
> Dire que c'est bien ou mal relève de jugements de valeur sans fondements, ou
> plutôt qui ont des fondements discriminatoires puants.
>
Je n'ai pas dit que cette théorie du support organique de l'orientation sexuelle était "mal". Je dis qu'elle est partielle, bêtement biologisante, réductrice, scientiste, et probablement fausse.